Une Grande Nouvelle ...

Une douce odeur de pain chaud, de croissant au beurre, de chocolat au lait et de café chatouillait les narines des premiers éveillés de la Cité Blanche. Le Vagabond, qui titubait mollement dans ses appartements, alluma une bougie, auprès de son bureau. Il gratta l'allumette, embrasa la mèche, puis se réchauffa quelque peu le corps à côté de la faible lueur de la chandelle. Il s'approcha de la fenêtre, puis constata qu'une buée persistante était déjà parvenue à s'imposer, témoignant d'un véritable rafraîchissement... L'automne s'installait peu à peu, en prémisse d'un hiver qui s'annonçait rigoureux...
Le Bienveillant observa alors l'activité dans la ruelle, qui se voulait croissante depuis le levé du Soleil : les petits marchands de journaux criaient espérant accrocher un passant curieux, le boucher livrait du boeuf frais au Kom Turgo, la Taverne du Paon recevait sa part quotidienne de doublon...
Le Vagabond sourit, avant de se diriger vers la commode, à côté de son lit, où se trouvait sa pipe, lorsqu'il entendit frapper à sa porte. Il sursauta, surpris, se demandant qui pouvait bien le mander à une heure aussi précoce. Il descendit en toute hâte, puis ouvrit. Il rencontra un jeune homme, l'air fringant, qui lui tendit une enveloppe. Le jeune coursier remercia le Bienveillant avant de s'éclipser rapidement, sans doute avait-il d'autres messages à faire porter. Il ferma la porte, puis regarda avec émerveillement la précieuse enveloppe. Elle était légèrement rosée, ornée d'une délicate écriture d'une encre à la teinte de l'ébène, et était cachetée d'un sceau coulé dans une cire rouge... Il s'agissait d'ordres provenant de la Tour Rouge... Il l'ouvrit soigneusement, et découvrit quel était le contenu du message. Son visage s'illumina, ses pommettes rougirent de plaisir, avant qu'il ne laisse échapper d'une faible voix :

- Enfin ...

Excité, il s'empressa dans sa chambre, et se dirigea à son bureau. Il tira brusquement son fauteuil pour y prendre place, ouvrit un tiroir pour en sortir un papier à lettre, au touché doux et à l'aspect feutré. Il saisit sa sombre plume de Roch, la plongea dans l'encrier, puis se mit à la rédaction. Il écrit avec le plus grand des soins, une missive officielle se devait d'être parfaitement au point... Le Vagabond rédigea sa lettre durant de longues minutes, lorsqu'il inscrit enfin le tant espéré point final. Il ouvrit un second tiroir, en sortit une enveloppe bleue ciel, et y glissa son information. Il clos minutieusement le précieux contenant, avant de se lever et de s'approcher de la fenêtre. Il prit à pleine main la bougie, et fit couler quelques gouttes de cire encore chaude. il prit un tampon doré, puis scella la lettre. Il ouvrit alors l'ouverture, puis observa le rebord externe de la fenêtre, où était posé un sifflet doré, qui fut saisi par Le Vagabond. Se dernier souffla avec entrain dans l'instrument, d'où s'échappa un puissant sifflement... Après quelques secondes, un faucon arriva à la fenêtre, et se posa aux côtés du Bienveillant. Il donna alors l'enveloppe au noble rapace, qui s'envola aussitôt, chantant au dessus de chaque toit qu'il survola...
Le Vagabond, risette au bord des lèvres, saisit enfin sa pipe, qu'il alluma. Il décompressa alors, avant de sortir de sa chambre :

- Tout ira bien...

La lettre écrite disait ceci :

Citation :: Au responsable des Griffons Postiers d'Aéringor,

Messire, j'ai une information à vous transmettre. Vous devez impérativement faire diffuser auprès de chaque demeure le message ci-contre. Tout doit être fait dans les délais les plus brefs...

" Aéringorienne, Aéringorien,

Le Lundi 12 Novembre, une fête sera organisée aux portes de la ville basse. En effet, un évènement aussi rare qu'exceptionnel est à célébrer : l'intronisation d'un nouveau Doyen. Vous y serez donc convié, et ce dès 18h. Les plus grands musiciens de la régions seront présents, le bar sera ouvert et à volonté, la plus fine gastronomie sera réunie pour votre plaisir, et au cours de la soirée, vous découvrirez qui sera le nouveau défenseur des Mondes Blancs.

En espérant vous voir nombreuses et nombreux, une tenue de soirée est exigée...

Merci de votre attention et de votre soutien,

Ce message est signé de l'ensemble des Bienveillants, Gardiens et aussi de notre Vénérable Doyenne Elvia. "

Merci à vous noble coursier, je vous serai redevable,
Cordialement, Le Vagabond

Invité

Depuis quelques semaines déjà, la Tour Rouge était en effervescence. Elvia s'attelait à la tâche de bon matin pour réserver et commander tout ce qu'elle avait besoin pour la grande soirée prévue soit parfaite, à la hauteur de l'évènement attendu. Elle avait ainsi fait appel aux meilleurs gastronomes et viticulteurs de la région, recruté un panel de décorateurs triés sur le volet et avait bataillé ferme pour obtenir un orchestre digne de ce nom, prêt à jouer jusqu'au bout de la nuit.

Lorsque .A. avait annoncé son départ et rendu sa toge de Doyen, après avoir été à l'origine de la fantastique aventure Aëringor, Elvia avait déjà arrêté son choix sur la personne qui lui succédèrait. Elle avait tenu cependant à rester seule quelques temps pour s'imprégner parfaitement de toutes les tâches qui lui incombaient, tâches qu'elle partageait auparavant avec .A. et qu'elle devait dorénavant assumer seule. Gérer l'Académie d'Aëringor n'était pas une mince affaire et demandait beaucoup de patience et aussi d'énergie. L'impulsion insufflée à la ville, l'aménagement de ses quartiers, la venue régulière de nouveaux habitants, il y avait toujours quelque chose à régler, une suggestion à étudier, un papier à signer, des nouveaux projets à concrétiser rapidement afin d'éviter que la ville d'Aëringor se désorganise ou s'endorme dans une routine peu alléchante. Heureusement, les Gardiens et Bienveillants étaient fidèles et présents, mais la nomination d’un second Doyen était nécessaire et la jeune femme savait qu’elle avait fait le bon choix.

Elvia était penchée sur son bureau, griffonnant pour la énième fois un début de discours. Sur la table, d’innombrables boulettes de papier chiffonnés démontraient à quel point sa tentative d’écrire quelque chose de satisfaisant s’avérait infructueuse. Elle était si absorbée par la blancheur de sa feuille qu’elle n’entendit même pas le garde frapper à sa porte, puis entrer timidement.

Dame Elvia..hum..

La Doyenne releva doucement la tête, interrogeant le garde du regard.

Il y a euh, comme un petit souci avec euh..
Il y a quoi ?

