Le conflit des 7 lunes [Merveilleux et fantastique]

Introduction.

Le soleil apparaissait à l’horizon et une myriade de couleurs jouait à la surface de la mer. Dans l’aube de se nouveau jour, un guerrier se tenant sur la plage dégaina son épée. Il distinguait à sa gauche les contours d’un temple perdu dans une épaisse brume, le légendaire temple de Sonika.


Yume fut tiré de son sommeil par le son grave des cornes de brume. L’alerte avait été donnée dans sa propre tour mais elle entendit au moins deux autres cornes résonner au loin, ceux du village en contre bas lui sembla t-elle. Elle avait très mal dormi, son sommeil avait été perturbé par des visions atroces de créatures monstrueuses. N’étant encore qu’une novice, elle était logée dans la tour nord du temple forteresse. Yume enfila en hâte sa tunique moniale et ramassa sa baguette avant de s’engager en courant dans l’étroit escalier en spirale. En passant devant une meurtrière elle aperçut au loin qu’une brume épaisse enveloppait déjà le village. Elle n’avait encore jamais vue de brume si dense et s’élevant si haut dans le ciel.

Descendant toujours plus vite elle arriva au cœur du temple, l’Antre des Dieux, là où siègent les statues des divinités : Dwayna déesse de la vie et de l’air, Balthazar seigneur de la guerre et du feu, Grenth seigneur de la mort et de la glace, Lyssa déesse de la beauté et de l’illusion et Melandru déesse de la terre et de la nature. Balthazar flamboyait de mille feux tandis que Grenth était entouré d’une aura verte et glacée impressionnante. D’ après ses cours en théorie divine, ces signes prévoyaient une bataille de grande envergure. Devant la statue de Balthazar, Marco prenait la pose, la hache étincelante dont le manche reposait dans sa main et la double lame par terre. Il la vit arriver et lui fit signe de la main.

- Dépêche toi Yume, ils ne vont pas nous attendre !!!

Ils entendirent au loin les voix de gardes qui décochaient leurs flèches, presque immédiatement suivies par le cliquetis caractéristique des épées. Instantanément ils se mirent à courir vers les cris poussés depuis le hall.
Après avoir traverser un long couloir ils arrivèrent touts deux au hall d’entrée. Le hall, une salle imposante pouvant sans peine contenir les dix milles soldats du temple, les murs tapissés de grandes bannières et de blasons de guildes dont les piliers de marbre soutenaient la voûte à une hauteur de 35 à 40 pieds. Trois sorties plongeaient dans les dédales du temple mais il n’ y avait qu’une seule entrée, une seule porte massive en bois renforcée par de l’acier et doublée d’une herse.
Marco ne s’arrêta même pas et fonça sur les assaillants enveloppés par la brume tandis que Yume se plaçait à côté des archers pour soutenir leur position.

La porte principale était tombée mais la herse résistait encore miraculeusement aux assauts ennemis. Les gardes finissaient tout juste d’exterminer quelques monstres qui avaient percé des tunnels à travers la terre et les dalles de pierre qui tapissaient le sol intérieur du temple.

- En rang soldat, nous ramasserons nos morts plus tard !hurla le capitaine des gardes. Préparez-vous à l’assaut des forces hostiles ! Archers tenez-vous près du mur du fond ! Les épéistes faces à la porte! Installez les balistes à répétitions aux 3 entrées de la salle! Qu’est-ce que vous faites là vous deux!, hurla de plus belle le capitaine en voyant Yume et Marco. Retournez au dortoir c’est un..

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, la herse cédant soudainement dans un vacarme assourdissant, et la horde de démons se déversa dans le hall.

La première vague de monstre fut évincée par une volée de flèches. La deuxième fut accueillie par les guerriers qui contrèrent leur attaque. Marco s’élança alors pour les aider mais une de ses créatures vint lui bloquer la route. Elle avait une apparence humaine mesurait bien dans les 9 pieds. Très massive, elle était pourvue d’une armure d’un noir de jais, d’une lame vacillante et d’une égide d’ambre. Sa tête n’était pas visible mais une corne dépassant de son casque laissait deviner l’apparence chaotique de cet être. Une seconde plus tard la créature avait perdu une jambe et un bras. D’un moulinet de sa hache Marco l’acheva en lui fendant le crâne. La défense tenait bon et peu de monstre passai la ligne de défense, et quand ils y parvenaient ils étaient abattus par les archers. Les blessés acheminés sur la seconde ligne étaient aussitôt soignés par Yume et repartaient à l’assaut de l’ennemi.
Soudain il y eut une explosion, un trou se forma dans le mur environ 35 pieds à droite de la porte.

