Tu m'as demandé tout à l'heure mon amour, si je regretté quoi que se soit. J'ai répondu bien évidemment non, car je n'ai jamais rien regretté. Et pourtant, ce "non", sonnait faux. Une larme a coulée sur ma joue, et je me suis senti brisé.
Ce n'est pas vraiment que je regrette, mais je me demande simplement comment ça aurait pu être. Pourquoi je t'ai suivi, pourquoi je suis parti? Je me demande ce qui m'a poussé à faire à nouveau souffrire quelqun, mais ce n'était pas que ça. Je faisais souffrir, certes, mais pour être avec toi... Et apporter du bonheur au fond!
En fait, je crois que je n'ai toujours recherché que le bonheur. Mais elle ne m'a pas compris, celle qui m'a vu partir, sans pouvoir rien faire. Cela s'est fait petit à petit, peut-être trop rapidement!
Je me suis échappé, et un jour, je ne supportais plus ses bras posés sur moi. Et lorsque je la regardé je ne voyais que ton visage, et son pâle sourire. Il était ainsi, car elle sentait que ça n'allait pas... Et je l'ai appris bien plus tard... Elle savait pour nous!
Je ne regrète pas, au final, c'était mieux ainsi. Mais lorsque je la regarde, et qu'elle tourne la tête. Parce qu'elle se sent sâle et souillé à cause de moi, je le sais. J'ai presque peur de ce que j'ai fait! De lui avoir donné de l'espoir. D'avoir essayé de lui faire comprendre, qu'il ne faut retenir que le bonheur.
Mais j'avais demandé trop. Bien trop, et je ne l'ai compris... trop tard!
Je ne saurais dire si j'ai eu raison ou non, mais je suis convaincu que c'est mieux ainsi... quoi que?
N'aurais je pas du résister? Et dire "non", une bonne fois pour toute. J'aurais peut-être du rester avec elle, ou peut-être avec celle d'avant... et même encore avant! j'aurais peut-être jamais du en laisser partir une seule, et toutes les garder pour moi! Dans mon harem névrosé.
J'aurais simplement dû vous regarder partir, et ne pas tourner le dos. J'aurais du te voir monter dans le dernier train, et ne pas m'avoir dit "il y en aura d'autre! Ne te retournes pas, tu pourrais voir les portes se refermer et partir trop loin!"
Et pourtant, j'ai loupé ce train. Je l'ai vu partir. Les larmes n'ont coulés que trop tard. A vrai dire, je ne sais même pas si elles ont coulés un jours.
A vrai dire, je crois que j'ai regretté chacun de mes actes depuis des années. Mais ce n'est qu'une leçon. Ma vie jusque maintenant n'a été que le début d'une fable. Une fable que je n'ai pas regardé partir.
Une fable qui s'est déroulé, pour arriver à la conclusion. J'en ai retenu les tenants et les aboutissants. Et j'espère que tu me comprendras, que tu ne m'en voudras pas de t'avoir mentis. C'est parce que, pour toi ma princesse, je souhaite infiniment me retourner.
Et ainsi, je te verrais déambuler, et partir. peut-être sur un bateau. Les vents et les vagues te guideront loin de moi, je le sais. Mais au moins, je n'aurais rien à regrèter, ou si peu.