Le parc

Alban sourit en voyant l'agitation qui gagnait la paix autour de lui. La nuit prometait d'être des plus interressantes. D'un simple coup d'oeil entre eux, les cinq musiciens changèrent de musique passant à un air plsu festif, une fête improvisée venait de naître et elle allait être longue et interressante.

Les villageaois raportèrent des fictuailles et des tables furent dressées autour de l'arbre au pied du quel ils se trouvaient, la musique, les rires et les chants montant vars le paisible ciel étoilé...

Teclis et Dounette sortirent de la taverne du Paon et marchèrent d'un pas lent et tranquille, observant la voute étoilée.

Très vite, les senteurs douces et enivrantes du parc se firent sentir, divers fleurs et arbres qui exaltaient un parfum exotique.
La nature était très belle, et quelques cygnes voguaient sur la surface paisible et calme d'un étang. Une légère ondulation se décrivait dans leur sillage, ce que Dounette semblait trouver charmant.
La lune se reflettait dans l'eau, belle et pure.

Autour d'eux, l'air frais avait figé l'herbe et certaines basses plantes, et c'était sur un doux tapis de givre crissant sur lequel ils marchaient, la sensation était on ne peut plus agréable. Idée de légèreté.

Au-dessus d'eux, c'était de mille feux étincellant que resplendissaient les étoiles. Non, c'était impossible de les compter, mais si grisant d'essayer...

Au loin, on entendait de la musique, fort symathique, c'était fort attrayant !

Juliette, perdue dans ses pensées, décida d'aller faire un tour au parc. La proximité des arbres centenaires l'appaisaient. Elle remarqua alors un petit groupe, duquel provenait de la musique. Ne voulant pas s'y mêler, mais simplement écouter de loin, elle s'assit au pied d'un cerisier. Elle n'avait jamais appris ce chant, mais pourtant les paroles lui venaient naturellement, comme des chants ancestraux, hérités de son peuple depuis longtemps disparus mais qui perduraient dans son sang. Inconsciemment, elle se mit à chanter faiblement, pour elle même. La musique lui mettait les larmes aux yeux : Elle voyait sa mère, ses frères... C'étaient des larmes de joie, de tristesse et d'amour qui se déversaient désormais de ses yeux gris, en un flot continu et calme.
Cette vie disparue lui manquait. Sûrement parce qu'elle ne l'avait presque pas connue. Son peuple, ce peuple dont elle était l'héritière avait éclaté la nuit de ses cinq ans. Nuit de l'apocalypse. et depuis elle errait, sans but réel. Jusqu'à Aëringor. Elle pensait avoir trouvé un sens à sa vie en arrivant ici, même si elle n'arrivait toujours pas à bien se mêler aux citoyens. Trop de différences, trop de connivence qu'elle ne pouvait pour l'instant pas rattrapper.

Une fois ses sanglots appaisés, mais toujours en fredonnant, elle sortit ses feuilles et ses pinceaux. L'ambiance qui reignait ici la mettait dans un etat de félicité rare, et elle voulait en profiter, rien qu'un moment.

Invité

Dounette avait passé une nuit délicieuse, allongée dans l'herbe fraiche en compagnie de Teclis. Ils avaient longuement parlé, compté les étoiles et comparé leurs connaissances en astronomie. Puis, roulée en boule, les yeux tournés vers le ciel, la Gardienne avait fini par s'endormir.

Le jour était déjà bien installé lorsque les premiers promeneurs l'avaient sortie de son sommeil. Alors, tout doucement pour ne pas réveiller Teclis, elle s'était levée et avait déambulée, tranquille, le long des allées du parc. Rien aujourd'hui ne nécessitait sa présence. Autant en profiter.

Au pied d'un cerisier, Juliette dessinait, très concentrée, le calepin sur ses genoux. Dounette s'approcha sans bruit, pour ne pas déranger la jeune artiste, et s'assis à coté d'elle...Elle admirait tant les artistes...

Alban rentra une nouvelle fois. Il sortit son instrument et se mit à en jouer tandis qu'il avançait paisiblement sur les allées que le rouge, l'orange et l'ocre de l'autonne contribuait à rendre magnifique. Le soleil brillait et il apperçut au loin, la Gardienne de l'académie assise près de Juliette qui dessinait en revassant. Il se propulsa vers les branche de l'arbre contre lequel elles se trouvaient et observa le dessin qui naisait, magnifique.

