La Taverne du Paon

Ominoe, empêtré dans les vapeurs de l'alcool, ne sentit que de très loins les lèvres d'Ambre sur les siennes. Assez longtemps, cependant, pour vouloir gouter à nouveau à cet instant merveilleux.
Il se jeta donc dans les bras de la jeune bouffonne. Or, bug cerebral ou réalité concrète, il n'eut su le dire, il se touva dans les bras d'un être à deux têtes distincte. Ne sachant pas laquelle embrassé, il se contenta de se blottir dans le creux de l'épaule qu'il sentait contre sa joue. Achevées par les derniers mililitres d'éthanol passant dans son sang, il s'endormit presque aussitôt, et se mit à ronfler bruyamment.

Dès que Ominoe s'endormit, Ambre s'assit sur un banc et lui mit la tête sur ses genoux. En attendant qu'il se réveille, elle commanda une grande bassine avec de l'eau de javel, une brosse à dents avec du dentifrice, un en-cas épicé, et une bonne boisson, histoire de faire passer le goût de tout ça. Puis elle siffla sa tortue taupe marmotte qui se remétamorphosa en marmotte tortue taupe pour aller plus vite et se mit à jouer avec elle en attendant le réveil d'Ominoe

Ominoe se reveilla avec l'immpression qu'on était en train de l'enclumer. Le mal de crâne résonnait dans sa tête comme des coups de canons, et sa bouche était trop anesthesiée pour réagir.

Après quelques minutes il prit son courage à deux mains et ouvrit un oeil. Un quart d'heure plus tard, et à la troisième tentative, il réussit à se redresser sans se faire assomer par le sang qui lui battant les tempes. Il vit vaguement une forme devant lui, supposa que ct Ambre et articula vaguement un "bonjour" aphone.

Errant sans but, perdu dans des souvenirs qu'elle espérait oublier, l'ange aux ailes de nacre était lasse de ne savoir où aller. Survolant une forêt puis un village, Silissia remarqua un bel ouvrage semblant bien accueillant. Sachant qu'elle ne tiendrais plus longtemps, la jeune femme effectua un aterissage en douceur dans le parc où tout semblait calme. La douce brise secouait les feuilles dans un teintement qu'elle ne connaissait que trop bien.

- C'est bien jolie ici.

Pour se montrer plus présentable, elle recoiffa sa cheveulure de jais et lissa sa robe de satin d'un vert de jade. Sa toilette laissait entre voir une grande partie de son dragon couvrant tout son dos. Elle s'empressa de se diriger vers la taverne et poussa la porte de ses doigts fins et délicat, sentant le contacte de sa paume avec le bois travaillé d'une façon remarquable, elle ne put s'empécher de sourire. Elle entra mais resta dans l'encablure de la porte assez génée de ne savoir à qui s'adresser et où aller.

Ambre, voyant qu'Ominoe était dans un piteux état, lui tendit un verre d'eau et lui fit un sourire d'excuse.

"désolée, je me suis un peu laissée emporter hier soir, mais ne aites plus jamais ça" chuchota-t-elle pour ne pas augmenter son mal de crane.

Elle lui tendit également une poche de glaçon pour son crane et sa cape pliée de manière à former un oreiller assez confortable.

"Vous devriez dormir encore un peu..." dit-elle avec un sourire colgate qui prouvait qu'elle s'était désinfecté la bouche pendant plusieurs heures.

Toujours plongés dans ses ouvrages sur la magie pourpre, Arrethas se sentit attiré vers ses pensées, ne sachant comment réagir, il ferma le livre qu'il était en train d'étudier puis se leva, celles ci se bousculait, lui montrant un endroit qu'il avait aperçu lorsqu'il se promenait dans la ville. Ne sachant pourquoi ses pensées lui montraient cette endroit, il s'y rendit. Il arriva devant la porte et la poussa doucement, il rentra, mais n'aperçut pas la personne arrêté au milieu du passage avant de la busculer.

- Veuillez m'excuser, je ne vous avez pas vu.

Son regard se posa alors sur le visage de cette inconnue, ses traits lui disaient quelque chose, mais il ne savait quoi. Délicatement, il s'adressa à elle

- On ne se serait pas déjà rencontré? Votre visage me dit quelque chose

Perdu dans ses songes, la jeune femme ne perçu pas la personne arrivant à grandes enjambées. Elle ne réalisa pas qu'elle était en plein sur le passage. Ce n'est seulement quand elle fut bousculée qu'elle se retourna pour se retrouvée face à un jeune homme. Sans même s'être présenté, il lui posa une question ... qu'elle trouva d'un grand humour.

