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 Une ombre noir et un espoir [fantastique]

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Ramalok
Invité




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MessageSujet: Une ombre noir et un espoir [fantastique]   Une ombre noir et un espoir [fantastique] Icon_minitimeJeu 6 Sep - 20:17

[hrp] Alors voila c'est mon premier rp, j'attends vos commentaires pour pouvoir m'améliorer et retoucher ce qui doit être retoucher[/hrp]


Prologue



L'hiver était venu plutôt que prévu, rude et long, voila ce qu'il présageait. C'était un de ces hivers, qui s'abat à une vitesse fulgurante et inattendue. Quelques rayons transperçaient les nuages noirs qui emplissaient le ciel. Le soleil éclairait faiblement ce monde. L'ours hibernait déjà depuis quelques semaines et les quelques rares oiseaux qui étaient encore dans ces contrées, cherchaient désespérément les vers et les graines enfouies sous la couche épaisse de neige.
La forêt silencieuse était dérangée de temps en temps par les cris des oiseaux cherchant leur nourriture. Dans cette forêt dépouillée de toute verdure, une être noir marchait dans la neige qui crissait sous ses pas lents et gracieux. Cet être était vêtu d’une cape noir. Perdu dans ses pensées.

Un cri déchira le silence et fit sursauter cet être. Il tenta d'ignorer ces vagissements mais il fut contraint de renoncer car les cris lui brisaient les tympans, lui qui aimait être dans le calme, il ne pouvait en supporter plus. Il se dirigea dans la direction des cris en de grandes enjambées pour en finir le plus rapidement possible. Les racines, d'un gros chêne, s'entremêlaient pour former un trou où y était déposé un berceau. Pour ne pas que le berceau ne soit déplacé, on avait attaché une corde qui s’attachait à un anneau en métal sur le berceau puis venait se terminer par un solide noeud autour d'une racine épaisse. Un bébé, emmitoufler dans des langes en laines, crachait tout ce que ses petits poumons pouvaient donner. L'être s'arrêta à côté du bébé.

Il laissa ses yeux perçant dériver sur le berceau. Ses yeux se fixèrent brièvement sur une inscription brodée sur le bonnet du bébé. Un nom y était inscrit à coup sur c'était celui du bébé. Le bébé en apercevant un être humain, après des heures à s'époumoner, gazouilla de joie. L'être resta immobile, au-dessus du petit bonhomme, insensible aux gazouillis du petit homme. Puis, après un temps indéterminé, il s'accroupit, sortit lentement de dessous sa cape un long couteau à double tranchant qui reflétait les faibles rayons du soleil. Avec délicatesse et tendresse, l'être caressa le visage du bébé avec le plat de la lame. Le bébé recommença à crier au contact de l’acier glacé. Avec énergie, l'homme noir leva son couteau, il regardait ce petit bébé potelé avec une pointe d’énervement. Il ne dérangera plus personne, et dans un sifflement, le couteau s’abaissa, tranchant la corde qui retenait le berceau prisonnier de l’arbre. Il rengaina son couteau puis pris le berceau à deux mains. L’être noir rebroussa chemin et emporta sa trouvaille à travers dans sentiers sinueux pour arriver devant un immense château tailler dans la paroi d’une montagne. Des oiseaux noirs et rouges s’envolèrent d’un arbre vers des montagnes noirs au loin dont la tête était noyés par des nuages noirs couleurs d’encre.


Dernière édition par le Mer 12 Sep - 20:29, édité 2 fois
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Ramalok
Invité




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MessageSujet: Re: Une ombre noir et un espoir [fantastique]   Une ombre noir et un espoir [fantastique] Icon_minitimeVen 7 Sep - 19:36