Ca y est, l'inspiration venait, enfin. Absorbée par son griffonage, Juliette ne remarqua pas Dounette et Alban. Cette musique lui avait permis de retrouver des images des temps à jamais disparus. Elle revoyait la ville perdue d'Atlantis, lieu de sa naissance : ses murs en marbre blanc, ses jardins emplis de cerisiers... Et c'est la magnificence de la ville qu'elle ne reverrait plus qu'elle tentait de retranscrire. Le chant se mêlait aux couleurs, faisant ressurgir du passé des souvenirs enfouis dans sa mémoire. Quelle joie...

Voilà des heures qu'elle dessinait. Le soleil était sur le point de terminer la course qu'il avait entamée. A la lueur des premières étoiles, la jeune atlante leva les yeux, apaisée. La peinture la plongeait dans un etat de transe qu'elle affectionnait particulièrement. Puis elle remarqua les deux personnes autour d'elle, et rougit, gênée.

C'est le parc que Home retrouva avec angoisse, là il se souvenait très facilement du désagréable moment ou Falmala avait percé à jour une partie de son secret... l'Homme chat, au pelage brun, était adossé à un arbre, il regardait la brise légère faire onduler l'herbe et les fleurs de cet endroit magnifique... au loin il pouvait sentir la présence de trois personnes, il ne les voyait pas, mais leur odeur était identifiable...

le soleil brillait à peine caché par un ou deux nuages, cela dénotait avec le temps qu'il faisait le jour ou Home était arrivé. Home portait sa tunique noire, avec un col mao, un pantalon en tissu blanc et des bottines en cuir marron foncée... il resta là encore un instant...

quand elle commença à lui parler plus distinctement... ses mots étaient clairs, frappant l'esprit du jeune homme chat avec insistance... tentant de reprendre son esprit, Home sentit son corps se changer, se mouvoir... et la voix s'insinuant tel du poison, relançant les images d'horreur des tortures qu'ils lui avaient fait. Dans un souffle qui lui arracha un léger grognement Home repris le contrôle de son âme et de son corps.

Cela n'avait duré qu'un instant, qu'une poignée de seconde mais Home semblait se réveiller d'un long sommeil comme à chaque fois. Et le coup de griffe sur l'arbre lui fit se rappeler que le temps était surement compté... Home fatigué se laissa glissé sur le sol, allongé le dos dans l'herbe, il se laissa aller à regarder les nuages défilé dans le ciel...

*Falmala était arrivée il y a peu pour rendre visite a ses anciens élèves a l'école blanche. Elle avait acompangé Mido a la taverne et avait fini par décider d'aller se promener dans le parc pour retrouver quelques anciens souvenirs. Elle aimait beaucoup ce parc et y avait vécu des choses agréable ou non .... des choses intriguantes et d'autres simplements magiques. Elle aimait ce que représentait ce lieu et elle aimait l'énergie qu'il dégageait.*

*Elle se promenait le log des différentes allées se souvenant du temps qu'elle y avait passé et ce qu'elle y avait vécu. Elle s'arrêta pret du petit étang ou elle s'était receuilli de longues heures. Elle s'assit au bord de l'eau et contempla l'eau en silence. Une petit brise faisait onduler la surface du l'étag et les roseau pliaient doucement pour danser d'un doux balet a la tombé du jour.*

*Cette vison lui réchaufa le coeur. Elle était heureuse de se trouver a nouveau a l'école. Elle se mis a chantonner doucement, au gré du vent, de l'eau et du soleil couchant.*

Home avait dormi longtemps, à son réveil le soleil ne trônait plus, mais il tirait déjà sur son ciel pour rejoindre sa couche. L'Homme chat se redressa, assit dans l'herbe il tendit le museau, laissant ses sens prendre conscience de l'environnement... une brise fraiche vint alors à lui, un souffle apportant l'odeur d'une personne connue, d'un être cher...
"Falmala" murmura Home... se levant doucement, le félin pris instinctivement la direction du lac...

Là assit au bord de l'eau contemplant l'eau, Falmala chantonnait... Home s'adossât à un arbre proche prenant soin de ne pas se faire voir, cela faisait tellement longtemps depuis leur dernière rencontre. Il se souvenait du mariage de son amie et elle devait se souvenir de l'image d'un Home plus petit, plus peluche...

Il regarda sa main, devenu grosse, aux griffes plus coupantes, avec une certaine tristesse, plus jamais il serait comme avant et demain serait il encore comme aujourd'hui...Home restait près de l'arbre, caché à réfléchir.
Il observait la jeune femme s'amuser et prendre du plaisir...

comme il aurait aimé la rejoindre...

