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 La vie, la mort... et puis ?

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anathor
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MessageSujet: La vie, la mort... et puis ?   La vie, la mort... et puis ? Icon_minitimeMar 1 Mai - 21:29

Bordure volcanique d'alkana, ligne Enaël, jour 3 du mois :

Cela fait maintenant 7 jours que j'ai pris mon poste ici... dans 5 jours la relève, enfin.

Je suis exténué.

Depuis que je suis arrivé ici, je multiplie les missions d'observations des Natives, peuple vivant entre la grande bordure volcanique et la mer d'Ina.

Le briefing que j'avais reçu sur eux n'était pas exagéré, ils sont facinants. C'est un peuple préhistorique, mais je sens que leur potenciel est important.

Ce matin, j'ai essayé d'approcher d'un petit groupe ramassant des baies non loin de la ligne défensive Enaël, mais alors qu'il me restait une trentaine de mètre à parcourir, ils ce sont enfuis.

Après tous les évenements qu'ils ont subis, je comprend cette méfiance : cela ne fait que quelques mois que nous avons découverts leur existence, et eux la notre...

Nous ne nous étions pas intéressé à cet endroit désertique lors de la colonisation de la planète. Cela dit, bien que le lieu soit ingrat, ils parviennent a y vivre en ramassant les petits fruits des arbustes dégarnies poussant ça et là. Ils chassent de temps en temps les animaux s'aventurant non loin d'ici.

Hélas, a cause de la topographie de leur lieu de vie, je doute qu'il réussissent un jour à ce développer. Nous avons pris possession de toutes les plaines fertiles du territoire, des fleuves et des grandes forêts.

Remarquez, elles n'étaient pas habitées, leur obtention fut donc pacifique.

Je me trouvais dans la salle des officiers, dans la ligne Enaël, quand le chargé de communication arriva.

Il avait un message urgent : cinq des huit capitaines de cette section devaient rejoindre le QG d'alkana avec leur vaisseau de bataille paré pour le combat, pour participer à une attaque sur une planète voisine. Il cita les noms, le mien était dans la liste.

Je convoqua alors mon équipage, et quelques heures après, le vaisseau de bataille sous mon commandemment décola.

Je quittait donc la ligne, construite de canon laser de tout calibre, spécialement pour nous protéger des Natives, pourtant pacifique : ces canons n'avaient jamais servis.

Arrivé au QG d'alkana, je n'eu même pas l'autorisation de me poser : on me dit que la mission commençait maintenant, que le départ était imminant.

En effet, quelques minutes plus tard, le ciel au dessus de la cité était couvert, tous les vaisseaux en vol, et je reçu alors mes instructions.

Entre autre, je sus la raison de notre présence ici. Elle a même paru dans un quotidien planètaire !


Citation :

Nous étions sur l'astéroïde Scrutineer II quand ça s'est produit...
Moi et douze autres sentinelles, détachés de la IXe section d'espionnage. Notre mission sur l'astéroïde consistait à scruter les planètes des systèmes environnant, celui-ci traçant en direction des loingtaines planètes de la 6e galaxie.

Le but en était de récupérer des informations utiles, que l'on transméttait en temps réel au QG d'alkana, qui recoupait les renseignements des 3 missions d'espionnage.

En effet, il existait 3 missions de ce type, sur les astéroïdes Scrutineer I, II et III, baptisés ainsi pour l'occasion, mais non répertorié dans une quelconque base de données.

Je n'ai aucune idée de comment ils nous ont repéré... toutes nos communications orbitales étaient supposées indétectables, et cryptées pour une sécurité encore plus grande.

Pourtant, au second jour de la mission, nos radars mobiles ont apperçues des capsules minuscules voler en direction de Scrutineer II.

Il était évident qu'il venait pour nous, mais il nous était impossible de fuir, et le combat était trop inégale : 67 capsules contenant chacunes 3 combattants ce sont posées sur l'astéroïde, et, après avoir rapidement posté des canons laser pour couper nos arrière, ils sont directement venus à nous.

