[fantasy / fantastique]Livre des Appelés

[HRP: bon, c'est un petit roman que j'ai écrit donc je vais mettre le prologue et le premier chapitre et si ça vous tente je mettrais la suite]






J'ai pris le droit de rajouter au livre du premier quelques annexes qui vous permettront de mieux comprendre cette guerre à laquelle nous venons de survivre. Des documents cachés, des anecdotes importantes, de terribles secrets...
Vous n'imaginez pas les dangers qui nous menacent encore, ils sont même bien plus terribles. Ne vous relâchez pas, continué le combat pour que l'humanité survive à ce siècle de misère.




Je vous envoie le Livre car ce jour pourrait être le dernier. Si la guerre du Premier a fait nombre de mort, la suivante fut pire pour tout le monde car elle ne toucha pas que les hommes et ce qui menace pourrait bien signer notre fin.
Qui plus est, le règne du tyran dure depuis trop longtemps. Bien qu'il nous protège, à l'insu de tous, il est une menace.
C'est dans le passé que vous devez agir. Vous devez être prêt. Prêt à affronter votre destinée. Ne changer rien au futur, Rabraste avait compris cela, le temps doit suivre son cours. Mais soyez prêt à mourir. Rejoignez-nous à mon époque.
Je vous envoie le Livre des Appelés ainsi que notre histoire pour que vous choisissiez plus tard de nous rejoindre ou pas.
J'ai pris la liberté d'ajouter des annotations pour que vous compreniez notre monde et de structurer le livre, je sais que vous aimez cela plutôt qu'un récit d'une traite, à notre façon.
N'agissez pas selon ces livres, mais soyez prêt à répondre à SON appel, vous êtes notre dernière chance. Sans vous, nul ne survivra et ils continueront leur oeuvre de destruction à travers les mondes...

Vous croyez connaître l’histoire de ce monde qui est le vôtre ? Vous croyez que vous savez comment la guerre a commencé; apportant avec elle son lot de morts et de blessés, mais aussi de ce que l’humanité avait toujours espéré, et redouté: des monstres et des pouvoirs fantastiques. Vous le croyez mais vous vous trompez. Quelques rares érudits savent d’où nous proviennent ces pouvoirs et ce que sont réellement les monstres. Cependant, ils sont plus rares encore les Hommes qui savent ce qui c’est vraiment passé. Pourquoi la bombe a été utilisée et pourquoi nous avons tous changés notre mode de vie pour devenir nomade, solitaire…

Aujourd’hui à l’heure où j’écris ces quelques lignes je suis l’un des derniers gardiens. Les autres sont morts pour vous protéger, pour sauver l’humanité, mais aussi la planète. Les gardiens, ces hommes et ces femmes auquel je me suis joint, mes amis, mes frères d’armes… C’est pour préserver leurs mémoires que je vous révélerais tout, même le pire, même ce que nous, ou simplement moi avons fait, parfois de terrible… Pour cela mais aussi parce que nous avons besoin d’aide.

Si nombre d’entre nous ont payés le prix fort, nous avons toutefois toujours refusé d'impliquer la population. Je vous appel à prendre les armes parce que je n’ai plus le choix, bientôt ce sera la dernière bataille contre l’ennemi le plus puissant que la terre ai porté à ce jour. Vous vous demandez: oui mais l’ennemi de qui ? L’ennemi de toute chose, l’ennemi de la vie elle-même, il ne veut plus vivre et en veut au monde entier; il est prêt à tout pour se venger de la terre, car nous l'avons diabolisé. Mais je vous dis la vérité parce que je pense qu’elle n’appartient à personne et que vous êtes prêt à l’entendre.

Je vous offre le livre qui contient l’Histoire, mais c’est à vos risques et périls que vous le lirez. Car si vous le faite vous mourrez probablement, à nos cotés, sur le champ de bataille. A moins que vous ne le refermiez à temps, comme Pandore qui laissa dans la boite l’espérance, mais cette fois c’est notre unique espoir qui mourra, définitivement…

Je m’appelle Rabraste. Vous me connaissez. D’aucun prétendent que je suis un saint homme qui les mènera à la bataille pour combattre le démon
et leurs ouvrir le royaume des cieux ; d’autre me voit comme un héros, tout droit sorti d’un livre et qui pourra les sauver en temps voulu; mais la majeur parti d’entre vous me voit comme un criminel. Je n’ai rien d’un saint car le diable en personne (s’il existe) serait terrifié en voyant ce dont je suis capable pour ce que «les nobles fins». Je ne suis pas non plus un héros, si c’était le cas, rien de tous ceci ne serait arrivé. Il est vrai par contre que j’ai fait couler beaucoup de sang, mais peut-on me reprocher de tuer mes ennemis, alors que nous sommes en guerres ?

