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 Un monde à part!

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Leza el
Plume de Pigeon.
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MessageSujet: Un monde à part!   Un monde à part! Icon_minitimeMar 24 Avr - 23:04


Cette nouvelle a été réalisé pour devoir en francais en quelques jours,
elle a valut la note de 17.5. Je vous laisse juger par vous même.

Le sujet était: écrivez un utopie ou une contre utopie.
















C'est fini je te dis ! Sors maintenant, » répéta Marta.

Ses paroles raisonnaient dans ma tête. Je n'en revenais pas, cinq
années de vie commune aujourd'hui, en voilà un cadeau ! Cinq années de
détruites en quelques secondes, quelques mots : « C'est fini... C'est fini, » répétait inlassablement mon esprit torturé.

Ne trouvant rien d'autre à dire, ma bouche cracha : « on pourrait tout de même ouvrir la bouteille de champagne que j'ai apporté ? C'est nos cinq ans aujourd'hui... »

« Prends tes affaires et sors ! » Cria t-elle alors. Elle ajouta ensuite, en pleurant : « Tu as changé ces derniers temps ! Je ne peux plus supporter cela ! »

Je me levais, pris d'un vertige. Dans le petit couloir une valise
m'attendait, juste devant la porte. Comme si j'avais déjà tout oublié,
je jetais, avant de mettre un pied dehors : « à ce soir ma chérie... ».
Marta m'assénât alors une violente gifle. Cette ultime torture, ne me
fis rien. Je ne tressaillis même pas et me ruais dans l'escalier sans
avoir osé dire quoi que ce soit.

A la dernière marche, un homme me bouscula en s'excusant. Tout était
brouillé, mes sens jouaient avec mes nerfs. Un voile blanc se refermait
doucement sur mes yeux. Je ne sais combien de temps j'ai erré dans la
ville désertée. Il me semblait être ailleurs, loin... Sur une île
peut-être. Je m'endormis dans une ruelle, entre deux poubelles.



A mon réveil, j'avais l'impression de n'avoir dormis que quelques
minutes. Et pourtant la ville était profondément bouleversée. A mon
plus grand étonnement il faisait déjà jours. Le soleil réchauffait ma
peau, tout était beau, presque idyllique. Je me sentais bien,
vagabondant à travers d'immenses avenues, que je n'avais encore jamais
vues.

Après quelques minutes de marche, je croisais un premier passant.
Celui-ci souriait, comme tous les autres que je rencontrais par la
suite. Tous me saluèrent... Cela ne ressemblait en rien au Paris,
immonde et emplit d'êtres impersonnels que je connaissais.

Au détour d'une rue, se trouvait un petit café. « Une bière ne pourrait
pas me faire de mal, » pensais-je en m'asseyant à une table sur la
terrasse.

Le serveur vint en l'espace d'une minute et sembla bouleversé lorsque
je lui demandais naturellement une pression. Il déclara alors : « Une pression ? Excuse moi.... Mais, nous n'avons pas de cela ici. Je peux te proposer un jus d'Uyave. »

J'hésitais quelques secondes, avant d'acquiescer à la proposition du
jeune serveur. Il revint quelques minutes plus tard, avec un verre
plein d'un liquide bleuâtre et d'apparence visqueuse. A peine fut-il
retourné qu'un homme s'arrêta près de ma table et s'y assit en
commandant à son tour un jus.

Le fait qu'il se soit invité de la sorte, sans même me demander, me rendit fou. Je déclarais alors : « Excusez moi, mais j'aimerais pouvoir me reposer tranquillement ! »

« Eh bien soit ! Je ne te parlerais pas, » rétorqua l'homme qui n'avait visiblement pas la moindre envie de changer de place.

J'ajoutais alors : « J'aimerais donc que vous partiez de ma table. Il y a de la place ailleurs ! » Mon étonnement grandissait chaque seconde.

« Tiens
donc l'ami ! Ta place ? Rien que ça ? Où te crois tu ? Cette place est
à tout le monde... On croirait entendre un arriéré !
» Il semblait tout aussi bouleversé que moi.

« Mais où suis-je tombé ? » Demandais-je comme à moi même.

« Tu ne sais donc pas où tu es ? Ynem, la ville-monde, ça ne te dit rien ? Réveille toi l'ami ! » L'homme commençait à s'emporter comme s'il était aberrant de ne pas connaître « l 'Ynem ».

« Mais, nous sommes à Paris, la ville lumière... Capitale culturelle de la France...
» Déclarais-je ensuite. Mais comme pris d'un doute, j'observais autours
de moi, et je n'étais plus aussi sûr qu'auparavant. Cela ne ressemblait
vraiment pas à la capitale. Tout était bouleversé. Je manquais même de
tomber à la renverse en m'apercevant que juste à coté de notre soleil
normal, se trouver leur soleil... ou du moins un deuxième !