Elvia s’était levée d’un bond, prête à sauter sur le Garde. Elle redoutait plus que tout qu’un élément perturbateur vienne retarder la préparation de la fête et au vue de la mine déconfite du pauvre messager, ce qu’il s’apprêtait à lui annoncer ne présageait rien de bon.

Il y a que..la toge pourpre que, hum, vous aviez demandé au couturier de la Place Blanche de vous confectionner pour vous savez qui..

Oui la toge du futur doyen, oui. Et donc ? Parlez !

Et bien, le couturier n’a apparemment pas compris les mesures de taille que vous aviez fait parvenir et donc euh..jugez par vous-même.

Le garde retourna à l’entrée de la porte, se pencha et revient avec une toge qui aurait parfaitement convenu à un enfant de 10 ans..

Elvia imagina un instant le futur Doyen faire solennement son entrée avec cette toge qui lui ferait comme une mini-robe dévoilant ses gambettes voire déclenchant un scandale s’il se penchait de trop..Avant même d’être intronisé le pauvre serait déjà étiquetté comme personnalité aux mœurs étranges, ce qui donnerait sans aucun doute un ton festif et joyeux à la fête..Mais quand même. La jeune femme se mit à rire nerveusement et interpella le garde :

Bon écoutez, retournez voir ce couturier dur d’oreilles et chuchotez lui gentiment que s’il ne veut pas tâter de mon fouet, il est invité à refaire une toge digne de ce nom expressément. Je la veux prête dans 72h. Vous pouvez disposer…

**********

Les journées qui suivirent s’écoulèrent rapidement tant il y avait de choses à penser. Enfin, le jour J arriva. Il était 17 heures quand Elvia s’était rendue en toute discrétion dans la Salle pour vérifier que tout était parfait. Autour des somptueuses colonnes de marbre de l’imposante salle de réception, avaient été enroulé des guirlandes de fleurs fraiches, tout aussi rares qu’exotiques. Partout des chandeliers flottants diffusaient une douce lumière. Sur un pan entier du mur, des fresques retraçant l’histoire et l’évolution d’Aëringor avait été apposées, on y voyait tous les Académiciens des plus anciens aux nouveaux arrivés qui participaient joyeusement aux activités de la ville.

Opposé à ce mur, trônait un fastueux buffet et Elvia résista difficilement à l’envie d’aller boire quelques coupes de champagne pour faire retomber le stress qui l’animait. Mais si elle commençait maintenant, elle ne garantissait pas la beauté de son petit discours le moment venu. Après un bref coup d’œil à l’horloge, la jeune femme jugea qu’il était temps d’ouvrir les portes. D’un geste de la main, Elvia fit signe à l’orchestre qui se mit aussitôt à l’œuvre, les notes envahissant la pièce avec allégresse et légèreté. La Doyenne se diriga vers les lourdes portes fermées, remit de l’ordre dans sa coiffure et jeta un dernier regard à la salle. Au fond, une grande estrade avait été installée, estrade où Elvia prendrait bientôt place pour annoncer à tous qui dirigerait l’Académie à ses côtés.

Mais pour l’heure, il convenait d’accueillir les invités…

Chose promise, chose dû. Arhain avait reçu une missive de la doyenne lui demandant d'être présent à l'intronisation du nouveau doyen. Elle lui avait été apporté par un des hommes de main du vagabond, un jeune homme qui semblait fort pressé.

Arhain avait pendant quelques jours longuement hésité sur sa venue ou non et sur, si il choisissait de venir, ses vêtements pour la fête. Après donc longue heure à maudir Elvia, il décida de quand même venir, mais sans efford plus que nécéssaire pour s'habiller. Il était donc vêtu de son long manteau de soie blanche, tacher d'une goutelette de sang à la manche droite, et de vêtements communs, mais eux aussi en soie blanche.

Arhain avait bien entendu penser à prendre un sac contenant des amuses gueules pour le futur doyen. Il n'avait apporté rien d'autres, pas même un cadeau. Mais cela n'était pas un surprise, et la doyenne comprendrait parfaitement les raisons de cette abscence.

Arrivé dans les premiers, il put longuement regarder la salle où allait se dérouler la grande cérémonie. Il la trouva d'un banal presque ridicule, bien qu'elle était très grande et fortement décoré. Mais cette importance des fioriture et de la décoration le repossait autant qu'avant elle l'attirait. Mais il ne s'arrêta pas plus que nécesasire dessus remarquant juste la fresque où il put reconnaitre plusieurs membres parti depuis longtemps, des amis très cher. Il entra, posa son sac, puis chercha des visages connus. Il remarqua Elvia. Elle était près du podium et semblait très occupé et gueulait à tue tête. Pourtant, il alla la saluer, Arhain s'approcha derrière elle discrètement et la surpris quelque peu en lui parlant et en la tenant par les épaules:

"Bonjours cher doyenne, alors enfin prete pour votre discours?"

Il resta un peu prêt de la demoiselle, mais comprennant qu'elle ne pouvait s'attarder trop longtemps, il décida d'aller chercher une place en hauteur, pour observer les êvenements et peut être retrouver des amis...

ps: premzzzzzz

Invité

- Wouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Quel bâillement ! La mâchoire du gardien sacré aurait put tomber par terre si jamais elle n’avait pas été retenue par divers filaments, muscles, peau … Toutes ces bêtises quoi ! DONC ! Monsieur Mido venait de se réveiller.

- L’est quelle heure ? MY GAD ‘ !

Il était déjà près de quatorze heures ! Il ne restait que quelques heures avant l’intronisation du futur doyen ! Il était en retard le peintre ! Se ruant hors de son lit, Mido trébucha sur ses vêtements en boule au pied de son bureau. Il alla s’étaler sur une vielle feuille de papier jauni, sur lequel étaient inscrites quelques petites choses. Se relevant avec difficultés, le gardien lu rapidement. Il blêmit aussi vite qu’il s’était levé. Il était écrit :

« Ne pas oublier de passer chez tout les commerçants pour récupérer les cadeaux pour l’intronisation du nouveau doyen ! Ne pas dépasser quinze heures ! »

L’encre avait coulé par endroit, pour finir ensuite couvert par de la paperasse en tout genre. S’éveillant au fur et à mesure, Mido se lava et sortit dehors dans la rue des boutiques. Il passa chez Eigola, où il prit un magnifique ensemble gourmette, bague. Cheeer ! Quand il sortit, il aperçu l’animalerie qui avait rouvert. Il sauta à l’intérieur et acheta un ara, resplendissant de couleurs, hurlant une comptine qu’on lui avait fait apprendre … Ca fera plaisir pendant là fête tiens !

Après ces achats multiples et variés, il passa dans son magasin, le fleuriste de la ville. Entrant calmement, il vit des enveloppes par terre. Il ouvrit la première, pourpre. La ville haute !