Chapitre I


* 15 ans plus tard*

La sueur perlait sur son corps. Bien que le ciel fut couvert et qu'il faisait froid, Marend avait chaud. Il coupait du bois depuis des heures. Il en avait marre mais si il s'arrêtait avant d'avoir fini de transformer tous les arbres marqués par le vieil homme en bûche, il allait être puni. Les punitions étaient ... douloureuses. Il leva sa hache coupa une bûche de plus. Des grondements éclatèrent dans un ciel de plus en plus noir. Une autre bûche passa sous le fil de la hache. Le gros de l’orage allait dans quelques minutes lui tomber dessus. Une tempête violente et sans pitié pour tout ceux qui se trouveraient dessous. Marend regarda le ciel avec appréhension mais il continua. Le vent soufflait fort dans la cime des arbres, il ne lui manquait plus que un arbre à couper en six bûches mais le temps qu'il ai fini le gros de la tempête serait sur lui. Il soupira puis commença avec une énergie redoublée à élaguer l'arbre puis à le couper. L'orage se déchaîna sur lui dix minutes après qu'il ai commencé à s'occuper du dernier arbre. Le vent souffla fort puis une violente pluie tomba. L'eau froide coulait sur son torse nu, le lavant de la sueur. Il en avait vraiment marre ! Encore quelques coups de hache et il en aurait fini. Il abattit son outil plusieurs fois. Un son suspect l'arrêta dans son geste. Il avait frappé quelque chose qui n'était pas du bois. Il regarda avec suspicion dans le coeur du tronc. Une cavité y avait été creusée, à l'intérieur une flûte ciselée d'argent avec des motifs gravés dessus. Ces motifs représentaient des bêtes à cornes et des créatures se battant avec des hommes en armure. Marend trouva que c'était un bel objet. Un très bel objet ...


“Par Aléonide, c’est magnifique ...”

Le jeune homme pris délicatement la flûte dans ses mains calleuses. Il entendit à ce moment là des voix qui chantèrent. Il se retourna mais ne vit personne. Qui pouvait chanter plus fort que le bruit du
vent et de la pluie ?
Il regarda de tous les côtés mais personne n'était à proximité. Marend reporta son attention sur la flûte qui chantait toujours. Après quelques minutes de contemplation Marend se rendit compte que les voix venaient de l'objet lui-même ! Que c’était étrange, de voir une si petite chose émettre autant de son. Ces voix chantaient un chant qui vous touche au plus profond de votre être, Marend avait l’impression que son âme était mise à nue. Il n'arrivait pas à saisir les paroles du chant mais il n'en avait cure car la musique était merveilleuse et berçait ses sens.
Il reprit brusquement ses esprits. Clignant des yeux, ne sachant où il se trouvait pendant un court instant, il repris ses esprits comme une bulle qu’on aurait éclatée avec une aiguille. Il secoua la tête puis tout lui revint en mémoire, il se hâta de finir ses deux dernières bûches et regagna le château au pas de course.

Le seigneur du château était debout entrain de regarder dehors lorsqu'un coup à la porte brisa le silence de la pièce.

«-Entre. »

Dit le vieil homme d’une voix calme et posée.

La porte s'ouvrit en grinçant. C'est un jeune brun de 16 ans qui entra dans la pièce. Ses yeux étaient d'un bleu intense, son corps était élancé et musclé par les travaux manuels. Le vieillard qui lui faisait face avait les cheveux blancs argentés, il portait un pantalon beige et une chemise bleu clair en lin. Ce vieil homme devait s’appuyer sur une canne de pin pour ne pas se fatiguer trop vite. La pièce dans laquelle ils se trouvaient comportait une cheminée à la droite de Marend, devant celle-ci un canapé et un fauteuil placés proche du feu comme si ils voulaient se réchauffer.
En face du garçon, un bureau d’acajou avec de la paperasse et une bougie en cire dessus, était placé devant une grande fenêtre de verre. Sur le mur de gauche était fixer une grande tenture représentant un champs de batailles avant le carnage, les deux armées ennemies fières et brillantes dans leurs armures de métal. Sur le sol s’étendait un tapis multicolore de belle manufacture.

«- Je vois que tu ne goutte pas. C'est bien tu t'es enfin mis dans le crâne que je ne voulait plus d'eau sur mon tapis persan. »

Marend pensa en se basculant d’un pied sur l’autre :

*C'est surtout que je ne voulais pas que tu vois la flûte.*

«- Marend je sais que tu me cache quelque chose. Approche toi. »

Surpris le jeune homme commença à paniquer intérieurement.

*Comment pouvait il savoir pour la flûte, j’y suis, il me regardait dehors*

Marend s’avança lentement en ne laissant aucune émotion paraître sur son visage.

«- Tu ne dois rien me cacher. Tu as trouvé quelque chose. Vas le chercher ! »

« -Mais… »

« -Ne discute pas ! »

«- Oui Isgrum. »
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Ramalok
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MessageSujet: Re: Une ombre noir et un espoir [fantastique]   Une ombre noir et un espoir [fantastique] Icon_minitimeMar 11 Sep - 20:02

Il tourna les talons et alla chercher en courant sa précieuse trouvaille.

