Le parc

L'amiral reconnu un silhouette familière sur le petit chemin qui longeait la mare, près de l'embrenchement menant au belvédaire.
L'officier se leva et alla à l'entrée pour tenter de mieux distinguer cette mystérieuse personne.
Mais c'était...
Syllas remit sa casquette sur sa tête et fit quelques pas du lees dalles de marbre qui couvraient les abord de la petite construction, et de là, hélà son ami.

-Monsieur le président! Venez vous abriter ici!

Invité

Le temps semblait s'être arrêté depuis que Ramrod l'avait embrassé. Allongée dans l'herbe auprès de son compagnon, Elvia reprit réellement conscience de ce qu'il entourait lorque la pluie, douce et fraiche, vint caresser son visage.

Il est temps que nous rentrions..

La jeune femme se releva et remarqua que tout le monde était parti. Borzeur s'était réveillé sain et sauf, et la doyenne s'en voulait de ne l'avoir raccompagné tant éprise qu'elle était par son artiste-peintre..

Ramrod lui avait demandé à loger au sein de la Ville Haute, trop fatigué pour rejoindre le Village. Aussi les deux jeunes gens prirent le chemin de l'Académie, se rapprochant peu à peu des lumières rassurantes de la ville. Arrivés devant les appartements des membres, Elvia s'enquérit auprès du gardien des lieux pour savoir s'il restait des chambres de libre.
Quelques minutes plus tard, elle retourna vers Ramrod qui l'attendait, épuisé. Elle lui remit la clé de sa chambre en souriant gentiment. Alors qu'il prenait congé d'elle, Elvia lui glissa une autre clé dans sa poche en lui murmurant :

Celle-ci prends en soin, c'est le double de ma chambre..

Puis elle s'en retourna vers ses appartements, soulagée de mettre un terme à cette journée éreintante.

Rumulus se retourna et avec un sourire reconnut son bon vieux Syllas. Il se dirigea donc vers le belvédère. Ils se serrèrent la main et tout les deux s’assirent sur quelque chaise disposée ici et là, Rumulus déposa sa canne et son parapluie et commença à parler.

-Je ne croyais pas vous rencontrer ici Syllas, surtout avec ce torrent de pluie qui déferle sur l’académie.

Le silence est brisé uniquement par la pluie. Je me décide alors à me risquer à tourner la tête. Lentement, elle va vers la gauche. Peu à peu, Schaft m'apparaît, elle regarde le paysage, elle aussi. m'a-t-elle regardé ?

L'eau coule sur son visage, son doux visage... Me voila, non plus à fixé l'horizon, mais son visage.

En contemplant cette beauté, je me met à murmurer, presque une pensée :

Schaft... je vous remercie du fond du coeur...

Sans savoir si elle m'entend, je continues de lui murmurer, quelques larmes se mélangeant à la pluie sur mes joues.

pour la personne que vous êtes...

Subitement, elle se tourne vers moi. Mon coeur se met à palpiter à vive allure. Tentant de masquer les apparence, je m'essuie le visage :

Quel pluie tout de même, c'est fort agréable...

Je lui sourie doucement, et la questionne :

Schaft, vous m'avez l'aire bien songeuse ce soir...quelques chose vous tracas? Ma présence vous gène peut être?

Approchant doucement mes doigts vers ça main, je reprend, d'une voix très calme et faible:

N'hésitez pas à me demander quoique ce soit...

A ce moment la, mes doigts touchent sa main gauche. Tout mon être se fige, comme tétaniser.

Schaft ressentit le trouble de son ami.

*Lui aussi*

Une douce tristesse l'emplie.

*Pourquoi tous les hommes se sentent obligés de me regarder ?*

Elle lui sourit avec tendresse

-ne soyez pas si effrayé mon ami. Je ne vous ferez aucun mal. Venez donc un peu plus pres, nous serons plus a l'aise pour parler.

Elle tapota doucement le banc pres d'elle et ajouta.

-Votre presence m'apaise.

Je me raprohce doucement de schaft, suite à son invitation, laissant une vingtaine de centimètre entre elle et moi tout de même.

Me remettant à fixé l'horizon face à moi, je me met à lui parlé ,alors que je ne la vois plus de nouveau :

Bien...si ma présence vous apaise, je vais resté à vos côté jusqu'à ce que vous en ayez assez.