- Rencontrés ?

Elle éclata d'un rire cristallin.

- Sachant que je suis un jeune ange, c'est à dire 150 ans sans compter ma vie d'humain, il me semble que j'ai rencontré bien des gens dont le noms et le visage m'échappe. Mais si cela a pour simple but de m'attirer dans vos fillets, sachez que je n'apprécie quère. Mais peut-être qu'en vous présentant ma mémoire deviendra un peu plus clair.

Croisant les bras et regardant l'inconnu avec une grande insistance, elle attendait une réponse.

-Euh

Embarassé, Arrethas ne savais pas quoi répondre

- Je m'appelle Arrethas et je suis moi aussi un ange, bien que ça se voit moins avec mon aile arrachée. Pourtant, je suis sur de vous avoir déjà vus quelque part. A moins que ce soit mon imagination qui me joue des tours. Ce qui arrive fréquement en ce moment

Arrethas ne savait plus quoi faire, intimidé par le regard que lui jetais cette ange

- Et vous... vous vous appelez comment?

L'inconnu n'en étant plus un, elle chercha encore si elle l'avait bien rencontré, ou si l'ange n'avait plus vraiment toute ça tête. Lui laissant le bénéfice du doute, elle décida de se présenter à son tour.

- Je suis Silissia Coreir. Rare ange à avoir encore ses souvenirs humains. Et ange gardien à temps partiel.

Elle se dégagea légérement de devant la porte pour laisser passer Arrethas. Elle était incapable de se souvenir de quoi que se soit.

L'ange s'écarta pour le laisser passer, il commença à avencer, mais quelque chose dans sa tête l'en empêcha, il ne put que se retourner.

- Voulez vous prendre un verre au bar avec moi et peut être qu'en parlant, on se rapelera où on s'est déjà croisée

Tout n'étais que confusion dans sa tête, il ne savait pas pourquoi il avait demandé ça, ce n'étais pas dans ses habitudes.

* Prendre un verre ? la dernière fois j'ai faillit embrasser la moitié des garçons de la taverne. C'est pas une super bonne idée... Quoi que juste un ! *

Réfléchissant à la proposition que l'homme venait de lui faire, elle regardait le décors magnifique s'offrant à ses yeux.

- Très bien j'accepte, mais un seul verre alors.

Elle ne voyait toujours pas si elle l'avait rencontré ou pas. Un vieux compagnon d'arme ?

* Je ne vois pas qui il peut être... Bon ça me reviendra surement ! *

Elle se dirigea vers une table libre et s'asseya attendant que l'ange fasse de même.

Arrethas suivit Silissia jusqu'à la table et s'asseya face à elle. Il appela une serveuse. Celle ci arriva à la table.

- Qu'est ce que je vous sert?

- Une liqueur de cassis pour moi.

Se tournant vers Silissia

- Et vous, vous prendrez quoi? Les liqueurs sont exelentes

La "jeune" femme se retourna vers la serveuse et ne réfléchissant même pas elle demanda un verre de liqueur de verveine. Silissia détourna les yeux pour voir l'homme et elle redressa ses cheveux cachant le dragon, elle se leva et se retourna.

- Peut être que ce tatouage vous aidera à vous rappeler de moi.

Quelque peu gènée par le fait d'éxiber ainsi son dos, elle leva les yeux regardant le plafond qu'elle trouvait fort interessant.

Arrethas la vit se lever et se tourner, puis quand elle releva ses cheveux, il vir un dragon noir aparaître dans son dos. Il resta ébahit, il y avait longtemps qu'il ne l'avait pas vu, longtemps que ce dragon le hantait, puisqu'il était synonime des batailles qu'il avait livrés. Lorsqu'il était soldat, il combattait sous la bannière représentant ce dragon.

*Non, non, je me trompe, je ne pense pas que ce soit le même. Mais alors qui serait elle exactement*

Il se remémora toutes les personnes qu'il avait croisé de près ou de loin, puis une resta dans son esprit, un ange qu'il avait aperçu alors qu'il affutaient ses armes, un ange qui ne lui avait accordé qu'un regard, qui peut être n'était pas adressé à lui, mais à sa compagnie toute entière.