A une distance assez importante de notre poste d'abservation, il ont posé un canon à ion, et avant même que nous nous en rendions compte, les tirs ont commencés sur nos positions.

Dès la première slave, comme une brise glacée balaya le cratère où nous étions... instinctivement je fermis les yeux, et quand je les rouvris, j'étais seul au milieu des cadavres de mes amis...

Très mal en point, j'avais dû m'évanouir lors de l'assault.

Vous vous demandez peut être pourquoi ne m'a-t-on pas achevé ? Je crois connaître la réponse : les troupes ennemies devaient manquer de temps, et n'ont pû aller vérifier si tout le monde était mort.

Vous savez, un canon à ions laisse sur place des particules nocives pendant plusieurs heures... ils ne devaient pas disposer de ce temps ! La base aurai commencé à s'inquiété.

Me trainant sur une seule jambe, l'autre coupé au niveau de la cuisse par un tir ennemi, je parvins à me trainer dans le petit hangar où étaient nos vaisseaux... hélas, tous avaient été fauché par la fureur de l'offensive. Le post de communications était également en panne, j'attendis alors plusieurs heures adossé contre un mur... mais je m'évanouis de nouveau.

Quand je me réveilla, je me trouvais dans le centre hospitalier d'alkana, mon officier sentinelle à mes côtés, pour recueillir le plus rapidemment des informations.

Alors je lui dit tout, tout ce que vous avez lu ici, et plus encore.

Je lui expliqua également d'où était parties les capsules : elles étaient parties de 3 planètes, et c'était dirigé sur les 3 astéroïdes Scrutineer.

Leur brouilleur de communications était anormalement puissant, et aucun de nos S.O.S. n'étaient parvenus à la base...

Sitôt que je donnais le nom des planètes, la flotte de combat décola, et quand a nouveau je m'évanouis, je savais que la mort de mes camarades allait être vengées...

Le fiasco Scrutineer, récit de l'unique survivant.


Nous nous déplaçons dans l'espace, et arrivons enfin au abors de la cible.

L'amiral Moltar apparut alors sur les écrans de contrôle. Il nous souhaita bonne chance, lança ses dernières directives. Quand les écrans s'étinrent, le combat pouvait s'engager...

Hélas, si vous voulez tout savoir, pour nous, tout ne s'enchaina pas comme prévu !

Si bien que peu de temps après, voila la transmitions qui parti de mon vaisseaux de bataille : elle se devait être la dernière...

Citation :

... Je n'ai que très peu de temps, guère plus que quelques minutes.

Mais c'est suffisant pour ce que j'ai à te dire, cela tiens en 3 mots : je t'aime.

Je constate que l'épave dans laquelle je me trouve désormais tiendra encore un peu, alors je te raconte pourquoi je voulais te dire ça : je vais mourir.

Comme dirait l'amiral "ce n'était pas prévu au programme, mais on fera avec !". Il l'a encore dit aujourd'hui, quand notre vaisseaux a été touché par un tir de plasma. Et il avait tort, notre vielle coque de noix ne fera pas avec.
Le bouclier est mort, la paroi éventrée, et alors que l'air s'échappe dans l'espace noir, le vaisseaux est secoué par les tirs de laser des défenses adverses : on ne peut être secouru.

Autour de moi c'est la panique, tout lemonde s'affaire, inutillement : les autres vaisseaux ne peuvent nous venir en aide, et il est impossible d'accéder aux capsules de survies.
Tout est fichu, mais je suis malgré tout apaisé de pouvoir t'envoyer ce message, du moins si la transmission fonctionne encore, je t'ai dit l'essentiel de mes pensées.

