Le Comptoir: parlons de vos lectures

Invité

Le Comptoir
du Café Litteraire *

Le Comptoir: parlons de vos lectures Medaillonsritualbedarfzhb4

Approchez mes lapins, approchez. Prenez donc un tabouret et venez déguster le café degueulasse et trop sucré que vous serviriont nos charmantes serveuses ménopausées. Vous trouverez sur chaque table une pile de livres divers, des objets contendants ainsi que des fourchettes soigneusement aiguisées par les petites quenottes de notre chaton préféré. Les fouets sont rangés dans les armoires et l'alcool est en vente libre pour les plus de 18 ans - à consommer avec modération toutefois.
Vous voilà fin prêt, il est temps de parler littérature !

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Règlement du comptoir:

Sur ce topic, nous vous invitons à venir parler de vos lectures du moment, des livres qui vous auront plu, marqués, émoustillés, mis sans dessus-dessous, ou simplement, qui auront eu sur vous un effet émétique. C'est l'occasion de parler de littérature en général sans rester cloisonner à un auteur ou à un livre en particulier.
Les débats sont autorisés, que dis-je ? Ils sont encouragés à condition de rester courtois (on tape, on écorche, on éventre, mais on ne dit pas de mots vilains).
Le flood est prohibé, et les interventions doivent être un minmum construites.

Bonne chance à tous.

* Ce topic à reçu l'accord du S. Bienveillant en charge de la section: Berzerker.

Ma foi, je viens de voir le sujet de philosophie basée sur la machine infernale de Cocteau, et il se trouve que je lis Les enfants terribles, du même auteur.

C'est une oeuvre très poétique, sur l'imaginaire de l'enfance, les rapports fraternels. Cocteau y dépeint un monde de rêverie, d'extravagance, de jeux inventés de toute pièce, plus ou moins complexes, souvent cruels. Parce que ce monde presqu'irréel, ou plus exactement qui a peu de prise avec la réalité, peut devenir une prison, verrouillée par le lien fusionnel du frère et de la soeur, et dont les autres personnages ne peuvent être que spectateurs.

Ce livre est aussi très sombre par beaucoup de côtés, il flatte les peurs indécises qu'on a conservé de notre propre enfance, intrigue notre côté rationnel par son ambiance étrange, décrit des amours outrés et donc malsains, teintés de provocation, de cruauté, cette cruauté qu'ont tous les enfants, de faiblesse et surtout de folie.

J'espère vous avoir donné envie de le lire et surtout que mon message correspond bien à ce sujet.

Invité

J'aime beaucoup Cocteau, et si je n'ai pas encore lu Les enfants terribles, je l'ai néanmoins acheté et il attend patiemment dans ma bibliothèque, soigneusement recouvert d'une fine couche de poussière bienveillante. D'ailleurs, Cocteau a aussi fait une pièce de théâtre basée sur le même principe; il s'agit des Parents terribles, avis aux amateurs.

J'enchaîne sur ma lecture du moment: Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche. Très honnêtement, je ne suis pas très fan de ce style un peu pompeux, emphatique; d'ailleurs, 365 pages de cette sauce, c'est un peu longuet je dois dire. Toutefois, ce livre regorge de réflexions interessantes sur tous les domaines, de phrases à l'emporte pièce. Le style est fluide et si les propos de l'auteurs sont parfois opaques, il dénotent cependant d'une certaine sagesse, ou du moins, d'un certaine expérience de la vie.
C'est un livre à lire, au moins pour sa culture générale.

Invité

* Il faudrait que me me mette à la grande littérature ^^' *

Je n'ai pas lu Les enfants terribles, bien que j'en ai déjà beaucoup entendu parler. Pour ce qui est de Nietzsche, pareil, beaucoup entendu parler, critiquer ou bien commenter, mais jamais lu Rolling Eyes

Je suis indigne de vous parler, Oh maitre ^^

Bref je vais plutôt vous parler de ce que j'ai lu en dernier, Le retour du professeur de Danse, d'Henning Mankell, qui est un livre excellent dans son genre, un policier à glacer le sang tant l'intrigue est surprenante.

