Le parc

Ah paix de mes jours sombres
Pourquoi n' est tu pas venu plus tôt ?
Et toi Nature parfaite qui m' entoure, pourquoi ton coeur est-il si dur à découvrir ?
Mais qu' en ce jour, du chemin le détour, viennes-tu pur éclairer ma nuit

Ainsi mon âme voguait-elle entre le doux mouvement des feuilles que faisait danser le vent. J' écoutais calment ce seigneur m' enveloper de sensations et de saveurs tandis que moi, restant adossé à l' arbre, le regard dans le vide, tentait de rassembler le filaments de souvenirs qui me revenaient devant mes yeux.
Le parc est un endroit idéal pour le repos et la méditation.

Lorsque mon regard croisa une plante, maladive et mourrante au milieu de toutes ses couleurs, je ne pus m' empêcher de verser une larme.
Ma main passa délicatement au-dessus de celle-çi. Je fermai le syeux un instant, come sous l' effet de la concentratin.
Puis je la retirai.

Comme la nature est belle. Le monde est si beau. Pourquoi chercher des questions alors que le réponses les plus simples nous entourent ?

Finalement, je fermai mes yeux, laissant mes cheveux ébouriffés par la main délicate du vent, tandis que la fleur à côté de moi s' ouvrait délicatement et que les couleurs et la vie revenaient.

La nuit est belle ce soir. Quelques rares promeneurs vivotent dans le parc. Dont moi, sortant tout juste de la taverne. Placé sur le petit chemin longeant le mur, je m’étire de tout mon être. Je m’imagine déjà, passant ma meilleure nuit de sommeil, dans la forêt. Mais avant d’aller dormir, je reste dans le parc. Prenant ma pipe à penne sèche, je commence à fumer, et à rejoindre les gens dans leur manège. Après plusieurs mètres, je m’arrête, sans raison. Levant la tête, je contemple les étoiles.

Quel beau spectacle… Pourquoi sommes nous assez idiot pour ne pas le regarder...?

Par cette pensée, je continue ma marche sur l’herbe cette fois-ci. Je m’installe au pied d’un arbre, l’histoire de passer un moment tranquillement.

Ma pipe est finit, et mes mains s’ennuient. Elles sortent une dague, celle que Sephiroth m’avait offert. Je la contemple quelques instants…

Quel belle instrument tout de même…

Je commence à caresser la lame. Du bout de la lame, j’appuie très légèrement sur mon index. Mon doigt se coupe, et du sang coule…

Quel trenchant…

Commençant à lancer la dague en hauteur, je regarde ces mouvements… presque parfaits. Je lance la dague de plus en plus haut, la rattrapant tout le temps avant qu’elle ne me touche.
Je jette la dague très sèchement, et elle s’enfonce dans une branche. Quelques instants après je la récupère. Je réitère la chose plusieurs fois.

Je continue toujours de jouer avec la dague. La dague part en hauteur, et s’enfonce…

Le vent se met à souffler. Embarquant mes cheveux vers ma gauche. Aux travers ces dernier je voix un oiseau au loin. Planant dans le ciel… Mes yeux restent là à le contempler.
Subitement un sifflement dans l’aire… très court

Quel doux bruit le vent…

Je commence à tousser. Je remarque que je crache...Du sang ?
Pourquoi dont, le tabac ? Un ulcère ?
Qu’importe, je me lève, afin d’aller voir Elvia, peut être pourra-t-Elle me dire ce que j’ai.

Je commence à marcher. Une douleur, très vive, me jette dans l’herbe sur le dos.

Je suis étendu parterre. Je regarde cet oiseau…volant au dessus de ma tête parmi les étoiles. Oubliant ma douleur, j’essaie désespérément de prendre ma pipe.

Mes membres sont lourds, je n’arrive plus à les bouger. Mes paupières se ferment. Mon corps m’abandonne.
Dans un dernier effort, désespéré, sans chercher de l’aide, je dis d’une voix étouffer, presque un murmure du vent dans la nuit… :

Où est-elle…

Je n’arrive toujours pas à bouger, même plus à parler !

peut être laisserais-je une belle trace ici…

De cette derrière pensée, je perd conscience, me retrouvant encore dehors, à penne vivant… l’ais-je seulement été ?

