Le parc

Le Samouraï secouait les épaules de rire. Sa pensée était claire et directe, sans passer par quelque filtre que ce soit et ses mots avaient le bénéfice de l'honnêteté éprouvée par une analyse sensible et sensée. Laquelle idée il manifesta à haute voix:

'Vont tous mourir dans ce lac débile... Ils auraient mieux fait de laisser Borzeur mourir à la limite... Ominoe c'est pas trop grave, Elvia non plus, mais si Ramrod y reste ils vont m'entendre, hein!

Le loufoque de la situation l'amusait beaucoup. Il pensa:

Elvia doit me savoir dans les parages et doit fulminer à l'idée de me savoir sur mon arbre entrain de les regarder mourir les uns après les autres...

Il leva son nez à la lune et léga échapper un léger soupir d'ennuie, indiquant qu'il commencait à se lasser, voir mourir des gens, c'est marrant cinq minutes mais c'est comme tout: on se lasse.

Olala... Ffft...

Il fit glisser ses pieds pour finir en position assise sur sa grosse branche, les jambes battant le vide sans coordination entre elles, de manière aléatoire. Il s'ennuyait maintenant. Il pensa à tirer sa pipe...

Une ombre se profila sur les dalles de marbre blanc de la grande Place Blanche reflétant les rayons lunaires. Filant à toute allure pour se dirigea vraisemblablement vers le parc de l'Académie, l'on aurait pu distinguer une minuscule silhouette dans les airs. Petite tâche mouvante devant la grande monarque céleste et nocturne.

Tout d'un coup elle disparue, et l'on pouvait entendre si l'on y faisait attention un léger sifflement d'éther...semblable à celui d'un avion en pleiun piqué.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'un tarte au citron bien fraîche vint se loger avec force et vigueur dans la tronche. pour sûr, A n'avait rien vu venir, il pourra néanmoins prendre plaisir à y gouter.

Astriel apparue juste à côté d'Elvia, Akira encore sous le choc.

- Je t'ai eut hi hi hi ^^ Si tu voyais ta tronche, énorme !

Astriel sortit l'appareil photo et en prix quelques unes.

Ominoe, tout juste sorti d'un scéance de bouche-à-bouche torride pour réanime un Ramrod mouillé jusqu'à l'os, et qui reprenait ses esprits un peu plus loin, passa à côté de l'arbre où trônait A, désormais une tranche de citron dans l'oreille et de la crème plein le nez. Il souria à cette vision drôlissime.
Ca lui apprendra... tiens... je crois que j'ai une cape à sécher moi...
De fait, le maitre déplia sa cape et la secoua vigoureusement en diraction de A, qui fut en conséquent aspergé aussi lontemps que le tissu se libérait d'eau. Au bout de quelques minutes, la jugeant assez essorée, il la reprit sous le bras et alla se réchauffer devant le bon feu de sa chambre, après un dernier pied de nez au patron des lieux.

Le jeune Doyen mangeait maintenant la tarte avec délectation, elle était très bonne d'autant qu'il adorait les tartes aux citrons et les surprises. Alors quant aux tartes aux surprises citronnières, n'en parlons pas! Il se releva et termina la dite pâtisserie dans des bruits de succions.

T'es bête Astri', suis tout sale maintenant...

Il essayait tant bien que mal d'arranger son kimono et de plisser les froissements occasionnés pas la chute. Par une technologie sûrement cachée au coeur de la tarte, il s'était fait téléporté tout près des nageurs. Il fut surpris mais n'en esquissa nulle manifestation.

Pourquoi on les laisse pas mourir, c'est drôle non?

Akira haussa les épaules et fit demi-tour, afin de regagner son arbre chéri. Il enverrai peut être ses ninjas pour sauver Ramrod mais les autres, ils le divertissaient en se débattant dans cette eau anodine. On l'appellerait plus tard "Le Lac des Morts Stupides". Et ça trouverait un fondement plus qu'audacieux. Mais il allait devoir laisser tomber ces blagues et observations distractives pour retourner à des choses sérieuses : le travail dans la Ville Haute...