Et je voudrai te demander une faveur. Quand demain tout le monde défilera dans les rues pour crier leur joie de cette victoire : fait de même.
Ne gache pas ce grand moment pour l'empire sous prétexte que ton mari est mort.
Nous savons pertinement en nous engageant que cela équivalait à donner sa vie pour notre chère planète.
La bataille que nous sommes en train de remporter sauvera sans doute des milliers de vie futures, et le prix de quelques équipages à payer est moindre en comparaison.

J'ai peur en ce moment oui, mais la fierté qui m'envahit dépasse de loin ce sentiment. Soit fière à ton tour, et considère mon sacrifice comme une action pénible pour tous, mais profitable et nécessaire.
En plus tu verras, l'armée s'occupera bien de toi, tu n'as pas à t'en faire de ce côté ci.
Mon souvenir perdurera dans les archives de l'administration, ce n'est pas
si mal, et si la victoire sera araché de façon catastrophique, la
flotte tombée aura même le droit à un monument !

Je ne te demande pas de m'oublier, mais de vivre avec sans tristesse. J'ai fais ce qu'il me semblait juste, et je le referai s'il le fallait... et si c'était possible.

Mes dernières pensées seront pour toi,
Adieu.
anathor

Et c'est dans les instants qui suivirent l'envoie de ce message, que mon vaisseaux explosa ...

Il explosa oui. Moi aussi. A ce moment, j'étais mort, je crois.


Dernière édition par le Mar 1 Mai - 22:29, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La vie, la mort... et puis ?   La vie, la mort... et puis ? Icon_minitimeMar 1 Mai - 21:57

Mais, j'apparais, du moins si j'ose dire, autre part. Je suis désormais devant un château.

Celui-ci est massif, fiché en haut d'une colline. Le lieu paraît désert, mais il semble m'observer, comme si l'on me scrute discrètement du haut des remparts.

L'atmosphère est quelque peu angoissante, mais il traîne tout de même ici une chaleur, une sorte de souffle brûlant qui balaie le paysage autour de la forteresse. Chez certains seigneurs cela peut rassurer,
comme cela peut déstabiliser... pour ma part, les deux étaient mélés. D'autant que je venais de perdre la vie ! Arrivé devant la porte imposante, toute de bois clair, le castel semble encore plus imprenable qu'aux premiers abords.

Je ne sais que trop faire, face à cet endroit singulier, et décide toute fois de frapper de mon poing sur la porte.

Alors, une clameur se fait entendre de derrière les murs, ce n'est qu'un murmure, mais son intensité grandit, jusqu'à devenir une voix, claire et limpide, qui s'adresse à moi, à l'interieur même de mon crâne :

Bienvenue étranger, vous voila sur les terres de l'Ordre du Phoenix. Vous vous demandez peut être pourquoi cet ordre milénaire se nomme-t-il ainsi... et bien, en voila la raison : c'est parce que, cet Ordre ne pourra jamais être vaincu : tel le Phoenix renaissant de ses cendres, il s'affirme en luttant contre l'adversité. Les coups des dragons renforcent le coeur de ses membres, et leur épée se fait plus tranchante.

Leur volonté ne peut être brisée, affaiblie tout au plus.

Si vos intentions ne sont pas dignes d'un chevalier, alors le destin qui vous attend sera macabre, la désolation sera votre destinée, la solitude votre seul compagne, et votre épée votre unique chance de survie.

Par contre, si vous venez en paix, étranger, alors ce château s'ouvrira à vous, et la puissance de notre Ordre vous sera dévoilée.
Il est temps de décider à présent, quelle voie souhaitez vous emprunter, c'est elle, qui scellera à tout jamais votre avenir.

Puis, la voie ne redevint plus qu'un murmure, avant de disparaître, et le silence se fit...

Le château sembla s'assoupir, et il ne restait plus sur cette coline qu'une brume ardente. Je reste donc seul face à mon destin, avec le sentiment qu'un oiseau de feu s'est adressé à moi...

Je marche un peu dans ce brouillard, trébuchant à chaque pas : mes jambes
ne me portent plus, mais je refuse de rester immobile. Je tremble de
tout mon être.


