Le Blanc Avant le Noir...

Si l'on chantait mes douces rêveries
Je veux que l'on dise mes joies sincères
Avant les cris de mon tendre Ennui

Je vous laisse, marins de mes Terres d'Exil, plutôt que tous ces champs qui composent mon Ame triste et insolente; je vous laisse bien avant le souvenir et la douleur ce peu de joie et et de tristesse mêlée: une chanson qui n'est pas mon style et ma manière mais qui ouvre bien mieux les coeurs étrangers que les plus beaux sanglots du monde.

Chansons, ballade, prenez la comme vous voudrez, c'est l'ouverture de mes Secrets de littérature. Et j'attend bien sur, tandis que vous mettez dans d'honneur et de noblesse à m'écouter, moi qui vient juste d'arriver, qu'après le silence de mon oeuvre vienne l'éveil de vos critiques.

Si vous passez et que vous prenez soin de m'écouter, mettez autant de soin à m'en parler...

Allez chantez...chantez violons et piao...rythme rapide pour la Chanson du Pauvre!! Avant nos heures lyriques. Allegretto.

Dans les jardins d’autour
L’envie rouge au coeur
D’aller dans votr’cour
D’y rêver des heures

Sur mon arbre bleu
Avec mes yeux gris
J’vous regarde un peu
Et vous m’faites envie

Moi je chante seul
Dans ma petite rue
J’cous mon linceul
Comme un inconnu

Je chante sous la pluie
Mes comptines de môme
Et je pleure un chti
D’être qu’une p’tite pomme

Les jours de beau temps
Quand le soleil joue plus
A s’cacher tout l’temps
Que j’suis dans la rue

Comme un goss’ fugueur
J’cours avec l’oiseau
Du bleu dans le cœur
Dans les flaques d’eau

J’ai beau m’dire souvent
Que je s’rai un grand
Qu’il en faut du temps
Pour être important

Sur mon arbre bleu
Je sais bien que d’main
Sous les mêmes cieux
Dans le pâl’ matin

Tout contre mes rêves
Je vous verrais rire
Sous l’vent qui s’lève
Tandis que j’soupire

Je vous verrai rire
Sous l’vent qui s’lève
Tandis que j’soupire…

Merci...

Je cherchais une grande et belle réponse à poster, digne de ce poème. Mais je n'en ai pas trouvé. Donc, seulement ces 2 mots, dits trop souvent et peu pensés, sauf dans ce cas, où ils possèdent vériatblement toute leur force.

J'aime. Very Happy

J'aime beaucoup, il transcrit un peu l'image d’un enfant qui envie les autres .Très joli!

Rien à dire... Tout simplement superbe !
On sent bien l' enfant qui se cache derrière le narateur. D' une très grande classe. Un véritable talent.
Bienvenue dans le cercle des poètes maudits.
Génial...

Cercle des Poètes maudits... il y a un cercle ici de gens désespérés et angoissés dans leur poèmes? :)

Je m'évade.... Merci à vous d'avoir lu, et d'avoir apprécié!

Je veux pas délivrer le grand secret de l'inspiration mais enfin je dis, j'avoue un petit peu d'ou ca vient:

J'ai voyagé en Colombie... et le regards des enfants errants sur vous... c'est un peu comme... ca...nous dirons..j'ai mis du temps à l'écrire... du temps à le comprendre...

Aujourd'hui j'ai achevé ce grand cheminement du regard aux mots. Et j'en suis rassuré. Même si l'éclat d'un regard ne s'écrira jamais.

un bien joli poème, clair et léger, le ton donné par les vers est retranscrit comme il faut, en voila bie une chansonnette emplit d'une certaine mélancolie qui reste néanmoins partiellement dissimulée, comme si un voile transparent était disposé devant pour ne pas que la réalité soit trop forte. Avec un petit air marin, je suis sur que le tetxe se porterait parfaitement en ballade, celles que l'on conte et que l'on chatonne sur les ports et les prés. ^^

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