*Il ne m'a jamais rien caché. Pourquoi maintenant ? Quel objet aurais assez d’emprise sur lui *

Le jeune homme revint après une dizaine de minutes. En entrant dans la pièce Marend remarqua que Isgrum n'avait pas bougé d'un pouce.

«- Marend, tu vois ce coussin de soie rouge placé sur le fauteuil ? »

Le garçon acquiesça d’un signe de tête.

“-Dépose ce que tu as trouver dessus.”

Marend s'approcha et sorti délicatement la flûte en argent de sa poche. Dès qu’il la sorti, le chant de la flûte repris de plus belle, il était complètement fasciné par elle. Qu'elle était belle avec les flammes de la cheminée qui se reflétaient dessus donnant aux gravures une vie propre.

« -Pose sa mon garçon et décale toi vers la droite. »

Il fit ce que lui dit Isgrum à contre coeur. Il posa la flûte avec une répugnance apparente. Le vieil homme s'approcha lentement de l'objet. Une fois devant, il voulu la toucher mais à quelques centimètres de la flûte, il leva sa main comme si elle avait été en contact avec quelque chose de brûlant. Un éclair de peur était passé dans ses yeux mais Marend n'était pas sur d'avoir bien vu.

« -Marend il faudra que je t'explique plusieurs choses. En attendant je garde la flûte. »

«- Non ! »

Répondit-il avec hargne.

« Marend je garde la flûte. »

Répliqua-il en insistant sur chaqu'une des syllabes avec une once de colère dans la voix.
Le jeune homme grogna.

« Prépare toi à te mettre à table nous dînons tôt ce soir. »

« Comme tu voudras. »

« Je le veut ! »

Une fois que la porte eue claqué violemment, Isgrum transporta le coussin sur une table basse devant la cheminée. Il pensa en s’esclaffant :

*Ce gamin me fait tourner en bourrique et en plus il trouve des objets qu’il ne devrait même pas voir en image.*

Puis il se reprit :

*Non, cela n’a rien de drôle.*

Il s'assit sur son fauteuil préféré, ses yeux se posèrent sur la flûte et pour la première fois depuis très longtemps il eut peur. Non pour lui mais pour Marend et pour le monde.

*Il est trop jeune pour apprendre.*

Après quelques minutes de réflexion, il se prit la tête entre les mains.

*Pourquoi moi ?*

*Qui d’autre que toi pourrais le faire ?*

Le vieil homme sursauta. Une voix mélodieuse et cristalline lui avait parlée. Qui cela peut-il bien être ?
Isgurm se leva et sorti de la pièce chaude en ruminant ses sombres pensée ayant déjà oublié l'intrusion dans sa tête de l'inconnu qui lui avait parlé. Dehors le vent frappait la vitre, les gouttes de pluie se fracassaient comme des petits béliers tentant de détruire une porte inébranlable. Une silhouette encapuchonnée, fixait la fenêtre de ses perçant. Elle se retourna et disparut dans un bosquet battu par la tempête.

Marend marchais le long d'un des nombreux couloirs que comportait le château. Il passa devant une gigantesque porte de métal. Elle était entourée de torches. Le garçon avait toujours eu envi de l'ouvrir mais il n'y avait pas de poignée et aucune serrure donc aucun moyen de la faire bouger. A force, il en avait déduis qu'elle devait être condannée. Il avait bien pensé à demander à Isgrum mais il lui avait répondu que ce n'était pas ses oignons. Il arriva à sa chambre. Il entra, ses yeux balayèrent rapidement la salle. C'était une petite chambre de serviteur sobre. Une seule fenêtre était percée dans la paroi du mur au dessus de son lit. Le seul mobilier dont la pièce était pourvu était le lit, un bureau, une armoire pour ranger ses affaires et une table de chevet. Son regard s'arrêta sur le pendentif qu'il avait autour du coup lorsque Isgrum l'avait recueillit. Il y avait son nom gravé à l'intérieur avec une photo d'un paysage magnifique. Une ville d'argent dans une vallée. Un fleuve traversait la cité. Un arc-en-ciel recouvrait de ses couleurs vives les tours de la grande citadelle.

Isgrum lui avait déjà dit que ses parents l’avaient laissé devant la porte du château. Les premières semaines cela avait été dur d'apprendre que Isgrum n'était pas de sa famille. Puis il s'y était fait et avait jurer de retrouver ses parents. Cela il le savait ne se ferait pas avant longtemps.