*Ce ne peus pas être elle, c'est impossible, pourquoi est ce qu'elle serait là*

- Je reconnais ce dragon, il était le symbole de l'armée dans laquelle j'ai combattu et je crois savoir où j'ai vu votre visage, mais il se peut que vous ne m'ayez pas vu au milieu de mes compagnons d'armes

Stupéfaite par ce que l'ange venait de dire, elle se pétrifia mais remercia la providence de s'être mise dos à lui. Après avoir relaché sa chevelure, elle lui fit fasse.

- Vous devez faire erreur.

Elle se forçait de lui sourire.

* Haa!! Comment peut-il savoir ça ?! Palsambleu ! Il faut que je parte et vite avant qu'il comprenne qu'il a vu juste ! *

- Hmm ! j'ai oublié de faire quelque chose d'urgent je dois vous quitter, mais je suis ravie d'avoir fais votre connaissance.

Sur c'est quelques mots, Silissia se précipita hors de la taverne.

Arrethas la vit se lever et partir rapidement. Il sut que l'excuse était fausse, dans la façon dont elle lui a sourit, une façon qu'il connaissait puisqu'il l'utilisait souvent. En plus avant de relaché sa chevelure, il avait vu se crisper un peu.

*J'avais raison, mais pourquoi elle me fuirait, il faut que je la rattrape*

Il se leva et partit, il ne se rendit pas compte qu'il avait bousculait la serveuse qui apportaient leur boisson. Lorsqu'il arriva dehors, il vit une silhouette s'enfonçait en courent dans la nuit. Il la suivit et la rattrappa, et il vit que c'était bien Silissia, il lui attrappa le poignet par reflexe

- Attendez, pourquoi est ce que vous me fuyez? Je m'excuse, si mes paroles vous ont troublez. Mais je vous en prie, ne partez pas

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A l'ombre un enfant immobile qui continue, lentement, méthodiquement, à écrire. Son visage est calme et songeur, et ses yeux laissent traîner une vague mélancolie, comme une traversée de bruine dans le sillage de sa pensée.

Soudain un reflet brillant dans la Nuit Noire. Comme une lame jouant avec le visage triste de nos Lunes Céleste, enfermée dans leur ciel sans joie. L'éclat est si faible par la fenêtre de la taverne qu'il semble que peu de monde puisse l'avoir remarqué. Sauf lui... Le jeune, l'enfant, Hézeriel, qui regarde avec curiosité ce petit soleil dans l'ombre du Jour enfui. Qu'est ce... d'où cela vient-il? Est ce effrayant.. non c'est juste...attirant.

Il pose sa plume, jette un coup d'oeil autour de lui. L'envie, sourde envie, l'emporte un peu. Il se lève, et s'approche de la fenêtre. Il n'arrive toujours pas à discerner grand chose...mais.. il ya deux corps, proches, tendus... La lumière est entre eux.

Un ange...l'un des deux est un ange... il y a quelque chose qui me souvient une époque perdue...

Hezeriel se dirige rapidement, silencieusement vers la porte. l'entrouvre. Maintenant, il sait. Les vents lui murmurent les Actes qui résonnent dans l'air, et des paroles lui viennent.

Danger...

Son nez s'allonge, ses ongles se durcissent... et dans un flash un loup prend forme à la place de l'enfant. Le Loup Blanc des Mondes Endormis, portant à son front un Dragon Noir entrelaçant une Croix étrange. dans ses yeux, trois iris bleus. L'Animal s'approche du danger, renifle les Emotions qui s'évadent. Il fixe son attention sur la lame de diamant, sur les frissons qui parcourent le corps de la jeune fille, sur la fébrilité de celui qui la tient.

Des questions affleurent l'äme du Loup. Ses crocs luisent, étoiles d'une Agressivité à fleur de peau.

Elle... C'est elle... Comme dans son Songe...la bas.. dans une planète inconnue... Elle... et lui..qui est t-il?

Toujours préoccupée par l'ange Arrethas, la jeune femme ne perçu que tard la présence caché dans les fourés.

* Mais ils le font exprès aujourd'hui, c'est pas possible !*

Silissia commencer à s'énerver, interieurement elle était devenu un véritable volcan prêt à entrer en éruption. Prenant sur elle, elle baissa son arme et dégagea sa main. Elle chercher à débusquer l'intrus, ni homme ni animal. Elle s'approcha doucement, garda sa lame à la main, et sans même avoir besoin de pousser les buissons, elle rencontra deux yeux. C'était un regard qu'elle avait connu autre fois, dans des temps très anciens, depuis ce jour elle ne l'avait plus revu. Mais ce qui l'a surpris le plus c'est que ce n'était pas son apparence habituelle.