Invité

ChaosAngel entra dans l'immense parc, la nuit venait de tomber, une légère brise soufflait. Le vent caressait son visage, telle la main de sa bien aimée. Ses pas raisonnaient sur le chemin dallé avec minutie. Le chant des derniers oiseaux s'atténuait peu à peu tandis que le ballet des prédateurs nocturnes débutait. Le parc était éclairé par le reflet de la lune dans le miroir qu'était le lac.

ChaosAngel prit la direction du Grand Arbre, l'arbre millénaire, et y grimpa. Il s'assit sur l'une des plus hautes branches de l'arbre, afin d'aller comtempler les lumières de la ville. Quelques échos de la Taverne de Paon parvenaient à ses oreilles.

Soudain, le bruit d'un battement d'ailes se fit entendre, rompant ainsi le silence qui régnait dans le parc. Une chouette hulotte venait de se poser à un mètre de là. Elle regarda l'intru de ses grands yeux jaunes, puis son regard se détourna vers un amas de brindilles adossé au tronc, calé entre celui-ci et une branche. C'était son nid. Le jeune élève ne bougea pas et le volatile le contourna, le fixant de nouveau dans les yeux.

Plus tard, Chaosangel entendit le léger craquement d'une branche en contrebas. Quelqu'un grimpait dans l'arbre. le jeune homme regarda donc dans la direction d'où provenait le bruit. Il vit une toge rouge, c'était même un kimono rouge. Quand tout d'un coup, la lune se reflèta dans un objet, éblouissant ainsi ChaosAngel, cependant, il avait tout de même reconnu un des mythiques sabres du Doyen .A., ce dernier s'assit, il n'avait sans doute pas vu l'élève. Il sortit sa pipe et regarda l'horizon pensif.

Mais un cri déchira les cieux. Un homme s'était éffondré dans l'herbe, inconscient. Quelques minutes plus tard, un petit attroupement commença à se former, puis une des personnes partit en courant en direction du village. Une dizaine de minutes plus tard, alors que le doyen commençait à rire, une masse sombre se divisa en deux partie alors qu'elle allait s'écraser sur le sol, l'une des deux parties tomba mollement dans les eaux troubles du lac. Un homme, semblait-il, plongea dans le lac à son tour, puis il en sortit, avec le corps inerte d'un autre personnage. Pendant se temps, une femme s'acharnait sur une étrange machine.

Soudain, un éclair passa devant ChaosAngel, puis il entendit un "SPLAFFF !!" Puis un :

- Je t'ai eut hi hi hi ^^ Si tu voyais ta tronche, énorme !

ChaosAngel tourna donc la tête et vit Akira et satriel, morts de rire, tandis que le doyen avait de la crème plein le visage et des bouts de citron plein les cheveux.

T'es bête Astri', suis tout sale maintenant...

Le doyen essayait de nettoyer plus ou moins ses vêtements. mais soudain, dans une éblouissante lumière blanche, le jeune manieur de sabres disparût. Cette même lumière apparût au même moment près du lac, faisant apparaître une nouvelle personne dans ce méli-mélo.

ChaosAngel décida donc de descendre son arbre et d'aller voir plus en détails ce qui se passait. Mais à son arrivée, il ne vit que quelques personnes regardant un étrange robot emmené un homme.

De qui s'agissait-il ? Et que s'est-il passé ?

Puis il se tourna vers son supérieur, le doyen .A..

Alors elle était bonne la tarte ?

Un jeune homme parcourait le Parc de long en large.

De la sueur coulait le long de sa nuque et il avait dans le regard une sorte de fièvre qui lui donnait une allure inquiétante.

Ses mains tremblaient, ses jambes aussi, et il ne semblait tenir debout que par quelque obstination.

Lorsqu'il aperçut un atroupement de personne, il courut vers eux d'une démarche grotesque mais rapide.

Pantelant, il s'approcha, et les regardant droit dans les yeux leur demanda d'une voix fébrile:

-Auriez-vous vu un bout de tarte à l'orange?