Embience

*Falmala trempa un doigts dans l'étendue d'eau et en gela la surface. Elle y fi pousser des fleurs étranges avec des poissons a alure de rève qui faisaient des bords entre les feuilles. L'aire froid se répendaient doucement autour de l'étang et déposa une légère couche de givre sur les brin d'herbe.*

*Falmala s'arrêta et regarda son oeuvre d'un oeil satisfait. Un silence étrange pesait sur les allentours. Les oiseau s'étaient tus. On pouvais juste entendre le murmur du vent dans les feuilles des arbres.*

*Falmala ferma les yeux et pu resentire ce petit picotement dans la nuque lorsqu'elle se faisait observer. Elle du sourire. Quelque chose dans cette personne lui semblait connu. Une brise fraiche s'approcha de Home, en fit le tour en lui déposant quelque particules de gel sur le bout des moustaches et s'en retourna vers Falmala.*

*Elle se leva, ajusta sa robe et se tourna lentement. Même sans voir ou il était caché elle resta ainsi quelque instants avant de tendre une main devant elle, en disant d'une voix douce.*

- Approche.....mon cher ..... Home ....

Home fut surpris par le souffle léger et geler l'entourant... L'homme chat
passa la main sur ses moustaches pour en dégager le givre d'un air amusé...

- Approche.....mon cher ..... Home ...

Home sortit de sa cachette, s'avançant vers Falmala, le souffle court... entourer par cette brise de neige, faisant virevolter son pelage bleu, Home s'approcha de Falmala.

- Bonsoir...

plongeant dans les yeux de la belle, le temps s'arrêta, l'espace d'un instant le soleil stoppa sa course, errant entre le sol et le ciel, laissant les deux amis seul au monde près de ce lac geler... et le temps repris son court, il se posa à ses coté, regarda l'horizon, le soleil décroitre laissant le ciel brulé avant de se parer de son manteau nocturne...

*Falmala se placa a coté de Home. Il avait grandi et changé. Pourtant c'était toujour Home qu'elle ressentais. Elle sentais un chaleur étrange se dégager de son corps. Elle grlissa un main sur la tete de l'homme chat et caressa doucement son pellage. Elle était heureuse de le retrouver.*

- Je suis heureuse que tu sois de retour .... tu as grandi ...

*Elle du sourire. Elle se placa devant Home et se mit a genoux. Elle fixa le félidé pendant de longues minutes, comme si elle explorais son inconcent, son concent et tout ce que l'on pouvait ignorer. Il avait un regard si triste et sans fond. Elle pris ses deux pattes entre ses mains et les serra quelques instants. Et murmura les yeux fermés.*

- Soit fort ....

*Elle sembla revenir de nul part et relacha ses mains. Un doux sourire s'afficha sur ses lèvres. Elle se releva et s'assit a coté de lui.*

- Cela me fait très plaisir de te revoir ... cela fait si longtemps ....

Falmala et Home était là, assis perdu dans ce décors onirique, mélange de glace et de coucher de soleil...
Falmala semblait comprendre Home au plus profond de lui, comme si elle sondait son esprit, ses angoisses et ses frustrations... Pouvais elle réellement voir ce qu'il avait vécu pendant ses années loin de la cité d'Aeringor.

- Cela me fait très plaisir de te revoir ... cela fait si longtemps ....

- Moi aussi, j'avoue que j'avais hâte de te retrouver en Aeringor...

le soleil allait se coucher définitivement, quand les oreilles de Home se dressèrent...

- Il y a quelqu'un...

dit il avec effroi. Dans un bond Home fit volte face ce relevant, mais deux hommes armés se tenait déjà devant eux.

- doucement le matou...

les deux hommes étaient habillés de façon grossière et légèrement armé, ils ne portaient aucun écusson d'un empire quelconque et à leur visage, fripé et entrecoupé de cicatrices, on pouvait facilement les identifier comme des chasseurs de primes...

- ouais le chat tu te calmes on ne vient pas pour toi...

Home se tenait près à bondir, le regard fixé sur l'individu qui tenait l'arme dans leur direction... son crane bouillonnait, la voix venait de ce réveillé, plus forte et plus pressante et ce qu'elle avait à lui dire n'était que mélange de haine et de rage...

- Vous êtes Falmala? Nous venons vous chercher, disons que nos employeurs payent très chère pour vous récupérer vivante...

Home était stupéfait, lui qui pensait à cette échéance pour lui, ne c'était jamais imaginé que cela pourrait arriver à quelqu'un d'autres...
le jeune Homme chat était près à bondir, les canines serrés, les muscles bondés, les yeux injectés de sang... Le parc si paisible l'instant d'avant venait de devenir le théâtre d'acte funeste au dénouement plus qu'improbable...
le premier homme tenait en joue les deux amis, quand au second en retrait il se contentait de donner les ordres...