Il sécha ses cheveux et se recoiffa correctement, puis il s’habilla rapidement afin d'être présentable, ils avaient un invité. Le repas aurait lieu dans quelques instants. En général dès que le vieil homme disait qu'on mangerait tôt c'était un quart d’heure après l’avoir décidé. Le seigneur du château n'acceptait jamais que l’on soit en retard, même avec une bonne excuse.

Quand il arriva dans la salle à manger les plats étaient déjà sur la table mais le vieil homme et l’invité n’étaient pas encore arrivés. Il s'installa à sa place, c'est-à-dire à la droite de Isgrum. L’invité quand a lui se placerait en face du seigneur du château.

La salle faisait trente mètres de long. Des lustres de cristal pendaient au plafond comme des chauves-souris entrain de dormir. Une demi-douzaine de chandelles étaient allumées sur les tables. Le père adoptif de Marend vint quelques minutes après son entrée dans la salle. Il parlait avec un homme barbu de forte carrure. Des pointes de gris perçaient dans la barbe du nouveau venu. Ils s’installèrent chacun à sa place, Isgrum présenta l’homme à Marend comme étant le duc de Himmsgard et un ami de longue date.

« -Marend tu ne te souviens pas de lui mais il venait, quand tu étais petit, le jour de Noral, l’entrée au Paradis de Aléonide, pour t’offrir des cadeaux. »

Le jeune homme chercha un moment dans sa mémoire.

« -Je me rappel d’un ours qui possédait plein de cadeaux. Il en sortait de partout. »

« -C’était moi. »

Répondit fièrement Isgrar.

La suite du dîner se passa calmement, le duc et le Isgrum parlaient du pays
lointains et froid de Isgrar. A la fin du repas Isgrum se leva.

« Marend rejoins moi à la porte entourée de torches. Tu sais celle qui est condamnée. Quant à vous mon cher ami je suis déçu que tu ne puisses pas rester plus longtemps. »

« -Que veux tu. Mon fils dirige à ma place et je ne veux pas qu’il affronte un hiver rude qui approche à grand pas. Une estafette est venue me prévenir hier soir essoufflée.

« -Bien ainsi soit-il. »

Ils partirent se coucher.
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Ramalok
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MessageSujet: Re: Une ombre noir et un espoir [fantastique]   Une ombre noir et un espoir [fantastique] Icon_minitimeMer 19 Sep - 16:29

Dans son lit Marend excité, essayait de trouver toutes les possibilités pour connaître les raisons de ce rendez-vous.

*Sa à un rapport avec la flûte j'en suis sur. Mais pourquoi ? Qu'a telle de si important ? Les voix ? C'était juste une imagination de mon cerveau. Alors pourquoi ? Cette flûte...*

Il s'endormit sur ces pensées, d'un sommeil agité par des rêves qui le ramenait quand il était petit. Il se voyait bébé entrain de manger la flûte mais celle-ci grandit et avala le nourrisson en une bouchée. Les motifs dessiné dessus se mirent en mouvement dansant autour de son corps allonger sur le sol. Puis les rêves changèrent. Il était entrain de chevaucher à cheval alezan. Il fuyait quelque chose mais à chaque fois qu'il se retournait il ne voyait rien. Dès qu'il tournait la tête, devant lui se dressait une muraille en flamme. Il ne voulait pas aller vers elle. Puis un monstre sorti en traversant le mur de feu et fonça vers lui. Il regarda la bête qui se trouvait sous lui mais à la place un semblant de cheval chevauchait, engloutissant les lieux à une vitesse folle. C'était un animal noir de peau. Avec des canines tranchantes qui sortaient de sa gueule. Ce « cheval » avait les yeux pourpres, sa robe luisait à la lueur des flammes. Puis le noir complet se fit dans son esprit. Des rêves plus calmes lui apparurent et son sommeil devint plus profond, moins agité…