Prenant une grand inspiration, profitant de l'aire frais, je place mes bras derrière moi, m'agrippant au rebord du banc. Je commence à me penché légèrement en arrière, et fait basculé ma tête en arrière. Regardant désormais le ciel, je reprend :

Ne vous êtes vous jamais demander pourquoi les gens, ceux de l'empire généralement, sont si peu aidant?
Dans beaucoup de cas, les gens ne prennent pas le temps d'aider. Dans notre cas par exemple, cela ne me coûte rien de resté à vos côtés... Bien au contraire même; et vous cela vous apaise...

- Je ne suis pas totalement d'accord avec vous. Voyez vous, les gens aide, meme sans le vouloir. La nature fait de meme pour nous.

Elle se leva doucement et s'appuya tendrement contre un arbre.

-Les arbres sont mes plus grands confidents. Ils me calment, amoindrissent ma douleur, me cajolent, m'aiment et me comprennent. Tout ceci est dans ma tete bien sur, mais sans le vouloir, sans meme le savoir, ils ont le pouvoir de m'aider.

Schaft se levant, j'en profite pour m'allonger sur tout le banc, mon pied droit par terre, et mon autre sur le banc, la jambe plier. Pausé ainsi, j'écoute schaft.
Prenant ma pipe en main, je m'informe:

Cela vous dérange si je fume?

Toujours le regard en l'aire, je ne la voix pas.

Schaft regardait Borzeur d'un air mécontent, et c'était d'une voix forcé qu'elle lui répondit :

N...non... vous pouvez fumer.

J'ai l'impression qu'elle ne dit cela que pour être gentille. cela ne fait rien, je fumerais un autre jour !

Rangeant ma pipe, je répond à

schaft :

Vous savez, cela ne se passe pas uniquement dans votre tête. La majorité de ma vie, je l'ai passer sur les routes, et plus particulièrement en forêt. Pour avoir vue certaines choses, et en avoirs vécu d'autres, je peux vous assurez que les arbres on une réelle importance pour nous, et ce n'est pas seulement psychologique.

Fermant les yeux, je poursuit mon discourt, qui n'était pas que des mots en l'aire, mais bel et bien des choses vécus :

un arbre est capable de vous tenir en vie, plusieurs année, comme il est capable de vous tuer. Beaucoup de personnes disent qu'un arbre est un arbre, qu'il ne vit pas. Pourtant, s'ils savaient...

Je me met à rigoler, sans savoir pourquoi, rendant ma blessure pénible à supporter.

Ou alors c'est moi, qui suis devenu fou d'y avoir passer tant d'année

Me relevant péniblement, afin d'estomper la douleur, je me met dos à schaft, et baissant la tête, regardant l'herbe à mon pied, juste à ma droite, je poursuit

...quoi qu'il en soit, je suis d'accord sur le fait que les arbres nous calment. Ils donnent l'impression qu'ils nous écoute... à leur façon.

Plaçant ma tête dans ma main gauche, mon bras accoudé à ma jambe, je continue péniblement:

Pour ce qui est de l'aide des gens..., certain le font, mais ils sont loin d'être nombreux...

Ma gorge se noue, rendant mes dires encore plus difficiles :

Un jour, renseigner vous sur un planète du nom de Babylon... Elle était gouverner par le Seigneur Worrzy. il s'agissait d'une grande planète, recouverte de bâtiment. la planète entière était une ville. Les gens y étaient désagréables, déshumaniser. A tel point, que Worrzy disparut de son plein gré. Sans doute préférait-il partir lui même, plutôt que se faire assassiné ou de subir un coup d'état.

J'esquisse alors un sourire :

Personne ne sais se qu'est devenu Worrzy depuis...

Quoiqu'il en soit, la planète fut donné à un autre gouvernement. Mais les gens mirent la ville à feu et à sang. La totalité de la planète fut raser, laissant place à une horreur immense.

Ceci n est peut être pas le meilleur exemple, mais il est concret. Les gens n'étaient pas près à s'aider, on ne pouvait compter sur personne. Certain aurait été près à vendre leurs propre enfants

Me redressant, le regard éperdu, je poursuit :

Mais ceci n'est que passer, parlons de choses plus gaie!

[En construction]

L’Académie est formée par trois partie peu distincte il est vrai, à part des pans de murs délimitant l’accès : La ville basse, la ville haute et la ville moyenne.