Un jeune élève s'avança dans le parc, un sourire émerveillé flottait sur son visage. Il avisa une place d'ombre sous un arbre et alla s'y installer. Il s'allongea confortablement, et se perdit dans la contemplation des ramures de l'arbre. Il sourit lors du passage d'un écureuil qui fit tomber une noisette sur lui. Il la prit et la mangea après avoir enlevé la coque. C'était la meilleure noisette de sa vie.
~quelle agréable endroit...~

*Falmala posa une main apaisante sur l'épaule de Home. Elle pouvait sentir tout ses muscles tendus. Elle s'adressa d'une voix calme aux deux hommes*

- Je suis probablement celle que vous cherchez oui ... Vous avez surment du avoir une description de moi ...

*elle fit un large sourire*

- Puis-je connaitre le nom de votre .... employeur ... si cela ne vous semble pas trop indiscret biensur... Que risquez vous donc a me le révéler avec vos armes pointées sur moi. Je ne peu rien faire...

*L'homme pointant l'arme semblait quelque peu mal a l'aise et dansait d'un pieds sur l'autre. De l'aire froid se répendais autour de la jeune femme et du givre appraissait sur les brins d'herbes. L'homme de main regarda le froid se répendre et fit une petite grimace. Falmala du sourire.*

- Je vois qu'on a du vous donner une bonne description ...une très bonne même vu l'air que vous affichez sur votre visage ....

*Falmala ne semblait aucunement inquiette. Sa main était toujours posée sur l'épaule de Home. Une fine iradiation fraiche se faisait au contacte de sa main sur les poiles du félidé.*

- Allon dis moi donc messieur a qui je vais devoir me présenter lorsque vous m'aurez emené?

La nuit était maintenant bien tombée et la fraicheur qui s'emparait de leur membre n'avait rien de comparable à la brise nocturne... Meller pestait, il voyait sa prime s'envoler, il sentait la situation lui échapper et il détestait cela... il regardait la jeune fille déployée son pouvoir , il se sentait stupide lui le mercenaire expérimenter, d'avoir sous-estimer son adversaire...

- Allon dis moi donc messieur a qui je vais devoir me présenter lorsque vous m'aurez emené?

Meller esquissa un sourire l'espace d'un instant...

- vous savez bien que je ne suis qu'un simple rouage de la machine... votre devenir m'indiffère et j'avoue n'avoir jamais rencontré le véritable commanditaire...

son ami gardait Falmala et Home en joue, cependant le froid le rendait terriblement nerveux... nervosité que l'homme chat sentait transpiré de tous son corps... la voix le brulait de l'intérieur, il savait pourtant que s'abandonner à elle risquait de mettre en péril Falmala et cela il si refusait. Pourtant elle hurlait au fond de lui, projetant des images violentes, qui petit a petit troublai le libre arbitre de Home... et même le toucher frais de Falmala n'avait qu'un instant calmé l'ardeur du démon brulant au fond de son âme...

- pour donner une idée même si je sais que vous n'êtes pas dupe, ce sont les savants des prisons de l'Impérium qui ont mis votre tête a prix...

il avait à peine finis de prononcer les syllabes que les mots résonnèrent dans la tête de Home, refluant les images de tortures dans les geôles... le crie venant du profond de ses entrailles pris ses adversaires de cours, et Home se laissant envahir entièrement par son démon sauta sur le premier soldat les tenant en garde...
le coup de feu parti aussi vite, réflexe intuitif et frappa Home de plein fouet sans qu'il en soit gêné... mais à ce stade Home n'était plus et c'est une bête féroce qui attrapant son adversaire lui arrachait le bras dans un geste aussi rapide que violent.

Miller venait d'être surpris, deux fois, "je vieillit" songea-t-il... trop occupé avec la jeune femme il en avait oublié le matou... qui se trônait devant lui le corps de son ami dans les mains, vulgaire pantin, désarticulé sanguinolent... Miller fut presque nauséeux face à l'image de ce monstre jetant au loin, sur le lac gelé, le corps de son ami venant de passer à trépas... mais il avait bien trop à faire, car l'homme chat au pelage sombre et aux yeux injécté de sang venait maintenant vers lui...
dans un geste commandé par l'expérience, Miller dégaina son fusil d'assaut pour tirer sur la bête qui venait de bondir sur lui...

Home pris le coup en plein dans l'estomac, se retrouvant projetté sur un arbre en arrière... là recroquevillé... gisant dans son sang.... le torse encore fumant... Home perdit connaissance...

