L'Arbre du Doyen.

C'était un cerisier qui affichait une insolence superbe rosée et argentée au milieu d'une plaine, sur une petite colline. C'était un arbre majestueux et vaste, on lui aurait pu donner plusieurs centenaires, dans toute la force et la vigueur des quinze ans de ces arbres. C'était un arbre haut qui empêchait toute concurrence sérieuse. Et c'était là l'Arbre du Doyen de l'ACadémie où il passait ses temps libres.

Personne d'autre que lui ne pouvait monter sans son autorisation et c'était un des rares moyens de venir passer du temps avec lui sans qu'il ne se déplaça. Il était allongé sur une branche courbe, à cheval sur une autre bien haute, accroupi sur une telle troisième qui lui permettait d'observer plusieurs horizons...

L'arbre était haut, puissant, et il portait un nom, un nom secret que le coeur du jeune Akira lui avait attribuer et auquel l'arbre avait répondu en devenant immortel...

Autour, de l'herbe grasse et mœlleuse qui pouvait accueillir les gens voulant venir profiter d'un soleil câlin, d'un vent rêveur ou d'une discussion avec le Doyen. Près de l'arbre, quelques tables en bois massifs entourées de bancs semblaient avoir été jeté là, vaguement et sans ordre. Des verres, des jarres de saké et quelques dizaines de barres de nougat les occupaient. Les bancs étaient libres...

C’était un endroit de méditation ou d’échanges philosophiques…

Invité

Mido, s'eclipsant en vitesse de la réunion pour le début de la fête, aperçu Akira qui se dirigeait vers les portes de la ville. Habité par son éternelle curiosité, il tenta de le suivre sans se faire voir. Il se rendit compte qu'il allait voir enfin le fameux cerisier du Doyen. Le jeune Elfe en avait bien un, mais quand il aperçu celui de son Maitre, il se rendit compte que le sien était bien chétif comparé à ce dernier. Il était majestueux, remplit de fleurs merveilleuses et délicates. Il ne se rendit pas compte qu'il marchait maintenant à découvert et que le Doyen l'avait surement vu. Il était envouté par la beauté de l'arbre. Il s'assit sur une pierre, fraiche et plate, ou il pu contempler l'arbre à sa guise. Il se décida à parler:

- Akira, votre arbre m'éblouit par sa beauté ... Comment avez vous fait pour le trouver ? A moins que vous ne l'ayez planté ?

Akira était monté dans son arbre pour se reposer un peu. Il devait réfléchir à un poème, il devait faire son chef d'oeuvre, celui de sa plume passée et à venir, il devait par ces prochains mots, sublimer son nom d'un écrit magnifique. Il fut troublé par la venue d'un jeune homme qui l'avait visiblement suivi. Il remarqua qu'il portait l'habit des Peintres de l'Académie.

Il s'adressa au jeune homme:

Comment vas-tu, jeune Mido?

Il s'était basculé en position assise, ses jambes pendantes dans le vide et ses mains de part et d'autre de son corps, posées sur la chaude écorce:

Tu veux parler un peu? Tu vas bien, toi?

Il commença à faire balancer ses jambes sans rythme aucun mais qui transmirent un mouvement doux et souple à la branche... Ce cerisier était décidemment unique...

Invité

Mido était sous l'emprise de cet arbre. Il entendit à peine Akira, mais arriva quand même à lui répondre:

- Ma fois cher Doyen, ma santé va de mieu en mieu. La découvert de ce lieu m'embaume le coeur. Il est vraiment magnifique. Tout dans cet endroit semble paisible et délicat. Même les pierres les plus rèches sont douces. Vous avez vraiment un talent pour trouver des lieux merveilleux. Mais je parle je parle, vous allez vous bien? Je crois que ma venu ici ne ferait que venir encore quelques personnes désireuses de connaitre cet endroit !

Akira fronça les sourcils et repassa alors en position allongée. Il croisa les bras sous la sête et soupira d'aise, dans le confort absolu proposé par la dite situation, à jouir de la chaleur de la lumière, de la caresse du vent et du chuchotement des pétales s'entrechoquant.

Ma foi, alors profites de la vue, faites ce qu'il vous plaira tant que vous respectez la sérénité des lieux. Je dois penser à autre chose, quant à moi...

Le jeune Samouraï n'avait pas très envie de discuter ni de sa santé ni de bagatelles inconsidérées et sans concentration. Il décida donc de rester silencieux et de laisser Mido au loisir de méditer en silence à son tour...