La ville moyenne est celle qui nous intéresse. Elle a été construite peu de temps après la ville basse, quand Aëringor n’était encore qu’une petite bourgade des royaumes blancs. Elle fût d’abord consacrée aux logements, car les habitants arrivaient en masse, et les maisons et petits immeubles débordaient de locataires. Il y avait donc déjà beaucoup de monde quand on commença à voir fleurir des tavernes, des parcs et des jardins. Heureusement, les dirigeants avaient réservés quelques emplacements pour.

Comme il y est dit, les jardins étaient présents. A leur apparition, peu d’entre eux furent pris, car les gens n’avaient pas beaucoup d’argent, et l’achat d’un espace à eux leur paraissait invraisemblable. Et donc, par négligence des doyens, beaucoup restèrent à l’abandon, ce qui était bien dommage.

Ils étaient en nombre conséquent, mais quand on voulait y toucher, les gardes impériaux empêchaient toute manœuvre de destruction. Il fallait un permis pour construire, ou même pour obtenir l’un d’eux, et il ne fallait en aucun cas tenter quoi que ce soit dans l’accord d’un doyen.

Les dits espaces verts, bien que laissé au grès des intempéries, restaient de vrai morceaux de paradis. Ils étaient peuplés d’arbres de toutes origines, les fleurs pullulaient et des cours d’eau les striaient. De plus, la vue était magnifique, orientée vers l’extérieur de la ville, on pouvait y regarder les couchés de soleil, ainsi que les levés, car très souvent, leur atmosphère si agréable nous faisait oublier le temps.

Aujourd’hui, peu d’entre eux ont été rénové, et beaucoup sont ouvert à tous les visiteurs. Il est donc très facile maintenant d’en obtenir un, sans l’accord de qui que ce soit. Par contre, ils sont grands, mais pas immense, et il faut donc faire attention aux dimensions que vous leur prêterez.

By Mido

Invité

Mido était content. Elle acceptait de se séparer de son assiette pour quelques temps, ce qui, apparement, ne la dérangeait pas trop. Il se leva, lui présenta son bras, qu'elle prit doucement. Ils marchèrent doucement vers la sortie: Le peintre elfe glissa un mot pour le propriétaire:

- Gardez nous la table, nous revenons tout à l'heure ...

Ils sortirent, et mido entraina Taranis dans les ruelles de la ville moyenne. Ils montèrent quelques marches, discutant légèrement, plutôt focalisés l'un sur l'autre. Puis, il s'arrêta.

Ils étaient arrivés devant une porte, de taille moyenne, en bois, et très décorée. Le damoiseau sortit une clef de sa poche, et la fit tourner dans la serrure. Le pan s'ouvrit tout seul. Ils pénétrèrent par l'ouverture, débouchant sur un petit chemin en pierre, lui même bordée par deux petit ruisseau canalisé par des bois noirs.

- Ferme les yeux ...

Il mit ses mains sur les yeux de la belle Elfe, et l'emmena droit devant elle. Il fit à nouveau tinter une clef, et ils passèrent encore dans un autre endroit. Il avança, tenant la demoiselle devant lui, et la fit s'arrêter, et s'asseoir.

Il découvrit sa vue, pour qu'elle admire l'endroit où elle était. Il l'avait emmené dans un jardin, sompteux et dense, délicieusement éclairé par la lune. Un banc en pierre blanche y été installé, au mileu. De celui ci, à traver un trou dans les arbres, on apercevait la ville, les lumières, et le royaume qui s'y étandait à ses pieds:

- C'est mon jardin secret ... Je tenais à te le montrer ...

Ils n’avaient pas marché longtemps avant d’arriver devant une grande porte.
Les murs la jouxtant, couverts d’un lierre épais et retombant, étaient d’une hauteur moyenne.

Après avoir ouvert la porte, Mido, cachant les yeux de Tàranis, la guida à l’intérieur. Après un petit temps de marche aveugle, elle entendit le cliquetis d’une clé tournée dans une serrure. La marche dura encore un certain temps avant que le peintre ne la fit s’asseoir.

Quand elle ouvrit les yeux, Tàranis fut subjuguée par la beauté du lieu. D’immenses arbres cohabitaient avec de nombreux petits buissons touffus. Au milieu de toute cette végétation, des chemins de pierre insinuaient un semblant de civilisation. Un peu plus loin serpentait un ruisseau un peu fou au dessus duquel on avait construit un pont de bois.

