Le Kom Turgo - Restaurant de Marque d'Aëringor

Tàranis, qui, pour se donner une contenance, mangeait avec entrain. Voyant que Mido n’avait pris qu’une bouchée du délicieux repas, elle leva la tête. Constatant que c’était pour la regarder, elle rougit, comme à son habitude, et replongea dans son assiette, oubliant presque l’allusion à une surprise éventuelle.

Un peu de vin, ma douce ?

Sans attendre la réponse qu’elle n’oserait pas donner, il lui servit un verre de la boisson. Elle en bu, reprenant son teint légèrement halé habituel, tandis qu’il lui parlait de son appartement. Reposant son verre doucement, elle sourit d’un air amusé à la dernière phrase de son compagnon. Il avait rougit, cela n’arrivait pas souvent, et fit s’élargir le sourire de Tàranis.

Mais cela me ferait le plus grand plaisir de voir ton appartement ! Le mien était un des derniers du secteur dans lequel j’habite. Il est vrai qu’il est spacieux, et je m’y trouve très bien !

Elle avait toujours un sourire amusé sur les lèvres, et repensa à la question première de Mido. Elle se pencha vers lui, les yeux pleins de curiosité.

Au fait, tu as parlé d’une surprise. Pour tout t’avouer, je n’ai pas si faim que ça. Et le repas peut bien attendre quelques minutes.

Le fait qu’elle n’ait pas faim était vrai. La présence de Mido la rassasiait bien suffisamment à son goût. Mais elle était en plus impatiente de connaître ce qu’il lui avait préparé.

Invité

Mido était content. Elle acceptait de se séparer de son assiette pour quelques temps, ce qui, apparement, ne la dérangeait pas trop. Il se leva, lui présenta son bras, qu'elle prit doucement. Ils marchèrent doucement vers la sortie: Le peintre elfe glissa un mot pour le propriétaire:

- Gardez nous la table, nous revenons tout à l'heure ...

Ils sortirent, et mido entraina Taranis dans les ruelles de la ville moyenne. Ils montèrent quelques marches, discutant légèrement, plutôt focalisés l'un sur l'autre. Puis, il s'arrêta.

Ils étaient arrivés devant une porte, de taille moyenne, en bois, et très décorée. Le damoiseau sortit une clef de sa poche, et la fit tourner dans la serrure. Le pan s'ouvrit tout seul. Ils pénétrèrent par l'ouverture, débouchant sur un petit chemin en pierre, lui même bordée par deux petit ruisseau canalisé par des bois noirs.

- Ferme les yeux ...

Il mit ses mains sur les yeux de la belle Elfe, et l'emmena droit devant elle. Il fit à nouveau tinter une clef, et ils passèrent encore dans un autre endroit. Il avança, tenant la demoiselle devant lui, et la fit s'arrêter, et s'asseoir.

Il découvrit sa vue, pour qu'elle admire l'endroit où elle était. Il l'avait emmené dans un jardin, sompteux et dense, délicieusement éclairé par la lune. Un banc en pierre blanche y été installé, au mileu. De celui ci, à traver un trou dans les arbres, on apercevait la ville, les lumières, et le royaume qui s'y étandait à ses pieds:

- C'est mon jardin secret ... Je tenais à te le montrer ...

Discrètement, alors que le couple était sorti, Plumo appliqua les instructions de Mido.

Il voulait "le grand jeu". Il allait le lui donner.

Cinq maîtres d'hotels vinrent débarasser la table, pendant que cinq autres mettaient une nouvelle nape de soie et de nouveaux couverts d'argent.

Cinq autres hommes , mais des chefs cuisiniers cette fois-ci, apportèrent une énorme corne d'abondance en or qu'ils déposèrent sur la table. Elle contenait des boîtes de friandises et des alcools incroyables.

Ceci fait, cinq femmes portant chacune un baluchon s'approchèrent de la table. Elles otèrent la nappe qui cachait le contenu de leur colis et répandirent alors des pétales de rose rouge sur la table.

Ceci étant fait, Plumo glissa une lettre sous la table de Mido

Citation :: Avec mes sincères félicitations.