Grendelor se promenait avec émotion à travers le parc. Des semaines entières elle avait été retenue loin de son lieu de prédilection par les tracas du monde. Aujourd'hui elle avait enfin remis les pieds dans sa maisonette du bord du parc. Elle avait fait le ménage, rependu quelques affaires dans les placards, puis s'était emmitouflée pour une balade le long des sentiers aëringoriens.

Elle repensait à tout ce qui' s'était passé ici, tout ce qui s'y passait encore elle dont elle n'avait pas connaissance. Nostalgique? Oui, mais pas triste. Une nouvelle période s'ouvrait devant elle sur les Mondes Blancs et elle espérait bien en profiter. Passant devant le grand cerisier, elle leva les yeux avant de se rappeler que désormais le cerisier n'avait plus d'occupant. Elle se demanda si un nouvel arbre pousserait bientôt, portant un nouvel être entre ses branches.

Elle s'arrêta sur un banc près du lac, leva les yeux vers le ciel si calir dans l'air cristallin de l'hiver approchant. Là elle laissa son esprit vagabonder sur les courants du temps.

*L'impérium .... ce mot pétrifia Falmala sur place. Cela faisait tant d'années qu'elle n'avait pas entendu prononcer ce nom. Des milliers d'images traversèrent son esprit en quelques instants. Comment elle avait été enlevée a son peuple, son séjour dans les geôles de l'impérium, les innombrables heures d'expériences subies et son ultime fuite .....

Elle n'eut pas le temps de réagir que homme se décrocha de sa main. Il semblait trembler de colère. Elle n'avait jamais ressenti cela chez lui, cette intense colère tout au fond de lui. Un premier coup de feu retenti. Elle resta la, incapable de bouger devant la scène qui se présentait a ses yeux. L'homme chat qu'elle avait connue était entrain de hotter la vie a un homme et cela d'une façon qu'elle n'aurait jamais pu croire de sa part. Un deuxième coup de feu retenti, elle vit HOME s'écraser contre un arbre a coté d'elle.

Une fureur glacée, intense s'empara d'elle. Un cri percent, raisonnant fit vibrer toutes le feuilles des arbres du parc. L'aire froid s'intensifia et l'herbe entourant la jeune femme gela peu a peu.*

- Vous...n'auriez jamais du tirer ce coup de feu ....

*Sa voix grondait de colère. Cette voix si douce et cristalline a son habitude, était dure et froide. Une colère noir pouvait se ressentir dans ses dires.*

- Je crois que votre mission va s’achever ici…

*Falmala fit quelques pas en avant. Millier arma son arme et la mis en joue. Il ne savait plus vraiment à quoi s’attendre avec cette femme. « Une prise facile » qu’ils disaient, « le fruit d’une expérience mal tournée »… « Mon œil oui ! ».
Elle tendit ses deux mains lentement vers l’avant.*

- N’essayez pas encore une de vos entourloupes glacées …

*Un petit rictus amusé se dessina sur les lèvres de la femme. Les mains de Miller commençaient a devenir fraiche et il avait du mal a tenir son arme. « Je vais lui caler une balle dans l’épaule ca la fera moins rigoler… et ils m’ont juste dis en vie … pas en un seul morceau. » Il appuya sur la détente. Le cliquetis se fit entendre puis … Plus rien, la balle ne bougea pas. Son arme était gelée..*

- Ca ! C’était votre dernière erreur.

*Une vague de froid s’échappa des mains de la femme et Miller fut pétrifié sur place. Falmala se retourna et courut voir HOME toujours inconscient contre l’arbre. Le sang ruisselait le long de ses poiles bleu.*

- Reviens a toi mon petit … reviens ….

*Elle posa sa main sur la plaie et la gela quelque peu pour que le sang ne s’écoule plus autant.*

Grendelor était restée des heures devant le lac et le soir avait fini par tomber. Elle commençait à se dire qu'il était temps pour elle de rentrer, la faim et le froid lui faisant apparitre sa maisonnette comme une oasis l'appelant, lorsqu'elle entendit des coups de feu, tout proche.

Elle se releva d'un bond, l'esprit débarrassé de toute rêverie et elle le déploya. Rapidement elle sentit un esprit inquiet limite affolé, sur la rive en face. Elle courut et arriva rapidement devant une scène qui la laissa un instant perplexe. Elle reconnut Falmala, penchée sur le corps de l'homme-chat au pied d'un arbre. Un peu plus loin il y avait le corps d'un homme gelé debout, un revolver encore en main.

Grendelor s'approcha de Falmala doucement et signala sa présence en l'appelant.

Falmala? Que se passe-t-il? Tu vas bien?