« ALERTE ! Il manque une guirlande entière de fleurs ! L’apporter à l’ouverture pour que les servants l’accroche. »

On coure, on coure … La course était littéralement effrénée ! Mido s’en alla dans son jardin où il ramassa les fleurs les plus précieuses qui lui restait. En effet, il en avait déjà livré une bonne partie pour la fête. Quand il eut récupéré ce qu’il lui faut, il retourna dans son atelier. Là bas, il assembla la commande. Elle fut finie rapidement, et il rentra chez lui, chargé comme pas deux.

Il reprit une bonne douche, se frictionna activement et alla dans sa chambre. Il prit dans l’armoire sa tenue de gardien, orange fluo, qu’il enfila doucement. Il mit par-dessus une tunique blanche, mélangeant les teintes à merveille. Il avait confectionné cette tenue depuis longtemps. Il prit ses chaussures les plus chères et les plus belles, en cuirs blanc. Maintenant la coiffure et le maquillage.

Dans la salle de bain, il se coiffa délicatement, essayant de ne pas s’arracher les cheveux. Quand le tout fut tenu par diverses pinces elfiques en bois sculptés, il prit sa trousse de maquillage. Il prit le crayon et fit ressortir ses yeux bleus. Parfait ! Mais quelque chose le rongeait. Il avait oublié quelque chose …. Ses bas-résilles ! Il repartit dans sa chambre où il enfila les mailles qu’il avait laissées de côté.

Et voilà, il était en route pour la salle des fêtes, deux grands sacs à chaque bras. Elvia était déjà là, rayonnante dans sa tenue pourpre. Il posa ses fardeaux et la prit dans ses bras. Quand l’étreinte fut terminée, il prit la parole :

- Bon ma chère, tu m’aides à installer la guirlande ?

Quand ce fut fait, il disposa sur une table les cadeaux qu’il avait acheté dans l’après midi. Elle serait bientôt couverte par ceux des autres invités.

Invité

Dounette avait mis sa plus belle toge...celle avec le petit ourlet sur le bas et cet effet de drapé qui mettait joliement en valeur le tissu chamaré de...

AHEM ! Donc Dounette s'était faite toute belle.

Car aujourd'hui était un jour important. Sur Aeringor la Douce flottait un air de musique gai et entrainant. L'atmosphère était chargée des milles senteurs caractéristiques d'une ville avant un festin : le piquant du vieux vin qu'on perce, le sucré du pain qu'on sort, bouillant, des grands fours des cuisines basses, et le pétillant parfum de la viande en train de rôtir, tournant tranquillement dans les grandes âtres.

Tout cela donnait le sourire à la Gardienne. " Ca et..."

Dounette fut soudain bousculée par une bande de gamins surexcités, qui se dirigeaient tout droit vers les hautes portes des cuisines. Sans doute devaient ils prévoir quelques plans démoniaques pour subtiliser aux cuisinières une tarte ou deux.

Le fil de ses pensées se rompit, dérivant doucement. Elle entra bientôt dans le flot continu des personnalités et autres invités qui se rendaient à la fête.

L'intronisation du nouveau doyen...

Invité

Cette fois, il avait décidé de ne pas pointer son museau en retard ...

Le Gardien des Arts entra donc à son tour dans la grande salle, le sourire diplomate, sifflotant légerement dans sa tête.
Il y avait encore peu de monde à la soirée, qui s'annonçait prometteuse.
Ramrod s'approcha de ses amis Gardiens, qui devisaient tranquillement

ébé Mido .. Ta coiffure égale le superbe de tes oreilles, bravo.
Bonsoir Dounette ... Ravi de te retrouver, en si belle tenue qui plus est. Tu es superbe.

Mais Ramrod ne s'arrêta pas, et continua afin de s'approcher de l'estrade. Il ne manqua pas de saluer Arhain au passage, et se rapprocha de l'endroit où se tenait majestueusement la doyenne. Elle resplendissait ce soir, la blondeur de ses cheveux baignant d'or sa tenue pourpre.

S'accoudant mollement, il lui chuchota d'un sourire :
Ma Doyenne ... Tu es bien haute, ce soir. Daigneras-tu au moins descendre pour une danse, dis-moi ?

Le Fondateur, pour l' intronisation de son nouveau doyen, avait mis sa toute nouvelle toge par-dessus son costume de cérémonie elfique qu' il mettrait à jour après la cérémonie et RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR...
De plus, il avait, pour la soirée, fait le tour des tavernes prestigieuses de la ville, avait visité d' autres villes et villages, avait passer commande chez les meilleurs brasseurs et marchands de vins du pays. Tout y était: champagne, bière naine, vin elfique ainsi qu' un très bel assortiment de PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF...
Il avait également préparer la soirée avec les autres doyens: mettre les banderoles, préparer les serveurs trolls, nains, hobbits, elfes et fées -faisant attention à ce que les nains et les elfes ne s' étripent pas et que les trolls n' écrasent pas les fées (et tout le monde en fait)-, donner ses ordres au jardiniers, tandis que d' autres créaient de magnifiques bandes colorées et scintillantes, des feux d' artifice grace à leur magie. Justement, cela me fait penser à une anecdote très drôle que je RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR...
Donc, le Fondateur se préparait une dernière fois avant PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF...
Le Fondateur, donc, se préparait encore... RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR...
Euh... PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF...
He-ho ! RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR...
HE !
* Mhhh ?
T' a pas oublié quelque chose le Fondateur ?
Quoâ ?!
Evidemment, quand on passe sa soirée à se saouler...
Quoi ?!
Allez je t' aide: une in... une in.. une intro..
Quelle intro ?
L' INTONISATION DU NOUVEAU DOYEN !!
YYYYYYYAAAAAAAAAHHHH ! J' y cours !!!
Ben voyons...

Alban maudit pendant deux bons jours la doyenne et ses fichus dates. Depuis des semaines on avait plus de Doyen et il FALLAIT qu'on le nome en plein examem !!!

Enfin bref. Il la maudit donc mais décida quand même de passer par la fameuse salle. Il daigna à peine changer sa cape de voyage mais garda tout le reste avant de se rendre dans ce lieu de débauce et de...

Enfin bref, le voilà devant les portes déjà richement coloré. Après quelques autres jurons bien sentit contre les pauvres Gardiens de la dite porte, Alban pénétra dans la salle. Il s'inclina comme il se devait devant son magnifique personnage sur la fresque. Personnage monumentalement soul qui titubait dans...

Enfin bref. Troisième bordée de juron contre le peintre qui n'avait pas représenté la meilleur scène de sa vie.

Il vit au loin quelques connaissances mais ne les salua que du bras. Il n'avait pas le temps pour autre chose. D'un regard au plafond, il repéra une poutre idéalement placée, entre ombre et lumière. Il s'y propulsa avec une grâce que l'on ne lui aurait jamais soupsonnée puis s'installa confortablement, ses armes luisant légèrement dans l'obscurité. Pour un peu on le confonderait avec un assassin.

Invité

Sephi avait reçut une missive deux ou trois jour plutôt annoçant 'intronisation d'un nouveau doyen ce lundi soir, c'était dit qu'il ne pouvait manquer cela pour rien au monde.

