Livre I : La rencontre
Chapitre 1 : L’exil Les paysans regardaient tous passer Idril. Ils n’avaient pas l’habitude de voir des bourgeois sortir de la ville. Ils étaient les seuls avec les chasseurs et les pêcheurs à avoir le droit d’être en dehors de l’enceinte de la ville. Idril les regardait tout autant qu’eux, jamais elle n’avait vu le travail des champs. Tous ces hommes semblaient épuisés par leur travail. Des boeufs tiraient des charrues et les paysans essayer de les guider et d’enfoncer la charrue dans la terre. Elle avait appris cela à l’école, lorsque qu’un homme était venu inciter les jeunes hommes à faire ce métier ainsi que les femmes. Les travailleurs de la terre habitaient à côté de leurs champs dans des petites chaumières fumantes. Les femmes circulaient avec des plats et des ustensiles de cuisine d’une maison à l’autre. Idril passa au milieu et ne manqua pas de regarder l’intérieur de leurs habitations. Elle fut surprise de la simplicité du mobilier, qui consistait en une table et un lit dans une même pièce unique.
Et bientôt plus elles avançait moins de personnes elle ne vit. A force il n’y eu plus de maisons, plus de champs cultivés, plus personne. Elle n’apercevait déjà plus le village et commença l’ascension du mont Erzilarte. Elle suivie un chemin emprunté à certaines époques de l’année par les chasseurs, pour aller dans la forêt d’Ambrylian. C’était une grande forêt recouvrant tous le bas de la montagne, et dont on disait qu’elle était sacrée. Que c’était un cadeau pour les villageois car il y avait beaucoup de gros gibier.
A l’intérieur de la forêt seul quels que petits rayons de soleil arrivaient à transpercer les grands arbres d’Echotsilase. Le chemin ne continua pas longtemps, et elle se trouva à marcher à l’aveugle. Elle était effrayée, elle n’avait que 17 ans, et se sentait de moins en moins l’âme d’une aventurière. Des bruits venait du fond de la forêt, tous plus étranges les uns que les autres. Elle se sentait espionnée. Un instant elle crue apercevoir deux yeux verts entre des arbres. Elle prit peur et courue alors comme jamais. Mais des bruits de pas se firent alors entendre. De plus en plus près, de plus en plus rapide. Elle se retourna et vit un énorme monstre de 20 pieds de hauts. Ses yeux étaient énormes et d’un vert brillant. Sa mâchoire contenait un nombre impressionnant de dents, d’une taille gigantesque. Idril s’enfuit en pleurant, craignant de mourir. Mais elle aperçue alors du jour, de plus en plus, elle approchait de la prairie d’Evetraline. Le monstre la rattrapait, et alors qu’il tendait son bras pour l’attrapait elle franchie le seuil de la forêt et le monstre disparus.
Idril continua de courir un petit moment par peu de voir l’horrible être revenir. Elle était maintenant tout en haut de la prairie, et l’herbe était de plus en plus rare, remplacée par de la pierre. Elle s’approchait du sommet. Elle se retourna alors, et tout en bas elle pu voir son village. La mairie ressortait grâce à sa grande tour bleue. Et non loin des remparts de la ville elle pouvait imaginer son ancienne maison et sa méchante tante Séregon. Elle regarda une dernière fois puis se retourna pour découvrir les paysage de l’autre côté. Elle sentit alors quelque chose lui tomber dessus et avant de comprendre ce qui ce passait elle s’évanouit.
* * *
Au fond de sont trou il tremblait. Il était empli d’une immense terreur. Au dehors un
bruit énorme se rapprochait, faisant à chaque coup tremblait le sol. Mais alors que le bruit
semblait à côté il sentit une odeur familière et sortit de son trou.
Un homme assez grand se tenait devant un petit terrier duquel sortit un lapin, qui vint
s’asseoir sur les pieds du guerrier.
-«
Alors, mon brave, ça va ? », lui dit l’homme tout en lui tendant une brindille d’herbe que le
lapin dévora.
Balkert se releva et continua son chemin. A sa ceinture, il portait une épée, magnifique
de part ses formidables dorures. Malgré son âge mûr il marchait vite un d’un pas des plus sûr.
Il sifflait, et les oiseaux lui répondaient, il faisait parti de cet endroit au même titre qu’un
arbre. Il ne faisait q’un avec la nature.