- Balistes !!, hurla le capitaine encore debout. En position !!

Les balistes à répétition firent feux à travers la brèche. Leurs énormes projectiles traversèrent les brumes et leurs sifflements aigus étaient suivi d’un bruit sourd : ces créatures étaient si nombreuses qu’aucun tir n’était perdu. C’est alors que le seigneur des troupes ennemies apparut à la porte principale.

Incroyablement grand, près de 20 pieds de haut, humanoïde comme ses guerrier, il avait des ailes déchues dans son dos et était entièrement recouvert d’une armure de cristal. Il maniait son épée des oubliés d’une manière impressionnante avec de la main droite quand de la gauche émanait une lueur verte, sombre, et inquiétante.

- Par les cinq Dieux !!, s’écria un garde

Avec une férocité renouvelée, l’armée démoniaque chargea à nouveau sur les gardes. La rapidité de l’assaut surprit ces derniers et brisa leur formation. C’est alors que le signal de la retraite retentit.

Yume et Marco se replièrent avec quelques gardes ayant eu la chance d'échapper à la vague de mort, ils se retrouvèrent dans l’obligation de rebrousser chemin à travers le couloir par lequel ils étaient arrivés, un détachement armé à leur trousse. Ils pénétrèrent de nouveau dans l’Antre des Dieux.
A leur arrivée dans la pièce tout se figea d’un coup, les prêtres qui couraient dans tout les sens, les gardes qui se repliaient avec eux et même les monstres qui les poursuivaient.

- Ca tombe bien j’avais un petit creux, moi !, s’exclama Marco essoufflé, le sourire pointant au bout des lèvres.

- Incroyable !!Comme si le temps était figé, s’exclama Yume.

Cette supposition est exacte.

- Ouaaah!, s’écria Yume.

La voix semblait venir de partout et de nulle part à la fois. Ce n’était pas une voix, pas vraiment. C’était plus comme une idée qui surgissait dans leur tête.
Marco tourna sur lui-même, la hache en main prêt à s’en servir si nécessaire.

Ne vous inquiétez pas, il n’ y a rien à craindre.

C’est alors que Lyssa déesse de l’illusion apparue.
Elle avait pris l’aspect d’une femme brune aux cheveux longs et aux yeux roses foncés, entouré d’une aura rosée rouge et vêtue de soie mauve et or.
Marco était littéralement captivé par cette nouvelle venue et Yume quand à elle en était émerveillée.
Ils s’inclinèrent tous deux devant la divinité.

- Que nous vaut cet honneur ? demande Yume intimidée

-Vous avez été choisi pour faire relever la tête à l’espèce humaine, et purger le chaos qui occupe ses terres, ce chaos qui vous ronge et vous mène vers l’extermination de votre race.

Brusquement, Lyssa ouvrit une brèche dans l’espace temps. Yume et Marco n’étaient non plus dans le temple mais dans les airs au-dessus d’un rempart Immense, tellement grand qu’il semblait couper le monde en deux .Le temps était ensoleillé et tout semblait bien se passer dans le village sous le rempart de pierre et d’acier qui les protégeaient des troupes démoniaques. Quand tout d’un coup des météorites apparurent dans le ciel et la muraille fut balayée sous les yeux horrifiés de nos héros.

La race humaine ne peut résister à ces fléaux sans aide

Soudain le paysage changea, une tour gigantesque se dressait au milieu d’une plaine. Subitement il y eut un hurlement puis une onde de choc se propagea et figea la forêt sur une distance très impressionnante, même vu du ciel, sûrement l’expérimentation d’un mage fou tournant au drame.
La race humaine est pervertie et corrompue

Enfin de retour dans le temple, nos deux héros semblaient abattus, anéantis dans leurs convictions du monde et de son devenir.