Tout cela fascinait Tàranis. En regardant le ciel, elle constata que les arbres laissaient une grande part de ciel dégagé.
Le jardin devait se trouver sur une colline assez élevée, car si l’on regardait en face en se tenant sur le banc de pierre blanche, on pouvait observer la ville s’étendre, et encore au-delà, les plaines, forêts et montagnes des alentours d’Aëringor.

Tàranis n’avait pas bougé de la place où Mido l’avait fait asseoir. Elle n’avait pas osé, de peur de troubler la quiétude du lieu. On entendait le coulis de l’eau sur les galets, le bruit du vent dans les feuilles, tout cela ponctué de temps en temps par le cri d’une chouette.

Elle tourna enfin la tête vers Mido, parvenant à quitter des yeux le décor paradisiaque qui s’offrait à elle. Tout en elle n’était que joie, ses yeux pétillants d’admiration, son sourire enfantin…

C’est vraiment magnifique Mido !

Pleine de bonheur, elle se leva soudain pour serrer dans ses bras le peintre étonné, d’une étreinte de reconnaissance.

Merci beaucoup de m’avoir montré un tel endroit ! C’est si beau, si calme…

Elle ne parlait pas fort, presque un murmure dans l’oreille de Mido. Elle ne voulait pas troubler l’enchantement du lieu. Elle resta ainsi, les bras autours du cou du jeune elfe, la tête posée contre lui.

Invité

Mido avait découvert cet endroit, peu après son arrivée dans l'Académie, et se promenant dans les alentours.

Il avait trouvé la première porte, délabrée. Manquant certe un peu de tenue et de discrétion il était passé par l'ouverture, poursuivant le chemin par encore entretenu. Il du franchir à plusieurs reprises les ruisselets qui coulaient un peu partout. Arrivé au coeur du jardin, il s'était assis sur le banc, auquel il n'avait pas touché. Il était resté ici, pendant des heures, se promenant entre les arbres, grimpant, s'asseyant ou observant la ville, sur le lopin de terre qui faisait une terrasse naturelle. Il n'y avait pas de barrière non plus, à ce moment.

Après cette découverte, il passa beaucoup d'heure à s'occuper de l'endroit pour le remettre en état, canaliser l'eau, et sécuriser la terrasse. Il avait fini les traveaux quelques jours avant qu'il avoue son amour pour Taranis. Il avait toujours voulu le partager avec une ou deux personnes, mais des gens exceptionnels. Il avait décidé de le montrer à l'elfe ce soir là, pour lui montrer son amour.

- Tu verras, on s'y attache vite, et le temps y passe sans qu'on ne puisse le voir ...

Il reserra ses bras autour de la jeune demoiselle, qui s'était collé, à son grand étonnement il est vrai; Bien qu'il était bien heureux qu'elle soit aussi tendre. Il l'embrassa sur le front, et il restèrent ainsi, pendant quelques couples de minutes, à se regarder, ou à observer le paysage. Il s'écarta, lui prit la main, et l'entraina entre les arbres, vagabondants parmits les branches et les ruisseaux. Ils s'arrêtèrent au mileu du pont de bois.

- Regarde, penche toi, et attend...

Taranis se pencha en avant, le visage incongru, se demandant ce qui allait l'attendre. Soudain, des éclats dorés apparurent devant ses yeux. Des poissons, que Mido avait apporté d'un pays lointin, était venu, n'entendant plus les bruits pourant si légers que faisait le couple.

- Ils sont aussi beaux que les éclats qu'il y a dans tes yeux ... Ils sont si beaux, tu es si belle !

Tu verras, on s'y attache vite, et le temps y passe sans qu'on ne puisse le voir ...

Tàranis n’en aurait pas douté une seconde. La beauté du lieu pénétrait son esprit, l’emplissant de sérénité et calmant ses doutes. Elle était bien, les bras de Mido l’avaient enlacés, faisant naître un nouveau bonheur en elle.