Schaft avait toujours aimé la nature qu'elle trouvait bien plus rassurante que le genre humain.

Aussi avait elle pour habitude d'arpenter le jardin, s'arretant quelques fois sous un arbre ou pres d'un buisson ou de fleurs pour leur parler, ou parfons juste les contempler sans un mot.

Ce matin, elle s'etait encore levée tot pour explorer plus en detail les merveilles de l'academie.

Elle s'etait enfoncée plus encore dans le parc, visitant une partie inexplorée de cet endroit magique qui l'apaisait et la laissait calme et douce comme une brise d'ete.

Soudain, ses pas s'arreterent. Elle venait d'apercevoir un cerisier, si beau, si majestueux. Et ses fleurs ... Elles semblaient l'appeler quand elles etaient doucelment agitées par le vent. La brise qui semblait en provenir venait murmurer aux oreilles de la jeune femme, qui leur repondis dans un souffle.

-Sakura.

Elle s'approcha, comme hypnotisée. Une fleur s'envola et se deposa sur la tete. La demoiselle fut attendri par ce phenomene, et continua d'avancé, en vrai automate.

Soudain, elle apercue du monde, la bas. Le doyen et un jeune elfe, mido.

A peine sorti de sa reverie, elle s'arreta, un peu trop brusquement, et fis craquer une branche.

Les regards se tournerent vers elle. La jeune Schaft rougis de gene.

-Pardonnez moi je ... je voulais juste ... dire bonjour ... au cerisier, vous comprennez ?

Plumo se balladait dans le parc, comme à son habitude. Cela n'en devenait cependant jamais lassant. Mais aujourd'hui, il aurait apprécié quelque chose de nouveau.

Il passa alors devant un arbre qui, il n'en douta pas un instant, devait être celui du Samouraï Rouge. Connaissant les habitudes du Doyen, il se dit qu'il ne valait mieux pas le déranger, et allait s'apprêter à passer son chemin lorsqu'il aperçut une pancarte. C'était une invitation à venir s'entretenir avec Akira Hajia.

Suspicieux, il crut tout d'abord à une farce de la part d'un écrivain facétieux, souhaitant qu'il se fasse découper à coups de katana et frire au saké afin de récupérer sa précieuse plume de corbeau. Mais la présence de Schaft et de Mido le rassura.

Ainsi, il s'approcha du magnifique cerisier et, sans non plus être trop près, s'allongea dans le rayon où les rayons du soleil étaient ombragés par les branches de l'arbre.

Ses relations avec .A. avaient été cordiales, houleuses, sympathiques, neutres, ou en progrès. Ainsi, ne souhaitant pas déranger celui qui demeurait pour lui un ami, il sortit une plume, un encrier, deux parchemins, et se mit à écrire.

- Tout être pensant doit tendre à vivre dans un équilibre entre (...)

Aembur cherchait un endroit où il pourrait aller pour écrire et se reposer loin de l'agitation des salle de classe ou des tavernes de l'académie. C'est comme sa qu'il se retrouva devant l'arbre du doyen.

"tiens c'est donc là que se cache tout le temps .A. mais qu'estce qui est écrit ici?! on peut aller le voir se weekend?! a ba je vais lui faire une petite visite."

Aembur alla alors vers l'arbre puis commença à monter, il espérait rencontrer .A. .

Rumulus arriva tranquillement près de l’arbre du Doyen, il jeta un coup d’œil à sa stature divine et il s’assit à une des tables…pour y continuer sa lecture. ‘’Analyse des relations avec Jadis’’ écrit par Syllas. Il avait lut la moitié et jusqu’à maintenant c’était plutôt charmant.

Il remarqua avec contentement qu’une théière remplit d’un thé très aromatique était déposé prés de lui. Il prit une tasse au hasard et il se versa un peu de thé. Il prit une gorgé et il se détendit. Une petite brise légère amenait l’arôme des arbres en fleurs et des tulipes du printemps. Rumulus ouvrit son livre et continua sa lecture.

Invité

Elvia savait le Doyen serait absent tout l'après-midi. Elle avait donc décidé de se passer de son autorisation pour occuper son arbre, persuadée qu'il y cachait quelque chose. La Prêtresse savait qu'il aimait s'adonner à la contemplation du monde environnant mais des heures entières...aussi avait-elle décidé de mener son enquête.

Elvia grimpa dans l'arbre non sans difficulté et se retrouva bientôt perchée à quelques mètres du sol, camouflée par des larges feuilles qui bruissaient agréablement.