- La race humaine n’a pas besoin de davantage de puissance pour détruire ses fléaux ni même de remède pour purifier ses terres, ce dont elle a besoin c’est de guides, de Héros qui purgeront ses maladies et qui l’aideront à reconstruire se qui a été détruit. Des Héros qui lui montreront la voie à suivre pour rester sur le droit chemin. VOUS faîtes parti tous deux de ses héros qui combattent pour la survie de votre espèce. Et c’est maintenant que commence votre périple, votre histoire.

Alors, la déesse disparut et le temps reprit son cours. Les gardes et les moines couraient à nouveau, ainsi que leurs poursuivants mais Yume et Marco ne s’attendaient pas à se retour aussi rapide vers la réalité. Cependant l’improbable se produisit, les monstres au lieu de les tuer leurs passèrent à travers, et continuèrent leur chemin. Nos deux apprentis héros regardèrent leurs mains et les virent translucide. Une étrange fatigue les envahie et plus ils luttaient pour rester éveillé, plus le sommeil les gagnait, jusqu’à ce que tout ne soit plus qu’ombre et ténèbre.

Chapitre 1


Kate et Jessika se réveillèrent toutes les deux dans leur chambre, où grandissait la lueur du jour. Leur chambre étaient plutôt spacieuse. La lumière provenant de la fenêtre coupait la pièce en deux, de chaque côté les meubles étaient identique, bureau, armoire, chaise mais aussi ordinateur à écran digital et projecteur holographique en 3D. Les chaises et les lits en acajou étaient munis de suspenseur anti-gravité.
Kate se secoua la tête et se tourna vers Jessika qui s’apprêtait à se lever.
Elles avaient encore fait un rêve commun, Kate ne savait pas comme c’était possible, mais le fait est qu’elle le savait.

- Terriblement réaliste comme rêve tu ne trouves pas ? Dit Jessika en sortant de son lit.

Elle était vêtue d’une robe de soie et se retrouvai pied nu sur la moquette. Les cheveux long et noir, une courte frange laissai voir son visage.

- Oui, mais nous l’auront vite oublié, n’est pas le principe d’un rêve ? Vivant mais éphémère.

Kate se leva d’un bon et se mit en quête de son uniforme scolaire. Elle était identique à sa sœur Jessika, les yeux d’un bleu profond, seul ses cheveux courts les différenciaient.

- J’ai lut dans une banque de donnée scientifique que des indiens arrivaient à rêver se qu’ils voulaient et même à combattre les dangers issus de leurs rêves.

- En tout cas je ne pensai pas avoir assez d’imagination pour faire un tel rêve, conclut Kate.

Elles s’habillèrent rapidement en jupe longue et noire ainsi que la chemise blanche règlementaire.
Après un brin de toilette, l’hologramme de la gouvernante apparut dans la pièce pour leurs signaler que le déjeuné était servi et les pries de ne pas trop traîner en chemin.
Elles sortirent toutes les deux de la chambre et après la traversée d’un long couloir prirent un ascenseur qui les mena dans la salle du déjeuné.

- Ha tout de même, venez vite vous assoire sa va refroidir, dit la gouvernante.

Elles déjeunèrent ainsi toutes les deux, un chocolat chaux et deux tranches de pain beurre avec plus ou moins de confiture. En même temps la gouvernante les briefait sur leur programme du jour.
Une fois fini Kate et Jessika durent traverser de multiple salles avant d’accéder à un nouvel ascenseur qui les mena au niveau -3, là elle prirent une voiture équipée de la conduite automatique, elles rentraient les coordonnées du lycée, puis, sans un mot, contemplaient le paysage qui défilait derrière les vitres. De grandes résidences privé, des piscines, des arbres, des champs de fleurs, des oiseaux, un véritable paradis recréé par l’Homme.