La jeune femme se tourna vers Grendelor et lui fit montra le corps étendu de HOME, une blessure suitante au niveau du torse.

Tu permets? Je vais l'examiner, j'ai quelques dons de soins.

Grendelor se pencha donc sur l'homme-chat. La blessure était froide, ce qui avait ralenti l'écoulement de sang. Toutefois la balle était encore là et si la plaie n'était pas vite refermée il perdrait trop de sang.

Je vais profiter de son évanouissement pour lui retirer la balle, ensuite je devrais pouvoir arrêter le saignement. Je ne sais pas refermer de telles plaies mais une fois qu'il ne perdra plus de sang nous pourrons l'emmener à l'infirmerie.

Falmala hocha la tête et proposa de tenir HOME pour éviter tout mouvement s'il se réveillait.

Grendelor fouilla dans sa ceinture, plongeant profondélent dedans et en ressortit une pince et un scalpel stériles, ainsi qu'une étrange bille. Délicatement elle élargit les bords de la blessure, puis introduisit la pince et ressortit la balle. Fotre des connaissances qu'elle avait acquise sur l'utilisation de l'orbe ainsi que des techniques employées par Astriel, elle se concentra, faisant flamboyer la bille rouge ainsi que la plume de phénix qu'elle portait toujours dans ses cheveux. Une légère fumée s'échappa de la plaie et le sang cessa de couler.

Replongeant dans sa ceinture, elle ramena cette fois un paquet d'herbes médicinales. Elle en choisit quelques unes et prépara un cataplasme qu'elle apposa sur la blessure de HOME. Celui-ci n'avait pas bougé pendant tout le traitement ce qui était assez inquiétant.

Levant les yeux vers Falmala, elle lui dit

Voilà, nous pouvons maintenant le ramener. Il faudrait une civière...

Grendelor regarda autour d'elle. La seule chose qui pouvait servir était un des bancs. Toutefois le poids risquait d'être conséquent, mais elles n'avaient pas de temps à perdre.

Crois-tu que tu pourras soutenir le poids du banc avec HOME dessus jusqu'à l'infirmerie? Il est en bois... J'ai peur que si nous attendons l'arrivée des secours ils soient trop longs...

Grendelor était inquiète.

la fumée venait de dissiper quand apparu devant lui un vieil homme ridé au sourire sénile. Ses cheveux blancs tombant sur ses épaules et faisant ressortir sa peau mate.... ils étaient tous les deux seuls, lui enchainer et le vieux le regardant avec convoitise.

qui êtes vous?

moi... le vieux fou pouffa de rire... dis moi plutôt qui tu es?

l'oeil de Home s'alluma de cette lumière coléreuse qu'il connaissait si bien...

un Daikanite... merveilleux...

Home était perplexe, devant le visage du vieil homme...

de quoi parlez vous...

tu n'es pas encore as ta forme aboutit, mais cela ne tardera pas... bientôt tu succomberas totalement à ta voix...

le rire du vieil homme résonna sur les quatre murs de la cellule, pour enfin disparaitre dans une fumée acre... qui laissa place à une forme familière, une félidés au pelage blanc et doux, aux yeux bleu cristallin... elle regardait Home l'air triste, désemparée...

je suis désoler Homelias, je n'avais pas le choix....

Sillia, ne fais pas ça...
la vision de Sillia se troubla encore une foix, tandis que Home tendais la main vers elle...

Sillia !!!

c'est en criant que Home repris conscience, le froid l'attrapa à la gorge, tandis qu'il se voyait soulever péniblement vers un banc du parc... il put reconnaitre Falmala et Grendelor l'air inquiet...

sa va aller mesdames je vais marcher...

se redressant difficilement Home sentit le gout amer du sang dans sa bouche, il put voir sa plaie nettoyée...

merci pour les soins...

puis il trébucha légèrement s'appuyant sur les épaules des deux femmes...

je vais encore avoir besoin d'un peu d'aide...

il regarda autour de lui le spectacle du parc sous la nuit, qui était déjà bien tombée et de cette herbe tacheté de sang qui lui rappela que son destin était inéluctable, dans sa tête résonnait encore le rire du vieux fou...envahit par le désespoir Home lâcha une larme, qui tomba sur le sol gelé...

Arrivé depuis peu, de retour, ou plutôt de passage, Astriel s'était laissé vagabonder, suivant là où ses pas voulaient qu'il aille. Et, il se surprit à retrouver en premier lieu, le parc, immense, tout autant que les hauteurs de la cité blanche. Il sourit, nombres de souvenirs revenaient au fur et à mesure de ses pas, foulant cette herbe fraîche, qui pourtant ne se départageait pas des autres, pour la plupart. Mais pour lui, cet endroit apportait une certaine nostalgie, tant de choses déjà vécues, tant d'autres à vivre.