Le sage alla s’asseoir sur un rocher et regarda en bas de la pente qu’il gravissait tous
les jours. On ne voyait que de la forêt, et dans la vallée, un petit village que l’on devinait par
le bout de clocher qui dépassait. Son village à lui avait été bien loin d’ici, mais ceci
n’importait plus, puisqu’il n’en restait que des ruines. Mais ce village en bas, Ergotresse, avait
comptait parmi ses habitants un honnête homme, qui l’avait aidé. Aujourd’hui il était mort, à
cause de la guerre, à cause de la méchanceté humaine, et par ce qu’il avait accepté de
l’accompagnait dans sa quête.
Balkert se releva et continua sa route vers le sommet de la montagne sur laquelle il
était. Le soleil bas pour la saison l’éblouissait, et lui fatiguait donc bien la vue, mais son ouie,
elle, était toujours intacte. Et il entendit des bruit de pas qui arrivaient en même temps que lui
au sommet. Il se cacha rapidement, en haut d’une petite pente, derrière un buisson près à
l’embuscade craignant de revoir les démons du passé ressurgir. Et si l’heure était arrivée …
* * *
«
Angrand réveille-toi ! Le déjeuner est prêt ! ». Cria Mesterle à son fils.
Il était couché dans le jardin, fatigué d’avoir nettoyé ses armes toute la matinée. Angrand se leva doucement,
et rentra dans sa maison.
Mais alors qu’il allait se mettre à table, Elriza arriva en courant devant la maison, appelant Angrand.
Mesterle l’invita à rentrer, et la jeune femme se mit à parler d’une voix paniquée :
-«
C’est Teslek ! Il est malade ! Il dit des choses horribles ! »
-«
Calme toi Elriza. Que se passe t’il ? ». Répondit calmement Mesterle.
-«
Il est au lit et n’arrive pas à se lever, il a dis qu’il allait bientôt mourir ! Il veut voir Angrand ! ».
Expliqua la femme de ménage de Teslek.
-«
C’est impossible, il perd la tête, allons-y vite ! ». S’empressa Angrand.
Et c’est ainsi que tous trois sortirent de la maison en courant. Ils passèrent à côté de la fontaine d’Esrerle,
qui étrangement avait fortement réduit son débit d’eau. Puis devant la gigantesque demeure du chef du village.
On pouvait l’imaginer coller à sa fenêtre, sa main si ridée, mais ses yeux toujours si brillants.
Il était âgé de 120 ans, de mémoire jamais on n’avait vu un homme si vieux dans toute la contrée Ergotresse !
Puis ils arrivèrent enfin devant l’armurerie de Teslek, Passèrent par la salle d’entraînement où Angrand venait
si souvent et montèrent à l’étage par un vieil escalier en bois, grinçant à chaque pas. Ils arrivèrent dans
un couloir très fin, où aux murs, on voyait des portraits de toute la famille de Teslek.
Ils s’arrêtèrent devant une vieille et grosse porte en bois, où Elriza frappa.
On entendit alors la voix de Teslek : «
Entrez donc ! ».
Et les trois compères rentrèrent dans la chambre de Sir Teslek Jaressil.
Le vieil homme était couché dans son lit et semblé fort affaiblis.
Il demanda à Angrand d’approcher :
-«
Bonjour Angrand. Je suis désolé d’avoir interrompu ton repas. »
-«
Ce n’est pas grave monsieur Jaressil ! Elriza nous a dis que vous … vous alliez mourir ! ». Répondit Angrand très anxieux.
-«
Oh ! Mon garçon tu sais … A mon âge la mort ne fais plus peur, surtout après tous ce que j’ai vécu. Mais je pense avoir encore le temps de te raconter une histoire. Ton histoire, notre histoire à tous. Celle qu’on aurait dû te raconter il y a bien longtemps … »
-«
Non Sir Jaressil ! Nous étions tous d’accord pour ne plus jamais parler de ça ! ». Cria soudainement Mesterle.
-«
Ma pauvre … C’était une erreur, car bientôt ils reviendront, nous avons encore tous honte de cette époque, mais cela ne fait rien. Il doit savoir, pour que ce qui s’est passé avant ne se repasse pas demain ». Répondit Teslek.
-«
Mais de quoi parlez vous ? ». S’impatienta Angrand.
-«
De l’histoire de la guerre, ou plutôt des guerres. Tout commença il y a 60 ans … »