Pourtant il était bien en train de travailler, alos qu'il aurait du être sur place...
Levant la tête il regarda machinalement l'heure, 19h20, et son regard se posa sur la longue toge bleu qu'il avait preparé pour se soir. Ce fut le declic, il s'en voulut tellement, qu'il hésita a se rendre dans la salle.

QUelques minutes plus tard sephi arrivait dans la salle, vetu de sa belle tunique bleu abysse, il souhaita le bonjour a nolbre des académiciens qu'il connaissaient et qui était présent ce soir là, ce qui devait encore se restreindre a une bonne dizaine de gens.

*mais ou sont donc les autres, j'ai finalement bien fait de venir, je suis loin d'etre le dernier*

Il alla donc parler un peu avec tout le monde attendant que les retardataires arrivant afin de permettre a Elvia, leur doyenne d elancer la cérémonie.

Invité

Une douce fumée bleue et parfumée s'échappait du dessous de la porte de chambre de Sin. Quelque toussotement plus tard et quelque jurons trollesque, la porte s'ouvrit à la volée

-E'chuta ! J'awais pas du en mettwe autant.

Sin était malgré tout heureuse de pouvoir offrir au nouveau doyen un cadeau fait maison. Sur le bureau, une bouteille en verre contenait un magnifique liquide bleu. ( Quoi elle sais faire que ça ? ) Après avoir ouvert la fenêtre et s'être énervée à faire sortir la fumée odorante dehors, Sin s'habilla en vitesse avec sa robe de cérémonie Trolle. Une robe aux nuances vertes qui mettais bien évidence les différent atouts de Sin qui ...

Après un court breefing devant son miroire, Sin descendit dans la rue, passa chez le fleuriste du coin et pris un beau bouquet de différentes fleurs toutes plus belles les une que les autres.
Réfléchissant à la fête qui s'annonçait, Sin se rappela qu'il ne fallait surtout pas qu'elle boive les boissons alcoolisées.

Sin arriva donc au même moment que le Maître peintre Ramrod. Elle entra un peu après lui dans la grande salle. Etouffée par les banderoles et toutes les divers décorations, elle fut tout de même surprise de voir qu'elle figurait sur une grande fresque.

-Je souis awwiwé il y a seulement quelques semaines ... Il ne chôme pas les peintwes ici.

Sin salua Mido qui, comme la dernière fois qu'elle l'avait vu, était fort bien habillé

Invité

Elvia restait près des portes de la Salle de Réception, souriante et heureuse, à acceuillir les Académiciens qui arrivaient tranquillement par petits groupes. Entre deux coupes de champagne, la Doyenne prenait plaisir à discuter avec l'un et autre et à esquiver les questions trop curieuses de ceux qui n'avaient pas la patience d'attendre son discours. Elvia parcourait des yeux l"immense salle, un peu anxieuse et très excitée. Elle savait que le futur doyen devait ressentir la même chose, son intronisation restait un évènement majeur dans la vie d'Aëringor. Une nouvelle page à écrire...

L'orchestre battait la cadence en rythme, alternant les musiques douces et joyeuses avant de pouvoir réellement s'animer au cours de la soirée. Les serveurs ne cessaient de naviguer de groupes en groupes, proposant boissons et amuse-bouches, redoublant d'efficacité pour servir tout le monde.

La Doyenne jugea alors qu'il était temps. Elle s'avança vers l'orchestre, lui fit un discret signe de la main. Ce dernier exécuta un roulement de tambour un peu trop solennel au goût d'Elvia mais qui eut le mérite d'attirer l'attention de la salle entière. Doucement, la jeune femme se dirigea vers l'estrade et en gravit les quelques marches avant de se retourner pour affronter les nombreux regards curieux braqués sur elle. Elle prit une profonde inspiration et sourit à l'assemblée. Enfin, elle commença :

Mes amis,

Aujourd'hui est un jour exceptionnel dans l'histoire d'Aëringor ! Dans quelques minutes, vous connaitrez enfin le nom de celui qui succèdera à .A., premier doyen et fondateur d'Aëringor! C'est un évènement rare qui se doit d'être fêté dignement!

Mon choix s'est arrêté depuis longtemps sur le futur doyen, ma seule crainte était, pour tout vous dire, qu'il refuse. En effet, je n'ai jamais douté de sa motivation, de sa sagesse et de sa créativité. J'ai toujours eu une absolue confiance en lui et je savais que lui mettre un bout de l'Académie entre les mains n'était pas une folie de ma part, bien au contraire!

Le Futur Doyen oeuvre déjà dans l'ombre, depuis quelques semaines..Il est aujourd’hui temps qu'il se présente à vous au grand jour! J'espère qu'ensemble, nous continuerons de perpétuer l'esprit Aëringor et j'espère que vous serez toujours ravis de venir fréquenter notre ville, qu'importe la durée, tant que son souvenir s'ancre en vous comme un moment agréable et plaisant!

Mais, trêves de bavardages n'est-ce-pas? J'en vois certains qui trépignent d'impatience!

Elvia posa son regard sur Arhain en insistant lourdement et lui fit un clin d'oeil malicieux.

Amis Académiciens, il est temps pour vous de connaitre celui qui me rejoindra en temps que Doyen de l'Académie d'Aëringor!

Qu'il se lève et s'avance immédiatement pour se révéler à vous!

Invité

Il gravit prestement les quelques marches le séparant de l'estrade.
Il se dirigea gentiment vers son centre, prenant soin de regarder Elvia dans les yeux. Il lui sourit tendrement.

Ramrod marqua un temps lorsqu'il posa finalement ses yeux sur l'assemblée.
Un temps durant lequel il mesura le temps passé dans cette cité.
Un temps où il eut un instant de compréhension magique ...
Sacré Graal ... Ils sont combien, là .. Oulà ... Trop de monde .. Vite, tourner les talons, vite ...

Le presque plus Gardien des Arts souffla un instant, puis s'adressa à tous ceux qui se trouvaient devant lui.

Aëringoriennes, Aëringoriens.
Oui ...
Ca fait très solennel, comme début de discours. Tu crois pas que .. ?

Un coup de talon bien ecrasé sur son orteil lui rappella ses obligations.
AHEM.

Mes chers amis. Si, c'est mieux roooooo ...

Je suis quelquepeu ému de me retrouver face à vous, en ce jour. Et à cette place.
J'aimerai savoir si parmi vous, cette annonce a fait l'effet d'une surprise ou a confirmé un doute.
J'aimerai savoir aussi le pourcentage de personnes présentes, persuadées que je suis juste passé pour annoncer le vrai Doyen, juste après.

Je suis ici pour reprendre un flambeau, initié tout d'abord par quelqu'un que vous connaissez tous, et le porter vers d'autres horizons.
Je suis ici pour permettre à Aëringor de devenir plus forte qu'elle n'est.
Après avoir donné un nouveau visage à cette Cité, il était quelquepart logique que je lui fournisse maintenant un nouvel élan.