Il se réveilla, l'esprit brumeux, le lendemain matin. Le soleil s'était levé depuis peu. Il s'habilla lentement. Marend s'approcha du lavabo et se débarbouilla la figure avec un gant de toilette et du savon. Il se dirigea vivement vers la porte, une fois devant elle, il eu un temps d’hésitation puis il l’ouvrit. Une fois en dehors de sa chambre, il prit une respiration forte puis il courut vers la porte condamnée. Une fois devant elle il ne vit pas son père adoptif. Le jeune homme s'assit donc et regarda minutieusement la porte bardée de fer. Des runes qu’il n’avait jamais vu y étaient gravées. A la forme des phrases on aurait dit un poème ou un chant.
Marend ne compris rien du tout à ce qui était écrit. Ce langage n'était pas une langue de son pays ou de quelques autres pays voisins. Le garçon contempla la porte pendant quelques minutes. Des pas se répercutèrent contre les parois du couloir. Isgrum arrivait seul, Isgrar étant parti durant la nuit. Marend se leva rapidement, s'épousseta puis attendit le vieil homme. Il marchait lentement, tenant sous son bras gauche un coffret longi-forme en argent.Le vieil homme, parvenu à la hauteur du jeune homme, ouvrit la boite et croassa :

« -Prend la mon garçon. »

Marend tendit la main et la pris rapidement comme si le vieil homme allait changer d’avis et refermer la boite. Une fois que le garçon eu repris son bien, il referma le coffret d'un geste sec. Dès que Marend toucha la flûte, les voix reprirent, joyeuses.

« -Marend te voici devant la seul porte d'on je t'ai formellement interdit l'accès. Me voyant entrer et ressortir, après de longues heures, sans explications. Maintenant tu va pouvoir y entrer mais écoute moi bien. Je ne voudrais aucun dérapage sinon on sort. M'ai je bien fais comprendre ? »

« -Oui. » répondit Marend vivement.

« -Bien maintenant entrons. »

Le seigneur du château se tourna vers la porte et cria des paroles dans un dialecte incompréhensible.

« -Ash mandam rath vombles recrzo blarzig volmible razurk ! »

Il se tu. Après quelques instants, sans que rien ne se fasse, Marend se tourna vers son maître.

« -Il ne se passe rien qu'as-tu... »

« -Tais-toi et regarde. »

Ils attendirent pendant plusieurs minutes puis la porte bougea lentement en raclant le sol de pierre. Derrière celle-ci s'étendait, devant eux, un couloir éclairé par des torches. Isgrum s’avança :

« Suis moi Marend. »

Ils s'engouffrèrent dans le couloir. Après deux tournants, ils arrivèrent devant une porte tout aussi grande que la première. Celle-ci n'avait aucuns ornements quelconques ormis deux statues de pierre représentant des gargouilles noires tirant la langue. Sur la porte était placardé un écriteau

« Cette accès est interdit, mort violente garantie ! »

Le vieil homme s'avança et prononça les mêmes paroles qu'a l'entrée. La porte s'ouvrit avec un grincement strident. La salle, où ils entrèrent, avait une forme arrondie à la base. Des piliers de granit noir, en forme de monstres à cornes possédant des bras avec des tentacules, des crocs sortant de la gueule des statues, un regard haineux planté dans leurs yeux qui vous fixe jusqu’au plus profond de votre être. Marend était impressionné et était un peu apeuré par ces statues qui paraissaient si réelle. Le sculpteur avait représenté ces ignominies de la nature avec précision et les détailles étaient parfait. On aurait pu croire qu’elles étaient réelles. Ces monstres devaient bien mesurer cinq mètres de haut. Au nord de la salle se dressait une statue encore plus imposante que les autres. Sur son socle de marbre rouge, elle dominait toute la salle. La statue avait un corps musclé, des cornes de bouc. Un sourire cruel barrait sur son visage. Dans sa main gauche elle tenait un crâne humain, dans sa main droite une épée dentelée.
La statue était entourée de deux feux dans des foyers creusés à l’intérieur de la roche même.
En s’approchant de la statue Marend se disait qu’il l’avait déjà vu quelque part mais où ?

"-Marend je te présente le maître des démons, celui que tu as vu représenté des centaines de fois par les moines scribes ! ”

La salle devint froide, les feux sifflèrent, un silence lourd pesait dans la salle. Un frisson parcourut le jeune garçon. Une peur qu’il n’avait jamais connue au par avant. Une peur qui vous comprime le coeur tel un étau de fer qui n’arrête pas de se refermer à chaque instant. Une peur mortelle...
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Ramalok
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MessageSujet: Re: Une ombre noir et un espoir [fantastique]   Une ombre noir et un espoir [fantastique] Icon_minitimeSam 29 Sep - 19:48

Son père adoptif, voyant sa détresse, passa un bras protecteur autour de ses épaules et se serra contre lui. La chaleur du corps de Isgrum réconforta le jeune garçon qui était transit de froid.