* C'est impossible, il ne pourrait pas vivre, je l'ai rencontré ce n'était qu'un enfant. Il devrait déjà être mort !! A moins qu'il ne soit pas humain ... Bon y a pas trente six solutions pour le savoir ! *

Elle s'agenouilla devant le loup au triples iris. Le regardant avec la tendresse qu'elle avait éprouvé jadis.

- C'est toi n'est-ce pas ? Même si ton corps est différent ton esprit et ton âme sont restés les mêmes.

Elle eut envie de le prendre dans ses bras mais elle ne le fit pas. Elle se contenta de déposer son arme à terre et de l'observer avec douceur.

*Elle...

Le loup la fixa intéssement. Il ne craignait ni la lame ni Elle qui avait approchée. Il restait à sa place, perdu dans quelque hésitations de pensée. Son pelage blanc illuminait les fougères.

*Elle...

Il fit deux pas, l'animal songeur, puis frotta son museau contre les joues de "l"Ange". Signe de reconnaissance et de tendresse. Signe de quelque chose qui fut un jour, qui est aujourd'hui une fleur dans un coeur tourmenté. Fleur sombre dans les Précipices des Souvenirs.

Son regard se dirigea avec lenteur vers le seconde personne, celle qui serrait fort dans sa main le bras d'Elle. Un grognement léger s'échappa peu à peu de sa gorge. Ses crocs murmuraient à celui qui les regardait:

*Approche... si tu oses... Approche...

Puis, reculant un peu pour marquer une distance avec "l'Ange", gardant cette sombre menace dans sa voix, le Loup se retira. Avec lui, venait le vent et la Nostalgie.

On le vit s'en aller vers la Taverne, d'un pas lent et léger. Ne laissant rien dans sa démarche pour supposer ou trahir une émotion, un sentiment.

C'est un Ainsi, un Loup. Il est loin de l'ëtre, confiné, caché dans ses Mondes qu'il porte au fond de lui. TOujours il dresse fièrement son front, et son corps suit cette dignité sans que rien ne lui fasse défaut. Cette arrogance... Il la porte comme certains portent leur bonté et leur générosité, leur fragilité et leur douleur. Sans savoir.

-Piou-Piou !!
Abandonnant la compagnie de ses nouevaux amis de jeux, Piou-Piou se dirigea vers le comptoir du bar, e attiré par on ne sait quoi. Les deux autres animaux continuèrent à jouer entre eux. François se leva de son siège et pris le pingouin qui sautillait pour arriver sur le comptoir. Il ne remarqua pas l' aide son maître: il resta là indécis puis entamma une dance tant il était content de son "exploit".
Arrêtant de rire, tandis que Piou-Piou continuait ses claquettes demanda:
-Un diabolo-menthe s' il-vous-plaît.
Eh oui... François avait appris les goûts de son pingouin lorsque celui-çi avait essayé de lui piquer son verre de diabolo-menthe, lui avait tout balancé desses et s' était mis à lécher le visage de son maître... Probablement le goût frais de la menthe...

Puis, François entit une odeur bestiale juste à côté de lui et se retourna. Alors, le loup qui était entré dans la salle, provoquant un sacré remous derrière, se transforma lentement en un humain bien connu du jeune homme.
-Prince-Seigneur !!! Comment allez-vous donc ? Je vous commande quelque chose à boire ?
-Grumph, fit-il avec une grâce toute canine.
-Et comment allez-vous mon cher ami ?

Le pelage doux de l'animal la laissa sur place, elle le regarda partir sans bouger. Elle ne voulais pas qu'il l'abondonne encore une fois, non elle voulais lui parler savoir comment il allait. Elle se releva avec rapidité et se retourna :

- Arrethas pardonne mon attitude mais il faut à tout prix que tu oublie m'avoir vu autre fois.

