Cathy...[nouvelle]

Invité

~ Cathy ~

Elle avait observé un moment le grand parc qui s’étendait devant sa fenêtre…Tout était vert à cette période-ci de l’année, les arbres bourgeonnaient, les fleurs ouvraient leurs corolles, le vent créait des ondulations dans les grandes herbes, faisant s’envoler les papillons et les abeilles, faisant éternuer certains promeneurs au passage. Le soleil brillait, mais il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid : l’idéal pour une promenade…

Elle entendait l’aiguille de l’horloge accompagné le temps qui passe, mais aussi les rires des enfants qui chassaient les papillons ou les plus grands qui jouaient au foot. Pas une bagarre, pas une dispute, était-ce un rêve ? Elle put capter l’écho d’un amoureux qui déclarait sa flamme en criant des « je t’aime » à une fille à l’autre bout du parc…

La fenêtre était légèrement entrouverte, et elle sentait l’odeur de la ville proche, mais aussi les parfums de la nature…Elle reniflait la vie, la fraîcheur, l’air du dehors et ça la revigoraient.
Puis on la conduisit dans ce parc, on avait capté ses regards, ses envies, parce qu’elle était vulnérable, ouverte à tous les coups, mais aussi à toutes ces bonnes choses…
Quand le vent fit voler ses cheveux blonds, elle eut l’impression de s’envoler, et de se fondre dans le décor…Mais les regards lui rappelaient ce qu’elle était. Alors elle se mit à pleurer, toutes les couleurs vivantes de ce parc se mêlèrent dans ses yeux embués des larmes, elle perturba les cris de joies de ses sanglots, et aux odeurs naturelles vint s’ajouter celles de l’hôpital…

Cathy trouvait la vie belle, mais comment la vivre désormais ? Ne comprenant pas ce tableau de la vie quotidienne qui se peignait tous les jours devant elle, elle avait fait fi de toutes ces choses simples et délicieuses…Aujourd’hui, elle se remettait de cet accident, cette leçon du bon Dieu comme elle aimait à le penser… Assise dans une chaise pour le restant de ses jours, elle s’était prêtée au jeu de jouer le Père observant ce qu’il avait créé. Alors seulement elle avait compris, et elle regrettait…Et puis elle se remémora une chanson qu’elle avait entendue et se mit à la fredonner : « Tu te lèves un jour de bonne heure, tu regardes éclore une fleur, tout en toi te dit, qu'elle est belle la vie… »

Plutôt sympa comme texte, bien qu'un poil court à mon goût, j'en reste sur ma faim.
J'ai assez apprécié l'emploi d'un vocabulaire sensitif, se rapportantt aux sens : elle vit tout ce qu'elle pouvait vivre, mais au lieu de pouvoir en profiter comme toute autre personne qui l'entour, elle doit rester cloitrée sur son fauteuil, sur sa prison, et ce jusqu'à ce que mort s'en suive...

Peu de faute(s) et/ou de maladresse(s), et je suppose que tu destines une suite à ce texte ?

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