Invité

......... Meeeuuuhhhh .... Mais où .....

Ramrod prit conscience, alors qu'une forte envie de tousser le prit : la toux le plia en deux, et il ressentit les contusions et coupures qui lui bardaient le corps, comme si on l'avait mâchonné.
Il prit lentement conscience de la réalité qui l'entourait : Son corps reposait dans l'herbe, l'air était frais, lil était dans l'obscurité. Il ressentait pourtant sur son torse une douce chaleur se promener, répandant en lui un bien-être immersif.

Il ouvrit les yeux avec force. Il était face au Lac, sur la berge. Une main féminine décrivait des cercles sur son corps, le tout baignant dans une lumière bleutée. C'était la main d'Elvia.

Il regarda plus à gauche, et la vit, assise près de lui, qui lui souriait, soulagée ...

"Borzeur ... L'unité ... a-t-elle marchée ?", articula-t-il péniblement.

Elvia , d'une voix qui lui semblait lointaine, lui expliqua que Borzeur était maintenu en état stable par l'unité médicale, qui s'était accaparé son corps. Néanmoins, il aurait besoin de soins plus approfondis pour guérir ses blessures et le sortir d'affaire.
Schaft avait manquée de se vider de son sang, mais son état avait été améliorée par les incantations d'Elvia, qui avait ressourcé en partie son énergie. Elle se reposait.

La fatigue se lisait sur le visage d'Elvia. Son pendentif pulsait lentement et faiblement. Elle était à bout de forces ...

Ramrod arrêta la main d'Elvia.
"Tu en as fait beaucoup. Je vais bien. Je pourrai me remettre de ma chute, tu sais ..."
Il lui souriait pour donner le change, il avait recouvré certaines forces, mais les douleurs persistaient en lui. Sans s'en rendre compte, il l'avait tutoyée ...

Il essaya de s'asseoir, en grimaçant.
"Mais ... Qui m'a sorti du Lac ?", dit-il en refesant le fil de l'histoire dans sa tête. A l'annonce de son nom, Ramrod écarquilla les yeux.

"Ominoe ? Waouh ... Je suis très surpris. Sous ses airs de Baronne coincée, c'est finalement quelqu'un de bien. Ou est-il ? Je dois le remercier : il m'a sauvé la vie."

Mais Ominoe s'était déjà eclipsé.
Ramrod, sans la magie d'Elvia, commençait à avoir froid. Ses habits étaient en lambeaux, et il était dans une tenue plus que légère. Il frissona.

Se retournant, il aperçut Schaft, appuyée contre un saule. Elle semblait dormir. A côté d'elle, l'unité médicale ronronnait. elle s'était déployée, ressemblant maintenant moins à une boule qu'à une pieuvre métallique. Le corps de Borzeur était enveloppé dans une bulle liquide, en suspension sous l'unité, qui l'enveloppait. De minuscules filaments avaient pénétré en lui et lui prodiguaient les soins adéquats pour lui permettre de survivre.
Cela lui rappellait étrangement une scène déjà-vu, il y a longtemps ...

-Auriez-vous vu un bout de tarte à l'orange?

Plumo se tenait là, tremblotant. Sa question était vide de sens, pour Ramrod.

"Quoi ? Une Tarte ? Plumo, vous vous sentez bien ?"

Puis, il réfléchit et se retourna vers Elvia :
"Ou est .A. ? Comment se fait-il que tout cela lui aie échappé ?"

Elle lui avoua que la scène n'avait sûrement pas dû lui échapper, mais qu'elle ne comprenait pas son absentéisme.
Ramrod se renfrogna. Il proféra à voix basse des injures.

".... Et bien si tout ce que tu dis est vrai, je vais devoir lui parler, à notre cher samuraî ..."

La nuit est là, portant dans son air les effluves de l'été qui approche. La lune éclaire une longue silouhette passant doucement dans le parc au milieu des arbres en fleurs.