La vérité ? Je ne suis qu’un homme, comme vous. Ma réputation n’est grande que parce que je suis la première victime de La Grande Folie. Et si je suis un assassin au regard de l'ancienne loi, c’est simplement parce que j’ai accepté de combattre.

J’ai dit que j’étais un des derniers gardiens. En fait nous ne sommes plus que cinq, mais nous ne sommes pas de simples gardiens. Nous sommes les Dliajizn, et nous combattrons jusqu’à la mort.

Car nous mourrons assurément, et je n’ai pas besoin d’un pouvoir de prédiction pour cela. Car si nous ne sommes que cinq, lui et les quatre généraux possèdent une armée entière de destructis, plus de deux millions d’âmes réunis sous la bannière noire de la mort !

Pardonnez-moi…


[HRP: je vais parraitre stupide, mais j'ai plus de deux cent page comme ca en format de poche, et quand je copie colle ca fait un truc dégueulasse, y'a un moyen pour que sa garde tout normal? (idem pour garder les tabulations)]

oui, je suis nouveau, et en fait, j'ai pas mis le genre, non par méconnaissance de la règle ni par mépris de celle-ci, mais parceque je sais jamais en fait.... C'est un mixte entre aventure, fantasy, fantastique... et le volume 2 est pas mieux et change meme un peu de genre...

Aucun problème Jeremy, ce n'est pas très grave de toute façon

Alors que le monde allait bientôt changer du tout au tout, je n’avais que 19 ans.

Étudiant à l'université dans un domaine scientifique, ma vie était tous ce qu’il y avait de plus banal.

Je donnai des cours d’échecs depuis quatre mois dans un club dont le président fut mon propre professeur. En réalité nous étions trois à donner des cours.

Les deux autres se prénommaient Marie et Malot. Ce dernier était déjà un vieil ami, nous nous étions connus dès l’age de neuf ans, aux échecs, que nous avions appris ensemble. Quant à Marie, et bien nous la connaissions depuis trois mois, c’était la fille de la trésorière et elle avait deux ans de moins que nous.

En plus de donner des cours ensemble, et comme nous nous entendions bien, nous sortions souvent tous les trois. Pour se faire une sortie sympa ou tout simplement être ensemble.

C’est, à cause de cela que tout a commencé, de cet belle simple amitié. Mais pour comprendre ce que j'ai cru de prime abord, il faut savoir également qu’en plus d’être trois amis nous étions trois célibataires, et que Marie était plutôt du genre canon (mais sans être vulgaire pour autant...).
Quand mon téléphone a sonné ce mardi soir là. J’ai vite décroché, le sourire aux lèvres, voyant une sortie se profiler à l’horizon (nous étions en vacances et heureusement sinon mon père m’aurait fait tout un cirque parce que je sortais la semaine, je me souviens encore de cet époque, avec nostalgie le plus souvent, maintenant que les temps sont si dangereux, en particulier pour moi...).

Cependant, mon sourire c’est vite effacé, elle paraissait à bout de souffle, et surtout effrayée, je ne croyais pas ça possible ! Inutile de vous retranscrire cette communication, premièrement parce que je ne suis pas sûr de m'en souvenir de façon objective et deuxièmement car ce qu'elle disait était incompréhensible.

Je peux toutefois vous dire ce que j’avais entendu et cru comprendre : Elle semblait être poursuivit et lui ais donc dit de courir en direction de chez moi, pour que je puisse la rejoindre et l’aider au plus tôt.

Ce que je fit ensuite fut probablement l'une des plus grosses erreurs de ma vie (enfin, rien à voir avec celle qui à détruit une ville quand même...) et pourtant si c’était à refaire je n'hésiterais pas une seule seconde. J’aurai du appeler la police et leur laisser régler le problème, mais que voulez-vous, quand on est jeune on est con, ou plutôt devrais-je dire : irréfléchis et impulsifs. J’ai enfilé mes rollers, et je suis parti vers l’endroit où je lui avais dis d’aller. Je n'étais pas très sportif, mais le roller c’était une autre histoire, j'étais doué et surtout rapide.