Après quelques minutes, il l’emmena sur le pont de bois qu’elle avait vu et lui montra la rivière du doigt. Elle regarda, attentive, curieuse de la nouvelle beauté qu’elle allait voir. Les poissons brillaient à la lueur de la lune, jouant à remonter le courant, entremêlant leurs traînées d’écume, sautant pour atteindre les feuilles rasantes.
Tàranis les contemplait, silencieuse, ne voulant pas les faire fuir. Son sourire avait disparu, laissant apparaître sur son visage un étonnement non moins joyeux. La bouche entrouverte, les yeux fixés sur les chatoiements dorés des poissons, elle en oubliait presque de respirer.

La voix de Mido, pourtant si basse, fit s’enfuir les petits poissons.

Ils sont aussi beaux que les éclats qu'il y a dans tes yeux ... Ils sont si beaux, tu es si belle !

La pénombre dissimulait son rougissement à Mido et elle en était contente. Elle rougissait trop souvent à son goût. Mais cela n’empêchait pas ses yeux de briller.
Elle releva la tête vers Mido, le regardant dans les yeux, et déposa un baiser léger sur ces lèvres.

As-tu encore d’autres merveilles cachées ?

Elle sourit d’un air malicieux puis se retourna, descendant du pont. Elle se dirigea vers un arbre et s’assit à ses pieds pour regarder le ciel. Elle ferma les yeux, bascula la tête en arrière et repsira à grande bouffée l’air frais de la nuit.

Invité

Mido sourit d'un air intrigué:

- As tu encore d'autre merveilles cachées ?

La phrase avait eut pour seul effet de se dire qu'il devait absulument surprendre encore sa jeune compagne. Il y avait bien le Kom Turgo, mais l'idée de revenir dans le restaurant alors qu'ils étaient si biens tout les deux, le rendit un peu plus rigide dans ses pensées.

Il descendit à son tour du pont, marcha quelques temps seul entre les arbustes, et revint vers Taranis. Il s'accroupit devant elle, prit une de ses mains, et il la serra tendrement. Il adorait pouvoir passer du temps, partager ses secrets avec elle, loin de la foule et des discutions intenses. Dans ce jardin, tout semblait flotter, sans contraintes et sans limites.

Il lacha sa douce elfe, et s'asseilla sur une branche basse, peu loin d'elle. Il la regardait, pouvait l'observer sous tout ses détails malgrès la nuit, car étant elfe la pénombre n'était pas un obstacle. Elle avait les yeux fermés, elle semblait apprécier le moment présent, sans se soucier de quoi que se soit, même de Mido.

Il prit une branche cassée à ses pieds, la prit au bout de la tige, et s'approcha avec de Taranis. Il commença à lui chatouiller le nez avec cette dernière, décrochant ainsi un rictus d'amusement sur le visage de cette dernière. Elle ouvrit les yeux, et dans un petit air ironique, lui fit reprocher de ne pas la laisser tranquille.

- Je ne voudrais pas que tu t'endorme, il y a effectivement une autre surprise ...

Alors que ses pensées l’emmenaient loin du mondes réel, perdues parmis les étoiles, Tàranis sentit un chatouillement qui la ramena à la réalité, provoquant sur son visage un léger rictus. Elle rouvrit ses yeux pailletés, Mido était devant elle et lui tendait la main.

Je ne voudrais pas que tu t'endorme, il y a effectivement une autre surprise ...

A ces mots, Tàranis, sans même attraper la main tendue, se releva d’un bond. Sourire aux lèvres, les mains sur les hanches et la tête penchée sur le côté, elle regardait Mido d’un air rieur.

Surprise ? Intéressant…

Elle se retourna et avança entre les arbres, tournant la tête de tous les côtés, se baissant, farfouillant dans les buissons. Son manège ne dura pas plus d’une minute avant qu’elle ne revienne vers Mido en riant. Elle l’attrapa par le bras, posant sa tête sur son épaule, les yeux levés vers son visage.

Pas trouvé ! Tu me montre ?

Elle avait envie de rire, mais son attitude devait paraître étrange à Mido, interloqué.
Elle se redressa, esquissant un sourire d’excuse.

Hum…désolée…soudaine envie de faire n’importe quoi.

Invité

Mido se mit les mains sur les hanches, se pencha en arrière, et partit d'un fou rire incontrolable. Sa belle elfe s'était levée comme un diable, et avait farfouillé comme un vulgaire animal dans les nombreux buisoons: Elle avait une robe très élégante, et le contraste entre les deux était d'un comique intenable ...