Vêtue de sa tenue Académicienne, la jeune femme profitait de l'air embaumant, traversant lentement les jardins le nez au vent avant de regagner sa chaumine et de prendre du repos.

Elle avait senti une grande agitation régner ces derniers temps, malheureusement elle n'avait pas pu apporter son aide. Nostalgique, elle repensait aux temps où elle parcourait à grands pas les couloirs de l'Académie, dispensant conseils, discutant avec tous ces gens qu'elle aime. Cette période est révolue, mais peut être reviendra-t-elle. Qui sait?

Ses soupirs sont portés par la brise et ses pas ralentissent encore comme pour garder ce moment précieux plus longtemps. Elle regarde la lune et se dit qu'il est grand temps qu'elle aille se coucher.

Avant de s'endormir, elle envoie doucement une vague de chaleur et d'amitié sur toute l'Académie.

Invité

Tout semblait enfin rentrer dans l'ordre. Ramrod venait de revenir à lui, pour le plus grand soulagement d'Elvia. Schaft, endormie, était elle aussi hors de danger, quant à Borzeur, son état n'était plus aussi préoccupant grâce à la curieuse unité médicale que le graphiste avait ramené.

Elvia s'allongea dans l'herbe et ferma les yeux. La tension accumulée par les dernières heures retombait doucement, laissant place à une fatigue extrême.

Hé bien..quelle soirée..j'avais espéré bien des choses mais rien d 'aussi insensé. J'ai bien aimé votre numéro d'homme-catapulte Ramrod, vous auriez quand-même pu trouver moins dangereux pour m'impressionner.

Elle se retourna vers lui, les yeux rieurs, effleurant le jeune homme du bout des doigts.

D'où vient donc cette unité médicale? Cela vous appartient-il?

Ramrod esquissa un geste vague en grimaçant.

Elvia se ravisa aussitôt :

Excusez-moi, vous venez d'échapper à une mort certaine et me voici déjà en train de vous harceler de questions..Le principal n'est-il pas que vous soyez revenu à temps?

La prêtresse se releva et se retourna vers Plumo qui semblait dans un état second.

Plumo, au lieu de nous poser des questions insensées, pourrais-tu nous aider à ramener Schaft et Borzeur à l'Académie?

Le ton était sec mais la doyenne commençait être trop fatiguée pour se plier aux règles de la bienséance. Elle n'avait qu'une seule envie, regagner ses appartements..

Invité

Le peintre réfléchit quelques secondes, déplaçant ses pensées qui naviguaient sur des eaux tourmentées, vers des rivages plus doux ...

Sans la regarder, il dit en souriant :
"L'unité ? eh bien ... Je t'expliquerai tout cela un jour, je te le promets. Mais elle est effectivement mienne."

Voyant la fatigue sur le visage d'Elvia, il se rendit compte du rôle si important qu'elle avait jouée, de l'importante part d'elle-même qu'elle avait sacrifiée dans ce sauvetage.
Ramrod releva la tête vers l'unité, Plumo s'en étant approché, cherchant à comprendre son fonctionnement. Il leur tournait le dos.

"Finalement, à voir la distance que j'ai dû faire pour ramener cette unité, il vaudrait mieux que je pense à venir habiter à l'Académie, maintenant. Ca sera plus efficace ... Il y a des chambres de libre pour un pauvre Artiste ?"

Il regarda à nouveau Elvia, qui fermait les yeux, allongée, respirant calmement. Elle était si belle ...

"Mais j'en ai oublié ..."
Il s'approcha au-dessus d'elle silencieusement, amenant son visage au-dessus du sien. Il perçut un léger sourire poindre sur ses lèvres.
" ... de te remercier ..."

Il l'embrassa tendrement.

L'instant dura une délicieuse éternité.
Quand il rouvrit les yeux enfin, il aperçut une goutte d'eau tomber de ses cheveux, encore mouillés. Elle perla sur la joue d'Elvia, qui fermait toujours les yeux.
"Cela t'incitera-t-il à me tutoyer, désormais ?", lui chuchota-il.