En l’an 2142 une catastrophe mondial eut lieu. Bien que le pétrole ait disparut totalement des nappes souterraines, un nouveau combustible fut mis à jour. On le baptisa le ‘‘linfocile’’, malgré des nappes enfoui à des distance très profonde, le linfocile possédait une énergie combustible très supérieur au pétrole, malheureusement ses dégâts sur la couche d’ozone furent sans précédent.
Les entreprises de pétrole qui croyaient y voir leur renouveau économique, le commercialisèrent rapidement et bâclèrent les testes effectués sur le carburant.
Les dégâts aux Etats-Unis, en chine et en Inde furent dévastateurs. La couche d’ozone détruite les Hommes ainsi que tout ce qui était doté de vie se désintégraient sous les UV impitoyable du soleil. Les autres grandes mégalopoles comme celle de l’Europe, qui contaient à plus de 98% sa consommation d’énergie biodégradable, furent épargné tout du moins pour un temps limité. Les dommages portés à la couche d’ozone furent tellement considérable que partout dans le monde elle commença à ce dissiper.
Mais ce n’est pas tout, un phénomène inexplicable se produisait en même temps. La couche d’ozone dissipé au pôle Nord et au pôle Sud, les deux pôles fondaient à vu d’œil. Et c’est de là que survint le problème, le niveau des océans aurait du augmenter, recouvrir les pays bas, Singapour les plaines Japonaises, créé de gigantesques raz de marée, mais non le niveau des océans ne montaient pas. Pour tout te dire, il baissait même. Un mètre tout les jours, une vitesse incroyable.
Les média paniquaient, des chefs d’état démissionnaient, des prêtres de centaines de secte appelaient à la fin du monde et au suicident collectif ou encore au jugement divin.

C’est dans ce chaos qu’apparut une organisation qui grâce à une nouvelle énergie, l’énergie verte, dévoila une solution pour faire face à cette catastrophe planétaire. Et bien que titanesque le projet fut accepté par L’assemblé international, sauf par quelques dictateurs.
Le projet consistait à recouvrir l’océan Pacifique et le l’océan Indien de gigantesque plaque de verre et d’acier, pour empêcher, d’un de recevoir les UV, et de deux y préserver une atmosphère respirable.
Ces années de courses contre la montre permirent de grandes révolutions dans tous les domaines, en grande partie grâce à l’énergie Verte, qui en plus de respecter l’environnement, permettait des prouesses technique et industrielle impressionnant.

Le projet fut terminé dans les temps. Le niveau des océans ayant baissé, 180 millions de Km² se retrouvèrent asséché et ainsi constructible et réaménageable, seulement 100 millions de Km² restèrent immergé par les flots, les scientifiques n’ont d’ailleurs toujours pas comprit d’où provenait cette ‘‘fuite’’ d’eau ni où elle est allée.
Les pays purent retrouver des terres aussi vastes que l’ancienne terre, le reste fut nommé en temps que zone international ou fut légué à l’organisation qui les sauva tous, une organisation qui prit le nom de C.I.D., La cohésion International de la Défense.
Les problèmes de climats furent réglés grâce à de nouveaux systèmes révolutionnaires.
Même les animaux furent réintégrés dans leur milieu naturel.
Quelques phénomènes anormaux cependant ce produirent, le plus mystérieux fut que les nouveaux né ne naissaient plus que par paire, comme Kate et Jessika.



- A distinguer le vrai du faux et à faire le choix du vrai au moment…

La matinée commençait à s’éterniser pour les terminals 10. Le professeur de philosophie se parlait à lui-même, trouvai ses hypothèses tout seul. La moitié de la classe de 30 élèves dormaient la tête posée sur les bras ou encore les yeux ouverts pour les plus expérimenté. Un autre groupe parlait de leurs vacances et seul 4 ou 5 écoutaient le prof espérant ainsi obtenir de bonnes appréciations.
Nous somme le 1 septembre 2214, jour de la rentrée des classes dans le secteur 7 ou nouvelle France.
Kate et Jessika contaient parmi les élèves affalé sur leur table et occupé à dormir. Bien que le programme de la matinée fût soporifique, l’après-midi sera plus intéressante. En tant que terminal, une visite au sénat était organisée le premier jour, un bâtiment gigantesque que tout le monde appelai ‘‘La Tour’’. Toute l’énergie possible devait donc être sauvegardée par quelque moyen que ce soit, même si cela impliquai de ne pas suivre le cour de philo.
La délivrance arriva enfin avec le son de la cloche de fin de cour.
En un courant d’air la classe se vida et commença à se disperser.
Le soleil rayonnait sur le complexe du ‘‘Faucon Vert’’. Telle une fourmilière tout le monde vaquai à ses occupation.
Nos deux jumelles descendaient un escalier et c’est alors qu’un jeune homme blond vient taper amicalement sur la fesse gauche de Kate.