Citation :: Malgré lui, Pas de trace de Wallander père ou fille dans ce nouveau roman policier de Henning Mankell, mais l'apparition d'un jeune inspecteur âgé de 37 ans, Stefan Lindman, qui officie à Boras (ouest de la Suède).
Le même jour il apprend deux mauvaises nouvelles : il a un cancer et
son ex-collègue, Herbert Molin a été sauvagement assassiné. Hébété,
Lindman décide, sur un coup de tête de partir dans le nord et les
forêts profondes du Härjedalen, où s'était installé MolinStefan commence à enquêter. Que signifient les vestiges d'un campement derrière lamaison de Molin
? Que signifient surtout les empreintes sanglantes dans sa maison,
comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de sa victime
avant de le traîner dehors ? La police locale, d'abord méfiante,
accepte sa présence. Alors que Stefan
découvre que Herbert Molin, dans sa jeunesse, s'était porté volontaire
dans la SS pendant la guerre et qu'il était resté jusqu'à sa mort un
nazi convaincu, un deuxième homme, violoniste à la retraite, est
retrouvé mort dans la forêt non loin de là. Le jeune inspecteur
commence à soupçonner un réseau actif, discret et bien organisé
.

Résume piqué sur Evene.fr

Bref, comme vous le comprenez, ce livre est très tourné sur le nazisme et sa présence discrète qui hante encore l'Europe. Ce livre est très prenant par son intrigue, avec le héros principal qui est très attachant, tant au fait qu'il est malade et aussi car il est désespéré et ne sait pas ce qu'il vient faire ici. C'est une histoire sanglante, macabre, mais à lire, je vous le conseille !

Invité

Actuellement, je suis sur Eurydice de Jean Anouilh, une pièce de théâtre repenant le mythe d'Orphée et le resituant dans un contexte contemporain: pas trop mal, mais ça ne vaut décidément pas Antigone...
A côté de ça, je planche sur La grammaire du français de Sophie Aslanides, agrégée et docteur en lettres, spécialiste de la littérature du XVIIIème siècle. Un livre simple d'utilisation et clair, recommandé aux étudiants en lettres et aux professeurs de français. Je le conseille à nos jeunes écrivains en herbe qui auraient des difficultés à construire leurs phrases.

Pour ma part, j'ai lu dernièrement une très courte nouvelle, d'André Pavloff, à savoir Matin Brun, et je dois avouer avoir été très agréablement surpris. L'auteur y tourne ici en dérision un état qui passe peu à peu dans la dictature, et montre comment la population laisse passer "la pillule" sans rien faire d'autre qu'accepter.

Autrement, ma curiosité s'est posée sur le Da Vinci Code. En effet, j'en avais assez de se tappage médiatique autour de ce bouquin, et j'ai donc décidé de me faire ma propre opinion sur le sujet. Là encore, une très bonne surprise, j'ai du le lire en moins de 5 jours tellement j'étais dedans ^^. Il est bien trop long à résumé, et je crois qu'il est bien difficile de de forger une opinion avant même de l'avoir lu. Donc la meilleure chose que je puisse vous dire, c'est de le lire, afin d'avoir vous même une opinion sur le phénomène de Dan Brown.

Côté plus théâtral, j'ai admiré l'excellent Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand. Une pièce à la fois comique et tragique, nommée justement par son auteur "comédie Héroïque". J'ai de plus eu l'immense chance de la voir en représentation à la Comédie Française à Paris, avec notamment Michel Vuillermoz dans le rôle principal, qui a été je trouve tout bonnement excellent dans son rôle...