Il regarda Elvia, juste à côté de lui.

Néanmoins, je ne serai pas seul à cette tâche.
Elvia, moi-même, entourés par toute l'équipe des Gardiens et Bienveillants, mais aussi et surtout par tous ceux ici qui font vivre Aëringor, et qui n'ont pas toujours de grade.

Le poste de Gardien des Arts, que je laisse, sera bien évidemment poursuivi, puique Sephiroth44, Peintre émérite, prendra dès demain la tête des Ateliers à ma place.

Mes chers amis, j'espère sincèrement ne pas vous décevoir dans mes nouvelles fonctions.
Et à ceux qui penseraient que j'ai obtenu la place parce que je sors avec ... HMPF ....

Un second coup de talon avait définitivement putréfié l'orteil du Doyen, maintenant.
C'est d'une voix éteinte,sous un visage cachant la douleur qu'il conclut :

Bonne soirée à tous .... je laisse place ... à qui veut.

Invité

Dounette sourit. Pendant tout le discours de son ami, l'assistance avait retenu son souffle, pendue aux paroles du désormais doyen. Les yeux s'étaient arrondit, lorsque le gardien des Art, le très aimé Ramrod, s'était avancé, un peu intimidé par ces centaines de têtes qui avait suivit sa marche solitaire vers l'estrade. Le début de l'allocution avait été chaotique, les feuillets de son discours avaient légèrelent tremblés - venteux en cette saison n'est-il pas ? Hmmm ? - mais la voix s'était rapidement affermie. Le gardien des Arts s'était peu à peu transformé en Doyen, il n'y avait plus le moindre doute.

Lorsque les vivas se calmèrent légèrement -les gorges devaient se faire douloureuses, vint le temps de prêter serment.

Dounette s'avança, le visage fendu par un sourire éclatant. Rien n'aurait pû lui faire plus plaisir. Arrivée devant le couple pourpre, Dounette remarqua la main que tenait Elvia, et souhaita de toutes ses forces que cette intronisation renforce encore les liens qui les unissaient. Elle s'inclina légèrement devant sa Dame, en lui lançant un regard complice. Puis, se tournant vers Ramrod, la Gardienne posa un genoux à terre, tête relevée.

"Vous allez faire de grandes choses...Ramrod....Elvia...Et l'Ecole toute entière vous y aidera."

Invité

Sin avait suivi tout le discours du Gardien des Arts avec avidité. Retenant son souffle de peur de dérangé les autre, aussi avides qu'elle des paroles de Ramrod. Elle avait d'abord sourit du début du discours, mais maintenant elle savait que ces légères hésitation n'étaient que minimes par rapport au grandes choses, elle en était certaine, qu'allait accomplire le tout nouveau Doyen.

Lorsqu'elle vit sa Directrice Dounette s'approcher des deux Doyens, et prêter allégence au dernier, elle commença à s'imposer pour aller jusqu'à l'estrade. Arrivée devant Ramrod, elle posa à son tour un genoux à terre et dit d'une voix pour une fois assurée :

-Comme l'a twès justement dit notwe chèwe diwectwice d'écowle, nous wous aidewons à accompliwe de gwande chowse. L'école wous soutien.

Le silence était devenu pesant, presque angoissant. Personne ne parlait, laissant à notre cher doyenne le soin de parler et de présenter notre futur doyen. La salle buvait ses mot comme le graal, et personne ne semblait être présent, toutes les âmes étaient comme porter par la voix angélique d'Elvia.

Son discours, bien que très long, pris enfin fin. La dédicace avait été vu par Arhain, et le clin do'eil retenu mais il savait que cela n'avait que pour but de l'apaiser car Elvia connaissait se qu'il pensait en dessous. Plus aucun bruit dans la salle, plus personne ne parlait, pas même le bruit d'une mouche en train de voler.

Le temps s'était comme arrêté, personne ne bougeait, mais, tel un fouet endiablé, l'instant se disloca et le temps reprit ses droits... Et c'est Ramrod qui venait de se lever, devant des regards ébétés de certaines personnes présente. Il monta sur l'estrade et entama un spitch volontairement hésitant, pour accentuer son émotion et faire croire à une surprise.

Arhain écoute tout avec attention, pour bien comprendre ce qu'il voulait exprimer... il suivit jusqu'à la dernière de ses paroles.

*et ba beau, que de la famille*

Alors que le silence persistait, Dounette se leva, et alla la rencontre des doyens pour les saluer et présenter ses respects à Ramrod. Tout d'un cou, un clapement de main s'éleva dans la salle, le bruit des mains de Arhain. Le clappement était régulier, pas violent mais assez puissant pour imposer le silence et le repect Certaines têtes se retournèrent pour voir qui osait rompre le silence. Les clappements de main continuèrent jusqu'à se que Dounette, suivi de Sin, ait fini de parler.

Arhain descendit alors de son perchoir et s'avança vers le couple des doyens. Elvia tenait la main du nouveau doyen que tout le monde savait amant. Ils étaient resplendissant tels deux jeunes tourterauts. Arhain s'approcha d'eux puis prit la parole:

"Félicitation ramrod, que tu fasse honneur à ton nouveau rang, mais je suis sur que tu réussira à merveille. Et félicitaion à vous deux!"

Arhain ajouta:

"Kyuden ne pouvant être disponible aujourd"hui, je me porte garant de la section aventure, et vous assure qu'elle fera tout pour vous aidez!"

Et Arhain acheva son discours et se retourna. Il prit alors le chemin de l'allée pour sortir en dehors de la grande salle. Tout le monde le regardaient, pour voir le visage de celui qui osait tourner le dos aux doyens, maitre de l'académie, surtout un jour comme celui la, pourtant Arhain n'avait pas peur. Il passa devant tout le monde, la tête pas aussi haute qu'il le voudrais, puis la porte et enfin s'arreta quelques metres plus loin, profitant de la vue offerte sur la cité...

Invité

Sephi attendait le moment ou son ami et dirigeant Ram gravirait ces quelques marche qui le séparait encore de son futur actuel poste de doyen.
Bien que Chaotique, sans doute du a l'émotion qui le traversait, Ramrod, s'en sortait pas trop mal a en juger par les Vivas qui s'élévèrent de l'assemblée des académiciens.

Même sephi ne put s'empecher d'appaludir ce discours si saccadés, et ou une larme de douleur perça l'oeil de Ram sans doute du au talon d'Elvia qui avait violamment martyrisé l'orteil du nouveau Doyen.

A la fin du discours, Sephi se meva et monta a son tour sur l'estrade, afin de feliciter son Ami pour son nouveau poste et aussi faire un "discours" pour remercier Ram pour le poste qu'il venait de recevoir!

-Cher Ram! Je suis réjouit que tu occupe ce poste, et je suis confiant dans ta réussite a ce poste.

