L'Onderon VI, une taverne speciale

Ominoe sourit en voyant l'air de sa compagne.
Ahlala décidement, toujours à la traine en technologie...
Sortant de son manteau un tube de Plombex, il fit tomber une pastille purifiante dans son breuvage, et laissa mousser quelques instants. Enfin, une vapeur verte s'en échappa.

Voilà... à votre santé, très chère !

Tàranis avait réussi a garder un visage impassible lorsque Mido l'avait complimenté. Elle n'y parvint pas totalement lorsqu'il la toucha. Elle se redressa, appuya son coude sur la table et sa tête sur la main, et le regarda. Elle déglutit avec légère difficulté. Son regard était brillant. Elle aussi était troublée.

Je...je ne sais pas quoi te dire...

Elle ne trouvait pas ses mots. Elle ajouta, dans un souffle.

Toi aussi...

Ambre faillit rendre sa propre boisson à la vue de la couleur verdâtre que prenait la bière de son compagnon. Enfin, il faisait ce qu'il voulait. Elle se décida enfin à changer de conversation, en essayant si possible de lui fausser compagnie au plus vite.

"Mmmh ditez-moi... Savez-vous où se trouve la laverie ici ? J'ai quelques vêtements qui..."

Elle se tut et regarda par la fenêtre. Elle ne voulait plus voir cet homme. Plus maintenant.

Invité

Mido ne savait plus que faire. Il avait sentit que la jeune elfe était gêné et fébrile, mais n'était pas en état d'établir une réflexion. Il était lui aussi très nerveux, et ses pieds, heureusement dissumulés, se chevauchaient sans cesses.

Il ne savait pas quoi penser du toi aussi de la belle demoiselle. Que voulait t'elle lui dire ? Etait elle simplement troublée ou ... Ceci jeta le doute dans l'esprit du jeune peintre. Il pensait sincèrement que Taranis lui plaisait, mais qu'en était t'il pour elle ? N'allait t'elle pas le repousser, n'était ce pas que de la sympathie envers lui ?

Il hésita. Il avait les yeux bloqués sur son visage si finement taillé. Elle se mordillait la lèvre inférieur, nerveusement. Puis, sans crier garre, il se rapprocha d'elle, et se pencha. Leurs deux visages étaient très proches, si proches. Il n'avançait plus, il ne pensait plus ...

Il était proche soudain, elle sentait son souffle sur son visage. Elle ne bougeait pas, comme hypnotisée par son visage si près, il avait fermé les yeux, il attendait. Elle se sentait attirée, irresistiblement. Elle ferma les yeux, leurs lèvres s'effleurèrent.

Une image passa dans son esprit, un éclair, elle se recula brusquement. Elle s'était éloignée, toujours sur la banquette. Elle regardait Mido, ses yeux brillaient, le souffle court.

Excuse moi...je..je...désolée..

Elle se tourna face à la table, essayant de calmer sa respiration précipitée.

Une laverie...

Oui, c'est sûr, vu l'état de ses vêtements...

Et bien... heu non, nous n'avons pas ça... enfin pas de laverie. Mais vous pouvez toujours aller chercher un baquet d'eau à la cuisine...
Ah oui, et il y a auss la rivière, si vous voulez... du côté de la forêt aux milles sapins.

Invité

Mido était atterré. Avait t'il commis une quelconque erreure ? Il n'avait échangé qu'un baisé si bref qu'il n'avait pu le savourer comme il aurait aimait le faire. Il regardait maintenant Taranis, le visage morne et livide.

- Taranis ! Que ... Qu'ai je fais ? Je ...

Il n'arrivait plus à parler. Une boule dans la gorge lui coupait presque le souffle. Taranis avait les yeux plein de larme, et une d'entre elle glissa le long de sa joue.

Voyant cela, Mido se rapprocha, et l'essuya avec son pouce. Il n'avait pas renoncé, et voulait comprendre pourquoi elle s'était si vivement éloignée. Il ne comprenait pas.

Il espérait ne pas lui avoir fait de mal, et voulait en tout cas se faire pardonner, et comprendre. Il n'aimais pas se savoir fautif, et il regardait la douce demoiselle, cette fois ci si attristée, avec un regard remplit de questions.

Invité

Le sas de l'Onderon s'ouvrit lentement une fois de plus, mais Ramrod ne prit pas la peine de le franchir.
La mine désabusée, les yeux fatigués, le corps tiraillé, il se tenait entre les deux portes, scrutant rapidement l'assemblée, à la recherche d'un certain visage.