Akira se redressa et se leva sur son arbre, se tenant à une branche à l'aide de sa main gauche. Il était complétement suffoqué. Voici deux ans qu'il la connaissait et c'était la première fois qu'il assistait à ça. Il ne s'y était pas attendu, enfin, que des couples se forment dans le parc de l'Académie oui, mais qu'Elvia en soit un des sujets... Il eut un sourire serain et plein de tendresse pour celle qu'il appelait affectueusement sa "grande soeur" puis prononça cette bénédiction, portée par le vent:

Je promets de quitter mon arbre si c'est pour veiller sur l'amour de ces deux là...

Puis, tout heureux, il reposa ses fesses sur la branche et battit des jambes d'autant plus vite, à chacun de ses battements joyeux de coeur. Mais il surveillerait qu'aucun nuage ne pointe son nez floconeux à l'horizon. Et si un seul était tenté, il allait tâter la colère et les Sabres d'Akira Hajia, Doyen de l'Académie et Sujet de la Garde Sacrée!

Ce que Plumo considérait comme vital lorsqu'il fit irruption dans le Parc, c'est-à-dire la découverte d'un morceau de tarte à l'orange, lui parut bien insignifiant lorsqu'il vit Ramrod embrasser Elvia.

Gêné de sa position, il partit à pas de loups se réfugier dans un bosquet au pied d'un arbre. Camouflé, il observait avec deux yeux pétillants de malice la scène.

Un bruit se fit entendre un peu au-dessus de lui, dans l'arbre.

Pétrifié, Plumo leva leeentement les yeux.

-Agaaaah...Pas taper....

Akira Hajia était perché juste au-dessus de lui et le regardait d'un air furieux, un katana dans chaque main.

-Pitié ? gémit Plumo

Schaft avait user du peu de force qu'elle possedait grace a la pretresse pour se retirer a l'entree de la foret qui bordait le parc.

Elle bouillait de colere.

-J'ai ete stupide.

Appuyer contre un arbre, elle tentais de trouver du reconford, d'expliquer son sacrifice.

-Mais je pensais vraiment ... je croyais que j'allais pouvoir lui donner le souffle de vie qui m'agite pour le sauver, tu comprend ? Au lieu de ca, j'ai probablement plus qu'epuiser dame Elvia, manquant de faire perdre la vie a plus de persone que si je n'avais rien fait.

Un leger vent agita les branches, comme si l'arbre voulait lui repondre. Ses feuilles caressent le doux visage de la jeune femme qui en ferma les yeux de ravissements.

-Pourquoi ont ils tant tenu a me sauver aussi ? Je ne suis pas comme Borzeur moi. Je ne suis pas sage, je ne fais rien de bien, je ne suis pas calme et posé.

Le vent souffla plus fort. Ce coup ci, c'est un soufflait qui vint heurter la joue de la demoiselle affaiblit.

-Ai-euh ! Mais euh !

Le vent faisait danser les feuilles et les branches sous le nez agité de dame Schaft qui abordait de plus en plus un air amusé, oubliant la honte de sa transfusion sanguine desastreuse.

-Tu vas voir toi si je t'attrape !

Et quiconque serait passé aux abords du bois aurait pus consatater le spectacle a la fois touchant et etrange de cette etrange eleve au sens de l'honneur demesuré jouant comme un chaton a courir apres les branches et cherchant a saisir des feuilles, riant comme une folle.

Puis, elle arreta son jeu primaire.

Etait ce un effet de son esprit encore faible ? Elle avait entendu son ami Plumo pousser un cri d'horreur.

Curieux.

Elle decida donc de laisser la "son" arbre et d'aller voir ce qui avait provoqué ce cri.

Et au moins, meme si elle s'etait trompé sur la signification du cri, elle verrais le jeune conteur.

Dans mon inconscient? comment se fait-ce? C'est...étrange. Une couleur, la quel? on dirais un mélange de couleur... cela vire au beige, amis tout de même.... Cela me trouble.
Hey, des cercles, c'est ça qu'il y a dans mon inconscient alors? connu mieux je croix...