Puis se tournant a son tour vers l'assemblé, il sentit son visage pâlir, son estomac se noué, il reussit dans un effort surhumain à prononcer quelques mots.

-Hum, et bien je tenais tout d'abord a feliciter Ramrod pour sa nomination au rang de doyen.
Avant de le remercier de m'avoir confiée ce poste de Gardien des arts que j'èspère je reussirai a assumer.
Et souhaitant d eplus aider aussi l'académie a progresser.
Merci milles fois pour la confiance que l'on m'a accordés, vous souhaitant a tous une bonne fin de soirée.

Invité

Dyraa, qui dormait depuis les premières phrases du discours de la Doyenne, fût réveillé par un tonnerre d'applaudissements et une déferlante de félicitations. Il s'étira amplement, puis bailla un coup, fort peu élégamment. Puis, dans un soupçon de motivation, il se leva et regarda avec difficultés qui se trouvait sur l'estrade, en espérant que cela donnerait des réponses à ses questions sur les raisons de ce réveil brutal. Il vit le couple Elvia-Ramrod et devant eux Dounette, à genoux.

Qu'est-ce qu'elle a fait tomber encore ? Et qu'est-ce que cet accoutrement ridicule que portait Ramrod ? Et puis d'abord, pourquoi on est tous là ?

Soudain, un éclair de lucidité foudroya le Maitre du jeu, les vêtements déjantés de Ramrod n'était plus là, ils étaient remplacés par une toge rouge, mais ... ca voudrait dire que ... nan ... si ? Puis, Sephi le peintre s'approcha d'eux et dit quelque chose qu'on ne pouvait entendre avec ce bruit infernal. Mais ! Oh non ! Il doivent avoir organisé un bal costumé, lui aussi porte les fringues d'un autre, il est déguisé en Ramrod, sans les cheveux blancs.

Il décida d'avancer jusqu'au couple le plus "people" des mondes blancs quand soudain, il entendit une phrase qui le surprit : "Vive le nouveau doyen !" Mais qu'est-ce qu'il faut pas inventer, je vous jure ... . Une fois devant eux, il finit par admettre que c'était surement vrai.

Bonjour Ram' ! Te fais pas de cheveux blancs, ca doit pas être si dure de gérer une ville ! dit-il en exclatant de rire.

Invité

_ C'est quoi un doyen ?

_ En général c'est un type vachement vieux, je crois. Genre le plus vieux des mondes ou un truc comme ça.

_ Mais t'entends pas les nouvelles ; il paraît qu'on a un nouveau doyen. Maintenant !

_ Le nouveau doyen ? Mince, ça veut dire qu'y'en a un plus vieux encore qu'est mort récemment alors.

_ Et eux, ils font la fête...

_ Pendant que les vieux meurent. C'est immoral.

_ Mais carrément !

_ Attends, c'est pas lui là-bas, fringué en rose ?

_ Je vois ça plutôt violet moi.

_ Nan nan, je te jure, je vois du rose.

_ C'est pas du pourple ou quelque chose comme ça ?

_ Du plourple je crois.

_ Ouais, voilà exactement.

_ Ben quand même. Pour un vieux, j'trouve qu'il est vachement bien conservé notre nouveau doyen.

_ Bah ouais quand même.

_ Et celle en violet alors ?

_ En plourple !

_ Ouais, celle en plourple. C'est qui alors ? C'est la doyenne ?

_ Je crois. Mais putain rhôôôô, alors elle, elle est vraiment bien conservée !!

_ Tu m'étonnes qu'elle est bien conservée !

_ Et pourtant, en général, moi, les vieux...

_ Ouais pareil.

_ En même temps, c'est pas trop dur d'être le doyen ici. Y'a que des jeunes.

_ Ah ouais putain, les jeunes ! J'avais pas remarqué. Je vais faire une crise d'épilepsie, moi, avec tous ces jeunes qui crapahutent.

_ Et pourtant, en général, moi, les jeunes...

_ Ouais pareil.

_ N'empêche, j'trouve, il a une certaine prestance le nouveau doyen.

_ C'est pas tant ça. Moi j'dirais plutôt qu'i porte bien l'uniforme.

_ Ouais, le plourple, ça lui va bien au teint, pas vrai ?

_ Ouais, trop.

_ Elégant...

_ Raffiné...

_ Et le discours...

_ Quoi ? Il a fait un discours ?

_ Je sais pas, je crois. Parce que j'ai vu que les gens qu'applaudissaient et sautaient en l'air comme des dingues après qu'il ait ouvert la bouche deux-trois fois.

_ Ah mince. Ca devait sûrement être un discours. T'aurais pu me le dire.

_ Tu dormais.

_ Arrête ! Je dormais pas !

Undead Flake, applaudissait, à quelques rangs de la scène, la consécration du nouveau doyen, après avoir vainement tenté de siffler d'admiration. En tant que nouveau venu, il vivait intensément l'évènement, et rien ne pouvait lui gâcher son plaisir. Enfin rien à part les deux gâteux qui faisaient des commentaires totalement à côté de la plaque sur la cérémonie dans son dos. Il se retourna et fusilla du regard Djuiz'ju et Haldim, respectivement 112 et 103 ans. Puis il reporta son attentions vers l'estrade.

_ Ah putain, les jeunes...

_ M'en parle pas. Ca me fait de l'épilepsie !

Lors du discours du nouvel intronisé doyen Ramrod, des rafraichissements ont été donné, de l'alcool pour les majeurs et des jus de fruits divers pour les mineurs et non consommateurs de produits fermentés ou distillés.
Le discours fut fortement évocateur et la charge émotionelle grande, certains sans doute pleuraient de joie, beaucoup était venus dire leur bonheur de voir Ramrod comme nouveau doyen.
Quand le chevalier Nichiren, un parmi la foule de gens hétéroclites, mélant indistinctement élèves, graphistes, mentors et gardiens, leva son verre, invitant tout le monde à faire de même. Puis d'une voix claire, solenelle et sans dissimuler sa joie, il annonça :

"Santé et longue vie à notre nouveau doyen ! acclamons dignement un être de talent, Ramrod, bienvenue dans ta nouvelle fonction, nous te saluons et nous te remercions. Vive le doyen"

"Santé et longue vie à notre doyen, vive le doyen !" fut reprit en coeur plus de trois fois par les membres présents, tout en levant leurs verres, puis il se mirent à boire d'un trait leurs boissons.