Il se retira alors et partit finir de rédiger ses manuscrits au sommet de son chêne...rêver...

Plumo s' installa confortablement sur sa branche... Et faillit dégringoler du haut du majestueux arbre qui recouvrait les tables de son aura douce lorsqu' une voix s' éleva.
-Alors, mon cher Plumo, tu ouvres une agence matrimoniale ??? Sans m' en parlez et m' inviter ???
Le sourire au coin des lèvres, assis sur une branche juste au-dessus, François regarda son ami puis la table où s' étalaient les douces pétales de roses qui dégagaient un parfum somptueux, même jusqu' à leur perchoir.
-Que veux-tu !!!! On ne peut pas faire autrement... Ah l' amour... Euh... Excuse-moi mon cher, veux-tu quelque chose à boire.
François sortit alors de son dos une bouteile de porto et une autre de wiskhy ainsi que deux verres.
-Je savais que tu allais dire ça !!!
Et ils burent à la santé des deux amoureux (Piou piou !! Y sont trop mimis !!!).
-Sinon, tant que j' y pensait, nous devrions peut-être discuter sur une suite à La Fondation, qu' en penses-tu ???

Ils avaient passé un long moment dans le jardin de Mido. Tantôt silencieux, admiratifs, tantôt bruyants et oublieux de tout.
Ils revenaient enfin dans le restaurant, à pas lent malgré la curiosité de Tàranis à l’évocation qu’avait fait Mido d’une nouvelle surprise. Ils voulaient profiter de chaque instant passé ensemble, le faisant durer le plus longtemps possible.
La lune était montée dans le ciel. Toujours aussi pleine, elle éclairait les rues d’une lumière douce.

Ils entrèrent dans la salle, chaleureuse, éclairée de multiples lanternes. Un feu ronflait doucement dans la cheminée, donnant une chaleur agréable à la pièce après la fraîcheur de la nuit.

Ils se dirigèrent vers leur table, couverte de pétales de roses durant leur absence et sur laquelle reposait une grande corne, pleine de denrées délicieuses. Ils s’assirent, Tàranis regardant ce nouveau décor avec un plaisir non dissimulé. Elle huma l’air, plein du parfum des pétales, délicieux.

Ca sent bon!

Elle observa ensuite la corne d’abondance et ce qu’elle contenait, curieuse. Puis leva les yeux vers Mido, interrogatrice.

Invité

Il s'était promené dans les rues de la ville, doucement, regardant la lune, observant les maisons closes et peu éclairées. Ils rentrèrent dans le restaurant, où quelques personnes mangeaient. Ils retournèrent à leur table, où Plumo le directeur avait installé les préparatifs qu'il avait proposé, même un peu plus ...

Il avait installé une sorte de corne d'abondance, à la place du bouquet de lys blanc prévu; il devait penser que le couple allait avoir très faim ...

- ... Idée de Plumo !

Puis, pour quand même faire honneur au présent, il prit quelques plats, et les installa sur la table.

- Alors, tarte aux fruits ou légumes frais ? Crème glacée ou boisson chaude ? Il y a du choix.

Mido attrapa une fraise, croqua dedant, et offrit l'autre bout à Taranis. Elles étaient mûres à souhait, et délicieusement fondantes. Il avança un pied sous la table, touchant celui de l'elfe. Il lui fit un grand sourire quand le contant se fit. Elle lui lança un regard encore plus interrogateur:

- Quoi ?! Quéke j'ai fais ?!

Plumo jeta un coup d'oeil au jeune couple. Apparement, la surprise avait fait son petit effet...

-Héhé...murmura-t-il.

Francoiscord vint alors l'aborder. Alors qu'il énonça "La Fondation", Plumo fit un signe de tête affirmatif ; ils fallaient effectivement qu'ils s'organisent. Ils discutèrent un brin et Plumo lui proposa d'aller avec lui dans la Haute Chambre du Kom Turgo.

