[sans titre]

M.O.R.T. C'était son nom d'agent. Dans la vie simple lycéen, Mork se transformait la nuit venue en machine à tuer redoutable. Il était en effet tueur à gage pour le compte du gouvernement. Certains pensaient que c'était un justicier, d'autres le qualifiait d'assassin. Effectivement ses victimes étaient exclusivement des chefs d'entreprise crapuleux, car son employeur acceptait ces petits caprices en se rabattant sur l'efficacité de son homme de l'ombre.
Ce soir, une affaire qui n'accepterait pas l'échec l'attendait. M.O.R.T. Devait assassiner le parrain de la mafia du pays. Il avait choisi avec soin les armes qu'il emporterait pour cette mission: un pistolet automatique avec un chargeur, de la meilleure qualité qui soit; un arc long en corne de yack, y était joint trois flèches en noisetier empênées avec des plumes d'oies, et aux pointes en verre; deux poignards crantés glissés dans des étuis au niveau de ses mollets. Il était pour le moment à quelque trois cents kilomètres par heure sur sa moto en direction de la capitale, aux abords de laquelle devait avoir lieu l'assassinat.
A un kilomètre de sa destination, il arrêta sa moto et fini le trajet en courant souplement, silencieusement, à travers un terrain vague. En arrivant près d'un hangar désaffecté, où le parrain avait une réunion, il repéra une pile de bidon d'essence, dont il s'aida pour sauter et attraper le rebord du toit de tôle, puis il grimpa sur ce même toit, s'assit au dessus de l'entrée, une jambe dans le vide, attrapa dans son dos son arc et une flèche qu'il posa sur la corde, et attendit.
Quelques minutes plus tard, deux pick-up noirs s'arrêtèrent silencieusement à une centaine de mètres du hangar. Un homme de forte corpulence, attentif au moindre signe de présence alentours, sortit du côté passager du premier véhicule, suivi immédiatement par un homme d'allure beaucoup plus sportive, armé d'un revolver automatique à répétition sortit du côté conducteur de même véhicule, et sa mine peu engageante conforta Mork dans sa mission: il ne regretterait pas de tuer ces deux types-là. Quand il avait reconnut sa cible dans le premier homme, M.O.R.T. Avait attrapé l'une de ses flèches, encoché le projectile, et visé l'homme. Il s'apprêtait à laisser la mort prendre son objectif quand, du deuxième véhicule en tout point identique au premier, sortirent un garde et un homme apparemment captif, qui poussa un cri de douleur suite à un coup de son gardien. L'assassin se reprit, visa de nouveau sa cible et libéra la corde. La flèche fendit l'air et se ficha dans la tête du chef du groupe. Immédiatement, Mork encocha ses deux autres flèches simultanément et les décocha. Les deux gardes s'écroulèrent, mais un troisième sortit à se moment, l'arme braquée sur lui. Mork lâcha son arc, bondi sur le premier pick-up, évitant la première salve de l'homme de la mafia, et pendant son saut, dégaina son pistolet, le chargea et se retournant dans sa chute, vida dès son atterrissage son chargeur sur son adversaire. Il rengainait son arme et se dirigeait vers le captif quand celui-ci, attrapant un revolver jusque là dissimulé lui tira une balle mortelle.


« Tu aurais du le savoir M.O.R.T., pour être tueur il faut oublier son humanité, pas de bons pas de mauvais que des proies... »

Deux petites choses au niveau du texte :

Citation :

cents kilomètres par heure

Je sais que c'est comme cela que l'on devrait dire mais maleureusement, cela provoque une accroche à la lecture, tu aurais dû te ocntenter de km/h je pense....

Citation :

attraper le rebord du toit de tôle, puis il grimpa sur ce même toit

La non plus cela ne va pas, la répétition est vraiment trop grosse. Elle accroche aussi à la lecture.

Sinon, en général, c'est un très bon texte. J'ai été décu par la fin de l'histoire mais sinon c'est vraiment bien. Bravo.

Aujourd'hui, j'ai lu une histoire. Elle ne m'a d'ailleurs pas vraiment plue. Non, ce n'était pas l'écriture qui me gênait, car si le style était quelconque, il ne présentait pas de fautes majeures. Non, c'était l'idée. J'ai lu chaque mot, chaque ligne, chaque paragraphe. Les lettres couraient, se succédaient, pas de descriptions, juste des actions, des personnages, des lieux. C'était comme si l'auteur courait vers une idée, un mot qu'il brûlait de nous crier. Et elle ne valait pas vraiment le coup...

Prend ton temps, l'auteur doit s'identifier, plonger dans l'histoire! Décrit les lieux, les personnages, la psychologie. C'est le grand problème dans ce genre d'écrits, vous postez ça dans la partie nouvelle, mais une nouvelle ne fait pas une page, même si le réglement l'oblige... On dirait que tu meurs d'envie de nous lancer ta dernière phrase. Mais au lieu de sonner comme une apogée, nous n'entendons que le soupire, notre soupire, celui du soulagement.
Prenez votre temps, mes braves, le temps ne vous est pas compté!
Ha si, arf, j'oubliais ^^