- Oh ... Oh tu me fais bien rire Taranis, spéce de folle va ! Ma folle à moi !

Il l'embrassa, et commença à la chatouiller sur ses flancs. Elle se tordit dans tout les sens pour se libérer des mains du peintre, qui la tenait fermement tandit qu'il la faisait se démener.

- Ahah, chatouilleuse ? Tu vas voir.

Il partit en courant, à travers les ruisseaux et les arbres, riant aux éclats. La demoiselle le poursuivait, criant des noms d'oiseaux plus originaux les un que les autres. Mido s'arrêta, mais Taranis en avait décidé autrement. Elle continua à courir, et lui sauta desus, le renversant sur le dos. Elle se mit au même petit jeu que le peintre, sauf que ce dernier était bloqué et ne pouvait pas s'en aller.

D'abord surprise, Tàranis parvint à se libérer alors que le peintre s'enfuyait en courant. Elle lui couru après, criant à tout va. Il fit l'erreur de s'arrêter, et elle en profita pour le déséquilibrer part un saut magistral. Ils tombèrent tout deux sur le sol et roulèrent quelques intsant sur la pente douce.

Quand ils s'arrêtèrent, Mido eut le malheur de se retrouver en dessous. Elle lui lanca un regard diabolique, rendant son du. Le pauvre peintre se tortillait mais ne pouvait se libérer. Il criait, riait, n'en pouvant plus.

Après un temps assez long pour que le peintre soit devenu tout rouge et suffoquant, elle s'arrêta, le regardant dans les yeux. Son regard doux dans celui du peintre rendu un peu fou, elle posa ses mains sur sa poitrine, la sentant se soulever au rythme rapide de sa respiration saccadée. Elle se pencha sur lui et l'embrassa, doucement, puis se laissa rouler à ses côté, se blottissant tout contre lui, la tête sur son épaule.

Tu es merveilleux Mido...

Invité

Mido était tout essouflé, rouge et épanouie, bien que Taranis sois si cruel avec ses cotes. Il avait apprécié le petit baiser après les chatouilles: le calme APRES la tempête ...

Après cela, elle s'était blotit contre lui ...

- Tu es merveilleux Mido ...

Il sentit le rouge monter à ses joues, et pour faire passer ce malaise, il répondit au tac au tac:

- Oh je ne t'arrive pas à la cheville, ma chère !

Elle était sous son bras, sa tête posée sur son torse. Il la sentait se caler conter son bras, se serrer. Avec sa main, il caressa ses cheveux doucement, pour calmer la tension qui s'était accumulée après la course poursuite. Il était heureux à ses côtés.

- Tu sais, je me sens bien près de toi, je n'avais jamais ressenti ça avant ...

Il avait frissoné au moment où il avait prononcé ces mots. Un vent frai soufflé sur le couple enlacé sur la pelouse. Le ciel étoilé était sous leurs yeux. Une étoile filante passa ...

- Fais un voeux ...

Puis, se rendant compte que le temps était bien passé, il se redressa, relevant au passage l'elfe:

- Il faudrait peut être y aller ... Mon autre surprise est au restaurant !

Ma Dame, si vous voulez bien me suivre, je serais heureux de vous guider jusqu'au parc
des mondes blancs, où notre table nous attend...

Idrial se laissa guider, et impressionner aussi...L'elfe et Sephiroth marchèrent d'un pas lent au milieu du sentier dont les rebords étaient joliment décorés de petites bougies. C'était un cadre tout à fait singulier et pourtant qui laissait rêveuse l'elfe. Idrial savait que les mondes blancs était remplis de merveilles mais ce parc, seulement éclairé par la pâle clarté de la Lune et les flammes des lumignons, rappelait à l'elfe ces si beaux paysages où elle se plaisait à errer dans les contrées elfiques.

Bel endroit !

Elle observa le sephyrien qui lui lança un regard satisfait en esquissant un sourire. Il pressa le pas et alors, Idrial remarqua quelques hommes du personnel du Kom Turgo s'agiter autour d'un table en bois. Parfaitement bien dressée, deux chandelles éclairaient la surface mat du bois et offrait une ambiance chaleureuse. L'elfe échappa un petit rire qui suscita une drôle de réaction chez le sephyrien qui l'interrogea du regard. En réponse, celle-ci serra un peu plus fort son bras pour l'entrainer plus rapidement vers la table.
Elle remarqua au pied de la table, le nécessaire pour que Loup aussi profite pleinement du dîner.