-Cette salle est généralement réservée aux Doyens ou aux Quatres Sages. Mais ils ne fréquentent que trop rarement mon établissement...Ainsi j'y dînes souvent seul pour écrire ou encore avec des invités que j'apprécie. Peut-être pourrions nous y aller ?

Tàranis savourait le morceau de fraise offert par Mido quand elle sentit une chose non identifiée entrée en contact avec son pied. Très étonnée, elle sursauta et regarda Mido avec insistance.

Quoi ?! Quéke j'ai fais ?!

Doutant fortement de son innocence, elle garda l’œil suspicieux, mais piocha tout de même dans les parts de tartes et autres desserts variés. Elle remplie son assiette sans regarder la quantité et quand elle eut fini, elle constata que celle-ci débordait.
Un dilemme se posa alors, il était clair qu’elle ne pourrait tout avalé, mais tout avait l’air si bon… Elle reposa alors trois part par ci par là, revenant à une quantité plus raisonnable.

Après ce petit manège de goinffre, elle regarda l’assiette de Mido, toujours vide. Elle stoppa alors ses gestes.

Ben tu mange pas ?

Invité

Mido écarquillait les yeux, pour bien faire comprendre qu'il voulait se faire passer pour innocent. Mais son stratège n'avait pas l'air de fonctionner grandement ...

Après le contact non identifié, il remarqua avec quelle avidité sa compagne remplissait son assiettte. * Boudiou elle a faim ! *. Il était impressioné qu'un corp si fin puisse avoir un apétit si énorme. Il fût rassuré quand il vit qu'elle en retirait de son ecuelle.

- Ben tu mange pas ? Lui demanda t'elle

- Hein ?! Quoi ? Heu si, si tout de suite !

Il s'empara d'une grosse part de tarte aux pommes, et commença à la déguster, avec gourmandise. Le goût sucré dans sa bouche le fit soupiré d'aisance. C'était si bon ! Il adressa au passage un petit salut à Mr.Pingoui dit François et Plumo, qui était à côté et qui semblait sur le départ.

- Alors ? Pas si mauvaise idée en faite ! Apparement ça te plait dis donc, faudra que je surveille ta ligne si tu continues ainsi.

Il prit un plateau vide et le mit devant sa tête. On entendit une petite voix dérrière le bouclier Made In Vaisselle:

- Tape paaaas ! Tape paaaaas !

-Boulllllllleeeeeeeeeeettttttt !!!!!!!!!!!!!!!
-En effet...
Et là, devant la scène de ménage les deux amis rirent de bon coeur. Sacré Mido...
-Sinon, d' accord pour ton invit' mon cher Plumo. Ramènes nous quelque chose à mager et c' est bon. je vais chercher un ou deux parchemins que j' ai laissé en bas et j' arrive vite fait.
Et il sauta sveltement sur la branche du dessous, ne parvenant même pas à faire remuer celle-çi. Enfant des elfes...
Soudain, Mido s' étant levé pour servir du vin à la bele Taranis, confus et rougissant, il trébucha sur le pied de la table et failli renverser le contenu de la bouteille sur la robe de la femme.

A ce moment, comme animée par sa propre volontée, le goulot de la bouteille se ré-orienta vers le verre de cristal et y déversa la douce boisson sans faire de dégat.
Tous furent étonnés. Puis Taranis s' expliqua avec Mido, ce dernier utilisant maintenant la bouteille pour se protéger en dépit d' autre chose. Finalement, Plumo sur sa branche porta un regard intrigué à François. Celui-çi lui lança un grand clin d' oeil accompagné d' un sourire malicieux puis recommença à redescendre chercher son sac de voyage.
Plumo le regarda faire, intrigué...

Légèrement indignée de la réflexion de Mido, Tàranis prit une mine boudeuse qui disparut aussitôt. L’attitude du peintre l’amusa.
Elle regarda cependant son assiette d’un air perplexe. Il y avait quand même encore une grande quantité de nourriture dedans. Elle en reposa de nouveau quelques parts, tandis que Mido était caché derrière son plateau d’argent. Quand il osa regarder par delà, l’assiette de Tàranis en contenait plus qu’une part de tarte.