Cette université vu du ciel était magnifique. Il comprenait pourquoi sont maître y était pénétré masi par contre, il enrageait de ne pouvoir se posser en douceur et en discretion.
Il joua longtemps dans les rayons de soleil qui depuis toujours le nourissait puis il fatigua et se lassa. En douleur il décrivit une boucle harmonieuse qui le ramena au dessus ce cette université, ou plutôt de cette cité. Il fit en dessous de lui un établissement élégeant mais remarqua une soudaine agitation. Il l'oublia rapidemnt. Derière, après un chemin boisé, se trouvait un immense parc magnifiquement décoré. Des jeunes gens, en couple ou solitaire, rêvant ou dormant, se prélacaient avec délice dans l'herbe qui au simple regard semblait d'une douceur infinie. Il remarqua une clairière dans un bois de cerisiers aux fleurs blanches et il orienta légèrement ses ailes d'hirondelle pour s'y posser. Il ne lui restait plus qu'à attendre son cavalier.
Il ouvrit légèrement son aile et y gliassa sa tête.

Le soleil le nourrit alors de sa chaleur et il s'endormit, en paix, heureux d'être le premier skyn dans ce lieu.

Arrethas se trouvait dans la blibliothèque plongé dans tous les ouvrages concernant l'histoire et la médecine. Il aprenait, lisait d'une traite des livres qui en une semaine resterait un mystère pour tout le monde, mais sa soif de connaissance était elle qu'il ne pouvait plus se passer de ces ouvrages qui étaient sur lui une drogues dures. Ul lisait tranquilement un livre sur les différentes parties de l'académie, quand il trouva une partie qui parlait d'un jardin à la fois magnifique et envoutant. Il lut le passage en entier et prit d'une soudaine inspiration, il se leva, ferma le livre et fit mine de quitter la blibliothèque pour s'y rendre dans ce parc aux milles beautées. Mais une pensée chatouilla son esprit

*Mais je ne devrais pas y aller les mains vides, si jamais je m'ennuie, qu'est ce que je vais pouvoir faire?*

Ne sachant quoi faire, il se dirigea vers une étagère, là un livre attira son regard

Schaft avait entendu dire que Borzeur avait decidé de se promener dans le parc apres avoir été victime de sa petite plaisanterie.

Elle s'etait donc tout naturellement dirigée en ces lieux pour aller s'excuser aupres de lui.

Elle etait cependant soucieuse. Elle avait arpenté tout le parc en vain. Borzeur semblait introuvable.

Quand, soudain, tendant l'oreille, elle entendis des gemissements faibles et un soufle rauque.

Elle se rapprocha du bruit qui semblait provenir d'un buisson et ...

-Mes dieux !

Schaft venait de decouvrir un Borzeur agonisant, une dague planté dans l'estomac, gisant dans une flaque de sang.

Que faire ? Quoi faire ?

La manger ?

Non

Boire son sang, il saignera plus ?

Ne dis donc pas de betise jeune Schaft ! Il faut le sauver.

-euh .... borzeur ? tu m'entend ?

Pas de reponse. Mais il faut tout de meme continuer a lui parler. Schaft discoura avec lui tout en sortant sa propre dague et un couteau suisse combiné avec un briquet.

Elle se mit paisiblement a chauffer la lame.

-Tu te souviens peut etre pas de moi. C'est Schaft, la fille qui t'as ... euh ... attaqué par surprise. Pour jouer. Tu te rapelle ? Ba je suis venue pour m'excuser.

La lame etait prete. Schaft eu un regard navré a Borzeur.

-Et je m'excuse pour ca aussi.

Sans plus un mot, Schaft appliqua sa lame chauffée sur la plaie du pauvre seigneur blaissé.
Elle qui croyait que, dans son etat, il ne pouvait pas huler, elle fut bien surprise.

