Ballade inspiratrice.

[HRP]J' ai remarqué qu' on ne faisait jamais de description de la ville de l' Académie en elle-même. C' est ainsi que m' est venue l' idée de ce sujet. Dans n' importe quel moyen de transport, même à pied, décrivez des endroits imaginés ou connus de la ville (un conseil: soyez vague tout de même, ce n' est pas à nous de faire les plans ) et donnez les émotions qui vous sont transmises. Quoi de mieux pour connaître plus l' académie ?
Bon courage[/HRP]

J' écrivais frénétiquement sur mon parchemin la suite de mon oeuvre, tandis que mon esprit voyageait dans un monde étrange et merveilleux à la fois. Prenant des notes, baignant dans un flot de sensations et de sentiments, je levais parfois mon regard vers le ciel, cherchant l' inspiration dans le crépuscule noir et les étoiles, ou bien fermais les yeux pour trouver le calme inspirateur, seulement géné par le doux fracas de l' eau sur le bois.
Finalement, j' apposais ma signature, Le Fondateur. Oh, ce n' est pas mon véritable nom, mais j' aime bien me comparer parfois à Voltaire. Même si je ne fait pas ça pour échapper à une royauté qui interdirait mes écrits... j' aime bien, c' est tout...

Je rangeais le parchemin, m' étirais, me levais en faisant grincer doucement les planches humides, puis contemplais le paysage qui m' entourais. Je me trouvais sur une petite felouque, qui avançait calmement sur la rivière au milieu de la sainte ville. L' eau était calme et le bateau semblait vouloir effectuer une danse immobile mais plus belle que toutes. Je pensais bateaux, voyages, océan d' azur...
Je fermais parfois les yeux et me voyait dans un port où de solides gaillars remplissaient les cales de grands et fiers navires, où les tavernes et les échopes s' empilaient, permettant au voyageur fatigué de se reposer pour ensuite repartir pour un voyage ou ciel et mer se mélangent, tandis que tout était imprégné d' une douce odeur de poisson, de sel et d' aventure.

Je rouvris les yeux et observa la ville plongée dans la pénombre, et qui semblait lutter contre la nuit à mesure que les lumières s' allumaient dans les batîments de marbre blanc.
On pouvait voir ici la grande Bibliothèque où j' aimais passer mes journées au milieu de la douce odeur de bois et de cuir. Là, on voyait la taverne où tous, académiciens, élèves, dirigeants, visiteurs, venaient se rassembler autour de la table d' argent, unis par la même passion et les mêmes désirs. Là, nos baraquements. Au loin, je reconnaissais le parc où les poètes venaient chercher dans les vertes pelouses l' inspiration de leur Muse. Tiens, il y avait encore ce brave Sephiroth, qui nous préparais certainement un sonnet magnifique.
Devant moi, je pouvais apercevoir l' Ile de SilkRoad, comme un farouche et légendaire combattant s' élévant des ténèbres pour montrer sa puissance au monde.
On pouvait également observer de nombreux batîment blancs qui s' élevaient, dominant toute la vallée. Les boutiques et maisons se fermaient peu à peu. Au loin , j' entendais des chansons accompagnées par une musique joyeuse, qui emplissait l' air de sa mélodie et de sa joie. Les tavernes seraient encore ouvertes tard.

Un oiseau rouge survola alors les bateaux, comme un majestueux phénix, parcourant l' air comme si cela n' était qu 'un simple jeu. Je pouvais apercevoir, au loin, de petites personnes rire près d' un pub, de grand et fins êtres sous les arbres qui chantaient des chansons de joie et de paix dans une langue inconnue, mais ennivrante par la beauté de ces paroles. Je pouvais encore voir un groupe d' étudiants assit les pieds dans l' eau sur un petit tas de sable. Ils levèrent leurs mains en voyant le passager de la felouque et je leur rendis leur salut. La Lune se leva enfin, saluant une nouvelle nuit de repos, de calme et de douceur.

Je me rassis, bercé par le roulis du bateau, me laissant guider par le fidéle marin dirigeant le navire vers un moment de béatitude et de paix intérieure que je n' avais jamais ressenti jusque cet instant...

[HRP]A vous maintenant de parcourir la ville[/HRP]

[HRP]J'ai adoré lire tes textes, il m'ont rempli d'une immense sensation de calme, et en fermant les yeux, j'ai très bien pu imaginer les lieux décrits avec tant d'ingéniosité et de poésie. Ces textes sont vraiment très relaxant. Je pense que je les relirais car je les ai trouvé sublimes. [/HRP]

Parcourant les longs couloirs de marbre blancs ayant des airs de Paradis, ChaosAngel cherchait l'inspiration tout en humant une bouffée d'air frais. Les Grandes Arches, la colonnade des couloirs ainsi que la grande voute décorée d'un paysage céleste où dansaient de jeunes anges.
Puis l'élève sortit et se retrouva dans la longue avenue principale, celle-ci était peuplée majoritairement de personnes en toges que chaosAngel savait être des Académiciens. La longue rue était pavée, cela était très géométrique mais très harmonieux tout de même.

Un beau jour, ChaosAngel entreprît de faire une petite croisière sur le fleuve, afin de s'isoler. Depuis son arrivée à l'Académie, il n'avait plus reçu de nouvelles de son empire.
Au fil de son voyage, le sommeil commença à submerger ChaosAngel, qui se perdit dans ses rêves.
Il se revît dans les longues plaines verdoyantes de Balmoria, les oiseaux chantant, les enfants courant les uns après les autres. Il se vît aussi avancer dans la vaste prairie ensoleillée, le vent soufflant dans ses cheveux, une vague odeur d'herbe coupée parvenant à ses narines.
Puis la présence d'un ruisseau lui revînt à l'esprit, ce doux son, le berçant et l'incitant à s'allonger dans l'herbe.
Une fine couche de rosée lui caresse la joue. ChaosAngel, pensif, regardait le ciel dans lequel les nuages paradaient.

Soudain, le jeune empereur sentît une présence près de lui, une jeune femme, de longs cheveux bruns cascadant sur ses épaules, un large sourire lui était destiné. La jeune demoiselle portait une longue robe de soie bleue qui soulignait ses formes généreuses. ChaosAngel se sentît rougir devant la merveilleuse créature qu'était cette Balmoréenne. depuis sa plus tendre enfance, le rêveur connaissait cette personne, il s'agissait là de sa fiancée. Il se leva, s'approcha de la jeune femme, et commenca à porter ses lèvres sur celles de sa bien-aimée.

Mais à se moment même, le canotier le réveilla, ils étaient arrivés à bon port. ChaosAngel se leva donc, et sortit du bateau, l'air morose. Des jours passèrent sans que ChaosAngel ne recouvre le sourire, jusqu'au jour où un pigeon vînt se poser sur le rebord de sa fenêtre, une lettre lui étant destinée attachée au pied.

ChaosAngel la saisit, lorsqu'il vît que la lettre avait été cachetée avec du ruge à lèvre, le même que celui de sa chère et tendre fiancée. Un sourire illumina alors le visage de ChaosAngel. Ce dernier ouvrît l'enveloppe avec une attention remarquable puis il lût la lettre, son sourire s'agrandît à chaque mot qu'il lisait.

Depuis ce jour, un pigeon se posa toutes les semaines sur le rebord de la fenêtre, avec une lettre attachée à sa patte. On ne vît plus ChaosAngel malheureux, celui-ci affichait toujours un large sourire.