- Alors comment va tu ma veille ? dit le nouveau venu.

D’un geste rapide elle lui saisi le bras et il décrivit un magnifique arc de cercle dans les air avant de retomber lourdement sur le sol.

- Hooo mais s’est vincent !!! Alors comment va tu ?demanda Jessika feintent de ne pas remarqué l’excès de violence de sa sœur.

- Arg, il y a 5 minutes très bien, dit Vincent qui ce massai le postérieur en ce relevant. Je vois que tu n’as pas perdu ta poigne Kate.

- Et toi ton impolitesse, tache de garder tes distances, c’est pas comme si l’on sortait ensemble et même si c’était le cas.

- Hooo pourquoi tant de haine ma petite princesse, dit il en tentant de ce rapprocher à nouveau.

Mais le résultat ne fut pas plus concluant et vincent ce retrouva avec le point de Kate dans la figure.
Bien que l’on ne le vit pas au début, un autre garçon ce tenait juste à côté du petit groupe. Habiller d’un uniforme du lycée comme vincent, il était l’opposé total de celui-ci, brun il portait des lunettes et restait très discret dans son coin. Il tapai frénétiquement sur un ordinateur portable extra plat de dernière génération.

- Laurent tu ne peut pas demander à ton frangin de me lâcher, lui demanda kate.

- La probabilité qu’il m’écoute doit sûrement être inférieur à 0%, dit il en levant les yeux.

Malgré leur différence total laurent est bel et bien la paire de vincent.

- Aller hop, on va tous déjeuner près de Matahari !!! Dit Jessika en prennent la main de kate qui s’apprêtait à corriger vincent et en l’entraînant avec elle.

Ils sortirent tous du bâtiment, de grand parterre de fleurs étaient exposé un peux partout. Ils longèrent le bâtiment jusqu’à arriver à une petit étendu d’herbe entouré d’un arc de cercle de fleurs au centre du quel un vieux chêne s’étendait de toutes ses branches.
Là, la 3ème paire de notre groupe attendait.
Un garçon plutôt massif attendait à l’ombre, tendit qu’une fille blonde aux cheveux longs bronzait au soleil en bikini.

- Coucou Stan, Noeli, dit Jessika avec enthousiasme.

- Salut, répondirent t’ils tout les deux en cœur d’un ton morne.

Jessika passa derrière les deux nouveaux pour sérer dans ses bras le vieux chêne.

- Haaa Matahari, dit elle en un soupire.

Et oui c’est bien le vieux chêne qui s’appelait Matahari, baptisé ainsi par le groupe qui l’avait pris l’arbre pour lieu de rendez-vous depuis les années passées. Il était l’un des plus vieux arbres en ce monde et Jessika veillait sur lui avec autant d’affection que l’on pouvait porter à un arbre. Planté ici peux après la catastrophe il avait faillit y passer la fois ou vincent avait gravé son prénom et ce lui de Kate sur son tronc, mais Jessika avait réussi heureusement à la calmée.
Ils s’assirent donc tous en cercle devant Matahari et commencèrent à ce raconter leurs vacances d’été. En même temps ils sortirent leur repas de midi, et commencèrent leur repas.
Tous les six se connaissaient depuis l’orphelinat, mais une loi parut il y a maintenant quatre ans obligea un grand nombre de couples à adopter un enfant qui avait perdu ses parents et sa famille dans la catastrophe. Et bien que tous les enfants fussent placés, la loi fut conservée. Ainsi après un accident qui provoqua l’effondrement d’une zone du secteur 7, les enfants des défins furent placés dans un orphelinat.
Ils y vécurent une partie de leur enfance la loi devant être changé, pour non plus faire adopter un enfant mais une paire. Car en effet si ils étaient séparés trop longtemps, ils s’effondraient, mort, une expression de peur immense figé sur leur visage. Ainsi donc après quelques années passées à l’orphelinat ensemble, ils furent placés par paire dans des familles. La chance ou le destin vous diront certain, voulut qu’ils se retrouvent au complexe du faucon vert, dans lequel ils abordèrent les années les une après les autres.