Ailes de Feu fut réveillé par un hurlement à réveiller un mort. Alarmé, il prit son envol et en chercha l'origine mais il eut beau survoler le parc, il ne trouva point l'origine du bruit...
Par contre, il fut surprit de trouver Alban qui s'évançait telle une ombre le long du parc. Il poussa un petit cri pour lui signaler sa position et se possa en douceur. Son maître arriva quelques minutes après :

- Tu as bien triste mine AFA...

- Pour de bien triste circionstance mais trêve de paroles, nous partons.

- Je vois, encore une de tes stupides oppignion sur el ridicule de ta personne. Dans ce cas, j'ai une mauvaise nouvelle pour toi. Tu n'as plus de provisions et tu ne peux pas, contrairement à moi, te nourrir de lumière donc tu vas retourner en ville et acheter de quoi manger. Bon marché....

Sachant qu'il allait protester, il décolla immédiatement et partit survoler l'immense monde dans lequelle se trouvait l'académie...

J’hurle. Pourquoi ? J’ai mal, horriblement mal… mais je n’arrive toujours pas à bouger. Comme paralysé je subis une brûlure.

Je n’entend plus rien, ne ressent plus rien encore une fois. Je commence à pouvoir bougé de nouveaux. Doucement mon bras droit va vers l'exterieur. Mais il rencontre un obstacle, doux et chaud… En même temps, mais yeux s’entrouvrent. J’aperçois une lueur bleue à ma gauche.

Un ange ..?

J’essaie de le touché, avec mon bras gauche. La force me manque. Je n’arrive plus à supporter mon bras. Il retombe vers mes pieds. Dans sa chute il entraîne quelque chose, et la lueur s’arrête au même moment. Mes yeux se referment alors.

Je me trouve comme inconscient. Mais à penne mes yeux fermer, une douleur me lance. Je me redresse brutalement dans un cri de douleur

Haaaaaaa

Complètement crispé, je reste les yeux fermer. Tous mes muscles se contractent, mon bras gauche agrippant mon ventre, et mon bras droit, restant à agripper quelques choses.

La chose que mon bras à agripper me parle. Une voie, elle ne me dit que peu de chose. Une voie féminine, la même que j’avais entendu avant ma première douleur…

En entendent cette voix, mon corps se décontracte, mais yeux s’ouvrent brusquement. Je reste sans bouger à regarder le sol entre mes jambes. Mon bras gauche reste agrippé à mon ventre. Mais quelqu’un essaie de me l’enlever. Ma main droite continue d’agripper quelqu’un, plus précisément son poignet… je reprends peu à peu conscience.

Mon pouce commence à caresse la main de la personne que j'agrippe

Qui es-tu jeune inconnu...

je murmure alors en pensant cela:

aide moi...

un murmure très silencieux...

Schaft mais que faites-vous là ? Ramrod pouvez vous aller chercher de l’aide ? Je vais essayer de concentrer ma magie pour le faire revenir à lui, il respire encore, s’il vous plait, faites vite !

Sans prendre la peine d'en comprendre plus, Ramrod s'était écarté de la scène et avait tourné les talons : il avait perçu explicitement la demande d'Elvia et savait ce qu'il avait à faire.
Mais là où Elvia pouvait se tromper, c'était sur sa destination. Ramrod ne retournait pas à l'Académie quérir quelqu'un ...

Il descendait au Village, en contrebas.

Du Parc, le Village n'était guère éloigné : mais le chemin était pentu, traître, et mal signifié. Il le connaissait si bien pour l'avoir parcouru de nombreuses fois ...

Il était lancé dans une course folle, alors que la pénombre avait envahi tout autour. Le Parc était loin, maintenant, et il s'enfonçait dans la vaste forêt qui ceinturait, plus bas, le Village.
Ramrod n'avait jamais été un bon coureur. Un sprinteur correct, tout au plus, mais pas un bon endurant. La route allait être longue, et difficile pour lui.
Néanmoins, il avait en lui la volonté de faire son maximum, et les paroles affolées d'Elvia l'avaient grisé. Il courut comme jamais il n'avait pu courir auparavant ... trouver ce qui, selon lui, pouvait sauver Borzeur.

