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 [Recueil de nouvelles] "Murmures d'un vent froid".

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Syllas
Vagabond de la Place Blanche.
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Syllas


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MessageSujet: [Recueil de nouvelles] "Murmures d'un vent froid".   [Recueil de nouvelles] "Murmures d'un vent froid". Icon_minitimeSam 10 Mar - 14:52

[HRP]Voilà je vient poster ici mes nouvelles qui j'espèrent vous plairont et offriront quelques ephémères moments de plaisir et de détente...
Pour faire d'une pierre deux coups j'annonce comme je l'ais déjà diten 'avant première la sortie de Mon Grand RP "Oubli" dans le section histoire Ogamienne à partir de demain, et iinvite tout les amateur à venir y jeter un coup d'oeil dès sa sortie prochaine...bref, Place au RP et bonne lecture![HRP]


Le Hibou

Si Mr Chaterwight avait été chez lui ce soir là, et non en villégiature sur la riviéra Compollienne, il aurait vu de bien étranges choses se passer.
Le gardien de sa maison, la villa des pétunias, s’était absenté pour aller quérir une pizza auprès du pizzaïolo du quartier voisin, ce qui faisait que le seul habitant des lieux qui restait était le vieux hibou noir qui vivait depuis quelques années déjà dans un renfoncement de la toiture.
Cette nuit aurait pu être comme les autres, avec sa demi-lune entourée des étoiles éparses du ciel de Tsarysyn.
Seulement, près de la grille, quelque chose bougeait.
Des ombres, des silhouettes, tentaient de pénétrer dans l’enceinte de la propriété en passant par dessus la clôture.

-Merde ! Bouge tes fesses de là ! S’écria l’une d’elle, tu veux m’écraser ou quoi ?
-Shut ! On doit vous entendre jusqu'à bout de la rue !
-Ouais, ouais, n’empêche qu’il s’est assis sur ma main.

Depuis son perchoir, le hibou huhula, faisant sursauter les inconnus.
L’un d’eux, jusqu'à lors en équilibre précaire au sommet de la clôture faites de pics d’aciers, tomba lourdement sur un mont d’orties en contrebas.

-Hou ! Hou ! Ricana le volatile en toute quiétude
-Sale bête, attend que je vienne te plumer…aie ! Ca pique !
-Arrête de te plaindre vient nous aider, sinon on risque de te rejoindre
-J’arrive…
-Hou ! Hou ! Répliqua l’animal.

Lentement le petit groupe émergea du fossé rempli de ronces pour arriver sur la pelouse principale du vaste domaine.
Puis, traînant une caisse à l’allures très lourde, les quatre hommes s’approchèrent de l’entrée de derrière, près de la remise.
De l‘étrange malle, l’un d’eux sorti un pied, de biche de biche.

-Les bonnes recettes…murmura-t-il en attaquant la cloison
-Hou ! Hou ! Protesta l’oiseau depuis le toit.
-Tu vas te taire, oui ? Hurla le plus gros, couvert de piqûres d’ortie, en tendant le poing vers l’endroit d’où provenait le tapage.
-Tais-toi toi-même. Tu veux que je te rappelle que l’on n’est pas loin d’une caserne, pauvre…
-Hou ! Hou ! Recommença le Hibou

A l’instant où ils commençaient à perdre patience, le verrou sauta et la porte s’entrebâilla, laissant voir l’intérieur du garage ou une voiture antigravitationnelle Roll’s Royce était garée, au milieu d’un espace de taille supérieure à celle d’un terrain de tennis.
Sans faire attention à la luxueuse berline, ils se précipitèrent vers la porte intérieure, elle ouverte.
Connaissant l’endroit, ils se retrouvèrent aisément dans le labyrinthe de corridors de la vieille demeure, et bientôt gravissaient l’escalier menant au premier.
Sur le palier, une étroite fenêtre bardée de barres de fer était entrouverte, ce qui laissa entrer le cri railleur de maître des lieux :

-Hou ! Hou !

Enervés par ce bruit, les porteurs s’agitèrent une fois de trop ce qui fit que la caisse commença une dangereuse embardée et fut arrêtée de justesse devant la rambarde.
Plus haut, l’alarme arrêtée par le gardien avant son départ émettait une petite lumière verte grâce à sa veilleuse.

-Allez ! Du nerf ! Il devrait bientôt arriver !

Le manège dura encore quelques minutes avant que, avec un immense soupir de soulagement, ils posent leur fardeau dans une petite pièce au bout du couloir.
Puis, refaisant ce qu’il avait refait et refait durant les mois d’entraînement, ils déballèrent prestement le contenu du coffre.
Menaçant, un long tube creux au bout ouvert, long d’environs un mètre cinquante et large d’une quinzaine de centimètre, fit son apparition, et grâce à un trépied, se vit placé à l’horizontale, visant la bibliothèque où des livres crasseux sommeillaient.
Nerveusement, alors que l’un tapotait sur la petite console intégrée dans le dispositif, l’autre ouvrait la fenêtre.
Lentement, le « canon » émergea de la façade, visant à présent la résidence d’en face, ou, sous des lumières vives, des soldats patrouillaient au pas.
L’un des inconnus, saisissant unes parie de jumelle, alla se poster près de l’ouverture, accoudé au rebord.
Juste au moment ou la patrouille, à à peine deux cent mètres de là, près du muret qui séparait les deux propriétés, passait, l’infernal volatile se remit à huhuler de toutes ses forces :

- Hou ! Hou ! HOU ! HOU !

En face, le lieutenant ordonna à ses hommes se s’arrêter, faisant se glacer le sang dans les veines des « cambrioleurs »

-Je crois que…souffla celui en faction à la fenêtre.