- Tien mais au fait, dit Noeli, votre père n’a-t-il pas des responsabilité au sein du C.I.D. ?

- Si mais on ne le voit que très peux, il a même récemment obtenu le titre de sénateur, précisa Kate.

- Et vous n’avaient pas pu aller voir le sénat, dans la Tour ? demanda Vincent

- Non.

- Vous n’avaient pas été invité à la fête pour sa promotion ? insista t’il.

- Non.

- Et vous …

- Non.

- Mais …

- Non.

- Bon ok je me tais.

- Bien.

- Pour résumer on n’est jamais au courant de rien, conclus Jessika.

- En d’autres termes il vous élève point barre, dit Noeli.

- Voila.

La cloche des 13h30 sonna.
Ils se partirent tous ensemble vers la cour principal, là une petite foule de cinquante élèves et quatre ou cinq professeurs se massaient vers les deux cars présents. La journée pour la visite de la Tour s’organisait. Après que le professeur principal eut fait l’appel de tous les membres de la T10 Kate et Jessika rejoignirent le reste de notre petit groupe dans un car où ils furent à nouveau comptés.
Le voyage en car fut rapide et ne dura que vingt minutes, là ils prirent le TGV amélioré, qui une fois rendu à sa vitesse de pointe se décollait légèrement de la surface du rail, et pour ainsi dire volait littéralement. Après un autre bref trajet de car ils arrivèrent tous à bon port.
Devant eux se dressait une tour de vert sans fin, les autres bâtiments des environs semblaient ridicules par rapport à lui. La base était surtout constituée de béton. Laurent leurs précisa d’après ses information que la base était conçut pour résister à n’importe quoi, aussi bien un tank roulant à pleine vitesse que des obus de quelque calibre que ce soi. Un alliage d’une protection inégalé.
Ils s’avancèrent vers le bâtiment après les vérifications de sécurités d’usage ils furent autorisés à rentrer en compagnie d’un guide qui venait de leur être adressé.

- Bonjours mesdemoiselles, messieurs, mesdames. Je vous pris de bien vouloir me suivre la visite va commencer. Je vous rappel qu’aucun appareille photo, caméra ou un quelconque appareille pouvant enregistrer quoi que se soit dans nos locos n’est autorisé, et doit être déposer à l’accueil merci de votre compréhension.

Le guide leur fit visiter toute la base de la Tour, ce qui prit une bonne heure en marchant plutôt rapidement. Il fit l’éloge de bon nombre d’ingénieurs ayant participé à la construction du site. Leur expliquât le système anti-tremblement de terre et leurs montra les tiges d’acier qui soutenaient l’ensemble de l’édifice. Leur montra un système anti- incendie constitué d’un produit rouge soi disant révolutionnaire qui ne contenait pas une goutte d’eau, du faite de l’importance de l’économie d’eau pour les ères futures.
Enfin le groupe passa aux étages suivants, certain leurs étaient formellement interdit pour des question de sécurité que disait le guide. Ils passèrent par un étage remplit de bureaux vides, une mesure de sécurité leur dit le guide.

*Sécurité, sécurité il n’a que ce mot à la bouche *pensa Kate.

S’en suivit les appartements de luxe ouvert aux invités, de majestueux fauteuil en cuir rouge, des feux artificiel y brûlaient sans fin, des animaux empaillé, des billard, des jacuzzis, et bien d’autre chose. Enfin après cette partie de la visite haute en couleur, la meilleure partie s’annonçait.

- Maintenant nous allons passé à la visite du sénat en lui-même là où se tien l’assemblée, je vous pris de me suivre.

Ils prirent un ascenseur qui les mena beaucoup plus haut dans la Tour.
Là, un gigantesque amphithéâtre était constitué, tout le groupe arriva en son centre, le guide les invitas à découvrir cette espace imposant. A chaque palier un bureau en acier tinté en noir était accompagné d’un siège de la même couleur. Seul les noms marqués sur un écriteau blanc posés sur chaque table les différenciaient. Jessika et Kate était toutes les deux à mis chemin du sommet sur la droite de l’amphithéâtre, quand soudain il y eut un tir en rafale de mitraillette.