La clairière dans laquelle le Village s'abritait, était inondée par la pâleur douce de la Lune. Le Village dormait, comme toujours, lorsque son unique habitant n'était pas là. Une légère brise soufflait entre les bâtisses désertées et éteintes.
Tout au plus quelques essais multicolores de textures micro-poreuses, sur les façades, laissaient apparâitre une activité pas trop ancienne. Pour le reste, cela ressemblait à une ville fantôme.

A l'orée de la clairière, une silhouette noire fendit l'air, par-dessus un buisson. Ramrod, a bout de forces, courait encore pour se rapprocher du Village ... Il était lacéré par les ronces, et sa tunique n'étaient que lambeaux et sang perlé. Mais son regard fixait le but de sa folle course nocturne ...

En bordure des premières maisons du Village, se reposait tranquillement l'unique Transporteur que Ramrod avait conservé avec lui, sur les 6 qui avaient débarqué avec lui il y a quelques mois ...

Il pénètra, haletant, ensanglanté, dans la coursive principale du Transporteur, qui avait desactivé ses protections à l'approche de son propriétaire.
Ramrod tomba à genoux. Il n'en pouvait plus, ses jambes le lâchaient ...

... pourtant Borzeur attendait toujours de l'aide.

Schaft n'etait pas en position tres confortable. Tout d'abord par l'etreinte douloureuse qu'operait Borzeur a son poignet. Ensuite par le regard mefiant que lui lancait la doyenne.

Mais qui pouvait l'en blamer ? A sa place, la jeune femme en aurait fait autant.

Malgre tout ces desagrements, la jeune femme ne pensait qu'a la survie de Borzeur et son visage, où des larmes coulaient silencieusement, refletait une grande inquietude.

Malgre toute les questions qui lui brulaient les levres, elle restait sans bouger, sans dire un mot, de peur de deranger la pretresse.

Soudain, Borzeur sembla lui parler.

aide moi ....

Sa voix la fit tressaillir, d'impuissance surtout.

Elle n'avais pas de pouvoir de guerrison, elle ne pouvait rien faire.

Et sa voix, si implorante, empli de douleur.

Schaft se mit soudain a fredonner, doucement, une petite comptine pour enfant, seule souvenir de son enfance qu'une curieuse amnésie avait effacée.

Ce faisant, elle carressa tendrement le front chaud et fievreux de Borzeur.

...

Il se releva. Ses jambes tremblaient, tétanisées.
Il n'était pas bon coureur, c'était définitif.

Il avança péniblement vers une petite pièce, au centre du Transporteur.
Ici trônaient, dans l'obscurité, des objets qui, à priori, n'avaient rien à faire dans le Transporteur d'un Grapheur.

Cuirasses, Armes ... à défaut de réel armement du guerre, étaient enchevetrées dans un bazar inommable la panoplie du vrai petit soldat.
Témoins silencieux d'un passif un peu lourd à porter.

Ramrod, tremblant, aggripa ce qui ressemblait à une énorme boule métallique veiné de câblages, sur lequel on aurait greffé un bras robotisé, 3 écrans et un petit clavier.
Sur le côté de la boule, on lisait "++ 1st EMERGENCY UNIT/ANTIGRAV ++"
La bête devait peser 100 Kg sans aucun problème. Pourtant, elle avait l'avantage d'être transportable, car munie d'un système de suspension antigravité.

Ramrod enclencha un bouton, qui ébranla l'unité. Elle s'éleva doucement de son socle de recharge, et se mit à flotter gentiment à 1m du sol. Elle se mit bruyamment à s'iniatiliser.

"Allez, viens mon bébé ... Je t'emmène faire un tour ... Attache-toi à rendre encore une fois les services que tu m'as rendu autrefois".


Il tira l'unité médicale derrière lui. Elle était bien légère comme cela, mais encore un peu lourde pour les maigres forces qui lui restaient.
il sortit du Transporteur, chancelant et haletant, et se dirigea vers le centre du Village.

Là-bas se trouvait le moyen de regagner le Parc, très très vite.
Mais à quel prix ?

Schaft n'avait pas de notions de medecines mais il etait evident que Borzeur manquait de sang.

Etant donneuse universelle, elle pris la decision de sortir de sa ceinture sa seconde lame, celle qui avec un trou au milieu de la lame et jusque dans le manche.