Mais il n’en était rien. L’officier remit ses hommes au pas, et décidé à en découdre une bonne fois pour toutes, il les fit avancer résolument vers les positions tenues par les nains de jardin et vers leur bastion de la maison de jardin.

-On a eut chaud…tenta l’un des occupant de la soupente, car c’était une soupente.
-Tais-toi ! Je crois qu’il arrive !

En effet, un large antigrav, précédé par les deux drapeaux peints au couleur du régimes collés sur ses capot, venait de s’engager sur la voix privée, alors que les soldats présentaient en silence leur armes et que le hibou lançait des acclamations mélodieuses.
Au plus grand dam des inconnus qui près de leur canon sentaient le moment approcher, le véhicule parti près du garage, là où ils ne pouvaient le voir.

-Ca fait rien…on l’aura quand il passera dans le salon.

Le salon, déjà éclairé, était en plein dans leur champ de vision, comme la case mille au lancé de fléchettes.
L’attente dura encore un bon dix minutes, sous les « Hou ! Hou ! Hou !»du locataire permanant du 4ème.
Puis, enfin, une silhouette d’ homme apparu derrière les vitres.

-Hou ! Hou ! La salua l’oiseau

Ne réfléchissant plus, l’homme aux jumelles ordonna :

-Feu !

Le temps que l’autre enfonce le bouton en bas à gauche du clavier et une rafale de balles partit vers la maison voisine, brisa les vitres et ravagea l’intérieur, méthodiquement.
Ca n’avait pas duré dix secondes et déjà la soldatesque faisait feu de toutes ses pièces contre la façade de la villa de Mr Chaterwight, qui ne tarda pas à ressembler à du gruyère râpé très finement.
Mais les assassins étaient déjà au rez-de-chaussée, fuyants vers la grille de l’autre côté du bâtiment…

-Hou ! Hou ! Leur lança une dernière fois le maîtres des lieux depuis la fenêtre du 4ème.


* * *

La présentatrice, Maria Nayle, dont la mauvaise qualité du poste d’holovision, rendait les cheveux encore plus blond qu'ils ne l'étaient, débitait des nouvelles toutes moins intéressantes les unes que les autres :

-Les rebelles communistes ont attaqué une caserne impériale non loin du territoire de l’Union, l’Amiral Basil à approuvé la « réaction ferme » du gouvernement de l’empire. Le Ministre Lorellien de l’économie était en visite sur Acre ce matin et a annoncé qu’une « grande ère de coopération et de prospérité commençait". La fête de la culture a été annulée sur Eitso à cause de chutes de boules de bowling. Le carambolage entre un transporteur plein d’accessoires sportifs et d’un foyer solaire en orbite en serait la cause.

En bas à gauche de l’écran, là où trônait le logo de la chaîne d’état, une main apparu et tendit un nouveau feuillet à l’animatrice, puis se retira.
Déconcertée, Nayle commença à déchiffrer les dernières informations :

-Heu…L’on vient juste de nous informer que la résidence personnelle de l’Amiral Van Hesling a été attaquée à la mitrailleuse longue portée cette nuit…

L’image tridimensionnelle de la jeune laissa place à une vue panoramique de la salle de bal dévastée, où les bustes antiques éclatés et les chaises renversées jonchaient le sol. Au centre de la pièce se trouvait un corps, retournée dos à l’écran, encadré par deux colonels à l’allure menaçante
Le spectateur eut un sourire de joie et de plaisir. Tant d’années qu’il en rêvait !
La présentatrice reprit sa place :

-Heureusement, l’Amiral est indemne…

Le visage du spectateur était devenu livide. Ca…ça n’était pas possible ! C’était un cauchemar !
Son verre de café lui éclata entre les doigts.

-…car étant absent de chez lui ce soir là en raison d’une complication de dernière minute, c’est son chauffeur qui a été tué alors qu’il s’apprêtait…à rentrer chez lui après avoir déposé les clés de l’antigrav’…

De nouveau la main apporta un feuillet :

-et….Heu…le président du Conseil d’Etat va s’exprimer sur notre chaîne…..je vous prie d’excuser cette interruption.

L’image changea radicalement ; c’était l’intérieur de la Chancellerie qui occupait maintenant le centre de la pièce, près du poste d’holovision. Assis sur le fauteuil au bout de la table du Conseil d’Etat, dans la Grande Salle pleine de dorures avec vue sur la place du 21 Mai, il était là.
En dessous de lui une bande bleue frappée du sempiternel logo de la chaîne annonçait :
« Amiral de la Flotte Van Hesling, Président du Conseil d’Etat, et les autres membres du Conseil. »
A sa gauche et à sa droite les autres amiraux de la Junte se tenaient, l’air menaçant, tantôt buvant une gorgée dans leur verre d’eau, tantôt caressant leurs stylos.

-Citoyens de l’Union ! Aboya-t-il d’une voix martiale, aujourd’hui l’on a tenté de me tuer d’une façon si lâche, si méprisable, que je n’ais plus de doutes sur l’identité des assassins, le ministre de la Marine, l’Amiral Syllas, a confirmé mes soupçons et ….

Le spectateur ne perçut pas la suite du discours, étant parti dans la salle d’eau.
Ca n’est que le lendemain, qu’une femme de chambre de l'hôtel découvrira le poste d’holovision encore allumé sur le programme 14 « Les merveille de la nature » montrant une chute d’eau et des élans broutants à proximité.
Intriguée, elle éteindra la machine et commencera son ménage.
Après quelques temps, elle ouvrira la porte de la salle de bain, et son balai tombera sur le carrelage provoquant un bruit qui la hantera encore pendant longtemps.
Il était là, pendu avec le rideau de douche.
01/03/07


[HRP]Je continuerais à publier ici à intervalle régulier[HRP]
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