Invité

Aenaril était caché dans un coin d’ombre, fixant quelque chose dans ses mains…On aurait dit qu’il contemplait ces dernières…Ayant laissé sa vieille, mais chère à son cœur, cap ainsi que ses autres atours quotidiens aux vestiaires, il s’était vêtu de manière plus légère que d’habitude. L’art de la tunique était de montrer ses avantages, sans dépasser les limites de la décence. L’on pouvait voir les muscles que l’on n’aurait jamais soupçonnés sous ses vêtements habituels, mais aussi toute la beauté du corps d’un elfe. Svelte, altier, souple, et « tout bien là ou il faut » comme diraient certains. Il avait même daigné se coiffer…enfin « presque ». Disons qu’il avait effectué un cours passage chez le coiffeur, qui rendait ses cheveux soyeux. Bref, on l’aura compris, l’était tout beau, comme il l’avait été il y a peu de temps pour une autre occasion qui n’à rien à voir avec celle d’aujourd’hui…

Sortant de l’ombre, il glissa subrepticement quelque chose dans une poche intérieure de sa tunique, aménagée spécialement à cet effet…

Attendant son tour, il monta sur l’estrade, et se présenta devant le nouveau doyen. Il lui affichait un sourire de satisfaction et plein d’amitié, avant de poser un genou au sol et d’incliner la tête…

- De gardien des arts, l’homme peinturluré, tu deviens doyen et troque donc la tunique multicolore contre une couleur unie. Les deux te vont bien, sois rassuré. Cependant, bien que je ne te croie pas prédisposé à avoir se penchant, il est important que, comme ton discours l’a montré, tes nouvelles fonctions ne changent pas l’homme que tu es. Aussi, ai-je pensé, plus pour la symbolique, que pour l’esthétique qu’il présentait, t’offrir ceci…

Il sortit ce qu’il tenait dans ses mains quelques minutes plus tôt, et le tendit à son doyen et ami, Ramrod. C’était un miroir, tout décoré d’or. Les propriétés de celui-ci, voulaient que le reflet ne soit jamais altéré par une tâche extérieure à son propriétaire. Tout se passait, et se reflétait, au niveau de l’âme.

- S’il t’arrive de te demander qui tu es, ce qui est toi et te correspond, pense à moi et regarde le miroir : il reflètera ton exacte semblable, et tu seras fixé.

Un œil un peu amusé face à ce cadeau plus spirituel que matériel, il se releva, s’inclina devant la Dame d’Aëringor, et adressa des félicitations au nouveau gardien des arts, avant de rejoindre sa supérieure hiérarchique : l’école n’est pas souvent en congé, il fallait bien en profiter pour trinquer un peu avec la patronne…non ?

(Quelque chose contre les épilleptiques Undead Flake ? Viens m'en parler dans ma chambre, avec un fouet pirat

)

Plumo était dans la foule et regardait de loin la cérémonie. D'habitude, il aurait couru se mettre sur la scène, derrière le nouvel élu, afin de glaner un peu de sa gloire...Mais il avait du se lasser de cela.
Un grand sourire aux lèvres, Plumo chassa rapidement ces pensées et applaudissait de ses deux mains, en lançant des "Bravo" de temps à autres.
Sortant une cigarette d'en dessous sa toge de soie jaune, symbole des écrivains, il l'alluma et sortit de sa poche un vieux manuscrit..."Atlantique Nord".
-Qu'est-ce que ça fout là ?
Il admira alors la couverture pendant quelques longues secondes de souvenirs perdus, et lut avec amusement la signature "Ramrod"....Il était peintre à l'époque.
Amusé, Plumo rangea ses papiers dans sa longue besace de cuir.
-Je les enterrais tous ricana-t-il sans vraiment le penser.
Le jeune Gardien nota quelques absents parmi le Staff et Haut Staff...Beaucoup des Accadémiciens parmi les plus renommés s'étaient cependant présentés.
S'asseyant alors sur un banc très légèrement en retrait de la foule, il écouta avec attention le discours du Doyen.

Citation :: Je suis ici pour permettre à Aëringor de devenir plus forte qu'elle n'est.

Plumo sourit. C'est ce qu'il attendait dans ce discours...Dommage, le Doyen ne développa pas plus.
Je te retiens Ramrod sur celle-la...
Le conteur, jeune d'âge mais vieux de désillusions, jeta son mégot sur le trottoir et l'écrasa du pied. A nouveau il plongea dans la foule et suivit les évènements de près, en tant que spectateur, pour une fois. Il murmura alors, presque pour lui-même.
Bonne chance Ram'

Invité

Elvia était radieuse et touchée par les témoignages de confiance et d'affection que Ramrod et elle pouvaient recevoir de part et d'autres. Aenaril Elrohir remit même au Doyen un magnifique cadeau, très symbolique, avant de s'incliner et se diriger vers les boissons.

L'orchestre avait repris sa musique de plus belle et Elvia se sentait l'envie de quitter son estrade pour se joindre aux autres et surtout décompresser un peu. Organiser la fête n'avait pas été une mince affaire, aussi avait-elle décidé d'en profiter pleinement. Mais l'heure était aux traditionnelles félicitations, et Ramrod ne lachant pas sa main, elle ne pouvait discrètement s'esquiver de l'estrade .

Elle tenta de lui souffler discrètement entre deux sourires bienveillants :

Ram..Raaam, tu m'autorises à aller nous chercher une coupe de champagne? Promis je reviens vite!

Sitôt dit, Elvia descendit gaiment de son estrade et s'en alla chercher quelques serveurs. Elle se retourna et s'arrêta quelques instants pour regarder Ramrod qui trônait sur l'estrade, souriant lui aussi. Puis elle reprit sa marche en direction du buffet.

Et parmi les applaudissements, les mains levers et autres gestes, sommes tous assez dangereux pour un oiseau, alors n'en parlons guère pour un jeune chatange. Félin ailé qui défilant entre ces bras et ces mains rougies par les claquements répétés et tonitruants, évitant comme il le pouvait ces assauts aveugles qui à la base ne se destinaient pas à lui donner un coup. Non, la foule était ainsi. Et le point centrale était cette estrade ou siégeait le nouveau doyen, accompagné d'Elvia.

* Marrant ça *

* Oui si tu veux *

* Si si, le rôle lui va à ravir *

* Et tu trouve ça drôle ? *

* Non, pas ça, mais juste le personnage, charmant, rigolo, on lui attribuerait même quelques pointes de folies *

* Certes, mais ce n'est que d'apparence, le Ram, c'est un animal à part. *

* Pour sûr, ça l'est assez pour devenir doyen, on ne le deviens pas comme ça, mais quand même... *

* Quoi ?! *

* Il est intelligent, et tout et tout, en plus il gribouille avec grâce et volupté, sans parler de sa plume, certes, moins aiguisée que son pinceau, mais qui n'est point en reste... *

* Oui...et ? *

* Ben faut croire que les Doyen et les Doyennes c'est presque parfait. *

* Tu crois mal *

* Pour sûr...mais...*

* Quoi à la fin ?! *

* Quand même, pourquoi n'ets on point surprit ? *

* On s'en doutait. *

* mouais...*

* Le flair je te dis, le flair. *

* Pas faux *

* Bon arrête de te penser toute seul tu veux * pensa le félin ailé.