Et la jeune femme pu enfin reveler pourquoi elle se baladait toujours avec une paille.

Sans demander l'autorisation a Borzeur et encore moins a Elvia, elle se planta sa propre lame dans une veine sur son poignet, etouffant une grimace de douleur. Puis elle relia le manche a la paille, la tailla rapidement en pointe et la panta dans le bras du apuvre blessé.

Elvia regarda d'un air affolé la jeune femme don le sang se deversait par grands flots dans et hors de la paille, mais Schaft n'en avait cure.

Dusse t'elle mourir, elle avait decider de sauver celuu qu'elle avait precedement humilié.

Je suis toujours assis dans la douleur. Je reste sans bouger, tellement la douleur m’envahie de toute part.

Une lueur bleue parait à ma gauche, amis je n’arrive pas à regarder, je reste tétanisé ! En même temps une voix, une douce mélodie. J’ai du mal à me concentré, la douleur est trop grande.
Je ressers mon étreint sur la pauvre femme à mes côtés, tout en me concentrant sur les paroles, afin d’oublier un maximum la douleur.

Les petits enfants, suivez moi, venez dans le doux pays des rêves ...

Ces paroles… je les écoute, avec la plus grande attention. Pendant ce temps, mon main continue de broyer le poignet de la femme. Ca voix module…

Pardon…

Je sens son autre main prendre la mienne doucement. Comme si elle a peur de me faire mal, elle commence à me la caresser doucement. Ma main se décontracte alors, mais reste agrippée, sans pression, au poignet de la femme.

Plusieurs instant après je sens une piqûre au bras, et quelques chose se déverser dans mes veines. Affolé, je me tourne brusquement, effrayant tout le monde autour de moi. Je voix alors qu’elle me donne du sang. Avec une force inattendue, je pressai brusquement la paille dans mon bras, afin d’empêcher le sang de continuer de se verser... Et péniblement, la mâchoire crisper, je regarde Schaft et tenta de dire clairement :

Une dette de sang a des conséquence bien plus grave que tu le croix de la ou je viens.
Alors arr…

Épuisé, et empli de douleur je m’effondre par terre. Dans un dernier effort, je reprends, des larmes aux joues et d’une voix faible et tremblante :

Arrête, je t’en conjure….arrête

Les larmes continuent de couler sur mes joues. Allongé, les yeux grand ouvert, contemplant les étoiles au travers l’eau de mes yeux, je reprend la main de Shaft, essayant de lui faire comprendre qu’elle n’a rien à me devoir.

Schaft, malgre sa faiblesse, repris suffisement son souffle pour grogner.

-Pretresse, ne faites pas cette betises, je vous en pris. Votre ora doit profiter au malade, et jusqu'a ce que quelqu'un puisse prouver le contraire a mon esprit, le malade est alongé a nos pieds et se nomme Borzeur.

-Schaft ...

-Je vous en conjure pretresse, soignons le de concert, ne nous egarons pas.

-Ta vie ...

Un pale sourire triste se peingit sur le visage de Schaft.

-Ma vie ... qu'est elle ma vie ? Une longue liste de debauche, a la recherche d'un but jamais atteint, et que j'ignore en plus.
Laissez moi faire quelques chose de bien pour une fois.

Voyant que la determination de la jeune femme depassait la precipitation de l'instant, la pretresse n'insista pas, mais ne bougea pas pour autant.

Schaft se deplaca donc d'elle meme suffisement pour que l'aura d'Elvia ne l'atteigne plus.

Et toi, ne t'y met pas ! Lache cette paille où tu vas nous tuer tous les deux !

De sa main valide, Schaft tentais de faire lacher prise a Borzeur, y parvenant quelques fois, lui prodiguant chaque fois une autre rasade de sang.

Mais elle en perdait bien plus qu'elle en donnait.

Ramrod pianotait du mieux qu'il pouvait sur un clavier trop haut pour lui.
Il se tenait derrière un des Plaqueurs Textureurs, qui l'avaient aidé lors de la redécoration de l'Académie.
Les Plaqueurs, sortes de gros catapultes, avaient la capacité de propulser de faibles poids, en l'occurence des charges de couleurs ou de textures micro-poreuses, très vite, très fort ... et pour ce que Ramrod en avait vu, lors du "bombardage" involontaire de couleurs sur l'Académie, très loin.