Sur ces quelques mots, elle se saisit de son épée et partie en courant vers la taverne poussant violement la porte, cherchant du regard la personne qu'elle avait vu s'enfuir. Le souffle court, elle s'adossa dontre un mur, serrant fort le paumeau en or. Elle n'avait que 14 ans à cette époque, ce n'était qu'un enfant seul et mal en point. Si elle l'avait laissé ainsi dans le désert, il serait probablement mort, alors elle l'avait ramené au palais et soigné. Tout les jours elle venait le voir après son entrainement, elle la simple apprentie ambassadrice. Son coeur l'avait souffrir quand il avait disparu comme ça du jour au lendemain, sans dire un mot, pas même un "aurevoir". Aujourd'hui elle ressentait la même souffrance. Elle baissa la tête et murmura.

- Je t'en supplie, montre toi ...

Grumph

Les mots étaient toujours délicat à sortir après une Métamorphose. Parfois même.. pas très compréhensibles. Entre l'Aboiement et le langage il y avait un fossé, et le fossé... c'était un mélange savant de lettres oubliées, et d'habitudes difficiles à chasser.

Et comment allez vous mon cher Ami?

Un sirop Grenadine s'il vous plait...

Comment je vais... j'ai rencontré tantôt une forme d'ange évolué... enfin quelque chose qui ressemble à ça... si vous me demandez pourquoi "évolué"... c'est disons..que je n'ai jamais vu les anges de cette façon... . et que je ne savais pas... qu'on pouvait toucher un ange... avec son museau..heu son front.

Hezeriel happa son sirop qu'on venait de faire glisser sur le comptoir en sa direction. Quand la porte de la taverne vola en éclat, il n'avait pas fait un seul mouvement. Il resté dos à l'entrée, le visage concentré sur son verre. Ses mains avaient glissé sur le bar.

Votre Pingouin vient de saccager les fleurs de l'Entrée.... elles ne sont plus très jolies à voir maintenant... C'est fort dommage Monsieur François... .

Il avait repris son ton rêveur, tout en continuant, dans un jeu presque vicieux ( tant il savait qui venait d'arriver, et pourquoi), à ignorer superbement une prière qui venait d'embraser la Salle.

Je t'en supplie, montre toi...

La nuit est belle... Monsieur François...

Ominoe n'avait entendu que palement les propos d'Ambre, mais le glaçon lui fit le plus grand bien. Il se sentait mieux, appaisé, cela cognait moins fort.
Il se laissa faire tandis qu'elle lui faisait ingurgiter un peu de boisson, mais réagit surtout à un de ces mots qui résonnaient au loin, des bords des lèvres de la bouffonne. Et le salua dignement.

Groumpffffff

Il se laissa retomber, masse sourde, dans un sommeil un peu moins lourd, cette fois-ci.

Aucune réponse n'avait été prononcé, les gens continuer de parler comme si de rien était. Elle aurait voulu crier mais elle resta sans voixx pendant quelques instants. Une seule larme coula et se transforma en cristal. Il glissa lentement et finit sa course en se brisant par terre. Elle se redressa et s'installa au comptoire.

* Pourquoi te cache-tu ?*

Elle commanda une bouteille de rhum. Il y avait du monde.

* Me déteste-tu à ce point ? Pourquoi ?*

On lui donna un verre. Elle le remplit. Elle le vida.

* T'ai-je bléssé ? *

Elle se saisit de la bouteille et commença à la vider. Elle leva son arme et la fit disparaitre dans une lumière divine. Elle voulait juste le revoir. Encore une fois, comme avant.

- Pourquoi ?

Lasse, elle laissa glisser quelques pièces et sa tête sur le comptoire pour s'enfoncer dans des souvenirs qu'elle s'éfforçait d'oublier, de nombreux cauchemard s'emparèrent d'elle.

-En effet, très belle...
Il prit également un air pensif et scruta les étoiles par la grande porte ouverte. Puis baissa les yeux..
-Piou-Piou !! Ici !
Le pingouin se dandina jusqu' à son maître, les yeux bas, la tête couverte de tere et d' une magnifique hortensia.
-Alors, tu peux m' expliquer ??? J' attends.
Prince-Seigneur n' ajoutait rien. Le pingouin leva lentement ses yeux, une larme au coin de l' oeil...
-Pioooouuuuuuu...
...
...
-Bon, ok.. Viens faire un calin !!!
Et le petit pingouin s' avança dans les bras tendus de son maître. Après u gros-calin-tout-mimi, François le plaça sur le comptoir pour qu' il bive son diabolo.
-Pourquoi n' adoptez-vous pas un animal vous-aussi, mon cher ami ? Vous verrez, c' est un concentré de bonheur.
Vif regard vers l' animal...
-Enfin, sauf quand il casse les hortensias...

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