Ils mangèrent et bavardèrent quelques minutes, ne voyant pas le temps passé. Ils avaient passé une longue, très longue soirée, et Tàranis bailla, signe significatif de fatigue.
Ils se levèrent tous les deux, presque en même temps, ce qui fit rire Tàranis. Il s’avérait qu’elle riait pour peu de choses une fois un certain seuil de fatigue atteint.

La manoeuvre du Fondateur l'avait quelque peu intriguée...mais il s'en était bien tiré! "Peut-être devrait-il engager quelques Elfs pour éviter ce genre de dérapages" pensa Plumo.

Il s'aperçut alors que Taranis Linwëlin & Mido s'apprêtaient à partier. S'excusant un instant auprès de son collègue, il alla à leur encontre.

-Madame...Monsieur...J'espère que votre soirée a été agréable et que mes modestes services vous ont été plaisants. Permettez-moi de vous raccompagner tout du moins jusqu'à l'enceinte du Kom Turgo.

Invité

Ils se dirigèrent vers la porte, se frôlant, sans s'agripper, marchant sans regarder, si l'autre était à ses côtés. Plumo s'avança pour les saluer.

- Merci mon ami, c'était parfais, tu as été génial.

Il lui serra la main, et les deux elfes sortirent dans la rue. L'air était frais, le vent léger, le ciel clair. Les étoiles et la lune éclairaient parfaitement les pavés, et s'en était d'autant plus joli que Taranis marchait devant Mido. Elle flannait, se dirigeant tout de même en direction de son appartement. Ils gravirent des marches, des marches, et encore des marches. Ils se lançaient des petits regards furtifs, des sourires cachés ou un clin d'oeil subtil. Ils arrivèrent dans le couloir qui menait à la chambre de la belle elfe. Elle s'arrêta, Mido la rejoint. Il la prit dans ses bras, la serrant, pour ne pas qu'elle s'échappe, le laissant seul, dans la ville déserte.

- Je ne veux pas te laisser partir, reste avec moi, petite elfe ...

Il l'embrassa tendrement, amoureusement, comme il ne l'avait jamais fait. Il la regarda longuement dans les yeux, ses yeux, qui brillaient de milliers d'éclats dorés, semblant virevoltés vers la pupille, mais sans jamais la toucher. Il lui caressa la joue ...

[HRP] Hum... On va éviter la scène torride ou on y a droit ??? Non je plaisante !! Bonne chance à tous !!!
[/HRP]

François revient avec son sac, remonta prestement sur les branches et finalment arriva près de Plumo qui en avait fait autant, reagrdant le joli couple partir au loin.
-Alors mon cher célibataire... Pas trop déçu ??
Il sourit à Plumo qui lui le rendit puis ils allèrent tous deux dans le bureau du jeune homme pour discuter affaires.

*Edit Plumo => Les trolls ont les oreilles échauffés de votre discours fort peu courtois envers le beau couple que forme Mido & Taranis Linwëlin. Prenez garde, il pourrait leur prendre l'envie de discuter un peu avec vous...en privé ! *

Fowl poussa timidement la porte du restaurant... il n'y avait personne... bon, soit...
Alors il l'ouvrit et entra dans le hall... désert...

Il y avait bien un bruit de discussion... mais il ne savait pas d'où cela venait...

Aussi il commença à errer, sur la pointe des pieds, dans l'établissement... sa présence n'étant trahie que par les cris, impolis mais irrépréssibles, que poussait son estomac affamé...

Une fois confortablement installés, Plumo et Le Fondateur commencèrent à discuter un peu de la Fondation.

-Nous devrions selon moi établir un plan avant de nous lancer plus loin. Et certains personnages ne sont pas assez mis en avant...la star du récit étant Frôr le Nain. Dans ce cas, pourquoi ne pas tout simplement pas faire son épopée ? Cela pourrait être sympathique.

Après un court instant de réflexion, il ajouta.

-Quoique...tous ces personnages me plaisent bien. Et bien soit, continuons ainsi...Mais nous devrions cependant établir un plan !