Eh bien, c'est assez amusant tout ça Sephiroth ! Tout à fait charmant !

Invité

DJ Dyraa a écrit:: L'orchestre, sous les directives de Dyraa commenca à entamer une première piste .

Le loup à leurs pieds s'était couché, feignant de dormir en attendant que l'on serve les plats... Sephiroth accompagna Idrial jusqu'à la table qui leur était réservé...Il vit que Dyraa et son orchestre étaient prêt à jouer dès que le moment s'y prêterait...

- Content que ca vous plaise...Si vous voulez bien prendre place...

Sephiroth fit le tour de la table, pour reculer la chaise afin qu'Idrial puisse prendre place...Une fois fait, il s'assit en face d'elle, lui jetant des regards au dessus des chandelles qui se consummaient lentement, dégageant un parfum léger de citronelle...

Les domestiques se présentèrent et distribuèrent des mets délicieux...Dès ce moment, l'Orchestre commenca à jouer doucement...

- Nous avons parlé de moi il y a peu...mais vous ma chère...Quelle est votre histoire ? Parlez-moi de vous Idrial...

Le loup se "réveilla" lorsque sa gamelle fut remplie et se dépêcha d'en engloutir le contenu...

* Tu es tout bizarre...*

* Chuuuut ...*

Idrial était amusée par l'attitude de Sephiroth. Bien sur, elle trouvait cela charmant mais elle s'en étonnait un petit peu...Avec le sourire, évidemment. Le cadre aussi avait tout ce qu'il y a de plus charmant...L'elfe en était tout simplement enchantée.
Cependant, elle esquivait habilement les regards que lui lançait le sephyrien et qu'elle sentait peser sur elle. Idrial se permit alors un petit moment d'évasion lorsque les premières mélodies s'échappèrent des instruments de l'Orchestre. Aussi, elle ferma les yeux un instant pour s'abandonner à cette douce musique. Idrial l'appréciait et c'est pour cela qu'elle se sentit dérangée lorsque le sephyrien entama la conversation. Elle ne lui en tint absolument pas rigueur.

Nous avons parlé de moi il y a peu...mais vous ma chère...Quelle est votre histoire ? Parlez-moi de vous Idrial...

Au final, peut être cette question l'importunait quelque peu mais soit, elle y répondrait...

Si tu veux savoir mon cher Sephiroth, je n'aime pas parler de moi ! Mais je vais te répondre.
Mes origines ne sont pas particulièrement sombres ni cachées, de toute façon cela se voit : Je suis une elfe. J'ai été élevée et j'ai grandi dans la forêt de la Lothlorien sous le pouvoir de Dame Galadrielle. Je me suis faite recruter en tant que guerrière dans le bataillons de soldats de la Lothlorien de part mes aptitudes au combats. J'ai étais entrainée à cela très jeune ! J'ai grimpé les échelons jusqu'à être capitaine d'une unité d'élite.Je recevais alors mes ordres de Dame Galadrielle en personne qui nous envoya au coeur de cette guerre qui opposa les forces obscures reclu derrière leurs montagnes noires aux autres peuples...
Je n'ai aucunement envie de vous en donner tous les détails, et je vous dirais seulement que cela s'est mal passé et c'est peut être la principale raison pour laquelle je suis ici aujourd'hui...

Idrial senti son coeur se serrer dans sa poitrine lorsque les souvenirs, alors enfouis intentionnellement au plus profond de son être, refirent surface...Elle secoua la tête en plissant les yeux et essaye de prendre un air décontracté.

Enfin, voilà...Pas très passionnant hein ?

Et elle sourit...

Invité

Dyraa entra dans le parc, tenant la main à Ambre. Le ciel était d'une rare clarté, les étoiles brillait de toute leur splendeur, splendeur qui n'égalait point celle de la charmante jeune femme l'accompagnant. Ses magnifiques yeux reflétaient toute la pureté de son âme.
Rien qu'en contemplant ce visage si parfait, Dyraa en eu une larme à l'oeil, l'émotion l'envahissait. Le bonheur.