Et il se mit à s'applaudir à son tour, car même si la surprise avait déclinée le rendez-vous, Ramrod méritait tout ceci. Et puis, il fallait l'encourrager le pauvre, lui qui sembmait tout timide, enfin il le reste un petit peu. Et c'est par télépathie qu'il félicita, de loin, pour ne pas faire de jaloux en serrant la papatte devant tout le monde au doyen comme si de rien était (le scandale...parfait ça pour le journal...nan >_< pas bien) et quoique...ici ? Non ça n'aurais pas l'apanage d'un scandale.

- Félicitation Ram', et bon courage pour la suite, les ailes sont avec tissa, lança-t-il avec un clin d'oeil en guise de chute.

Bien qu'un évènement heureux se déroule sous ses yeux, Raven ne quittait pas son masque habituel. Traits tirés, adossé à un mur de fond de salle, sans même jeter un coup d'oeil au buffet.
Bien assez seraient ceux qui se feraient un devoir de lui faire un sort.

Ainsi donc, Ramrod prenait le poste vacant de second doyen. En y reflechissant un peu, cela coulait de source. Bien rares étaient ceux ayant égalée sa contribution envers la cité.
Lors du brouhaha qui suivit l'annonce du désormais ex gardien des Arts, l'écrivain tapota poliment des mains, incluant dans son geste une sorte de ferveur que peu lui connaissait.

Mais du travail l'attendait encore. Au lieu de souligner son incompétence à rester dans les parages et demeurer dans l'oisiveté, le pupitre de Raven allait surchauffer ces prochains jours. Quoi de mieux qu'un concours bien ficelé, pour souhaiter personnelement la bienvenue à un nouvel et non moins éminent membre dans ses fonctions?

Le Doyen devait rêver, perdu dans quelques sommeils doux et apaisants. Il se trouvait dans une plaine, auprès d’un petit tertre ou un majestueux cerisier trônait. Le Doyen sentait déjà qui devait être entrain de l’observer, de le regarder avec un émerveillement d’enfant. Pourtant, plus personne ne pouvait prétendre le voir encore, si ce n’est son propre sang, celui de l’Atréïade. Le Doyen du Premier Âge, aimé et détesté, admiré puis méprisé, embrassé enfin repoussé, celui de la pensée duquel jaillit le tout à partir de rien, le Roi Rouge, .A., Alendil, et tant d’autres dénominations…

Et en effet, il était dans ce rêve qui berçait Ramrod en tenue pourpre, il était assis nonchalamment et naturellement sur une branche de son arbre, là haut sur sa branche, comme toujours, les jambes battant le vide et le sourire aux lèvres. A tête était penchée sur le côté et son regard si expressif illuminé d’un sourire taquin. Il descendit prestement et s’approcha du Doyen assis en tailleurs sur le sol, appuyé sur un tronc d’un enfant cerisier. Il souriait, de toutes ses dents et de toute son âme, un élan de lumière et de naïveté pure, de puissance et de force, comme quelques magiques créatures issues de quelques rêves.

Arrivé à quelques mètres de lui, peut-être même un seul, il s’accroupit et planta son regard dans celui de Ramrod, l’enfant Doyen dont, indéniablement, il était le père si Elvia en était la mère. Ils l’avaient tous deux porté pour qu’il puisse devenir le détenteur de la toge pourpre au masculin. La parité, l’équilibre en toute chose, la mesure, la violence, le sourire, l’énergie… L’ancien Doyen s’adressa au Ramrod enfant-Doyen :

Tu as toujours été celui que je considérais comme quelqu’un de supérieur à moi, et c’est pour cela que je te demandais tant conseil dans chacun des conflits qui a opposé la Cité au travers de moi, à quelques habitants, Maîtres, Gardiennes, Bienveillants, amis aussi…

Sa mine était devenue grave et son regard profond, solennel. Il se doutait qu’au réveil, Ramrod maudirait ce rêve et en ressentirait un frisson de dégoût à l’énonciation seule du souvenir de ce regard. Mais un raclement sec et métallique déchira le calme pour le soigner immédiatement pour une autre vague de silence et de paix. L’esprit venait de sortir un de ses Sabres des deux fourreaux croisés en diagonale à sa ceinture, dans son dos. Un morceau de toge pourpre et or était maladroitement attaché au pommeau. Il souriait maintenant et revenait en son visage un peu de cette insouciance d’ailleurs qui plaisaient tant aux jeunes filles qu’il rencontrait. Il le planta entre Ramrod et lui.

Voici le Sabre du Doyen. L’autre, je le garde, c’est le Sabre de l’Amitié, et il me lie à Elvia, au-delà de notre sang. Tu savais qu’elle était ma sœur, en fait, la seule sœur, seule personne que j’autorise à me faire la morale sur ce que je disais ou faisais…

La lame scintillait sous les lumières colorées qui dansaient dans le vent doux d’un automne trop peu entamé pour transir les deux êtres face à face. Ramrod ne bougeait pas, comme dans un rêve. L’ancien Doyen continuait :

Porte ce Sabre, il est le signe de mon sincère assentiment quant au choix de ma sœur. Et par lui, je te fais entrer dans la lignée des Doyens, je te dote de ma force, du Sabre du Doyen, de la justice et de la juste colère, terrible et maîtrisée qui est nécessaire à la vie de cette Cité, quoique tu en penses aujourd’hui.

Il eut un sourire navré.

Nul ne peut comprendre quelle prison c’est que d’être Roi… Comme les hommes sont libres… Elvia ne me comprends que depuis quelques temps, tu sais ?

Aussi la nostalgie s’en alla aussi soudainement qu’elle était venue et il s’approcha de Ramrod, lui touchant le front du doigt, leurs regardes mêlés :

Je fais de toi le premier enfant-Doyen maintenant que Elvia t’a mis au monde. Ne marche ni dans les pas de ton père, ni dans ceux de ta mère, trace toi ton propre chemin, ignorant ceux qui te méprisent faute de te comprendre, dresse toi au dessus de la normalité et ne brûle qu’au bûcher de tes propres convictions, voilà mes conseils.

Ainsi, de par ce rêve, la Lignée des Doyens d’Aëringor pouvait elle se targuer d’être une continuité et de traverser âges et vagues, luttes et étreintes, ainsi par ce troisième nom au Panthéon Rouge, un Ordre naissait… Le visage de l’esprit se dissipa, ainsi que son corps, comme quelques brumes s’estompant au passage d’un vent excité et la voix s’en alla avec :

Ne m’oublis pas, car moi je ne t’oublierais pas… Et par ce Sabre, je compense l’absence en tes veines de sang de l’Atréïade… Fais-en un unique bon… usage…

Quand le rêve se serait tout à fait dissipé, quand le corps aurait totalement disparu mais que resterait le cerisier, Ramrod pouvait voir, planté dans le plancher de sa chambre dans la Tour Rouge, un Sabre unique, au pommeau orné d’un tissus or imbibé de sang, de sueur et de rires…

» A la plus grande des petite soeur.
» [Jardin du poète]A la plus grande des petite soeur.
» Ero [ Courte nouvelle ]
» {Nouvelle}: Intempéries
» Une nouvelle intéraction.