C'est alors que quelqu'un poussa la porte pour prévenir Plumo qu'un dénommé Artemis Fowl cherchait à se nourrir.

Plumo fouilla dans ses documents et trouva son nom parmi la liste des Académiciens.

-Devrions nous l'inviter à se joindre à nous François ? ( [hrp]Nous continuerons de discuter de la Fondation par MP et MSN Wink

[/hrp] )

-Nom de !!!
Voici qu' Artémis Fowl s' avança entre les tables vers une table. François acquisca à la demande de Plumo et celui-çi invita le gentleman à monter avec eux.
Lorsque celui-çi ariva dans la salle perchée, François lui serra vivement la main.
-Mon cher Artemis, c' est avec honneur que je vous rencontre. J' ai lu Ombres meurtrières et trouve que vous êtes un fort bon Rpistre. Avez-vous d' autres oeuvres en réserve ??? Allez-vous bientôt nous ressortir un chef-d' oeuvre ???
Ils s' installèrent finalement tout trois autour de la table, se servant en porto et wisky et piochant dans un petit plats des fours succulents aux frais de Plumo.

-Nom de !!!

Un cri... un juron, retenu... cela semblait venir de cette porte...
Celle-ci s'ouvrit sans opposer de résistance... un escalier.... et en haut, le propriétaire du restaurant... Plumo... il le connaissait de nom... ce serait l'occasion de discuter un peu avec lui...

-Mon cher Artemis, c' est avec honneur que je vous rencontre. J' ai lu Ombres meurtrières et trouve que vous êtes un fort bon Rpistre. Avez-vous d' autres oeuvres en réserve ??? Allez-vous bientôt nous ressortir un chef-d' oeuvre ???

Surpris, Fowl se retourna, calmement, découvrant une autre personne, vraisemblablement un écrivain.

C'en était bien trop d'une seule fois... que dire... que faire... il ne le savait pas...
Cependant, Plumo et son autre convive s'assirent... autant les imiter... et tenter d'éclaircir davantage la situation... tout cela était bien trop imprévu... surtout après un si long voyage...

-Je... tout l'honneur est pour moi, mais... à vrai dire... je ne suis pas le seul participant de cette aventure, et... Mais, tant que j'y pense... je ne sais pas même sous quel nom vous appeler, alors que vous semblez tout connaître de moi...

En sortant du Kom turgo, ils avaient chaleureusement remercié Plumo du service incroyable qu’il leur avait fournit.

Ils étaient maintenant devant la porte de l’appartement de Tàranis, bien loin du restaurant, bien loin du repas.

Je ne veux pas te laisser partir, reste avec moi, petite elfe…

La tête posée sur sa poitrine, Tàranis sentait les vibrations de la voix de Mido. Elle s’était blottie contre lui, dans la chaleur de ses bras. Elle aurait aimé rester là, avec lui, sa tendresse, sa douceur.
Elle leva la tête pour voir son visage fin alors qu’il baissait la sienne pour l’embrasser. Ils s’embrassèrent donc, tendrement.
Passèrent ensuite quelques minutes de contemplation pour l’un comme pour l’autre.
Quand il lui caressa la joue, Tàranis revint à la réalité. Elle devait rentrer. Elle baissa les yeux, brisant le charme, et s’extirpa doucement de son étreinte.

Je dois y aller…

Elle poussa la porte, jetant un dernier regard sur le bel elfe, puis la referma, point final de cette soirée de rêve.