Arrivés sur les rives du grand lac, ils s'assirent, la lune se reflétait dans ses eaux limpides. La douce lumière créait une sorte de halo autour de la jeune demoiselle à son coté. mais pour combler cette situation, un groupe de lucioles vint tournoyer autour d'elle, l'une d'elle se posa même sur son épaule.

Une légère brise soufflait dans les cheveux de Ambre. Dyraa était fou d'elle. Il espérait maintenant que cette virée nocturne lui plairait.

Puis, il prit sa témérité à deux mains et s'avança, approchant ses lèvres de celle de sa tendre aimée.

Ambre se sentait bien sur ce banc, la main dans la main avec Dyraa. Le ciel était clair, l'air doux, il y avait même quelques lucioles. Un tableau parfait. Elle se tourna vers son compagnon pour le remercier. Il approchait son visage du sien.

"Là attention !"

Sa main transperça les airs à la vitesse de l'éclair et elle lui colla une gifle énorme.

"Tu allais te faire piquer par un moustique mon pauvre, comme ça t'aurait fait mal !"

Elle lui fit tendre la joue pour voir s'il n'était pas piqué. Elle était rouge vif.

"Tu fais de l'allergie aux piqûres d'insecte ?" demanda-t-elle, légèrement affolée.

Invité

* Tu la mets mal à l’aise…idiot ! *

* J’ai perçu cela en effet…*

Sephiroth avait compris que sa question n’avait pas plu à la jeune elfe…Mais il était convaincu que tant que ces éléments perturbants de la vie restait enfouis, ils finissaient toujours par remonter à la surface, un jour où l’autre…et pas forcément au bon moment. La mine assombrie, il s’adressa à elle à voix basse :

- Idrial…Je tiens à m’excuser si je vous ai mis mal à l’aise...non pas que vous l’ayez laissé transparaître de manière flagrante, non…mais c’est le loup qui…enfin vous me comprenez…Je pensais que partager chacun son histoire pouvait aider chacun à guérir de maux intérieurs et profonds…

Puis reprenant sur le ton badin dont Idrial avait prononcé sa dernière réplique, il ajouta :

- Mais si, c’est une histoire ô combien passionnante ! Je suis content de la partager avec vous…

Une violente claque se fit entendre dans le silence du parc, Sephiroth décida de ne pas y prêter attention, mais le louveteau dressa les oreilles et huma l’air :

* C’est Ambre…*

Sephiroth soupira intérieurement…jamais tranquille…Le loup parti rejoindre Ambre, et lorsqu’il eut disparu dans l’obscurité nocturne, le sephyrien lui dit :

* Olenwë *

Sephiroth n’avait pas quitté des yeux Idrial qui évitait son regard…Tendu, il demanda :

-Êtes-vous contente de passer cette soirée avec moi ? Pour ma part, je ne pouvais pas rêver mieux…Je suis assis face à une jeune fille dont les yeux brillent encore plus que la lune ce soir, et dont la beauté n’a d’égale que celles des lieux où elle se trouve…Et pourtant, vous restez simple et agréable en toute circonstance avec quiconque…Quel est donc votre secret ? A moins que vous n’en ayez aucun, que cela soit…naturel et merveilleux pourtant ? Je ne sais pas, mais je n’ai pas besoin de le comprendre pour être heureux…

Il se tut, perdant son regard dans son verre de vin…il en avait peut être dit trop…ou bien trop peu…

Ambre se rendit soudain compte qu'elle avait frappé un peu trop fort... Elle rougit comme une tomate et se mit à balbutier en s'agitant dans tous les sens.

"Oh pardon, je ne l'ai pas fait exprès je suis vraiment désolée, qu'est-ce que je peux faire ? Est-ce que ça va ?"

Elle lui passa une main sur le visage et voyant qu'il ne hurlait pas de douleur, elle en conclut qu'il allait bien.

"Je te demande pardon, vraiment, je suis désolée..."

Elle se calma un peu et se cala à nouveau dans les bras de Dyraa.

"Tu ne m'en veux pas trop ?"

C'est alors qu'elle aperçut Loup.

*Ah bah ça, vous êtes gonflés les deux, je ne me laisserai pas faire !*

Elle émit un sifflement peine perceptible à l'oreille humaine. Sa marmotte tortue taupe sortit immédiatement de sa besace sans se faire repérer et se dirigea vers l'endroit où Sephiroh discutait avec Idrial.

[HRP mouahahahaha... Razz

]