L'homme reprit alors, comme s'il ne pouvait plus s'arrêter : « Paris,
capitale, France... mais tu délires ! Rien de tout cela n'existe ici...
Mais, si tu ne me crois pas, suis moi, je vais te faire visiter !
»

« Vous ne m'aimez pas, alors pourquoi perdre votre temps ? » Demandais-je incrédule.

« Nous nous aimons tous ici », dit-il en finissant son verre d'une traite et en se levant.

Je fis de même, alors qu'il était déjà en train de s'éloigner.

« Combien coûtaient nos jus ? Je vous l'offre ! » Affirmais-je. L'homme se rapprocha et me prit par l'épaule. Il dit alors en s'esclaffant : « Tu es fou.... Vraiment ! On ne paît rien ici, et avec quoi voudrais tu payer ? »

Il m'entraîna ensuite dans d'autres avenues. Elles n'avaient rien à
voir avec les petites rues parisienne, on avait de quoi mettre une
quatre voie dans chaque ruelle de cette ville... Seule problème, il n'y
avait pas de voiture !



« Mais, comment voyagez vous dans ce pays ? » Cette question me tracassait depuis déjà quelques longues secondes.

« Ce pays ? Je suppose que tu voulais parler du monde... Eh bien ! Nous prenons les transports ! »

« Les transports ? » Demandais-je.

« Oui, c'est évident, tu crois qu'on a un wagon de tram chacun ? »

« Non... mais... »

« Tu hallucines vraiment ! Mais je t'aime bien ! »
Dit-il en rigolant plus fort. Il nous dirigea alors vers ce qu'on
pourrait appeler une gare, sauf qu'il n'y avait besoin d'aucun ticket.
Le tramway arriva à quai. Il n'avait aucun conducteur. Je remarquais
aussi, que les rails se terminaient juste au bout du quai.

« Comment avançons nous une fois arrivés au bout ? »

« Tu verras ! » Dit-il avec un petit sourire.

Il ne fallut pas plus d'une minute pour que tous les passagers soient
embarqués. Une fois les portes refermées, il démarra en trombe ! Et
chose étonnante, une fois au bout, il se mit à voler. Il ne ressemblait
en rien à un avion, et suivait une trajectoire bien définie. Mais
pourtant, il ne semblait y avoir aucun rail.

Je demandais alors : « Quel ingénieur a pu réaliser une telle prouesse ? »

« Personne en particulier... ou devrais-je dire, tout le monde ! »

« Mais vous ne faites rien pour vous ? »

« Cela serait certainement le seul crime que l'on pourrait commettre... Mais personne n'y pense ! Ca serait ridicule ! »

« Vous n'avez donc rien d'interdit ? »

« Mais que voulez vous interdire ? » Demanda t-il avec de grands yeux. Avant de reprendre : « Tout
ce qui ne nuit pas aux autres est autorisé. Et comme nous ne faisons
rien pour empêcher les autres de faire ce qu'ils veulent, rien n'est à
interdire !
»

Sa réponse tombait sous le sens. Je décidais de le questionner encore sur les mœurs de ce monde, si extraordinaire.



« Mais, quel régime politique a bien pu mettre cela en place ? » Demandais-je par la suite.

« Il n'a pas de nom, puisque c'est le seul qui existe... » Déclara t-il.

« N'y a t'il pas de dirigeant ? » Poursuivis-je toujours plus étonné.

« Bien sur qu'il y'en a : Nous le sommes tous ! » Dit-il alors, comme si cela tombait sous le sens.
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MessageSujet: Re: Un monde à part!   Un monde à part! Icon_minitimeMar 24 Avr - 23:04

Le tramway s'arrêta, et l'homme me tira au dehors. Nous avons, ensuite,
marché dans les rues un long moment. Il me montrait différents
bâtiments, ou devrais-je dire, « œuvres ». Car ce qu'il me présentait
comme de simples bâtisses, étaient de véritables œuvres d'arts.
Certaines étaient recouvertes de grands draps de couleurs, d'autres
avaient des formes particulièrement étranges. Tout était beau, tout
était si différent de Paris. Je questionnais l'homme, sur la vie des
habitants dans une maison. Et à peine, avais-je terminé ma question,
qu'il me poussa à l'intérieur de l'une d'elle.

Après qu'il eut refermé la porte, je demandais : « Est-ce votre maison ? »

« Non, pourquoi ? » Répondit-il en s'asseyant dans un grand canapé.

« Il faut vite partir alors, déclarais-je, nous n'avons pas le droit ! » J'étais complètement prit de panique. L'homme souriait en me voyant me diriger vers la porte.

« Que fais tu ? » Demanda t-il en étouffant un rire, avant d'ajouter : « Tu es ici chez toi, comme partout ailleurs ! »

« Vous vivez donc chez les autres ? » Demandais interloqué.