Oula j'ai le tournis, vont trop vite c'est petit cercles, puis les gros aussi d'ailleurs. Peu même pas bougé, il y en a trop... Hola doucement vous la, vous me bousculé!!!

Hey Monsieur, ou allez-vous? ou allez-vous tous d'ailleurs?
Pas grave, j'ai plus de palce pour moi!!!!

Hey vous au loins, le petis, pouruqoi ne restentils-plus els petis? vous pouvez pas m'aider? j'arrive pas à bougé, pourtant il y a de la place.

Non restez!!! OU ALLEZ VOUS?????

Mais ou sont-ils tus parti? pouruqoi je suis seul dans mon inconcient...? il n'y a ... plus rien..?

L'uinté médiacale se met à faire un long bip..........

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII.....

Code:: [HRP] c'ets un rêve que j'ai réellement fait, des cercles avec le fond... c'ets telelment bizare que j'en ai fait une fin ^^ (car ce êve était une fin...) [/Hrp]

[HRP]Plumo, tu es prié gentiment de ne plus jamais faire faire quoique ce soit à mon personnage sans mon accord. Je t'invite donc à m'envoyer un mp avec ton message avant de le poster.[/HRP]

Akira remonta dans les branches supérieures de son arbre et dédaigna la pauvre créature tétanisée de peur et toute tremblante. Il s'assit confortablement et entama la consommation agréable de nougat aux amandes. Il adorait ça.

Il observa encore un instant la mort définitive de Borzeur avant de se désaltérer la gorge tapissée de miel, puis d'allumer sa pipe pour aspirer longuement les herbes aromatisés. Si son arbre n'était pas le paradis, ça n'en était pas loin...

Erian se promenait dans le parc, quand il entendit un petit cri plaintif émanant de Plumo. Celui-ci, empetré dans les branchages d'un buisson, venait tout juste d'échapper à une silhouette furtive remontant dans les arbres.

"Mmmmhh...on doit avoir une belle vue de lâ-haut..."

Il essaya tant bien que mal de grimper dans un grand chêne, et s'asseya presque au sommet, sur une grosse branche bien solide. Il voyait tout le parc d'ici, et tous les Académiciens: la belle Schaft, Plumo le dépenaillé, la Doyenne Elvia, Ramrod le ... heu ... Ramrod, Borzeur décedé, Akira le Doyen mangeur de nougats...
C'était vraiment le paradis, de son perchoir.

Poussant un long râle de contentement, il se détendit, et s'étira. Il s'appuya de tout son poids contre le tronc.

"J'me demande pourquoi aucun orc n'est monté dans un arbre avant ça..."

CRRRRRR....

"Quoi, CRRRRR ?"

L'arbre se déracina, avec l'infortuné Erian dans ses branches. Il s'abattit, et l'orc sortit, encore pantelant.

"Ha, bah ça doit être pour ça ..."

De l'autre côté du lac, l'Amiral, écoutant du Wagner tellement fort que cela ne pouvait pas ne pas être entendu en face, avait observé toute la scène.
Tout cela pour un insconscient qui joue aux flechettes avec un pareil joujou!
Le chanteur s'emportant, doublant le plaisir de l'amiral à l'écoute, son stylo parcourant le papier à grande vitese, décrivant l'effondrement du troisème Reich...
De l'autre côté, une tarte, après une boucle en vol plané pour le moins élégante, recontra le visage de Akira.

-Hum...le temps devient orageux...murmura Syllas.