-Pluuumooooo ??
Pas un bruit.
-Plumo ?
Encore et toujours le silence.
-HEP ! PLUMO !
-Oui ??
Le dénomé Plumo se montra enfin, en se laissant tomber de la vbranche où il était perché et avança vers François.
-Quoi de neuf, mon cher ?
-Salut.
La journée était belle et ensileillé et l' ombre du gigantesque et majestueux arbre se diffusait sur les tables et le comptoir.
-Se serait pour réserver une table.
Passé l' étonnement (Toi ! Dans un restaurant classe ? / Eh ho, ça va !), Plumo lui demanda pour quel événement.
-Eh bien, j' aimerais inviter une personne, répondit-il avec un petit sourire.
Haussement de sourcil.
-Schaft, plus précisement.
-Non ! Et tu n' a pas prévu un p'tit diner romantique avec bières à volonté dans la Taverne ?
-Ho, ça va !!! Et puis, c' est purement... professionnel...
-Mouais... Viens t' asseoir.
Ce que fit François à la table la plus proche. Plumo se déplaça jusqu' aù comptoir et en revint avec quelques carnets. C' était la carte du restaurant accompagnée de celle des vins.
-Bon... Euh... Houla... Tu es aller chercher ça où ?? Aïe.
-Alors ?
-Eh bien... Je ne sais même pas se qu' elle aime !
... (Moment de solitude) ...
-Bon, hem... Autant utiliser la corne d' abondance pour cete soirée. Son choix pourra être pleinement satisfait mais... Hum... C' est assez chère...
-Combien ?
Plumo se pencha sur son camarade et lui souffla:
-(Prix exorbitant)
Bref regard de François vers sa cape où se cachait sa bourse.
-Bon, ok... Voleur...
-Et pour les vins ?
-Euh... Une Cave des Nains année 1875.
-Bien. Et sinon, pour quand la table ?
-Ce soir. Euh... pour le paiement tu préfère en espèce ou par carte bleue ?
Ils discutèrent ainsi des préparatifs, essayèrent de marchander pour l' un sans trop de succès (voleur) et François repartit afin de s' habiller pour la soirée.

Schaft trouvait que cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'etait pas faite courtisée avec classe et galenterie. Aussi c'etait elle appretée avant de se diriger au Kom Turgo.

Arrivée dans la grande et belle salle de son amie de toujours, Plumo, elle chercha un pretendant potenciel des yeux.

Elle tomba sur un vrai Jack Pot. Non seulement elle appercu Plumo, mais en plus, elle vit le jeune monsieur Fowl dont la grande classe ne la laissait pas si indiferente, et ...

-FRANCOIS !

Avec un signe doux et chaleureux, elle hela son charmant ami et s'approcha de sa table.

François déglutit avec difficulté.
Etait ce la magnifique robe de la jeune fille qui brillait ainsi ? Ou ses superbes yeux ?
Calmes toi ! Calmes toi !
Mais lorsque Schaft s' approcha de lui pour l' embrasser sur la joue, il ne put que respirer abondamment l' odeur que dégageaient les cheveux de Schaft. Dans sa robe elle était magnifique.
Lui portait un simple habit elfique sombre qui s' acommodait parfaitement avec l' ombre de la nuit. La Lune était de sortie ce soir et dégageait une lumière bleutée sur l' arbre. Celle-çi passait alors entre les branches et parvenait en fins rayons sur la pelouse et les tables.
-On va s' asseoir ?
-Bien-sur.
Et se faisant ils se dirigèrent vers la table qui leur était assignée, pile sous un de ces rayons. Schaft rit de bon coeur et, tout en marchant, s' amusa à éviter ces derniers.
Ils arrivèrent enfin à leur table. La belle jeune femme tenta de s' asseoir... En vain.
-Attends !!
Et François s' élança pour offrir son bars à Schaft et tirer la chaise pour qu' elle s' installe comfortablement. Ceci fait, il lui fit un baise-main fort galant (espéra-t-il) et vint s' asseoir en face d' elle.

Sur la table ce n' était que couverts d' argents, chandelles dégageant une douce et discrète odeur, grappes de raisins. On pouvait aussi voir une étrange corne d' où dépassait plusieurs grappes juteuses. Tout cela enveloppé d' une belle lumière bleue.
En un sourire timide, François demanda.
-Tout va pour le mieux ? Tu es à ton aise ?
Schaft aquiesca.
-Je ne vais pas rester ainsi pendant une heure, ni parler de la pluie et du beau temps.
Non, parlons de toi, veux-tu ?
Et tandis que la Lune protectrice continuait de diffuser sur eux sa beauté, une flûte se mit à chanter dans la nuit.