Pour répondre au vagabond, je vous parlerais de Da Vinci Code de Dan Brown.
Et je dirais que j' ai été admirablement déçu. On est en effet pris par l' intrigue, le supsense, on se questionne, on essait de comprendre. Un livre génial.
Sauf que l' action est quasi-inexistante et l' attente longue.
Sauf que la fin est décevante à un point !! On découvre la raison de la recherche des héros, les ennemis et on est encore et toujours déçu.
Je ne continerais pas trop pour ne pas trop raconté mais je rapelle que si ce livre a tant fait parler de lui, c' est parque que cetains ziguotos ont crus à ce qui était écris dans le livre. Autrement dit, les bsédés du complot ont cru à un livre dénonciateur et non pas à une fcition...

Sinon, un livre de Dan Brown que je conseille (et qui est l' histoire précedente au Da Vinci Code): Anges et Démons. Action omniprésente, utilisation de la symbologie et de l' art plus poussé et interessent que dans le Da Vinci Code, une histoire plus palpitante, un vrai questionnement religieux et téhologique... Et une fin grandiose et insoupsenable...
Si je dois conseiller un livre de Dan Brown, c' est bien celui-çi !!!

Alors là, le Fondateur, je ne suis absolument pas d'accord avec toi ! J'ai lu tous les Dan Brown, le Da Vinci Code en premier, et bien que certes Ange et Démons soit à mon avis plus abouti, on ne peut parler de décéption pour le Da Vinci Code.
Tu parles d'action inexistante ? Je ne peux comprendre ! Dieu sait que j'ai lu beaucoup de livres, et dans peu je retrouve un tel concentré d'intrigue, d'action, de mystères et tous les ingrédients ayant fait la résussite du Da Vinci Code !

L'intrigue est magnifiquement construite, on ne se doute de rien avant la fin, et quand on n'est pas en train de se questionner sur la chute, on est subjugué par l'action du livre, pareille à celle d'un thriller. Bien entendu, il ne faut pas se référer à ce livre comme à celui qui dénonce les secrets d'une Eglise mystique, mais comme à l'oeuvre d'un auteur qui a réussit à bâtir une intrigue de toute splendeur, exploit inégalé et inégalable, appuyé par une fantastique écriture !

Quant à Ange et Démons, j'avoue qu'il reste mon préféré des Dan Brown, car il y a plus la présence de sang et de la symbolique des caractères. L'ambiance sombre et glauque nous envoûte et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Mais là encore, ne pouvons-nous pas dire que ce livre a eut un tel succès grâce à la théorie sur l'anti matière, parallèlement à la théorie soulevée dans le Da Vinci Code sur le graal ?
En tout cas, Dan Brown est vraiment un maître du secret religieux que je conseille vivement à toutes et tous !
Et pour ceux qui ont aimé Ange et Démon pour le caractère noir et sombre du livre, ainsi que pour la symbolique et le "langage du sang", je vous recommande un écrivain du même genre, que je lis depuis très longtemps : Maxime Chatam, et notamment son dernier best-seller, "Les prédateurs".

Invité

J'ai également lu le Da Vinci Code et j'ai vraiment trouvé ce livre plein de rebondissement, on ne peut vraiment pas dire qu'il ne se passe rien, c'est tout l'inverse!

Acutellement, je suis en train de lire "Mr Norell et Jonathan Strange" de Suzanna Clarke. C'est l'histoire de deux magiciens dans l'Angleterre du 19ème siècle qui mettent leur magie au service de leur patrie afin de combattre les Français et qui deviennent eu à peu rivals. C'est génial et superbement écrit, très compliqué à résulé car beaucoup d'histoires ont lieu en parallèle.

Dernièrement, j'ai lu "Le Cosmonaute" de Philippe Jaenada et j'ai adoré. Un roman contemporain et autobiographique qui raconte le calvaire d'un homme dont la femme vient d'accoucher. Elle devient petit à petit tyrannique et paranoiaque, bourrée de tocs en tout genre qui réduisent la vie du couple à néant.