Il reconnut Ominoe assis avec la curieuse nouvelle arrivante, dont Ramrod n'avait pas eu l'envie ni le temps d'accueillir. Il aperçut Mido et Táranis, perdus dans leurs jeux attendris ...

Ramrod se perdit dans ses pensées. Le couple d'elfes lui rappelait trop une certaine soirée au Kom Turgo ...
Ses yeux s'embuèrent, sa gorge se noua.
Il posa sa main contre sa poche, vérifiant que le pendentif se trouvait encore et toujours là.
Il essuya ses yeux, baissa la tête et tourna rapidement les talons.
Il quitta l'établissement au plus vite, n'y ayant pas trouvé ce qu'il cherchait.
...

Le crissement du sas avait sortit l'Amiral de son récit, où la rencontre fatidique allait bientôt avoir lieu, pour le ramener dans la réalité.
Ramrod se tenait sur le seuil, la mine pâle, les cheveux en désordre, se retenant sur le rebord de la porte métallique, et son regard fit le tour de la salle.
Le stylo encore en main, s'arrêtant au milieu du mot "Reichsrundfunk", Syllas contempla ce spectre étrange qui semblait venir d'outre-tombe malgré la vitalité qui en émanait.
Les gens ne le remarquèrent pas au début, puis peu à peu les conversations cessèrent et ils commençèrent à observer l'artiste, prétriifié sur le seuil, dans un silence assez gêné.
Cet instant étrange dura quelques secondes, puis Ramrod fit volte-face et parti d'un pas rapide, ne laissant que voir son dos avant que les battants automatiques ne se referment.

Le doigt de Mido arrêta la larme qui avait débordé des yeux de Tàranis. Elle même ne savait pas ce qui l'avait provoquée. Elle attrapa la mains de l'elfe entre les deux siennes, glissant ses propres doigts entre les siens, et appuya son front dessus.

Désolée Mido...Ce n'est pas toi. Je ne sais pas...

Quelques secondes passèrent sans qu'elle ne bouge. Ce qu'elle ressentait était étrange, nouveau pour elle. Elle n'aurait su définir ses sentiments à ce moment là.
Mido était si doux, si gentil... Mais il y avait Arhain... Elle devait réfléchir.
Elle essuya son visage d'un revers de la main.

Elle se leva, faisant glisser entre ses doigts la main de Mido, elle lui glissa.

Je...je dois prendre l'air... A plus tard.

Elle se dirigea ensuite vers la sortie, passant entre les portes automatiques. Une vague d'air frait la fit frissonner. Elle se rendit à son appartement.

Enfermé dans son bureau Soban, abimé par une chute, le dos cassé, car trainé sans vergonne sur un parquet pas encore poncé ( et peut-etre meme sur la ponceuse), se releva en disant: Fichtre mon dos m'assaille de moultes douleurs {ceci est la version litteraire}.
Apres avoir retiré les maintes échardes qui peuplait son epiderme, tambourina sur la porte en hurlant que l'on lui amene le responsable de cette ignominie.

Ambre décida de faire contre mauvaise fortune bon coeur et de reprendre ses pitreries envers Ominoe Gondana. Elle bondit donc à ses côtés, lui plaqua une pichenette sur le nez avec un sourire à la fois farceur et machiavélique, et le força à se lever d'une main ferme. Elle se serait bien passé de ses services, mais elle n'avait aucune idée d'où se trouvaient les cuisines et le fleuve, et n'est pas Melifol qui veut, elle avait besoin de quelqu'un pour continuer ses pitreries.

"Compagnon partons marchons courons trouvons ! s'exclama-t-elle avec joie, cuisine usine médecine, guide-moi roi des fous !"

Elle retint un éclat de rire. Après tout, cela serait assez plaisant de voir le maître faire sa lessive...

Ominoe avait bien compris le petit stratagème.
Elle espère tout de même pas que je vais aller jusque là...
Pas fâché cependant de resortir un pe, il reposa sa chope sans même l'avoir goutée, et sorti en entrainant Ambre par le bras, un sourire malicieux aux lèvres.

Alors qu'il avait tout juste reprit le fil de son récit, un autre bruit éveilla son attention.
Celui d'une casserolle dans le vent...?
Il fronça les sourcils, et regarda autour de lui.
Maintenant, il était seul avec Mido et Ar'hain. Mais ça n'était pas d'eux d'où provenait l'étrange bruit de casserolle.
Soudain, il découvrit le responsable.
Quelque chose faisait vibrer la porte du fond.
Intrigué, il posa de côté ses notes et se leva. Il avait encore son stylo en main, au cas ou.
L'amiral s'avança vers la mystérieuse cloison. La clé était dans le serrure.
Il la tourna. Le battant s'ouvrait à l'intérieur. Quelque chose coinçait contre. Il continua de pousser, jusqu'à ce qu'il puisse ce glisser dedans.
Syllas découvrit Soban, égratignié de partout, ensanglanté, affalé contre la porte, l'oeil vitreux.