En effet, le tartrage n'était pas pour mettre le doyen d'excellente humeur, et les nuages s'amassaient dans le ciel...
L'amiral observa autour de lui...
Un belvédaire ouvert au bord de l'eau, avec quelques bancs à l'intérieur...peut-être que du monde viendrais s'y abriter...il pourrait parler...passer sa nuit à écrire, seul, écoutant du Wagner était particulièrement stimulant...mais un peu de présence humaine ne ferait pas de mal.
Il se leva, remit son sabre de parade ( réglementaire chez les officiers de l'Union) à la ceinture, prit le tourne disque miniature dans une main, ses notes et crayons dans l'autre, avant de partir d'un pas paisible vers l'élégant édifice, en style néo-classique, fait d'un toit de pierre blanche soutenu par des colonnes corinthiennes. Une petite fontaine encastrée dans le mur permettait aux gens de passage de se désaltérer.
Tranquillement, l'officier s'assit sur un autre banc en bois noble, remit le tourne-disque en marche.
A présent une mélodie plus calme, à l'orgue, de Bach, emplissait l'air, alors que dehors les premières gouttes de ce qui promettait d'être un grand orage tombaient.

wouhaaaaaaaaaaaaaaaaa

Ma tête me fait mal, je me relève, et voix des gens...

heu.... que se passe-t-il par ici ? et c'est quoi cette chose à côté de moi?

Ils me regardent tous...

Quel cuite quand même, je me souviens de rien!

Je tiens mal sur mes jambes, comme si je n'avais pas assez de force. Rejoignant des gens, je commence à avancer en titubant...

Schaft avait surement du se perdre en suivant les cris car elle n'avait trouvé personne.

Par contre, elle venait de decouvrir un tres joli petit paysage en soulevant les branches d'un saul pleureur.

Un petit bassin dans lequel se refletait la palle lumiere d'un jour faible etait encadrés de fleurs. Des lucioles y virevoltaient, ainsi que quelques libellules.

Un banc de pierre blanche immaculé etait posé la.

La jeune femme, charmée par le calme de l'endroit, choisi de s'y assoir, plongeant son regard dans l'eau, ses beaux yeux noirs semblant vouloir rivalisés en pureté avec le bassin.

La lune était à présent cachée par les nuages et la pluie tombait dru.
Les éclairs faisaient luire le paysage nocturne...les gouttes soulevaient de minuscules vagues à la surface du larges plan d'eau...
Plus loin, l'Académie semblait endormie sous l'averse, à l'exeption de quelques lanternes accrochées prés des portes des tavernes.
Sous le toit du belvédaire, l'Amiral contemplait, mélancolique, la pluie tomber, à la pale lumière d'une petite lampe pendant du plafond.
Les notes jouées par un virtuose interprêtant Bach emplissaient l'espace entre les colonnes...
Un éclair vint frapper le parratonerre de la plus haute tour de l'académie, suivi de près par le son tonitruant de l'électricité fendant l'air. L'instant d'après l'orgue reprit le dessus.
Il semblait y avoir un peu d'agitation dans le parc détrempé, pas si loin que ça.
Qui pouvais bien rester dehors par ce temps?

La pluie avait commencée a tomber, faisant des reflets dans l'eau du bassin.

Schaft avait froid avec les goutellettes qui courraient le loin de son corps, mais le spectacle du paysage etait si beau. Elle craignait qu'en bougeant, elle tue le mirage.

Elle regardait donc toujours obstinement devant elle.

La pluie revelait des odeurs, et les gouttes semblaient chanter de concert avec les feuilles et les fleurs.

Schaft etait heureuse. Elle abordait un vrai sourire sincere. La pluie douce qui lui tombait dessus lavait ses yeux de toute haine, colere ou vexation.

*Ca doit etre ca qu'on ressend, quand on est amoureuse*

Forte de cette pensée, la petite Schaft resta reveuse sur son banc.

Je me balade dans le parc. La première fois depuis mon accident…

Dès mon premier pas, il commence à pleuvoir. Aimant la pluie, je persiste à me promener, en boitant. Ma blessure me lance parfois, mais la douleur est supportable.

e que le bonne aire frais pour se remettre !

Dans ma promenade, je voix quelqu’un au loin, assis.

Tien, quelqu’un qui aime la pluie aussi…

Ne sachant pas trop se que je peux faire, je me décide d’avancer vers elle.
Je m’avance, et me retrouve à quelques mètres d’elle, dans son dos. Je reconnais Schaft derrière cette silhouette. Je n’aurais jamais songé que Schaft resterait assise sur un banc, alors qu’il pleut, les gens m’étonneront toujours.

