[Jardin du poète]A la plus grande des petite soeur.

Pour répondre à Méphisto, je créé ce sujet.
(Je crois que je vais devenir ta bête noire !)

Oui et non, il faut savoir utiliser le langue de Voltaire et de Hugo pour puvoir être un vrai écrivain mais pas seulement !!!! La sensibilité !
Tu oublies ça Mephisto, tu est bien trop technique. Un poète qui ressent son oeuvre, qui est capable de faire ressortir de lui ses sentiments les plus forts et intimes touchera plus ses lecteurs. Un poète qui se délivre, qui délivre son coeur et son âme, le lecteur le sent et cela donne plus de poids à un texte, qu' il soit fait par un débutant ou non.
Alors, prends cela en compte désormais.

Sinon, Viper il est vrai que certaines choses au niveau ortographique sont à revoir (mais même moi ne suis pas parfait !! Surtout au clavier). Sinon, la sensibilité qui ressort de ton texte m' a fait oublié que ce n' est pas du Molière mais c' est un très bon début et un bel hommage à ta soeur !!!
Félicitations !!!

A l' intention de Arhain'sen, cette secion est ici pour discuter plus amplement d' un texte et de débattre sur celui-çi, exactement ce que nous faisons !!!!
Si vous voulez discuter plus longuement entre vous d'une des oeuvres publiée dans la Bibliothèque c'est ici. Seuls les discussions portant sur les oeuvres publiées dans la Bibliothèque de l'Académie sont autorisés.

Sinon, pour le texte de Viper, je tiens plus compte du lyrisme, expression de ses sentiments. On y perçoit le rythme propre aux sensations qu' il veut donner, on sent ce lyrisme dans la position de ses vers, leur mise en place, par le sens des mots. Cela se sent et ne se voit pas OBLIGATOIREMENT par des critères syntaxiques, phonétiques, etc... précis et recherché !!
Voilà pourquoi je félicite amplement Viper !!

Sinon, pourquoi ne pas ouvrir un débat sur ça si un tel sujet n' existe pas déjà ?? Il n' y aura plus ainsi d' accusation superflus de flood...

Avant de poursuivre une question: le topic amphithéâtre n'est donc pas dédié à la discussion et au débat sur les oeuvres de la bibliothèque ? Si je me suis abusé, je m'excuse platement et vous demande alors quel est son but. Je n'ai jamais été très futé, et le règlement du topic est un brin lapidaire:

Citation :

"Si vous voulez discuter plus
longuement entre vous d'une des oeuvres publiée dans la Bibliothèque
c'est ici. Seuls les discussions portant sur les oeuvres publiées dans
la Bibliothèque de l'Académie sont autorisés.

Bonnes discussions à vous, le Staff "

Francounet. Tu écris:

Citation :

Sinon, pour le texte de Viper, je tiens plus compte du lyrisme, expression de ses sentiments. On y perçoit le rythme propre aux sensations qu' il veut donner, on sent ce lyrisme dans la position de ses vers, leur mise en place, par le sens des mots. Cela se sent et ne se voit pas OBLIGATOIREMENT par des critères syntaxiques, phonétiques, etc... précis et recherché !!

Je m'en doutais: ibi deficit orbis.
Et à ton avis, c'est quoi "le rythme propre aux sensations", "la positions des vers", "leur mise en place", "le sens des mots" ? Cela s'appelle de la stylistique.
La stylistique, per definitionem, est une discipline qui étudie tout ce qui transforme la phrase. Je m'explique.

Il existe deux types de phrases. La phrase neutre, purement utilitaire, communicative dont le but est de transmettre une information sans prise de position. Et il y a la phrase subjective, rhétorique: c'est à dire que l'écrivain ne se contente pas de transmettre une information neutre ; par divers procédés il arrive à émettre un jugement. La stylistique étudie tout ce qui dans une phrase permet de révéler la subjectivité ou les émotions de l'auteur. On parle plus communément de "style" de l'écriture.

Exemple.
Une phrase neutre (sur l’exemple du texte de viper): "j'aime ma soeur".
Une phrase subjective: "ma soeur, ma petite soeur, c'est elle que j'aime".
Tu noteras que dans la seconde version il y a beaucoup plus d'émotion. Comment cela se fait-il ? C'est simple: un clivage par focalisation, un parallélisme, un effet de chute. Du style, toujours du style.

Ainsi, si je reprends tes exemples sur le texte de viper:
"Rythme propre aux sensations", "position de ses vers", "mise en place" => figures stylistiques dites de construction.
"Le sens des mots" => figures stylistiques dites d'analogie ou de substitution.
Tu n'en as pas parlé, mais il existe encore des figures d'insistance, d'amplification, d'atténuation, d'opposition et de sonorité.

Quod erat demonstrandum.

Toute émotion passe par l'écriture, et l'écriture sensible ne va pas sans le style. Il ne faut pas faire de séparation artificielle entre le ressenti et le technique, parce que c'est le technique qui engeandre le ressenti.
Alors oui, le style, les émotions, ça se sent, mais avec un peu d’expérience et une formation littéraire, tu peux les voir et les analyser aussi : c’est ça faire du commentaire de texte.
Et donc, pour faire le lien avec le texte de viper : ce que je lui reproche moi, c’est l’inexpérience de sa plume, parce que cette inexpérience comme je viens de le démontrer nuit à l’émotion de son poème.

PS: Les citations latines, c'est spéciale dédicace à Astriel ^_^

Il est vrai que Viper peut s' améliorer.
Mais je ne pense pas que tous ce que tu ais décris ait été compris par notre jeune auteur...
Moi, par exemple, je marque ce qui me vient à l' esprit sans aucunement tenir compte des règles du Français à part la rime et l' unité strophique (J' affectionne par exemple le sonnet). Je n' ai jamais pensé à ces choses et pourtant elles aparaissent dans mon oeuvre comme par magie !!! (enfin, a peu-près ;-) ).
Voilà ce que je voulais dire: on sent son travail sur la compréhension sentimentale mais Viper n' a pas, à mon humble avis, réchercher à des règles d' écriture !! Mais tu n' a pas tort non plus !!!
Encore bravo mon gars (Viper) !!