Alors, alors, voyons voir ce que tu caches l'ami!

Des livres, du saké, des feuilles blanches, une plume...rien de bien croustillant. Elvia réprimait un soupir quand soudain quelqu'un s'approcha de l'arbre. De peur que ce soit Akira, la doyenne voulut s'applatir contre une branche mais malheureusement, son geste précipité la déséquilibra. Elle atterrit dans les bras de Rumulus pour se relever aussitôt et lui balbutier quelques excuses incompréhensibles.

Tàranis qui passait pas loin de là eclata de rire à la vue de la respectueuse doyenne bien embarassée dans les bras de Mido. Elle était tellement génée qu'elle avait perdu le sens de la parole. Tàranis, tentant de réprimer son fou rire, s'approcha des deux personnes.

Hey bonjour!! Mais d'où tombez vous donc noble doyenne? J'avais cru comprendre qu'il était interdit d'escalader cet arbre sans l'autorisation de votre homologue .A....

Elle se moquait gentiment d'Elvia, habituellement si sérieuse.

Rumulus fut quelques peu désemparé quand Dame Elvia lui tomba dans les bras. Rumulus leva les yeux vers le ciel, se demandant comment une Doyenne pouvait tombé du ciel comme ça. Puis il vit le majestueux cerisier. Rumulus sourit. Elvia se leva et bafoua quelques mots d'excuse. Rumulus voulut bien lui répondre que ce n'était rien...mais il entendit un rire plutôt agréable. Táranis Linwëlin s'approchait le sourire au lèvre.

-Hey bonjour!! Mais d'où tombez vous donc noble doyenne? J'avais cru comprendre qu'il était interdit d'escalader cet arbre sans l'autorisation de votre homologue .A....

-Mais cher Dame, bien que la curiosité soit un vilain défault, nous en sommes tous imprégné. Comme moi par exemple, je suis curieux de savoir se que Dame Elvia cherchait dans ce si majestueux cerisier.

Invité

C'est bien ma veine ! pestait Elvia intérieurement. Non seulement, il avait fallu qu'elle tombe dans les bras de Rumulus mais par malchance Taranis Linwëllin avait choisi de passer par là à ce moment précis.

La Doyenne s'évertuait à lisser sa toge espérant gagner quelques temps pour réfléchir à une excuse valable. Elle se racla la gorge et prit un ton des plus sérieux :

Que fais-je ici? Eh bien c'est simple! A m'a chargé d'aller lui chercher quelque chose qu'il avait oublié dans son arbre fétiche, n'ayant pas le temps de le faire lui même. Vous vous doutez bien que je me permettrai pas d'y accéder sans son autorisation!

Elvia s'assit sur le bord de la table et regarda Rumulus et la jolie elfe tour à tour.

Enfin, que ceci reste entre nous, évidemment!

Tàranis, que la situation amusait au plus au point, ne put réprimer son rire à la dernière phrase d'Elvia.
Qu'est ce qui devait être gardé secret, sa chute ou sa présence dans l'arbre? Ou les deux?

Elle garderais pourtant le secret, une doyenne, ça avait certainement une influence quelconque...

Bien sûr, bien sûr, il n'y aura pas de divulgation!! Et...c'est joli là-haut?

Akira était entrain de les regarder, perché sur la plus haute branche de son arbre, où un rossignol ne chantait pas. Nulle claire fontaine ne faisait d'ornement auprès de l'arbre mais le soleil quant à lui, était fidèle à la chanson.

Akira s'était endormis la veille, épuisé par les concours auxquels il avait terrassé quelques amis, et Elvia l'avait réveillé par le bruit monstrueux qu'avait-elle fait en chutant. Il s'était alors redressé et avait laissé ses jambes pendre dans le vide, se penchant pour mieux constater. Et il avait compris.

Mouais, le ridicule ne tue pas hein...

Puis il se remit en position allongé et alluma sa longue pipe, regardant le ciel au travers des nuages qui couraient sans but, allant d'un là vers un sol, sûrement de ces lieux dont la musique échappe même au plus innocent des enfants.

-Oh ma chère Elvia de quoi parlez-vous, on ne vous a jamais vu ici…

Rumulus émit un petit sourire complice, il dirigea son regard vers le cerisier.

-Mais j’ai bien peur que ce secret ne sera pas garder bien longtemps ma chère. Parce que apparemment ce cher .A. est dans son arbre.