« Il n'y a tout simplement pas de chez sois. »



Et de cette manière, que j'appris un certain nombre de choses sur cette
citée des plus étonnante. Ainsi, aucun des habitants ne souhaitaient
être opprimé ou oppresseur, tous ne recherchaient que le bien être.
L'homme donna cet exemple : si l'un estime qu'un bâtiment serait plus
mit en valeur une fois peint en rose, l'autre l'acceptait comme tel. Et
quand bien même il n'était pas satisfait, il pouvait peindre une autre
façade de la couleur qui lui convenait le mieux. Et ainsi, tout le
monde était satisfait.

Et lorsque je lui demandais naïvement, comment, sans le moindre « ordre
» ils étaient parvenus à construire une telle ville, car celle-ci
recouvrait tout de même l'ensemble de leur globe. La réponse de l'homme
fut des plus ahurissante.

« Eh
bien ! Nous construisons un maison quand bon nous semble ou une
bibliothèque... ou qu'importe ce qu'il nous passe par la tête !
»

« Vous travaillez donc quand bon vous semble ? » Demandais-je.

« Oui,
bien sur ! Personne ne peut nous forcer à travailler. Moi, par exemple,
je ne veux pas encore travailler... Parce que je me trouve trop
jeune...
» Dit-il l'air pensant.

Cela me semblait en opposition totale, avec le monde dans lequel
j'avais évolué jusqu'à maintenant. Dans lequel, dès notre plus jeune
âge, nous avions tous étaient entraînés, testé et formé pour
travailler. Je le questionnais alors : « mais, que faites vous de vos journées ? »

« J'attend le soir évidemment. »

« Pourquoi donc ? »

« C'est le moment, que nous attendons tous pour nous rendre dans les cafés... »

Puis, il tenta alors de changer de sujet, en me questionnant pour la
première fois sur Paris. Mais cela ne semblait pas l'intéresser plus
que cela.

Je continuais donc : « Vous ne buvez donc que le soir ? »

« Quelques jus, oui... Mais... » Il s'arrêta comme interdit.

« Mais ? » le relançais-je.

« Nous fumons du Ghuno, surtout... »

« Qu'est-ce donc ? »

« Cela vous intéresse tant que ça ? » Demanda t-il. Il regardait alors par la fenêtre. Le soleil était toujours haut dans le ciel.

« Oui bien sur ! » Répondis-je.

« Alors je vous emmènerais ce soir ! »



Nous avons passé le reste de la journée à comparer nos deux univers.
Même s'il semblait moins me prendre pour un « fou », mes questions le
bouleversaient toujours. C'est réponses étaient des plus intéressantes,
sur tous les sujets. Il ne comprenait pas comment à Paris, dans une
société aussi évolué que la notre, des gens pouvaient encore croire en
un Dieu, qui d'après son interprétation ne pouvait en rien exister.

De la même façon, il n'arrivait à comprendre, pourquoi les gens étaient si fermés ou devrais-je dire, ouvert aux bonnes mœurs !

« Pourquoi
tu ne te promènes pas nus où tu le souhaites dans ton pays ? Je ne
comprends pas, disait-il, s'il fait trop chaud, les vêtements sont une
entrave ! Pourquoi être obligé de vous déshabiller dans des lieux
précis, comme ce que tu appelles : des vestiaires, des centre de
naturistes ou des douches... Quelle est donc votre conscience de
liberté individuelle pour vous laisser emprisonner par de si mauvaises
lois !
» Déclarait t-il indigné, avant de se lever et de prendre son manteau.

Nous nous sommes alors dirigé vers le café le plus proche. J'observais
toujours les rues. Et, tout était différent par rapport au début de
journée. Les gens se rendaient en masse, dans la même direction que
nous. Et d'autres semblaient s'enfermer chez eux, fermant toutes les
fenêtres.

Dès que l'homme voyait que j'observais autours de moi, il me parlait.
En relançant un sujet de conversation, il tenté de détourner mon
attention. Je sentais que quelque chose se préparait. Mais j'étais
incapable de dire quoi.

Nous attendions devant la porte encore close d'un café. Beaucoup de
personnes nous imitèrent. Elles semblaient pour la plupart dans un état
étrange de surexcitation. Ils attendaient tous impatiemment de voir les
portes s'ouvrir. Même l'homme qui m'avait accompagné toute la journée,
commençait à montrer quelques signes de stress intenses, alors qu'il
était resté calme toute la journée.

Je me demandais de plus en plus ce que pouvait être le « Ghuno » que
tous semblaient attendre de pouvoir fumer. Et au moment même où
j'allais poser la question, la porte s'entrouvrit. J'allais bientôt
avoir mes réponses. La foule commença à pousser fortement. Je me suis
rapidement trouvé compressé entre la porte et une cinquantaine de
personnes. Je ne pouvais plus bouger et j'attendais que la porte
s'ouvre en grand, se qu'elle fit après plusieurs longues secondes
d'attente.