“-Maintenant que tu sais ce que c’est d’avoir peur, je peux continuer. Voici son épée perdue, je ne prononcerais pas son nom dans la langue ancestral des démons mais dans la langue commune, elle s’appelle Findûr. C’est une épée magique et maléfique. La lame a été forgée par les Irîus* eux-mêmes et la garde par des orcs et leur magie est noir.”

Marend détourna ses yeux de la statue, bien malgré lui, ils se posèrent sur les inscriptions du socle de la statue.

“-Isgrum je ne peux lire ces inscriptions qu’est-ce qu’elles signifies ?”

Après un soupir de résignation, Bath se tourna vers Marend :

“ C’est une langage mauvaise. Une langue maléfique qui vient du nord. Tu sais, des montagnes au loin, des montagnes noires qui se trouvent dans un coin, en haut, vierge sur les toutes les cartes.
Dans notre langage cela donne :

"Celle qui tortura et tua Aléonide est Findûr,
Une lame pour briser toute les autres,
Une garde qui renforce,
Une épée pour enlever toute vie.”


Au son des paroles du vieillard, Marend tressaillit.

“- Cette épée a été récupéré par le maître des démons. Il fit régner la terreur parmi ses sujets et il voulut étendre son pouvoir dans ce bas monde, le monde des hommes. Les hommes de tous les royaumes se rassemblèrent sous une même bannière, chose impensable à l’époque. Tous ces hommes, c’était ralliés autour d’un homme courageux qui a sut convaincre les différents rois. Cet homme se nomme Tash.”

“-Tash le Saint patron des chevaliers ?”

“-Oui c’est lui, il gagna son titre lors de la gigantesque bataille qui eu lieu près du Puits du Marthdar. La bataille fut longue et sanglante.

Le ciel était rouge sang. Les deux armées se faisaient face, s’échangeant des regards haineux. L’ultime alliance des Nains et des Hommes était entrée en guerre contre les armées du Maître des démons, sur les bords du Puits de Marthdar. Tash était aux commandes de l’armée de l’alliance, accablé par les conseils du roi des nains qui tentait tant bien que mal de convaincre Tash de ne pas user d’une tactique quelconque et que la meilleure stratégie est la bonne vieille attaque frontale.

« -Mon ami merci de vouloir m’aider mais retourne auprès de ton peuple, tout est en ordre maintenant. »

Le roi repartit sans mots dirent mais en jetant des regards boudeurs par-dessus son épaule.

« -Capitaine, envoyé une estafette chez les nains et faite courir la rumeur que l’on a vu des démons portant du mithril sur eux.»

« -Bien monseigneur. »


*Irîus : peuple magique et forgeron. Ils sont voués au mal. Grand combattant, ils ressemblent à des humains, portent une armure noire de jais et une cape de la même couleur.
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Ramalok
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MessageSujet: Re: Une ombre noir et un espoir [fantastique]   Une ombre noir et un espoir [fantastique] Icon_minitimeSam 13 Oct - 16:46

Côté droit de l’Alliance. Armée naine.

Un messager alla trouver les généraux nains. Il entra dans la tente et leur expliqua que les démons portaient des armures de mithril. Quand vint le moment de la relève pour les gardes de la tente des généraux, les soldats qui avaient entendu l’estafette parler prévinrent immédiatement leurs compatriotes. En quelques minutes la nouvelle était passée de bouche à oreille dans toute l’armée.

L’humain qui regardait la propagation de la rumeur prit peur devant des nains « affamés ». Les nains affûtaient leur hache avec encore plus de hargne. Ceux qui étaient prêt au combat avaient dans leurs yeux une lueur inquiétante. L’estafette qui n’était pas à l’aise devant ces regards de convoitise haineux, retourna à grandes enjambées au campement des Hommes.


Côté gauche de l’Alliance. Armée des humains.

Les humains avaient peur, ils allaient affronter des créatures qui étaient le mal incarné. Les prêtres parcouraient les lignes avec des encensoirs en psalmodiant des prières et des incantations bénites. Chaque soldat faisait sa prière. Une corne sonna. L’air était lourd de peur et de rage entremêlées. Les archets étaient derrière les épéistes qui épée au clair se rangeaient fièrement derrière les piquiers. Ceux-ci baissèrent leurs lances si les démons voulaient passer ils devraient se mesurer à un mur de pique.

Tash cria de sa voix forte.