Je m’avance doucement, sans bruit derrière elle. A deux mètres, je m’arrête; elle n’a toujours pas perçu ma présence. Prenant une grande inspiration, que je bloque, je m’avance le plus discrètement possible.
Je suis maintenant tout proche d'elle, et je commence à tendre mon bras, sans qu’elle ne sache que je suis là… ma main presque dans sa chevelure, je m’imagine en train de la caresser.

Un coup de vent fait flotter quelques de ces cheveux mouiller sur ma main. De peur qu’elle ne le sente, je retire rapidement cette dernière. Relâchent ma respiration, je pause doucement ma main droite sur son épaule gauche, je me place à ces côté, debout :

Belle pluie…

Sans même attendre la moindre réaction de sa pare, et regardant face à moi, je lui demande :

Puis-je m’asseoir à vos côtés ?

Et c'est d’une douce voix, presque un murmure qu’elle me répondit :

Oui, bien sur…

Prenant place à ses côtés sans un mot, sans autre bruit que celui de la pluie, je regarde face à moi.

Schaft…

Mes mots s’effacent dans l’espace, donnant une impression étrange

Je voulais vous faire savoir que… je regrette. De la ou je viens, le sang est une chose sacré, et certaine mère, ne le donneraient même pas à leur propre enfant.
Si je vous dis cela, c’est pour bien que vous sachiez que ce que vous avez fait ce soir là, ne représente pas rien pour moi... Surtout de la manière dont vous l’avez fait.

Quoi que vous disiez, je vous suis redevable. Que cela soit de ma vie, ou d’autre chose… j’ai une dette très importante
Quelques larmes me parviennent aux yeux, et y reste à stagner…
Et d’une voix difficile, je poursuis :

J’aimerais que vous sachiez, que dans n’importe quels conditions, si vous avez besoin de moi, je répondrais présent.

Je continuais de fixé en face de moi, profitant de la pluie qui tombait.

La petite Schaft eu une moue boudeuse et ceux pour deux raisons.

Tout d'abord la venue de Borzeur l'avait tirée de ses douces pensées solitaires.
Ensuite parce qu'il réabordait le sujet de la "dette".

Le fou. Ne comprendrait il jamais qu'elle aurait fait pareil pour n'importe qui ? Que sa propre vie ne lui importait pas ? Qu'elle ne vivait que pour les autres ?

Cependant, elle lui repondit d'un air calme et d'une voie douce

Votre pays est bien etrange mon cher ami. Une mere oserait elle laisser ainsi mourir son enfant sans se sacrifier pour lui ? Un fiancé s'infligerait il la douleur du veuvage avant meme le mariage ?
Ceci, voyez vous, n'est pas mon ethique. Je me sacrifierais pour sauvegardez la vie d'autrui. Apres tout, on sait qu'on va souffrir de la mort de quelqu'un, on ne sait pas ce qu'on va ressentir une fois nous meme mort.
Peut etre qu'on a pas mal ? Au moins n'avons nous pas le remord d'avoir laissé mourir quelqu'un.

Fixant le paysage devant moi, j'écoute schaft parlé. Au fur et à mesure, mon coeur se soulève.

Ce que vous dites là est très humble de votre part...

Jamais de ma vie, je n'est entendu ceci. De la ou je viens, vous seriez soit une folle, ou alors une personne au grand coeur...
Vous n'avez pas l'air folle, j'en déduit donc....

Mes mots disparaissent sous la pluie, laissant un blanc.

Rumulus marchait d’un pas rapide, son parapluie dans la main gauche et sa canne dans la main droite. La pluie tombait à torrent, même à Jadis il n’avait jamais vu ça. Ses chaussure était complètement mouillé et peut-être irrécupérable…mais peut importe…il passa tout près d’un belvédère et il s’arrêta, devrait-t-il continué pour allez chez lui ou bien se réfugier et attendre que la pluie cesse. Il resta planté là devant le belvédère seul sur la petite route de gravier parsemé de flaque d’eau boueuse.