A partir de ce moment, ces gens qui me semblaient civilisés, se
précipitèrent vers des tapis au sol. Même l'homme, était parti au
devant sans me porter la moindre attention. Cela ressemblait vaguement
aux salles dans lesquels certains prennent de l'opium à Paris. Mais,
l'excitation extrême, dont ces personnes avaient fait preuve auparavant
se dissipa dès qu'ils furent allongés sur un tapis.

Tous fumèrent en silence. Je dus refuser plusieurs fois, un fumoir que
me proposait l'homme. Je n'avais jamais touché aux drogues de ma vie,
je n'allais donc pas commencer maintenant !

Après plusieurs minutes de silence, un homme au fond de la grande salle
enfumée se mit à crier. Son visage me paraissait complètement déformé.
Les fumées me montaient à la tête, ma vision se troublait légèrement.
Une femme se mit elle aussi à crier de toutes ses forces avant de se
jeter sur son voisin et de le frapper violemment au visage.

Celui-ci ne bougea pas. La femme eut rapidement les mains en sang, et pourtant personne n'intervint. Elle frappait encore.

Beaucoup semblaient somnoler, avant de se mettre à rugir, comme des
fauves attrapant une gazelle en pleine savane. La salle devenait leur
terrain de jeu. Je restais médusé devant ce spectacle étonnant, je
n'osais même pas bouger. Jusqu'au moment, où l'homme s'est levé juste à
coté de moi et s'est mit à crier plus fort que tous.de D'autres le
suivirent. Et une dizaine de personnes jetèrent alors des regards
foudroyant sur moi. Comme je ne souhaitais pas subir le même sort que
les autres, je me suis précipité vers la porte de secours, qui était
par chance ouverte.

Je courais dans la rue. Et les dix lions me suivaient maintenant, ils
couraient si rapidement que je ne savais comment m'en sortir. Je
trébuchais sur un trottoir, j'évitais d'autres groupes de bêtes
enragées. Ma vision était perturbée, j'avais l'impression de tourner en
rond, de revoir toujours les mêmes choses. Et à chaque fois que je me
tournais, l'homme et ses compagnons se trouvaient sur mes pas. Ils
s'approchaient toujours plus, tout semblait perdu.

Et tout à coup, je me suis trouvé face à un mur. J'étais dans une voie
sans issue. Je ne pouvais plus rien faire. Je tentais d'ouvrir la seule
porte que je voyais. Mais celle-ci refusa de s'ouvrir.



L'homme s'approcha de moi, son regard était vide. Il ne semblait plus
du tout être lui même, comme enragé ! Une voile blanc recouvra à
nouveau mes yeux. Je criais du plus fort que je pouvais : « Au secours ! Aidez moi ! Par pitié ! Ces gens sont fous ! »

Mais personne ne m'entendait. Il n'y avait rien à faire, j'avais
l'impression d'être seul dans cette immense ville. Seul face à dix
monstres. Je criais toujours... Espérant !

Et au moment même où l'homme m'assénait un énorme coup au visage. Je m'effondrais, évanouit.





A mon réveil, je me suis remis à crier : « On veut ma mort... Sauvez moi ! Je vous en conjure ! ».

Mais, en regardant de plus près. Ce qui m'entourait n'était plus les
dix bêtes féroces, mais une meute de personnes habillés de blanc.

Je cessais de crier. Tous me regardèrent. Alors que le silence se faisait de plus en plus pesant, un homme demanda : « Cela fait combien de temps qu'il est ainsi ? »

« Cela
fait deux heures qu'il est agité, monsieur, nous avons été dans
l'obligation de lui mettre une camisole de force et de le sangler à son
lit, car il se jetais contre les murs !
»

« Il
s'agit donc d'une crise de psychose, la patient n'est plus en contact
avec la réalité. Nous avions diagnostiqué il y a un mois un certain
autisme, avec dissociation mentale et apparition de fantasmes
délirants... Mais, j'étais loin de la réalité. Faites lui une dose de
neuroleptique pour le calmer. Je repasserais dans une heure pour voir
comment il se porte.
»

Il s'agissait d'un médecin, c'est du moins ce que je pouvais lire de là
où j'étais, son nom était « Scheiwz ». Le jeune homme à sa droite hocha
la tête, avant de s'approcher de moi avec une seringue qu'il venait de
remplir d'un produit.



Je me débattais pour lutter contre le sommeil. J'étais enfin de retours
dans ce monde que je refusais de quitter à nouveau. Si je
m'endormais... Je me trouverais peut-être à nouveau ailleurs... Trop
loin pour revenir... Je...



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