Il y a peu de temps j'ai lu Eloges de Saint John Perse, Le joueur d'echecs de Stephan Zweig, j'ai relu cette semaine toute la trilogie La Quête d'Ewilan de Pierre Boterro, j'ai relu également les Fleurs du Mal
de Baudelaire, en suspend, ou en tout cas, prévu pour la semaine
prochaine, une relecture de la trilogie Les mondes d'Ewilan et surtout,
le dernier de ce que je croyais être une trilogie..je disais donc le
dernier du Clan des Otoris de Lian Hearn, soit Le vol du Héron et pour dans deux semaine, Lïle au trésor de Stevenson sûrement.

Avez-vous lu ces livres? Vous avez aimé?

Invité

Juste pour dire que, je suis un fan du Clan des otoris dont j'ai lu les 3 tomes avidement ^^' J'ai commencé vers 11 ans à les lire, et je ne me lasse pas de le refaire tout les 6 mois environ: Un délice de lecture.

De mon coté je viens de lire les derniers poèmes postés. Pour certain ce sont des petits bijoux. J'aime beaucoup celui de Puk.

Et parler poésie me rapelle un livre que j'ai adoré, un chef d'oeuvre de la poésie. Des images, des sentiments et des tournures sublimes. Je vous parle bien sûr de L'Enchanteur pourissant, d'Apollinaire. On l'avait vite fait évoqué en cours, je l'ai acheté sous le couvert de lecture perso, et n'ai pas été déçue ! Je vous le conseille vivement

Mido a écrit:: Juste pour dire que, je suis un fan du Clan des otoris dont j'ai lu les 3 tomes avidement ^^' J'ai commencé vers 11 ans à les lire, et je ne me lasse pas de le refaire tout les 6 mois environ: Un délice de lecture.

Par simple curiosité, sais-tu qu'un quatrième tome vient de paraître ?

Je suis moi-même en train de lire Le Rouge et le Noir de Stendhal, qui me paraît être un très bon roman pour ce que j'en ai lu jusque-là. Qu'en pensez-vous ?

Je l'ai lu, et c'est vrai que j'avais apprécié. C'est une très bonne description de l'illusion et de la passion vraiment très intéressant à lire, au final... J'ai beaucoup aimé la façon de l'auteur de décrire son époque en passant par toutes les classes de la société et tous les statuts...

Par contre, je te préviens, la fin est un peu brutale ^^...

Enfin, selon moi, elle arrivait comme un cheveu sur la soupe et n'avait rien à voir avec le reste de l'oeuvre...

En tout cas, bonne lecture !

Moi j'ai rescement commençais une trilogie de space opéra, écrite par Alastair Reynolds.
Le premier tome se nomme "L'espace de la révélation", personnellement j'ai un peu de mal a me glisser dans l'histoire, si d'autre l'on lus, j'aimerais avoir des avis, j'ai a peine lus 150 pages sur les 800 et quelque.

En parrallèle je fais une relecture du Seigneur des Anneaux (3ans que je l'avais pas lu ^^)

Plumo a écrit:: Je suis moi-même en train de lire Le Rouge et le Noir de Stendhal, qui me paraît être un très bon roman pour ce que j'en ai lu jusque-là. Qu'en pensez-vous ?

J'ai jamais réussi à le lire, j'ai vraiment pas aimés ce style, il ne se passe rien, c'est plat.

Sinon en ce moment, j'ai relu tous les Artémis Fowl, dont le dernier qui est sortit, il y a quelques mois. Et la je suis en train de lire Baby Foot de Joseph Joffo

Invité

Plumo a écrit:: Je suis moi-même en train de lire Le Rouge et le Noir de Stendhal, qui me paraît être un très bon roman pour ce que j'en ai lu jusque-là. Qu'en pensez-vous ?