- TOUT LE MONDE A TERRE ! Hurla un homme.

Les jumelles se retournèrent en même temps.
Habillé en civile il portait un gilet par balle, et était armé jusqu’aux dents. Tout un groupe d’homme, eux aussi armés, passèrent de chaque côté de lui. Ils frappaient sans ménagement toutes les personnes n’aillant pas obéis l’ordre de celui qui les dirigeaient. Ils exécutèrent si rapidement leur travaille que bientôt tout le monde se retrouva à terre de gré ou de force.

- ET QUE PERSONNE NE BOUGE C’EST UN ORDRE ! CECI EST UNE PRISE D’OTAGE !

En moins de cinq minutes la salle fut complètement bouclée. Le meneur du groupe parti dans une petite pièce tout en haut de l’amphithéâtre, laissant à ses hommes le soin de s’occuper du groupe d’élèves.

- Kate j’ai un mauvais pressentiment, dit Jessika, je pense que tout sa va mal finir.

- Mais non, mais non tant que tu restes avec moi tout ira bien.

Plus loin on entendait le son de pleure de lycéen, des chuchotements, mais aussi des gardes qui insultaient et battaient les otages pour quelque raison que ce soit.

- Quoi mais ce n’est pas acceptable, j’ai dis dans les plus bref délai pas dans quatre jours !

Bien que la porte soit fermée et étouffait le son de sa voie, elle atterrie aux oreille de Kate et Jessika.
Des hommes armés partout dans la salle, le meneur du groupe très mécontent que ses conditions ne soient pas respectées, une bien mauvaise journée, journée qui avait pourtant commencé sur une bonne sieste en cour de philo, pensai Kate.
C’est à ce moment que quelque chose ce produisit, quelque chose d’irréel, sans cet événement rien de tout ceci n’aurai perduré.
Une petite flamme apparue au pied de l’amphithéâtre, quatre gardes y gardait encore la zone. Les élèves partis plutôt en exploration vers le sommet de la pièce, ne furent pas touché par se qui suivit.

La petite flamme commença à grandir lentement, c’est alors qu’un des gardes la vu, s’en approcha en ce demandant ce qui pouvait bien provoquer ce feux.
D’un coup la flamme grandi et désintégra littéralement l’homme puit elle s’étendit aux trois autres les dévorants entièrement, elle ce rétracta alors, et dans les flamme sembla apparaître un visage de haine former avec les cendres des gardes.
De grand hurlement s’ensuivirent, tout d’abord des lycéens sentant la chair brûlée, puis des preneurs d’otages qui se ruèrent vers le monstre en décochant des rafles de mitrailleuses de toute par. La chose les happait un par un, lançant de grands jets de flammes à leur rencontre, et les balles ne semblaient n’avoir aucun effet sur lui.
Un homme tenta alors une nouvelle manœuvre.

- GAAAAAZZZZZ ! Cria t’il.

Trois grenades furent lancées près du monstre, elles explosèrent d’un seul coup. Les hommes armés avaient tous mis un masque à gaz sur leur visage. Il n’en fut pas plus pour que Kate ce décide à agir. La chance fut de son côté deux masques se trouvèrent accrochés derrière un siège, sûrement un sénateur parano, mais qui leurs aura sauvé la mise. Elles en enfilèrent un toutes les deux. Pendant ce temps le carnage continuai les gardes se battaient contre cette entité invulnérable. Les hurlements des lycéens s’étaient arrêtés, Kate pria pour que le gaz soit soporifique et non mortel. En moins de trente seconde le système d’alarme anti-incendie ce déclencha et de grands ventilateurs ce mirent à évacuer le gaz de la salle, un liquide rouge tomba alors du plafond.

*Ce fameux système révolutionnaire* pensa Kate, qui avait crut un instant que du sang pleuvait dans toute la pièce.