« -Soldats, feu à volonté ! »

Les démons chargèrent, les arcs chantèrent et les flèches sifflèrent dans le ciel. Les cris rauques des créatures démoniaques dans leur charge dévastatrice dominaient tout le champ de bataille. La première ligne de ces abominations s’effondra dans un fracas d'armes et d'armures. La ligne suivante des monstres piétina leurs congénères dans une folie furieuse, tel les vagues contre la falaise, ils s’effondrèrent contre le mur de lance. Les piquiers humains encaissèrent le choc avec difficulté.

Pendant quelques minutes de combats acharnés, les piquiers tinrent bon mais les épéistes durent entrées dans la danse plutôt que prévus. Après des heures et des heures de combats intenses l’Alliance commença à gagner du terrain avec difficulté et au prix de nombreuses vies. Tash sonna la charge de sa garde, pour essayer de faire pencher la bataille en leur faveur, le sol trembla, les soldats criaient pour se donner du courage. Le choc fût violent, les fantassins voyant leur général se jeter dans la mêlée redoublèrent d’efforts pour prouver qu’ils étaient digne de leur roi. L’avantage était gagné, les soldats tuèrent un nombres important de créatures démoniaques mais des démons ne pouvaient être vaincu aussi facilement. Le maître des démons apparut dans toute sa puissance, projetant tous soldats sur son passage avec l’épée Findur. Les humains reculaient, la peur au ventre.

« -Avec moi ! » cria-t-il à sa cavalerie lourde.

Ils se frayèrent un chemin jusqu’au maître des démons laissant derrière eux une traînée de créatures mortes et déchiquetées à coups de lances et d’épées. Les membres commençaient à devenir lourd pour les soldats qui devaient se battrent jusqu’à la limite de leur force et de leur expérience au combat.
Maintenant la seul question que chaque soldat se pose est « vais-je survivre ».

Quand les deux adversaires se rencontrèrent sur le champs de bataille un bruit de tonnerre se fit entendre dans toute la vallée. Les épées s’entrechoquèrent l’élite des humains contre les gardes du corps du Roi démon. Tash et lui se battirent avec furie, l’un pour écraser l’insecte qui a osé le défier, l’autre pour sauver les peuples de ce monde. Le combat fit rage pendant plusieurs heures, puis Tash réussi à passer sous la garde du monstre une fois puis deux, le Roi des démons reculait. Tash para, se fendit, esquiva et jeta son pied qui cogna la tête du démon puis il attrapa une lance plantée dans le sol non loin de là et la lança de toute ses forces vers le cœur du maître des démons qui étourdi par le coup de pied, ne vit rien venir.

La lance se figea dans l’organe vital du monstre. Du sang rouge feu sorti de la gueule du démon, il s’affaissa sur ses jambes, les bras le long du corps. Tash maintenant sur de lui s’approcha du maître des démons en levant son épée dégoulinante de sang. Soudain le bras droit du monstre se tendit à une vitesse fulgurante, empoignant le général de l’Alliance dans un poing de fer. Le Roi des démons se releva au pris de grands efforts et courut se jeter dans le puits de Marthdar. Ce fut la fin de la bataille, les démons se battirent entre eux libérés de leur serment envers leur roi, les humains et les nains exterminèrent les survivants. Tash fut élevé au rang de martyr pour son courage et sa vaillance au combat.

La vie reprit son cours normal, la paix enfin revenue dans le cœur des peuples. Tash est devenu une icône pour tous les guerriers, une icône qui a sauvé les hommes d’une destruction certaine.
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Ramalok
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MessageSujet: Re: Une ombre noir et un espoir [fantastique]   Une ombre noir et un espoir [fantastique] Icon_minitimeDim 4 Nov - 22:47

Marend était envoûté par les paroles du conteur. Il s’extirpa de ses rêves de champ de bataille et de gloire quand la voix de Isgrum se tue.

“Par Tash, euh pardon.”Se reprit-il rapidement tout en rougissant. “-C’est une des meilleurs histoires que tu ne m’ai jamais conté.”

“-C’est normal car les histoires vrais sont presque toujours passionnantes si tu veux je t’en conterais d’autres au coin du feux ce soir.”

“-Oh oui j’en serais ravi. Mais quel rapport y a t-il entre ton histoire et ce que tu voulais me montrer ?”

“-Je voulais te montrer une partie du passer de son ancien possesseur.”

Sous le coup de la surprise Marend, ayant deviné qui était l’ancien propriétaire, lâcha précipitamment la flûte.

“-Attention c’est fragile ! Ce n’est pas un vulgaire jouet en bois !”