Je haiiis Stendhal: c'est long, ennuyeux, ampoulé, lourd. J'ai cru mourir en lisant sa Chartreuse de Parme. Je lui préfère de très loin son magistral compagnon: Balzac.

Pitié Balzac fait parti des auteurs que je ne puis supporter, au même titre que Zola dont j'ai lu l'Oeuvre, et qui m'a horriblment saoûler. Non décidément ce sont là deux auteurs que je hais.

Vive Apollinaire ! C'est totu ce que j'ai à dire ! ^^

Quand au Rouge et le noir, je crois que j'avais vu une adaption filmique plus jeune. J'avais bien aimé! Mais j'ai jamais lu le bouquin...

Ah oui, effectivement, je ne suis pas allée au bout de la chartruse de Parme, mais par contre j'ai bien aimé le Rouge et le Noir, je pense que ça dépend vraiment de ce que l'on recherche dans un livre, parce que je l'ai lu dans le cadre de la philo, en même temps qu'un amour de Swann de Proust (que j'ai préféré, c'est clair Very Happy

) et que ça collait parfaitement à l'argumentation que je recherchai...

Si tu aimes Balzac, je te conseille de lire la série des Alvin le Faiseur de Orson Scott Card, où il apparaît en tant que personnage, j'ai trouvé ça très intéressant à lire de ce point de vue...

La seule chose que j'ai lue de lui c'est cette histoire avec le portrait euh... je ne sais plus du tout comment ça s'appelait, désolée, mais c'est vrai que c'était bien Very Happy

ça faisait partie de la comédie humaine bien sûr ^^

Oh, je crois que niveau "ampoulé, lourd et ennuyeux" balzac se pose là... je me demande encore par quel tour de force j'ai réussi à terminer "La cousine Bette"... Mortel.

kerdja a écrit:: Oh, je crois que niveau "ampoulé, lourd et ennuyeux" balzac se pose là... je me demande encore par quel tour de force j'ai réussi à terminer "La cousine Bette"... Mortel.

Mmmh.....

Enfin modérez vos ardeurs, on peut ne pas aimer un auteur mais quitte à le descendre comme si c'était le pire des imbéciles... Certes on peut considérer que le style de Stendhal ne vaut rien ou que celui de Balzac n'est qu'une loooongue accumulation de mots cherchant à nous en mettre plein la vue, mais il y a des manières de le dire.

Car beaucoup considèrent aussi ces deux auteurs comme des "Génies", et un lecteur qui pensera de Proust le plus grand bien pourra trouver un Stendhal nullissime, ou l'inverse.

Donc donner son point de vue sur un livre, certes, mais juger un auteur est une affaire bien plus délicate.
Car il faut, selon moi, avoir soi-même atteint un certain échelon pour classer tel ou tel écrivain dans la catégorie des "écrivaillons".
Ceci n'étant pas dirigé contre toi Kerdja bien entendu, mais une remarque à une partie des Académiciens ayant posté ici.

M'enfin je peux me tromper, n'est-ce pas.

Invité

Je viens faire mon cultivaté ^^
La longueur des descriptions de Balzac peut s'expliquer Celui-ci survivait en publiant ses écrits dans le journal Il était payé à la ligne ou la page, ce qui explique qu'il avait intérêt à faire traîner son récit en longueur... Par contre, n'oublions quand même pas que les écrivains réalistes sont réputés pour cela : une description minutieuse de la réalité (du moins c'est une des règles du réalisme).
J'ai lu "La peau de chagrin" de Balzac, et lorsqu'on s'habitue à la description, on peut apprécier son roman. Personnellement, l'histoire en elle-même m'a beaucoup plue (et pas seulement parce que le travail sur ce livre m'a valu un 16/20^^). Je pense qu'on doit reconnaitre à ces auteurs qu'ils écrivaient avec de la documentation sous le bras, et des règles bien définies, ce qu'on ne trouve pas (toujours) à l'heure actuelle