Arhain devait passer prendre des provisions à l'oberon, aussi se mit t'il en route pour l'auberge.

Arriver, il vit Syllas, il le salua, puis alla au comptoire. Il passa sa commande, quand il aperçut Syllas aprocher de la "prison" de Soban. Arhain se déplaça rapidement jusqu'à la porte du bureau, jeta un coup d'oeil à Soban, il semblait bien nourrir mais avait des traces décorchure de partout.

Arhain pria Syllas de laisser Soban dasn sa prison et de ne pas s'en inquiété, il devait bientot etre juger!

Arhain retourna au comptoire, dit au barman de tout livrer dans son appartement, puis s'appreta à sortir...

Tàranis, en sortant de la forêt, s'était dirigée vers la Taverne où elle avait laissé Mido la veille, l'Odéron.
En entrant dans le vaisseau, elle se trouva nez à nez avec Arhain. Surprise, elle lacha le manteau qu'elle portait sur l'épaule, le faisant tomber sur le sol poussiéreux.

Arhain!!

Elle se précipita pour ramasser le manteau, l'épousseta du mieux qu'elle pu, et le tendit à son propriétaire, confuse.

Oh! Désolée de l'avoir fait tombé! Il est tout sale maintenant!

Elle appercu soudain la tache de sang. De nouveau, une question lui tambourina le cerveau. Elle demanda, les yeux fixés sur le rouge.

C'est quoi?....cette tache...

Arhain fut surpris lui aussi de rencontrer Taranis, lui qui aurai aimer être seul, c'était raté. Traranis, dans sa surprise lacha son manteau. Arhain eut un regret, son manteau... en plus de cette tache... Quand Taranis lui posa la question, il fut un peu géné:

"ce n'est rien... enfin c'est sans importance... aucune raison de s'inquiété..."

Arhain espérait que Taranis ne remarquerai pas la perle de sang qui s'était déposée sous son oeil gauche, seul marque de ses pleurs de la nuit... avec la tache sur son manteau.

"Je suis désolé mais je dois partir"

Arhain passa alors à coté de La jeune femme, son sentiment n'arrivant pas à dominer ce qu'il avait vu hier....

edit suite a une demande.

Tàranis ne comprenait pas son hésitation. Il s'apprêta à continuer son chemain, mais passa par la gauche de la jeune elfe. Quand il passa à côté d'elle, une chose capta son regard, là, près de son oeil. Elle resta immobile.

Après deux secondes, elle l'attrapa par la manche, il n'était pas bien loin, juste deux pas derrière elle. L'arrêtant, elle toucha la perle de sang du bout des doigts.

Arhain...qu'est ce que c'est?

Ses sourcils étaient froncés, dans ses yeux, une lueur inquiète.

Pourquoi as-tu du sang sur l'oeil?

Arhain allait dépasser taranis quand elle le retenit par la le bras. En passant à coter de Taranis, il n'avait pas pensé qu'elle verait son oeil. Après s'être retrouver de nouveau face à la belle, il remis sa capuche, mais laissa son visage à la lumière. Il tressayit à la question de Taranis, que pouvait t'il répondre? Que c'était un larme?non il ne pouvait pas:

"Je... non tu ne peux pas comprendre... c'est trop compliqué... et je ne veux pas en parler"

Puis il se rapprocha de Taranis, doucement, comme pour lui chuchoter des mots:

Je suis désolé mais je peux pas...

Son coeur avait eu raison de son esprit, il ne pouvait continué comme sa!

Son visage s'approcha doucement de celui de Taranis,et l'embrassa.

Non pas un baisé fougueux de deux amoureux farouches, non un baisé d'enfant, comme pour conclure un premier rendez vous. Le baisé n'en fut pas un, un simple contact entre les lèvres d'Arhain et de Taranis, il ne dura qu'une seconde, pourtant, pour Arhain, se fut une éternité. Il décolla ses lèvres aussi soudainement qu'il les avait approchées. Il murmura:

Je t'aime

Puis, ne ayant peur de la réaction de Taranis, il remit sa capuche, plongeant son visage dans l'ombre.

