Naissance d'un empire - plus détaillé

ChaosAngel était, depuis sa plus tendre enfance, un voleur.
toujours vêtu d'un ensemble noir qui était constitué de grandes bottes de cuir bouilli noir, d'une armure de cuir clouté noire sous laquelle il portait une légère tunique de soie de la même couleur. Lors de ses sorties dihurnes, il portait un long manteau de cuir noir lui arrivant jusqu'au chevilles. Il portait une pièce de tissu recouvrant presque l'intégralité de son visage, à cause de cela, il était fréquemment confondu avec un lépreux.
A sa ceinture, trois dagues était solidement fixées, mais tout de même prêtes à être sorties au moindre danger. A leur coté, plusierus sacoches, contenant divers pièges et artifices, étaient nouées de façon à ne jamais perdre de temps en défaisant les noeuds. Un étrange collier pendait à son cou, un pendentif, représentant deux dagues entrecroisées, y était attaché.


Un jour, alors que le jeune voleur arpentait les rues de la capitale balmoréenne, ChaosAngel aperçut une éventuelle victime. Un homme vêtu d'une longue robe de lin rouge brodée avec ce qui semblait être des fils d'or. A son coté pendait un sac qui avait l'air assez fortement rempli. La forçat le suivi durant une partie de la journée. Le magicien n'utilisait que des axes peu fréquetés, ce qui n'arrangeait pas les affaires de ChaosAngel. Mais au bout de plusieurs heures, la chance sourit enfin au jeune hors-la-loi, le mage entra dans une artère de la ville, malgré l'heure avancée, l'avenue était encore noire de monde. La foule, aussi dense qu'elle soit, était le terrain de chasse de prédilection pour le jeune voleur. Ce dernier s'approcha donc furtivement de sa proie, une fois assez proce il tendit le bras avec pour intention de le plonger dans le sac du mage. Une fois ceci fait, il tâta précotionnesement l'intérieur du sac, ses doigts s'arretèrent sur un morceau de papier, un parchemin sans doute, ChaosAngel s'en empara et le tira délicatement vers l'extérieur du sac. Puis il recommenca plusieurs fois l'opération, ne laissant dans le sac qui grimoire qu'il ne s'aventura pas à voler. Ce fait accompli, le jeune voleur s'en retourna chez lui en se noyant dans la foule.

Arrivé chez lui, une vielle batisse aux murs noircis par la crasse, et au toit de chaume surement habité par des miliers de parasites, il ouvrit la porte, qui émît un grincement strident. puis il avanca faisant craquer le plancher, rongé par les mites, sous son poids. La pièce dans laquelle il se trouvait était très sombre, seule une bougie l'éclairait. Les fenêtres cassées, les courants d'air envahissait la maison. Dans la salle, seule une table recouvertes de poussière et deux chaises remplissaient l'espace. ChaosAngel s'approcha de la table et y déversa le contenu de son sac, soulevant un épais nuage de poussière, son butin paraissait maigre, seuls deux parchemins, une bougie et quelques sous de cuivre le constituait. De plus, ne sachant que quelques rares mots, les parchemins lui serait inutiles. Il décida tout de même d'en ouvrir un au cas où. En l'ouvrant, ChaosAngel se coupa très légèrement l'index, cela ne l'empecha pas de continuer.

Alors qu'il s'appreta à commencer, une goutte de sang vînt s'écraser sur le texte, mais le plus étrange fût le fait que ce texte commença à s'illuminer d'une vive lueur rouge tout comme sa plaie. Puis le corps tout entier du jeune homme se mît à trembler, ses yeux commancèrent à changer de couleur, ils passèrent du vert à un jaune lumineux, sa pupille était devenue rouge et ses yeux entiers s'étaient injectait de sang. Une épaisse fourrure noire commença à remplacer les vêtements du hors-la-loi. Sa machoire s'agrandit, comme l'ensemble du corps du forcené, des crocs de la longueur des dagues qu'il portait précédemment. De même, de longues griffes poussèrent à l'extrémités de ses doigts velus.

Soudain, le parchemin se mit à bruler avec de vive flammes vertes, ces dernières ne dégageaient aucune chaleur. ChaosAngel, par réflexe, lâcha le bout de papier qui tomba sur le sol. Les flammes commencèrent à se répandre dans un somptueux balet lumineux, le crépitement des flammes ressemblait étrangement à des clochettes sonnant par dizaines. La scène si désolante était elle, faisait régner une ambiance féérique.


Alors que le feu magique envahissait la maison, ChaosAngel, d'un bond, arrachant le sol du premier étage ainsi qu'une partie du toit en chaume, se retrouva dehors. Les passants poussèrent des cris de terreur, le monstre les dépassait tous d'une cinquantaine de centimètres chacun, tous restèrent pétrifiés à la vue du lycanthrope. ChaosAngel, lui, s'avanca vers les citadins et en déchiqueta un en un coup de griffe, ce dernier s'effondra après que ses entrailles se soit déversés sur le sol, son corps reposait dans une marre de sang.

Plus tard dans la nuit, après avoir tué des dizaines de passants, il entendit pour la première fois depuis le début du massacre, le tocsin sonnait, signe qu'un danger menaçait la ville. Il pensa donc que la garde le pourchasserait jusqu'à ce qu'il soit mort ou que eux soient hors d'état de combattre. Il ne du pas attendre longtemps avant qu'une vingtaines de grades accourent, armes aux poings, avec la rage de vaincre.

Les deux premiers gardes chargèrent sans prendre de précotions, pensant qu'ils chargaient un simple animal. Le loup-garou se saisit de la lance du premier assaillant puis le propulsa sur le second, avec la puissance du choc, on entendit le craquement sinistre des vertèbres d'un des deux guerriers, le second quant à lui tenta de se relever, se tenant les côtes, qui avait probablement dûes être brisé lors de l'impact avec son partenaire, il essaya durant plusieurs secondes de reprendre son souffle, en vain. Sa lèvre inférieure était très largement ouverte, et un flot de sang en découlait.


Les autres gardes comprirent alors qu'il fallait attaquer en masse afin de ne pas tous périr inutilement. Ils commencèrent à encercler leur victime. mais en éclair, ChaosAngel bondît sur l'un d'eux, le frappant avec une rare violence au niveau de la tête. Malgré sa lourde armure, la tête du milicien fit plusieurs tours avant de s'arreter. Les autres, surpris par la vitesse de cette attaque, furent terrorisés. Lâchant leurs armes, ils tentèret de fuir, mais un à un, ils tombèrent sous les coups de leur terrible opposant.[/center]