Et soudain ! Voila que je distingue un pic planté à même la terre, sur lequel
repose un cadavre... je tressaille ! Et pourtant, cette surprise en
cachait une plus grande : le cadavre s'anime, et voici ce qu'il me dit :

<< Hé ben alors ? t'attends quoi pour parler ?!

Veux-tu, oui ou non, voué ton existence au Phoenix ?

Avec lui, tu deviendra puissant, tu commandera au feu, et l'immortalité te seras donner !

Je me permet d'ailleurs, en temps qu'humble squelette en ce lieu, de
t'indiquer que c'est par ça seul volonté que ton esprit est toujours
lié à ton corps. Si tu refuses son offre, alors tu subiras le sort que
tu aurais dû avoir dans l'explosion de ta boîte de conserve en kit !


Alors dis oui continu le mort (pas tant que ça) avec un clin d'oeil
Héhé, bonne fin de journée, et surtout, profite bien de ton immortalité.>>
Sur quoi l'étrange apparition disparait dans un tourbillon de flammes ...

Je tombe par terre, trop épuisé de tout ceci. Et, je ressens une sensation
inconnue, qui s'empare de moi. Je me relève, je ne me contrôle plus !
Alors ma bouche s'ouvre, et je m'entend dire << Non ! je refuse
de vous servir.>>


Mais voila que je reprend possession de... moi même, et que je tombe à
genoux, balbutiant à mis voix des phrases d'incompréhension.


Mon, mon coeur ! Il brûle !!!!! Le Phoenix me consumme, il veut me tuer. Mon torse s'embrase ! Du sang coule de mes lèvres,
et moi j'observe,
incrédule, ma vie finir, encore une fois ...


Ainsi s'achève l'histoire de l'humain anathor.


J'ouvre les yeux, chose qui à mon goût arrive bien trop souvent dans l'existence... et même après il faut croire !

Je
suis dans un lieu insolite. Du moins c'est ce que je pense, mais jene
vois rien, la lumière qui baigne cet endroit est trop blanche, trop
intense, pour que je puisse observer où je me trouve. Pourtant, elle ne
me fait aucun mal, je ne ressens aucune douleur à regarder toute cette
luminescence. Et puis, de la lumière sorti un être ! Tout de blanc
vétu, le visage serein, et sa voix claire, qui me dit :

<< Je vous en prie, levez vous, et suivez moi. >>

Sans une parole, je m'exécute, et découvre alors que je suis comme revigoré.

Autant j'étais à l'agonie face à l'antre du Phoenix, autant je me sens
invincible en ce lieu... enfin presque : ma poitrine fume, et une
grosse cicatrice la traverse. Je l'observe d'ailleurs.

Mon guide me dit alors :
<< C'est la marque indélébile qu'inflige le Phoenix à ceux qui ne veule
pas emprunter la voie qu'il leur ouvre. Une voie de miséricorde, de
chaos. Une voie de mort et de souffrance, pour l'éternité !

Je ne pouvais me résoudre à vous voir vous plier à ceci.

Nous avons décidé qu'il vous fallez ici.

- Vous... vous voulez dire que... c'était vous, qui m'avez...

- Oui.

- Qui, qui êtes vous ?

- Vous le découvrirez, bien assez tôt, croyez moi.

- Je vous.. croie ... >>

Mes yeux ce sont habitués à la lumière ambiante, et je constate que nous marchons au milieu de colonne.

Arrivé devant une sorte de chambre, il me fit signe d'y entrer.

J'y vais donc. La chambre se ferme, et bien que je le pensais impossible, une lumière encore plus forte vient la pénétrer !

Je ne puis décrire ce qui se passa... néanmois je peux dire qu'en
ressortant de la chambre, je me sentais quelque chose en plus, dans mon
esprit.

La personne qui m'avait mené jusque là m'y attendait.
<< Bienvenue, compagnon, à la Cité des Anges. >>

Et ainsi commence la vie de l'ange anathor...
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