Je suis arrivé le premier et me suis caché au coin de la rue. Elle est arrivée moins d’une minute plus tard et semblait sur le point de s'écrouler. Son poursuivant la talonnait, je lui ai sauté dessus et nous avons roulé ensemble. Ce n’est qu’en me levant que j’ai vu son visage, le visage d’un homme que je connaissais, mais un visage déformé par la haine, à son état le plus pur. C’est là que j’ai compris que j’avais fait deux erreurs et qu'elles me mettaient dans une position dont personne ne rêve.

La première: je n’aurai jamais du venir seul et sans armes. La seconde: je ne m'étais pas demandé pourquoi elle m'avait appelé moi et non Malot ou la police.

-Malot ? Mais qu’est ce que tu fais ? Qu’est ce qui se passe ? Et bon sang qu’est ce qui t’arrive, je ne t’ai jamais vu dans un tel état !
Ces cheveux noirs collaient à son front et il dégoulinait de sueur, un rictus déformait son visage devenu rubicond, le rendant méconnaissable.

-Pousse-toi de là Rabraste, ça ne te concerne pas !

-Qu’est ce qui ne me concerne pas ? Que veux-tu à Marie ?

-Tout ça est de sa faute, je la veux !

-Ok, tu voulais sortir avec elle, et elle n’a pas voulu. C’est normal que tu sois malheureux mais tu dois…

-Je ne suis pas triste, je veux juste prendre ce qui me revient et la tuer ensuite !

-Calme toi tu es ridicule, même si c'était vrai, je ne pourrais pas te laisser faire ça.

-Tu n’as pas le choix, tu sais que je suis le plus fort et si tu la défends, je te tuerais simplement le premier, pour moi ça n’a plus aucune importance.
En tuer un ou deux, c’est pareil...

J'avoue que je ne le croyais pas capable de m'attaquer. Je suis donc rentré dans son jeu.

-Alors je mourrai, mais elle, elle aura le temps de fuir, je ne demande pas plus. Mais réfléchit voyons, tu peux encore faire marche arrière, nous n’en parlerons à personne, se serai bête de gâcher ta vie si tôt, et qui sait peut être pourras-tu retenter ta chance dans un ou deux mois.

-RRRHHHHHAAAAA

Et c’est ainsi que tout a commencé, son cri de rage alors qu’il s’élançait vers moi résonne encore à mes oreilles. J’eus à peine le temps de dire à Marie de fuir qu’il était sur moi. Je m’étais déjà battu plusieurs fois, on ne peut y couper lorsqu’on habite entre deux cités rivales et que l’on aime sortir à la belle étoile. Mais aucune bagarre n’était semblable à celle-ci, j’hésitais à frapper un ami... De plus je ne m’attendais pas à ce type de combat, lui qui avait fait 5 ans de tai-jitsu, il se battait pourtant comme un vulgaire animal au lieu de m'assommer d'un simple coup de pied. Mais le plus déconcertant était de savoir que l’un de nous devait mourir, c'est une chose que l'on comprend vite (et désormais tout homme vivant sait cela) même si j'avais refusé d'y croire avant qu'il n'attaque.

Cela ne dura que trois petites minutes. Le fait qu'il n'utilise pas ses connaissances en arts martiaux me laissait une chance mais si je retenais mes coups, lui n’en faisait pas de même... Lorsque je fus à terre, il me regarda et s’éloigna. J'ai supposé qu’il pensait que vivre dans la honte d’avoir été terrassé si facilement et de ne pas avoir pus la sauver serait pour moi un châtiment pire que la mort car c'était le cas. Mais je ne comptais toujours pas le laisser partir, je voulais laisser à Marie le plus de temps possible. Fusse au dépend de ma propre vie car maintenant je savais qu'il ne mentait pas, il était prêt à tuer...

J’attrapais sa jambe droite et, oubliant ma retenu, le mordit violemment au bas du mollet après avoir relevé son bas de pantalon. Se fut si violent que je lui arrachai un bout de peau et la chair qui se trouvait en dessous, c’était mon dernier espoir. Et ça a marché, il est tombé à genoux. J’ai cru alors que nous repartions à égalité pour le second round. Mais il pivota en me balançant son poing droit de toute sa force (et ce n’est pas peu dire !). J’étais totalement sonné et lui avait apparemment décidé que, tout compte fait, il allait en finir avec moi.

Il sortit son couteau. Je compris alors que j’avais encore fait une erreur, je n’étais pas désarmé, j’avais moi aussi mon canif. Si seulement j’avais eu le temps ! Mais il était déjà trop tard. Il ouvrit la lame d'un mouvement sec du poignet, s’agenouilla à mes cotés et me regarda droit dans les yeux.

-Tu n’aurais pas du t’opposer à moi.