Il parcoura ainsi le parc, déambulant sans empressement, prenant le temps de revivre ses souvenirs, doux moments de perdition.

Arrivé près du lac, il plissa les yeux, apercevant ce qui semblait être Grendelor, accompagné de Falmala qui soutenaient un gros félidé. Quelques pas hâtifs dans leur direction lui râfraichit la mémoire, c'était bien là Home. Et il semblait loin d'être dans son assiette.

Passant devant une statue de glace, il s'arrêta un instant, devinant une partie de la scène à la vue de l'arme que tenait feu cet homme. Quoique, peut être pouvait-on encore faire quelque chose pour lui, mais le méritait-il ? Ce n'était pas lui de trancher.

Il s'approcha des trois personnes, se dirigeant probablement vers l'infirmerie. D'une voix inquiète, il demanda.

- Et bien, besoin d'aide ?

*Falmala laissa faire Grendelor pour les soins. Elle était inquiète, qu'est ce qui avait fait réagire HOME de la sorte. Elle ne le connaissait pas ainsi. Mais la détresse qu'il dégageait voulais tout dire. Tout ceci était loin d'être volontaire. Elle regarda la jeune femme prodiguer des soins au félidé et ainsi stopper l'hémorragie.*

- Crois-tu que tu pourras soutenir le poids du banc avec HOME dessus jusqu'à l'infirmerie? Il est en bois... J'ai peur que si nous attendons l'arrivée des secours ils soient trop longs..

- J'en ferais un traineau pour qu'il glisse sur le sol, cela serra moins difficile a le bouger...

*Au moment ou elles essayaient de soulever HOME du sol pour le hisser sur le bac il se réveilla dans un cri.*

- Sillia !!!

*Il essaya de se redresser*

-sa va aller mesdames je vais marcher...

*et trébucha en se rattrapant aux deux femmes*

-je vais encore avoir besoin d'un peu d'aide...

*Falmala l'attrapa fermement, calant le bras de son ami sur ses épaules.*

- Ne t'en fait pas ... nous sommes la ...

*Elle vit une larme s'écraser furtivement sur le sol, elle la regarda quelques instants. Ce n'était pas le moment, ils en parleraient plus tard. Elle agrippa le pelage de HOME et lui offrit un appui solide, puis regarda Grandelore*

- Allons-y ....

*Arriva Astriel, qui avait vu les deux femmes s'aventurer a soutenir l'homme chat.*

- Oh Astriel ... nous devons amener HOME a l'infirmerie, il est blesser .... Nous avons retiré la balle mais la plaie doit être fermée correctement....

*Son bras se resserra tendrement autour du dos de HOME ses doigts s'enfonçant doucement dans se plage. Elle ne le lâcherait en aucun cas ... même s'il avait une armée de chasseur de primes qui se montrais.*

Un être à la carrure imposante sous sa capuche blanche
venait de s'introduire dans le parc. Restant à l'entrée, hésitant, il
osa quelque pas et s'enivra de cette odeur si familière. Il ne savait
pas si on allait le reconnaître ici, peut être pas ... Après tout il
avait disparu soudainement. Mais malgré tout la nostalgie avait pris le
dessus. Coeur battant, mains tremblantes, yeux larmoyant, il s'avança.
Il se souvint combien cet endroit lui fut cher ... mais qu'en était-il
aujourd'hui ? Tout était comme avant, enfin presque ... Il redressa la
tête vers l'horizon, des nouveaux encore des nouveaux ... Un sentiment
de joie l'envahit à cette observation.

* Finalement la plume attire du monde ... tant mieux ...*

Un éclat traversa l'obscurité, laissant ses yeux verts
étincelaient sous le clair de lune. Une envie irrésistible pris l'être
de retirer son capuchon pour se laisser emportait par la fraîcheur de
la nuit. C'est par des fines à la peau dorée que le tissu tomba sur
les épaules du nostalgique. Tout son être s'enflamma, l'odeur des
arbres vinrent l'enivrer bien plus, comme si révéler sa véritable
identité avait eut un véritable pouvoir sur la nature. Des images se
mirent à danser dans son esprit, des écris .. une fête ... un homme ...
ses amis ... ce baiser voler ... C'est alors qu'elle retira entièrement
sa veste. Elle se révéla toute entière. La créature céleste au cheveux
de jais et aux yeux vert s'asseya au pieds du vieux chêne. Elle espéra
que ses murmures parviendraient jusqu'aux oreilles de ses anciens
camarades.