“-Il ... il faut détruire cette objet. Elle est maléfique et elle doit être magique. Pourquoi m’avez vous laissé garder cette objet !” dit-il légèrement en colère.

“-Peuh ! magique. Tu n’as rien à craindre puis qu’est-ce que tu crois ? Tu porterais le bec à tes lèvres et tu jouerais une musique de troubadour qu’il ne se passerait rien. Maintenant mon garçon vient au centre de la pièce et prend la flûte. Tu sais cette flûte a appartenu à Tash lui-même, il la portait toujours sur lui.”

“M...mais...”

“Fait ce que je te dit et ne discute pas. Tu commence à me pomper l’air avec toutes ces questions.” Déclara-il l’air ronchon.

Marend, la main tremblante, repris l’instrument musical du bout des doigts. Comment ce pouvait-il qu’un tel objet ait pu entrer en sa possession, de plus cela avait appartenu à un grand héros de légende !

“-Mon garçon tu vas jouer ce morceau.”Annonça t-le vieil homme en sortant un parchemin avec des notes de musique qui se baladaient à leur gréée entre les lignes.

“- Mais je ne sais pas lire une partition.”

“-Ne me mens pas, petit chenapan. D’ailleurs si tu ne savais pas lire une partition comment ce fait-il que tu connaisses le sens de ce mot alors que personne ne te la appris ? Je sais que tu sors en cachette pour jouer de la flûte avec ton ami, l’apprenti et le fils du garde chasse, Trilane. Maintenant assez perdu de temps, qui nous est précieux en ces temps, joue !”

Penaud, Marend porta le bec de la flûte argentée à ses lèvres avec une répugnance visible souiller un tel objet. A cette image Isgrum fit un petit sourire amusé.
Le jeune homme ferma les yeux et débuta par une musique lente et suave qui se fit plus rapide et plus lugubre. Le son résonnait de mille échos dans la grande pièce. Isgrum qui avait baissé la tête, fixait intensément le sol dallé de marbre rouge.
L’air de la pièce se mit à pétiller de petites étoiles rouges. Soudain à côté d’eux, se forma, sur le sol, une petite boule lumineuse qui grandissait au fur et à mesure que Marend avançais dans la partition.
Elle grandit jusqu’à se qu’elle soit à la hauteur du genou du garçon puis elle rougi rendant les statues tout autour encore plus hideuses. Marend avait de plus en plus chaud au niveau des jambes. Puis une forme se matérialisa à l’intérieur de la boule rayonnante. La partition était terminée, le souffle ne passait plus dans la flûte, la musique se dissipa rapidement, elle n’avait durée que quelques instants. Une petite créature rouge à corne se tenait au pied du garçon qui ouvrit les yeux et recula en tombant sur ses fesses sous le coup de la surprise et de l’excitation.

« - N’est pas peur. Cette hideuse créature est une engeance de la nature. C’est un tout petit diable, un diablotin. Attend moi ici ! »Dit-il d’un ton ferme et qui ne permettait pas de discuter.

Il se dirigea vers un des piliers et prit une corde, avec celle-ci il attacha fermement et solidement le diablotin qui n’avait pas bougé et qui s’emblait hypnotisé. La petite créature avait les yeux dans le vague, ses bras pendant mollement le long de son corps. Il ne broncha pas quand Isgrum lui passa des cordes tout autours. Puis il emporta le petit monstre dans une porte que Marend n’avait pas aperçut entrant et qui se situait derrière le même pilier que la corde, il remarqua aussi que derrière chaque pilier se trouvait une porte incrustée dans la paroi du mur. Après quelques minutes, Isgrum revint sans le diablotin.

« -Qu’as-tu fait du diablotin ? »

« -Disons que j’ai rectifié cette erreur de la nature. »

« -Que lui as-tu fait ? »Insista-t-il trop curieux de ce qu’était devenu la créature.

« -Sa ne te regarde pas. »Répliqua Isgrum exaspéré. « -Bon maintenant écoute moi. Je t’ai montré le pouvoir de la flûte. Elle invoque certains démons, et que des démons, en fonction de la musique jouée. Il faut une certaine une certaine connaissance pour « désactiver » les démons invoqués. Comme tu as pu le constater il somnolait, son esprit n’était pas encore dans notre monde. Cette flûte était la botte secrète de Tash il contrait les raids des démons pour d’autres démons. Maintenant tu es son légitime possesseur, elle a chanté pour toi comme elle a chanté pour Tash dans le passé.»
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