Le monstre de flamme ne semblait pas sensible malheureusement au liquide révolutionnaire, et continuait son carnage, il ne restait presque plus de gardes. Kate retira son masque et celui de Jessika qui semblait paralysé par la peur.
C’est à ce moment que le chef du commando sorti de sa pièce, un pistolet à la main, il s’apprêta encore à hurler mais une flamme l’atteignit au niveau du ventre juste avant de le consumer entièrement. Plus rien ne bougea dans l’amphithéâtre, tous les preneurs d’otages sans exception avaient été réduits au silence. Le monstre lui avait grandit mais ses flammes étaient de moins en moins longue, et son corps avait prit forme grâce au cendres des défins. Bien qu’il ne semblai pas encore achevé il avait une apparence des plus sinistre, une grande gueule remplie de braises et des yeux enflammés, un corps humain si ce n’ai une taille de quatre mètres de haut et deux longues griffes sur chaque bras semblables à des épées.
La bête se tourna alors vers Kate et Jessika et se mit à marcher vers eux lentement faisant trembler les bureaux et laissant une empreinte dans le sol pas après pas.

- Jessika il faut partirent d’ici elle vient vers nous! Jessika viens!

Mais Jessika ne bougea pas et resta recroquevillé sur elle-même.

- J’ai mal Kate, je ne sais pas pourquoi mais j’ai une douleur très forte aux bras et aux yeux.

- Regarde moi !

Elle avait une lumière autour des yeux, une lumière d’un bleu pale, mais aussi au niveau des bras.

- Que m’arrive t’il ?implora Jessika en regardant Kate, dit le moi !

- Je ne sais mais ne t’inquiète pas on ira voir un médecin une fois que tout cela sera fini. Aller viens !

Mais c’était trop tard pour fuir, le monstre était à deux pas des jumelles. Il leva son bras et tenta de découper Kate en deux d’un coup de griffe, elle eut alors le réflexe de se protéger avec ses bras.
La griffe s’arrêta net au niveau des mains des Kate, et une épée s’y matérialisa.
A se moment précis Kate entendis Jessika psalmodier quelque chose, une lumière bleu pale, de la même couleur que celle qui recouvrait les bras et les yeux de Jessika il y a quelque seconde, passa près du visage de Kate et toucha le monstre en pleine poitrine.
La lumière gagna entièrement le corps du monstre qui se figea sous sont passage. Une fois recouvert il se désintégra totalement laissant l’amphithéâtre dans le chaos le plus absolu. Kate regarda Jessika qui s’était évanoui, sa poitrine se soulevant lentement la rassura. Elle fut aussi empreint d’une grande fatigue elle sentie le besoin de s’asseoir un peu, le système anti-incendie déversant toujours son liquide rouge. Kate s’endormit à son tour les vêtements trempés et le sourire aux lèvres, heureuse d’avoir réussi à protéger tout ce qu’elle aime, sa sœur.

Un homme courait dans la nuit à un rythme effréné, comme si le diable en personne était à ses trousses.
Soudain, un hurlement retentit. L’homme tourna la tête pour tenter de voir la source du bruit, il trébucha sur une pierre et tomba au sol, soulevant un nuage de cendre. C’était Marco. Le peux de temps qu’il s’arrêta on entendit un halètement et des bruits de quelque chose qui semblait le poursuivre. Déjà Marco était reparti dans l’ombre. Plus loin, un cri humain retenti, suivit d’un autre quand à lui indescriptible.


Jessika se réveilla doucement elle commença par voir des lumières qui clignotaient devant elle, puis le son vient aussi, un léger bourdonnement au début, et là, elle entendit des sons de pas rapides.

*Marco ?*

*Non, ce n’ai qu’un rêve après tout.*

Elle bougea très lentement sa tête sur la gauche.

*Un hôpital bien sur.*

Les médecins couraient dans tout les sens dans le couloir et Jessika pouvait les voir passer à travers la vitre qui la séparait d’eux.
Après un terrible effort elle parvient à remettre sa tête dans sa position initiale, puis la tourna sur la droite, la fatigue recommençait à la gagner, sûrement du au traitement des médecins. Mais avant de partir vers un rêve plus tranquille, elle vu sa sœur endormie à ses côtés.
Enfin la fatigue eut raison d’elle.
Elle ne remarqua pas l’homme en noir, qui, en face du lit se tenait, assit sur une chaise.
L’homme se leva, il arborait un chapeau et des lunettes rondes en verre teinté, et quitta la pièce.