Vision d'un soir...

Nouvelle page au receuil de ces petites chose que m'ont inspiré l'Académie, et qui sont en quelque sorte l'Académie. Je l'ai fait sur la fondation de l'Académie, les antecedants PHI de certains dans l'académie. Je le fais ce soir sur au mauvais rêve... prémonitoire ? Je ne l'espère pas. Du moins ça ne le sera pas si mon message est compris... ou je l'espère. Cela fait beaucoup de "j'espère" ? Oui c'est vrai... à vrai dire j'espère moins que vous croyez... Alors là-dessus je veux encore garder de l'espoir, oui un petit bout, quelque part là où le soleil éclaire encore.
Les bêtises se font vite... mais la chute est rude. Pensez-y.
Peut-être pourrez-vous y voir un peu de mon humeur du moment. Peut-être. Pas seulement, mais peut-ête aussi un peu. Je ne veux, je ne peux que décrire à travers moi, selon moi. Chaque prophète a donné de soi, avec la vérité pour tous...


Fier vaisseau, naviguait
Sur les flots etherés
Un bout de rêve, mouillé
Des embruns du RP
Territoire de la plume.

Mais l'ensemble est brisé !
Les deux figures de proue,
Elles se sont fissurées,
Se sont poussées à bout
Elles se sont écartées.

Roc, la réalité
Les a toutes deux leurées
Les a toutes deux trompées
Les ont fait guerroyer
Oublier cette autre, terrible, vérité

Ici, là-bas, ailleurs, on les regarde
Et l'on regarde le précipice qui doucement menace
Le gouffre que l'un ou l'autre ne veut pas voir
Des âmes effrayées, qui n'avaient fait qu'aimer la littérature
Des bâtisseurs acharnés qui ont toujours travaillés dur
Regardent
Imaginent
La voie traçée
De la discorde
Des non-dits
Des petites bêtises
Des grosses stupidités
Qui ont fait oublier à ces deux effigies
Leurs passagers
Qui loin des combats de coqs
Eux
Ont peur.

Pourquoi ai-je voulu ce soir
Voir, ou bien dire avoir vu
Un avatar du jour noir
Que j'avais tressé en mots
Exposés un peu plus haut ?

Affamé et bien repu,
Se sentir deux en ces soirs
Où, hésitation bizzare,
Sentiments contradictoires,
Je me sens si bien, si marre.

Navigation en eaux troubles où se mêle contentement,
Frustration, amour, colère, envie et agacement.
Mais, je dois en convenir, je n'ai jamais croisé
Parmi ses homonymes ou ailleurs en France
Quelqu'un sentant l'huile fraîche et le beurre rance,
Portant en lui amour, destruction et aveulge volonté.

Vous allez dire que je ne sais pas ce que je pense, et vous aurez raison. Envie de travailler, d'aller plus loin. Envie de chercher et trouver. Envie de ne plus rien faire. Envie de lâcher. Envie de leur redonner tout le paquet.

Le navire à deux proues, aujourd'hui vogue encore
Sur les beaux océans de la plume prometteuse
Plus que jamais deux têtes, mais aussi dix visages
Quoi prendre et quoi laisser, et sur quoi se baser ?

Vous direz peut-ête que je suis vieux, ou usé. Cela je le contesterai, poète tordu à l'âme non-identifiée... en partie.L'y a parfois des évenements insignifiants qui vous font vous sentir perdu. Et puis ces autres choses...

Quand on voit
Arriver
Ce à quoi
On ne pensait
Attendant
Vainement
Que vienne là
Ce qui n'est
Bien sûr pas
Dans leurs têtes
Une priorité.

Est-ce l'usure ? Alors je suis usé... Est-ce la frustration ? Alors je suis frustré... Est-ce un capirce ? Alors je suis capricieux. Est-ce une bonne ou une mauvaise étoile ? Les deux brillent autant, de toute façon.

La marche aux cieux, le massacre des dieux et l'avenement de hommes. Etait-ce une volonté, ou une folie ?

Parce que la dérivée de la concentration par rapport au temps est une vitesse de réacton, que la dérivée peut s'exprimer en pente alors que c'est une tangeante, et que la tangeante a une pente nul aux extremums, tout est tangeant ce soir...
Point d'équilibre mythique hypothétique irréaliste enfin atteind ?