[Epistolaire]Le rouge est à l'honneur

Ma chérie,
On devait rester à vie ensemble, on se l'était promi. Amants de sang comme on pourrait dire, qui se sont aimé dans des noces de sangs. Mais les seules larmes rougeâtres que tu as laissé échapé ne sont pas celles de la mort, mais celle de l'indifférence. Voilà déjà un moment, que tu me laisses prendre le large dans une marée rouge, plus forte que jamais. Après la tempête, le beau temps, mais je l'attend toujours et je n'en vois que des couchés de soleil rougeoillant.
A croire que la passion dans nos étreintes à disparue. Je me suis senti vide et lâche ce soir, et pourtant tu sais que je ne te laisserais jamais partir dans les bras d'un autre, plus beau, plus sensuel et intéressant que moi. Je te tiendrais près de moi, jusqu'à te faire entrer dans ma chair. Tu aurais voulu que notre amour soit fusionel, deux siamois, maintenant séparé par une cicatrice. ce n'est qu'une métaphore, on connait l'histoire par coeur. Tu ne veux pas me voir partir, et pourtant tu as besoin d'être seule, quel dilême!
J'aurais tant aimé y croire, mais comment? On ne compte pas les larmes ni la souffrance, il y a des choses comme ça qu'il vaut mieux ignorer et enfouire au fond de sois, comme tes diverses fuites fasse à cette réalité si criante. Tu ne me désires plus, et ça me fait souffrir. Plus la peine de mentir, de signer un pacte avec ton sang, je ne suis ni le diable ni celui que tu veux.
Mais si cet être éxiste, il est en moi, encré au plus profond, près à sortir les lames pour me rappeler que je ne t'ai pas encore tué. Pour qu'un jour tu sois tout à moi, dans un alcôve si attachant, qu'il ressemblerait presque à l'enfer! Ne me laisses pas... tu ne le sais peut-être pas, mais j'en mourerais. Et nos noces serait peut-être enfin savouré, n'est-ce pas là le désire de tous jeunes marriés? Aimes moi donc jusqu'à en mourrir.



Je rêve d'amour et de mort.
Je rêve de mourir d'amour dans un paradi de feu et les bras d'un ange.