En effet un pied se balançait mollement au gré de la brise qui c’était levé.

Le pied oscillait doucement, tandis que la jambe était portée par l'autre jambe, croisée sous la première cuisse. Akira avait le visage penché vers le bas et ses cheveux partaient n'importe où dans le vent. Il souriait, un brin moqueur, un brin complice, en écoutant ce qui se disait en bas. Il harangua Elvia:

Alors, Soeurette, on se cache, mmh? Tu voulais me faire une surprise, je suis sûr! Allez monte, si tu veux.

Et il attendit, toujours balançant son pied et parmi les nuages, que Dame Elvia, Doyenne de l'Académie des Mondes Blancs d'Aëringor et Prêtresse de la Garde Sacrée, le rejoigne afin qu'il discute un peu. Ils avaient tellement de travail en retard...

Invité

Elvia leva les yeux vers la cime de l'arbre à l'écoute des propos de Rumulus et elle vit effectivement flotter un pan de toge pourpre parmi les branches. Akira l'interpella presque aussitôt. Il semblait plutôt amusé par la situation, la Doyenne grimpa donc rejoindre son ami tout là haut, sans peur de représailles.

Ta discrétion m'impressionne! Je ne t'avais pas vu tout à l"heure quand j'étais montée pour.. euh.. admirer la vue magnifique.

Elvia resta quelques instants à contempler le paysage, dominant l'Académie, la tête dans les nuages. Elle se tourna vers A :

La Ville ne cesse de s'agrandir! Les Ateliers graphiques sont en pleine ébullition également.

Son regard s'obscurcit en pensant à Ramrod qu'elle n'avait revu depuis ses troublantes révélations. Elle porta la main à son cou, cherchant le contact avec sa Larme Sacrée qui n'y était plus. La Prêtresse soupira longuement puis chassant ses sombres pensées d'un geste impatient.

Alors cher Doyen, sur quoi allons-nous nous pencher pour continuer le développement d'Aëringor?

Akira soupira d'ennuis, il devinait trop facilement les pensées de son amie. Et il se trouvait qu'il se moquait gentiment des aléas de la vie, bien qu'il prit un profond plaisir à admirer les choses qui tournaient autour de lui, vibrant de sentiment pour les beautés de la nature.

Il haussa les sourcils à la question de la Doyenne et haussa les épaules d'une manière désinvolte et charmante:

Bof... On va s'occuper de donner de réels débouchés à nos Elèves une fois qu'ils seront diplômés... C'est en cours d'étude avec deux MMORPG. Après ça... On aura sûrement d'autres idées à l'avenir, mais bouclons celle-ci, no crees?

Puis il glissa une main sur sa nuque, pour s'étirer longuement, fatigué et à la fois avide de se lever, de sauter, de bouger, de boire...

Rumulus regarda Elvia monter dans le cerisier. Il espérait que .A. ne l’abîme pas trop. Il sourit et il retourna à sa table. Il se versa encore de ce délicieux thé aromatique et il ouvrit un autre livre, mais cette fois-ci, d’un auteur Jadéen.

Il l'avait observé bien longtemps il y a quelques nuit. Ominoe esquissa un sourire à s'en approcher, en cape légère, marchant à travers les herbes folles en cette matinée ensoleillée.
Il arriva bientôt sous le majestueux tronc de l'arbre, dont l'herbe un peu piétinée alentours indiquait une agitation récente.
Mais le maitre ne s'en préoccupa pas plus que ça. Il faisait beau, et le vent était frais.

Invité

Elvia écoutait Akira en souriant, elle ne doutait pas que de nouvelles idées germeront bientôt pour venir agrémenter les diffréentes batisses de la ville.

Si creo! Tu as raison, chaque chose en son temps...

La Prêtresse regardait vers le sol. Rumulus était toujours assis sagement en train de lire quelques ouvrages. Un peu plus loin, s'avançait le maitre de l'école, le Duc Mandarine. Elle ne put résister à la tentation de l'appeler :

Ominoe! Viens par ici!

Elvia se retourna vers Akira pour l'interroger du regard mais comme à son habitude celui-ci avait revêtu son impassible visage.

Ominoe leva la tête et laissa échapper un sourire en voyant sa doyenne perchée en haut de l'arbre, qui plus est de tel manière qu'il puisse presque voir sous sa jupe.

En voilà un endroit pour la prêtresse la plus noble et délicate d'Aëringor ! J'arrive...

Après avoir étudié quelques instant la structure de l'arbre, il rejoignit les deux "patrons" des lieux en quelques voltiges de branche en branche.