Il s'appliquait à décoder sur le plan virtuel devant lui, où se trouvait le Parc et à fortiori, où se trouvait Borzeur. Le plaqueur propulsait loin, mais mal et pas précis pour sou. Il devait jouer finement pour envoyer l'unité médicale au plus près du blessé.
Trop près, il risquait de blesser ou tuer quelqu'un. Trop loin, l'unité ne servirait à rien.

Après hésitations rapides, il indiqua les coordonnées au Plaqueur. A priori, ils devraient tomber près du Lac, aux abords de l'endroit où étaient Elvia, Schaft et Borzeur.

"Ils"
Ramrod n'avait pas d'autre choix qu'accompagner l'unité médicale dans son joli voyage : L'unité, étant antigravitationnelle, n'aurait cure de la force de propulsion du Plaqueur, et s'arrêterait, au bout de quelques mètres parcourus.
Toute seule, suspendue au milieu des cieux ... Joli satellite.

Il s'avança donc dans le panier rectangulaire d'envoi du Plaqueur, bariolé de couleurs et de tâches, et plaça sans peine l'unité en son sein.
Elle flottait toujours tranquillement, quand Ramrod, qui était monté lui aussi, lui coupa son alimentation.

"BBRROOOONNNKKKK !!"
L'unité s'était effrondée, bancale, au milieu du panier.
La plaqueur, lui, commençait lentement à orienter le panier vers la destination qu'on lui avait indiqué. Il vrombissait de plus en plus, cela devenait assourdissant.

Ramrod enroula ses bras et ses jambes autour de l'unité, s'aggrippant le plus possible à elle, et conservant à portée de doigts le bouton de l'alimentation.
Il ferma les yeux, et dans la pénombre de sa peur lui apparût Elvia.
Comme elle lui manquait, maintenant. Comme il aurait voulu la ...

Le plaqueur bipa. Le panier, imprimant furieusement un mouvement à 90 degrés, catapulta en un éclair ses curieux passagers.
Ramrod fut ecrasé par la friction de l'air sur sa peau. La vitesse était trop forte.
Trop vite ... Je ne pourrai jamais ...

Mais déjà les abords spacieux du Parc se profilaient. L'unité tournoyait dans les airs, Ramrod avait un tournis incommensurable. Il perdait conscience, écrasé par le poids de la vitesse.

L'étrange colis passa à toute vitesse au-dessus du Lac et commença à amorcer sa descente. Le Plaqueur était bien paramétré.

Mais Ramrod lâcha prise.
Ses yeux se fermèrent, et il se sentit défaillir ... Non, pas maintenant ... Encore un peu ... Maintenant, oui ... Là ...

Ses doigts effleurèrent le bouton d'alimentation de l'unité. Ramrod se détacha de l'unité et tomba.
Inanimé et tête la première, il fendit avec grand bruit, les eaux profondes du Lac.

L'unité, s'initialisant, se rapprochait dangeureseument du sol, aux abords du Lac. Une lueur rouge s'alluma en son centre, et elle s'arrêta brusquement, à moins de deux mètres du Sol. Elle ronronnait tranquillement, sur la berge.

A quelques petits mètres d'elle, Elvia et Schaft s'étaient retournées, abasourdies.

-Euh ... pretresse Elvia ? Est ce la le secours que nous attendions tous ?

Schaft en avait presque oublier sa lutte pour que le sang passe tant sa surprise etait grande.

-Euh ... ba il me semble, en effet. Schaft je .. vous presente Ramrod.

Schaft fut d'autant plus surprise, elle ne voyait en effet qu'une machine apparement creer a des fins medicales.
La doyenne vit son effarement et precisa.

-celui qui est dans l'eau.

-Ah ! ...


Mais elle ne put en dire d'avantage, le sang qu'elle avait perdue la faisant basculer dans une semi inconscience.

Elle entendis vaguement quelqu'un crier son nom.

Sauvez le ....