Je la veux. j'aurais tout donné pour elle. mon corps. son harmonie. mes joies. mes tristesses.seulement, voila: la foule m'ecarte de cette perfection, de cette beauté immaculée, elle me presse, me bouge, m'ecrase.Poussé par la masse, ecrasé,ecartelé, je tend la main vers elle, comme si mon seul espoir etait elle.La hanche d'une personne rentre dans mon arcade droite, et je tombe sur le pavé froid et humide.L'Eglise, au loin, sonne huit fois.soudainement, la foule diminu, jusqu'a sa disparition.Me remettant sur mes jambes, je m'asseya en tailleur sur le sol, puis la regarda, pres a la contempler une journée de plus.Imaginant son doux parfum, son gout sucré,observant les striures multicolores qui partent en spirale vers son centre.Cette sucette represente pour moi tout ce qui est de plus desirable.
Un rayon de soleil filtre au travers du store venicien, atterissant directement sur mon visage.Un bruit de moteur vient de la rue.Ce doit etre mon voisin, qui part une fois de plus quelque part, au volant de sa magnifique voiture.Qu'il la possede ne me derange pas, c'est plutot ma propre jalousie qui me derange.les soirs j'observe son bolide dans sa cour.Parfois, je le regarde la laver.parfois je la vois rouler.dans tous ces moments la, un desir profond est ancré en moi.Me mettant sur mes pieds,J'enfile mes pantoufles.Ayant inversé la gauche et la droite, je suis pourtant pas assez reveiller pour les inverser.je me traine jusqu'a la fenetre, et releve le store.comme tous les jours, je vais simplement attendre qu'il revienne pour voir sa voiture.
[HRP]apres avoir hesité a poster un autre topic, j'ai finalement decidé d'editer le post[HRP]
Le peintre
Je peind.Je peind un ciel bleu d'azur, des nuages gris metal.Je peind une plaine balayé par des vents, des collines vertes , des herbes ondulant sous l'invisible ondé du matin.Je peind un arbre, seul et isolé dans cette plaine.ses Branches, grandes, immences, centenaires, sont baloté par le vent.Au creux de son tronc, une silouhette blanche.Je la peind assez petite. on distingue tout de meme ses cheveux noirs.Cette silouhette pleur.Elle pleur sur l'arbre qui va bientot cédé face aux violentes bourrasques.Se Levant, elle avance droit devant elle, dans cette plaine eternelle.