Pour ce qui est de Stendhal, je ne connais que les grandes lignes du "Le rouge et le noir", qui semblait avoir un fond plus qu'intéressant ! (je crois même que le titre n'est pas innocent, il a une double signification )

Invité

Il est vrai que Proust et Stendhal sont les écrivains préférés de nos amis linguistes et philologues. Quant à Balzac: je trouve son écriture d'une telle finesse et d'une telle fluidité que c'est avec plaisir que je me plonge dans les pages et les pages de description qu'il nous tartine allegrement. Les romans de Balzac se déploient lentement, mais ce lent épanouissement tend à créer un ambiance et une atmosphère tout à fait singulière. J'ai d'ailleurs en mémoire les très belles ethopées (portrait moral) qu'il nous dresse du riche et avare bourgeois de province dans Eugénie Grandet, c'est très agréable.
Je pense que Balzac convient mieux aux lecteurs sensibles au style de l'écriture plus qu'à l'histoire en elle-même.

Méphistophélès a écrit:: Il est vrai que Proust et Stendhal sont les écrivains préférés de nos amis linguistes et philologues. Quant à Balzac: je trouve son écriture d'une telle finesse et d'une telle fluidité que c'est avec plaisir que je me plonge dans les pages et les pages de description qu'il nous tartine allegrement. Les romans de Balzac se déploient lentement, mais ce lent épanouissement tend à créer un ambiance et une atmosphère tout à fait singulière. J'ai d'ailleurs en mémoire les très belles ethopées (portrait moral) qu'il nous dresse du riche et avare bourgeois de province dans Eugénie Grandet, c'est très agréable.
Je pense que Balzac convient mieux aux lecteurs sensibles au style de l'écriture plus qu'à l'histoire en elle-même.

Ah! Je dois avouer que tu m'avais fait peur avec ton post précédent sur le même topic qui était tout simplement du flood et d'une crétinerie sans nom. Là on retrouve le vrai Méphistophélès!
Maintenant pourrais-tu nous expliquer plus en détails ce qui te fait dire que Stendhal est un écrivaillon ?

Invité

Je n'ai pas dit que Stendhal était un mauvais écrivain - il est d'ailleurs connoté comme l'un des sommets de la littérature française du XIXème siècle avec des auteurs tels que Zola, Chateaubriand, Balzac, Dumas, Hugo, et j'en passe... Toutefois, il me semble que ses écrits sont trop profondément ancrés dans leur époque pour être au goût du pauvre petit lecteur du XXIème siècle que je suis.

Je resitue le contexte. La littérature du XIX est profondément marquée par la Révolution française. Les Lumières cédant le pas au romantisme, la littérature s'est intéressée aux classes populaires, dans une démarche de réflexion et de redécouverte sociale. Le XIXème siècle est donc le siècle de l'histoire et du roman, Les Mémoires de Saint Simon - duc et pair et écrivain français de la fin du XVII - font fureur, et au travers du saint-simonisme, l'on cherche à résoudre la fracture sociale entre bourgeoisie et petit peuple - je citerais notamment des auteurs tels que Sue et Zola. En somme, la littérature se fait le receptacle de cette volonté profonde de changer les choses, volonté qui se concrétise symboliquement avec les évènements de 1848.

J'en reviens à Stendhal et à sa Chartreuse de Parme: qu'avons-nous ? Un jeune noble se mêlant au petit peuple, cela, dans un contexte historique agité - les conquêtes napoléoniennes du début du siècle si je ne m'abuse, avec tout ce qu'il comprend de poussées nationnalistes et libéralistes. L'oeuvre de Stendhal, à mon sens, est donc profondément ancrée dans son époque, une époque complexe, charnière oserais-je dire, et il est donc difficile pour nous, presque deux siècles plus tard, de nous imprégner réellement de son discours. Toute considération stylistique mise à part.

PS: Et mon flood imbécile te zut, petit nem.