On pourrait croire que j’allais affronter la mort dignement, en le provoquant une dernière fois, moi qui m’étais sacrifié pour sauver une vie. Mais il n’en est rien. Comme je l’ai dit, je ne suis qu’un homme. Et face à la mort, je n’avais plus qu’une seule envie: vivre ! Et je me fichai de savoir si pour que je vive d’autres devaient mourir. Je voulais simplement voir encore une fois le soleil se lever. Je l’ai supplié de m’épargner. Mais sa rage était telle qu’il ne m’entendait même pas.

La dernière chose que j’ai vu était son couteau se dirigeant vers moi puis se planter dans mon torse. Et après c’est le noir total. Je ne voyais ni n’entendait rien.

On dit que les gens proches de la mort voient toute leur vie défilée devant leurs yeux. Moi qui n'avais pas vingt année à revisiter, je n'ai rien vu...

J’ai cru mourir.

Je me trompais…

Lorsque je me suis réveillé, je n’avais pas peur. Durant quelques instants, je ne sus même plus ni qui ni où j’étais. Mais cela n’a duré que quelques secondes, une minute tout au plus (du moins c'est ce qu'il me semblait) . Et en me rappelant qui j’étais et ce qui c’était passé, je sus ce que je faisais là, dans une chambre d'hôpital.

Je sentis une main prendre la mienne. Une main de femme, douce et chaleureuse. Mes muscles était endoloris et faibles, et je sentais une fatigue extrême en moi. J'entendis sa voix, lointaine et si faible :

-Alors ça y est, tu es réveillé, tu as mis le temps !

C’était Marie ! Elle était assise sur le rebord de mon lit. Un sentiment de joie sans bornes s’empara de moi, elle était vivante !

-Repose-toi mon ami, tu as le droit à un bon sommeil.

Et je me rendormis.

Lorsque je me réveillais à nouveau elle était encore là.

-Combien ?

Ma voix était frêle et sans force, c’est à peine si elle pouvait m’entendre.

-Combien quoi ?

-Combien de temps ?

Je ne sais pas si les autres malades réagissent de la même manière. Mais la
voir à mon réveille… Elle était comme transformée, et de telles transformations ne se font pas du jour au lendemain. Alors je trouve naturel de s’inquiéter.

-Je ne sais pas si je dois te le dire si vite… Enfin bon, de toute façon il faudra bien que tu l’apprennes un jour ou l’autre, le plus tôt sera le mieux. Tu as passé près de trois années dans le coma depuis, depuis que …
Elle fondit en larmes et s’allongea pour poser sa tête sur mon épaule. Je la réconfortais du mieux que je pus mais je dois avouer que je n’en menais pas large non plus. Trois ans ! Moi qui me renseignait chaque jour sur l’actualité, qu’avait-il bien pu se passer depuis tout ce temps ? Comment allait ma famille ? Qu'était devenu Malot ? Autant de questions qui restèrent sans réponse durant quelques interminables minutes.

J’étais si fatigué que je me rendormis encore une fois avant d’avoir le temps de poser la moindre question. Mais à mon réveil quelques heures plus tard, se fut différent. Je voulais savoir ce qui c’était passé et ne comptait plus dormir avant d’avoir eu mes réponses.

Quand j’ai commencé à lui demander de tout me raconter, elle semblait gênée. C’est là que j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Elle accepta de tout me dire mais voulait absolument raconter toute l’histoire dans l’ordre chronologique. J’acceptais bien sûr, d’autant que je n’avais pas trop le choix !

Et si elle voulait respecter l’ordre chronologique, il fallait bien entendu qu’elle commence par…

-Malot a failli te tuer mais il a planté son couteau deux centimètres et quelques trop à gauche. Ça a permis aux pompiers et aux docteurs de te sauver. C’est une femme qui passait par-là qui a appelé la police en vous voyant vous battre. Mais quand ils sont arrivés, il était déjà trop tard, lui s'éloignait déjà et toi tu étais…

Elle marqua une pause, apparemment le souvenir de cette journée était aussi douloureux pour elle que pour moi.

-Enfin bref, ils ont appelé les pompiers pour qu’on s’occupe de toi et sont partis à sa poursuite. Ils l’ont rattrapé au niveau du fleuve et ont été obligés d’ouvrir le feu car il allait faire une deuxième victime: un enfant qu’il avait prit en otage voyant que c’était sa dernière chance. Il est tombé à l’eau en prenant plusieurs balles, trois au moins. Tu te rappel comme le courant était rapide, surtout pour lui qui ne savait pas nager. On a dragué le fleuve mais rien n’y a fait, la mer est son linceul. Le pauvre…

-Le pauvre ? ? ? Tu es tombé sur la tête ? Tu te rappels qu’il voulait te tuer et qu’il a failli avoir ma peau ! Il m'a volé TROIS ANS !