- Je suis revenue ...

"Un espoir empathique, un ressenti famillier, une arrivée fatidique, présence à proximité"

Nichiren ressenti du haut de sa tanière, une personne dont il a un lien étrange, comme fraternel ou presque. Comme si soudainement elle annonçait son retour. Une personne ayant le même lien, la même origine de ce lien, avec des destins et destinées différentes. Lien angélique qu'on ne peut briser, par celle qui a juré une protection comme une ange gardienne autant aux humains que aux anges

"Se pourrait il ? non impossible ..."

Mais se ressenti demeurait encore, ce n'était pas une illusion, ou une tromperie c'était réel. Cette présence, ce lien de protection, si fort ! Elle n'était pas loin.

"Silissia !!! elle est revenue !!!!"

Nichiren appella son armure qui vint immédiatement se poser à lui. Epoussetant les milligrammes de poussières dessus, il était fin pret pour revoir son amie qui était comme une soeur. Se fixant au toit de la demeure, le Lion d'or cherchait de visu ou elle pouvait bien être.

"Ou te caches tu ? ... ... ... Aaaaaah te voilà enfin !"

Le chevalier disparu alors dans la lumière.

Près du chêne, Silissia était installée puis une lumière éclatante jailli, Nichiren était devant elle avec un grand sourire.

"ça faisait longtemps dame Silissia ! Quel plaisir de te revoir !"

- Attendez, laissez moi voir cette blessure.

Astriel se baissa pour regarder la plaie avec minutie, changeant d'oprique à plusieurs reprisent pour finalement se relever, pour ainsi, annoncer son verdicte.

- Hum, ça peut aller, elle n'est pas si vilaine, de plus, elle a déjà été nettoyée en partie et désinfectée, il tourna les yeux vers Grendelor qui lu irendit un clin d'oeil. Néanmoins, la plaie est en train de se rmettre à saigner, il lui faut des bandages. Mais, je peux faire quelque chose en attendant d'arriver à l'infirmerie.

L'ange se baissa, puis après un petit instant, il posa l'une de ses paumes sur la blessure du félidé avec délicatesse, une légère aura bleuté jaillit de sa main, chaude et atténuant la douleur progressivement. Lorsqu'il retira sa paume, une substance, ressemblant à de la gelée, voir de la graisse aux couleurs bleues, nacrées recouvrait la blessure d'Home.

- C'est comme une pommade, ou du miel, mais en un peu plus efficace. ça atténue la douleur, protège des infections et aide à la cicatrisation, même si aux premières apparences, ça fit un peu "sang d'alien".

Puis l'ange, continua à discuter, aidant volontier les jeunes femmes à conduire le félidé affaiblie à l'infirmerie.

***

Plus tard, sortit de l'infirmerie, il ne pu s'attarder, ayant moult travail à faire. Pressant le pas, et allant jusqu'à déployer ses ailes pour planer en rase motte et ainsi aller plus vite, dans les dédales de la cité blanche.

Arrivé aux portes du quartier, il s'arrêta dans son élan, battant vivement des ailes pour stopper plus vite et ainsi se poser au sol tranquillement. Il tourna la tête en direction du parc, étrange sensation que celle-ci, comme si, comme si on l'appelait.

Il resta un moment, assez long pour le commun des mortels, une éternité pour lui, mais pas de doute, il connaissait ce chant âmial. Attiré par celle-ci, c'est en se rapprochant du parc, qu'il trouva la réponse tant désirée, elle était ici, revenue.

Sans plus attendre, il déploya ses ailes pour décoller en trombe, presser de la revoir. D'autant plus qu'une autre essence venait de fire son apparition, une connaissance précieuse, son frère, pas de temps à perdre, il se devait d'arriver au plus vite. Et c'est en toute hâte qu'il fusa, retraversant par la vois des airs le chemin inverse qu'il venait tout juste d'accomplir. Qu'importe.

Il aperçu alors Silissia et Nichi, en train de discuter, douces retrouvailles que voila. Il descendit en silence, pour se poser non loin.

Il avança vers eux, ne l'ayant pas encore remarquer (du moins c'est ce qu'il croyait).

Un petit picotement lui parcourut le corps, il frissonna. Etrange, il n'avait jamais ressentit cela auparavant, c'est comme si...non. Il se faisit des idées. Et laissant tomber ces interrogations, inutiles pendant pareil moment. Il s'approcha d'eux à pas de chat.

Puis avec la complicité de Nichiren, l'ayant vu, il émit un rugissement (miaulatif) de derrière Silissia.

- Maaaaoooooouuuuu !