Demoiselle Schaft jouait avec les rayons de la lune afin que celle ci puisse se refleter dans ses yeux. Malgres qu'elle ne jouait pas avec sa paile, elle n'avait pas pu s'empecher de la plier et de s'en servir comme d'une decoration, en noeud dans ses cheveux.
Malgre la bisarrerie de la chose, cela faisait du plus bel effet.

-De moi ? mon cher francois, pourquoi me limiter seulement a ma seule personne ? Parler de nous, me plairait plus.

Elle appuya bien sur le mot "nous" afin qu'il penetre bien dans l'esprit de son tendre ami.

-Vos multiple prestation dans votre taverne La Hache des nains ont ete vivement remarquées et acclamées par les membres du GGG. Mon tendre ami, vous n'etes pas sans savoir que je vous apprecie enormement.

Elle posa sa douce main sur celle de Francois et la caressa du pouce.

-Or je ne peux decider seule, vous savez que je suis les traditions. De tous ceux que je cotoie, vous etes le seul a avoir l'approbation de mon frere.

Francois rougissait fortement et semblait s'enorguellir de ce que la dame lui declamait.

Mais elle lui lacha la main et, d'une voie seche, cassa une bonne partie de ses esperances.

-Cependant, vous m'avez fort decu en ne sachant pas bien vous comporter aupres de mon frere. Vous precipiter ainsi pour le manger, quel manque total de tact et de conduite.
Il se murmure que vous ne me detester point mon bon ami. Si c'est le cas, j'attend quand meme autre chose de votre part.

Francois cachait desormais mal un malaise.
Dame Schaft lui demandait un rachat, le tenait dans ses griffes.

Or, chacun sait a l'academie que cette situation n'est pas des plus enviable pour un homme apprecié de Schaft, meme si elle les deja plus que pour un enemi.

[HRP]Pas de vouvoiement !! Si je commence à faire ça, je tourne 80 ans, toujours puceau ! Smile

[/HRP]

-Ma chère, tu sais très bien que se n' était pas intentionnel. J' étais saoûl. Et puis, je l' aime bien Caramel.
-Bourré est plus le mot, mon chéri...
Et voilà ! Ce n' était pas déjà assez dur comme cela et il fallait qu' elle joue avec ses nerfs... Schatf fit alors un de ses fameux sourire salace qui ne manqua pas de faire fondre le jeune homme...
Bien, si l' on doit jouer...
-C' est vrai... Mais j' espère que la mémoire ne te fait pas défaut... J' espère que tu te rappelles que c' est toi qui m' a initié à la boisson... Et que tu t' y connais mieux que moi...
Un point. Egalité...
Schaft se pinça la lèvre inférieure mais reprit vite son sourire malicieux. Elle tenta de répliquer... mais sursauta lorsque qu' elle sentie contre sa jambe...
Amusé désormais, François prit une grappe de raisin et la savoura tout en faisant mouvoir doucement son pied...

*Ah il voulait au jeu de la provoc' ! J'aime ce jeu mon Francois, fait gaffe je suis baleze a ca.*

Elle bougea doucement sa jambe et ses replia l'une sur l'autre en les faisant sortir de la table.

D'un air polisson et desinvolte, elle fit glisser sa robe vers le haut, devoilant ses jambes jusqu'a mis cuisse.

La lumiere des bougies jouaient sur sa belle peau cuivrée.

-il est vrai que j'ai une certaine experience en matiere de boisson mon chou, mais moi je le fait avec une classe toute emplit de delicatesse.

Elle prit son verre entre ses doux doigts delicats qui, en effleurant quelques nuques, ont fait tourner bien des tetes, et le porta a ses levres appetissantes et sucrées.

Calmement, elle sirota son verre de champagne de 3/4 et, l'ecartant de ses levres, le maintint en l'air.

Elle prit son regard le plus coquin et passa sa langue sur ses levres.

Elle fini de vider son verre et y deposa un baiser, laissant une belle marque de rose a levres sur son cristal.

Puis, elle le posa pres de son ami et echangea son verre avec le sien.