-Calme-toi. Je sais tous ça, mais toi tu ne sais pas tous.

-Alors explique-moi !

-J’y arrive. Tu n’as pas été le seul à te battre ainsi. Dans les sept mois qui ont suivi cette bagarre, ces combats à mort se sont généralisés. Les gens explosaient de colère pour un rien, certains tuaient pour une place dans la file d’un distributeur de boisson. Personne ne sait pourquoi, mais tout le monde s’accorde à dire que tu étais la première victime. Mais dans un sens tu as eu de la chance. Ces sept mois, nous les nommons La Grande Folie et elle fit plusieurs millions de morts. Si nous ne savons pas combien exactement c’est parce qu’il y a pire.

-Comment ça pire ? De quoi parles-tu ?

-Il y a eu une guerre pendant que tu étais dans le coma Rabraste.

-Des guerres il y en a toujours eu, où était celle ci et qui la faisait ?

-C’était une guerre totale, mondiale, et chacun combattait tout le monde. Rabraste ils ont… Ils ont utilisé la bombe nucléaire. Pas une fois, ni même deux, mais des dizaines de fois. On ne sait pas exactement combien, et à vrai dire c’est le cadet de nos soucis. Mais on parle de plus d’une centaine de bombes qui auraient explosé à la surface de la terre.

-Ho mon dieu !

-Oui, ce fut terrible. Personne ne sait non plus qui a tiré le premier mais nous savons tous quels pays a été le premier et le plus touché. Les États-Unis ont reçu la première bombe, et l’Amérique a été tellement touchée que plus rien ne vie sur ce continent. Même l’herbe n’y pousse plus. Il y a eu des… des milliards de morts.
Ces yeux étaient baignés de larmes.

-C’est impossible !

-Ho si, nous en parlerons plus tard quand tu sortiras. Il y a autre chose en attendant, de plus urgent : Cette guerre n’a pas seulement changé la surface de la terre.

-Comment ça ?

-Certaines plantes ont subi des mutations, mais ça à la rigueur ce n’est pas trop grave. Mais des monstres sont également apparus, des choses si horribles qu’on les dirait sorties tout droit des enfers; et ils ont soif de sang. Et il y a encore une chose qui a changé.

-Quoi ?

-Nous. L’humanité a évolué pour devenir autre chose, et ce, suite aux radiations provoquées par les explosions nucléaires…

Quelques points négatifs avant les positifs:
-L' introduction où le narrateur parle avec un language fort "courtois" et distinhué et ensuite, il devient plus familier. Etrange. A voir.
-Les couleurs à revoir (récit et dialogue en bleu ?? -- à différencier. Peu visible aussi le noir et ce bleu).
-Peut-être faire un dialogue plus long entre Marie et ton héros ou plus appuyer sur les sentiments de ce dernier? Les révélations se font trop vite et brusquement (pas trop de détail par contre, c' est-bien) et le lecteur a trop de mal, comme ton héros, à tout digérer.

Sinon, une très bonne ortographe et un style d' écriture sans problème (à part une erreur que j' ai vu mais bon... Je sais même plus. ).
Une histoire interessente et le dialogue et très captivant. J' adhère complètement. Mais je te l' ai dis, il fait un peu plus moyennageux que familier (même si ton personnage à muri lorsqu' il raconte ça, c' est un changement trop important).

Donc, en conclusion, un très bon texte qui doit être peu retouché.
Bravo pour ton premier Rp !!

La différence de niveau de langue est mon gros problème oui, j'ai du mal en particulier lorsqu'il y a un dialogue, j'essaie que la conversation soit réaliste, dans la rue, un jeune dit plus souvent "je sais pas" que "je ne sais pas"...

Pour les couleurs j'ai un problème de daltonisme, donc pour moi le bleu était vraiment tres voyant, je suis passé en jaune je pense que c'est mieux pour vous, et dialogue en blanc.

Je ne veux pas trop m'attarder sur les sentiments du héros car quand on lit le premier chapitre, on se rend compte qu'il n'a pas beaucoup de temps (puisqu'il est aussi narrateur) et donc on le découvre et comprend au fil des chapitres.

Je vais voir pour rallonger un peu le dialogue même si l'indigestion est un peu la exprès, il ne faudrait pas quel oblige le lecteur à passer sa soirée aux toilettes...