"Je suis désolé..."

Arhain se retourna précipitamment et sortit. Son oeil recommensait à faire couler du sang...

Le coeur de Tàranis battait à mille à l'heure. Elle n'avait pas eut le temps de parler, le temps de faire quoi que ce soit. Tout avait été si rapide. Et puis...ces mots, prononcés si bas, mais qui avaient résonnés dans sa tête.
Elle recula. Par chance, une banquette était proche, elle s'assit, ou plutôt, se laissa tomber dessus.

Sa respiration était sacadée, elle avala sa salive. Fermant les yeux, elle essaya de se calmer, de reprendre ses esprits. Elle regarda ses mains, elles tremblaient.

Respirant un grand coup, elle se releva et sortit de la Taverne.

Astriel buvait paisiblement sa choppe de liquide alcoolise quand soban lui passa devant. Il tenta de se jetter sur lui mais le fourbe avait déja disparu. Il avertit alors tout le monde de sa disparition.
Regarda sa choppe et douta un moment de son accuité visuel. Il fallait vérifier s'il s'etait bien échappé !
La troupe déboula dans le bureau et le virent vide! Ils se mirent alors a la recherche du pseudo-voleur de piece en chocolat.

Alors que pendant ce temps Soban, caché dans la cave a vin de son bureau riait au éclat, du tour joue a Astriel.
_ Il faudra que je me souvienne plus souvent du réseau holographique de l'Ondéron.
Il partit en riant si cacher ailleurs.

- Oh un hologramme c'est joli.

Astriel lança néanmoins un moue déçue. Comme si finallement cette technologie ne lui plaisait guère, ou du moins ne le satisfaisait pas.

- J'ai connu mieux quand même, les humaisn ont encore beaucoup de chose à apprendre pour faire un hologramme digne de la réalité. M'enfin bon, c'est pas si mal...mais ya plein de pixels en fait quand on regarde de pret...humf....en plus j'ai été eut...graoumf...Ben de toute façon je le retrouverais bien un jour. Et puis au pire...je fait tout péter (niark niark).

Astriel laissant le programme holographique continuer sans lui, il s'attbla à une des nombreuses banquettes du bar qu'offrait le vaisseau de Soban et puis comanda une petite vodka, cela faisant un temps qu'il n'en avait pas prit. Et ça lui changeait un peu de l'habituel hydromelait.

A sa sortie de la taverne du paon, Tàranis ne savait où aller. Appercevant la forme de la carcasse du vaisseau échoué au loin, elle bifurqua dans sa direction.
Cela faisait longtemps qu'elle n'y était pas allé, la dernière fois, elle y avait croisé Arhain'sen.

Elle entra dans le couloir, vide à cette heure. Un lumière pâle éclairait le lieu, devenu légèrement poussiéreux depuis qu'aucun pas ne foulait le sol. Elle passa la tête par la porte du bar, bien éclairé celui-ci.
Le barman, fidèle au poste malgré le vide de la pièce. Assis derrière son bar, il dormait, l'air triste. Le regard de Tàranis parcourru la pièce. Les banquettes et les tables vides, tout bien ordonné, une fine couche de poussière recouvrait les bouteilles qui ne servait plus.
Elle s'approcha du bar, sans un bruit, puis secoua doucement le pauvre homme.

Monsieur! Je voudrais un verre de vodka s'il vous plaît!

Le barman se redressa, s'excusant de son somme. Il s'empressa de servir la jeune elfe, visiblement contente qu'une personne vint.
Celle ci s'installa à une table située dans un coin, sur une banquette.

Elle pensa à Soban. Depuis l'histoire de la bourse d'Astriel, elle n'en avait plus entendu parlé. Qu'était-il devenu le pauvre homme sur qui la faute de Tàranis était retombée?

Ca y est tout le monde avait deserte l'auberge . Soban pourrait enfin se faire oublier, du moins c'est ce qu'il crut en entrant dans le bar.
Le fait de tomber sur la source des ses problemes, fut un sacré choc tel qu'il du redemander un wisky pur malt.
Alors que Taranis le harcelait de question sur sa disparition, il confia discretement une piece en chocolat entouré de son papier doré au barman. Qui avec un clin d'oeil malicieux la glissa dans le sac de l'elfe.
Soban coupa net la discution en prenant l'elfe par le bras pour l'amener devant Astriel pour que enfin justice soit faites!

[hrp] dsl pour l'abs mais j'ai un petit truc qui s'apelle le bac et qui sape les 3/4 de mon temps libre XD [/hrp]

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