Tiiens, tu es aussi là... bien le bonjour, Akira...

Sa main en visière, il contempla quelques longs instants le paysage.

Une vue superbe, vraiment... on ne se refuse rien...

Grendelor profitait d'un moment de répit. Ayant passé ces derniers jours enfermées dans sa maisonnette, enchainée à son bureau elle avait envie de sortir. Elle hésita à faire un tour dans l'une des tavernes histoire de voir du monde et de discuter, mais rejeta finalement cette idée préférant le grand air. Elle prit donc la direction du parc et ses pas la portèrent à travers les chemins jusqu'à un cerisier imposant. Reconnaissant l'endroit, elle sourit en se disant *Je m'étais dit de venir un jour...*.

Les alentours étaient calmes, les oiseaux pépiaient joyeusement. Le magnifique arbre portait fièrement de belles cerises rouges.
*Peut être pas tout à fait encore mûres...*, se dit-elle en en goutant une.

La jeune femme ne voyait pas le Doyen, peut être parti boire son saké favori, ou bien caché par quelque branche. Ce n'était pas dérangeant, d'une certaine manière l'endroit se suffisait à lui même. Elle s'assit par terre, dos au tronc, savourant la chaleur du soleil et la légèreté du vent.

Il était tard et la nuit était tombée depuis bien longtemps maintenant sur les feuilles du cerisier, lorsqu'une silhouette approcha de celui ci d'un pas léger et silencieux. La lune servait de source de lumière tamisée et reposante pour les yeux, ce voluptueux halo de lumière beige filtrait a travers les feuilles de l'arbre , prenant tantôt des couleurs argentées.

Akira était toujours la, perché sur son arbre tel un aigle majestueux protégeant un territoire qui lui était dus, et faisant face a la lune comme a son destin argenté de milles et une merveilles.
Il entendit le jeune homme arriver, et lorsqu'il fut à portée de vue, découvrit un homme habillé d'une tunique de soie pourpre et rouge... il reconnu vite le personnage.
Il mangeait des graines, mais il était trop dure de distinguer de quel type de graines il s'agissait, la lumière ne le permettant pas. De plus, il semblait ne pas avoir vu Akira, lui même caché dans la pénombre des épaisses branches.

il vint s'allonger sans bruit au pied de l'arbre, tête contre tronc et semi incliné afin de voir la lune...

Une fois assis, plus aucun bruits ne résonnaient, excepté celui de la fontaine d'argent qui déversait ses quantités d'eau tiède, a quelque 300 mètres de la.
Lorsque soudain...

Tu en veux une?

Dit alors le nouveau venu, tendant un bras vers le haut, mais en continuant malgré tout de regarder la lune

Akira sembla surpris qu'il soit au courant de sa présence, il voulu échapper quelque mots, mais se retenu...
Après quelques instants, il rabaissa son bras et dit:

Comme tu voudras...

Un long silence reprit de nouveau derrière ces quelques mots.
C'était une nuit calme,où la chaleur était idéale et le vent inexistant. Parfois un petit animal qui semblait être résidant, sortait arracher quelque cerises de ses petites mains griffues, provoquant ainsi le son si plaisant du bruissement des feuilles. Aeringor dormait,mais parfois un cheval hennissait , comme pour crier qu'il se trouvait a l'étroit dans son box.

La nuit est belle ce soir... il n'y en a pas eu de plus belle depuis mon arrivée je crois, ou tout du moins pas de memoire. Je me trompe?

...

C'est un bien bel arbre que tu as là, les rêves qu'on y fait doivent être merveilleux non? J'espère que tu l'a nommé?

...

Qu'est ce que serait une ouvre d'art sans son nom? y a-t-il livre sans titre?

Un nouveau silence tomba.
On entendit alors Kyuden se placer de manière a être couché au pied de l'arbre.
La tête bien installée dans la confortable verdure , une nuit de reve semblait l'attendre, et déjà, au fur et a mesure que ses yeux se fermaient, de nouvelles contré s'ouvraient deja a lui....

[HRP] Je me suis permis de mettre des silences de ta part
Akira, je m'en excuse , mais faire mon RP sans aucune precision ou
retour de l'interlocuteur me semblait compliqué.

Si cela te gene , previens moi, j'editerais, mais il ne restera pas foule.[/HRP]

» Départ du Doyen A
» .A., Doyen et Académicien, Rôliste et Rêveur, vous parle.