Ominoe Gondana Gardienne du Conseil.
Nombre de messages : 1051 Age : 37 Style Littéraire : En tout genre (ou presque) Animal représentatif : Euh...un pekari ? Passion : Ben heu...RP, ordi, lecture, musique, beuverie, cours de Gérard...et tout le reste Date d'inscription : 13/02/2007
| Sujet: L'arrivée au pouvoir de Karl le terrible Mar 26 Juin - 18:47 | |
| HRP : voilà, p'tit RP réalisé pour un pote pour Travian... je poste ici, vu que j'ai pas encore étrenné cette section...
Le vent soufflait dans les branches, et la neige tombait à petits flocons. Accroupi au sol, derrière un fourré, Karl restait impassible, la moustache au vent, et les sourcils épais gelés par endroit. Il jetait un oeil à gauche à droite, à l'affût. Une carrure de géant, blond aux yeux bleus, une peau d'ours sur les épaules, il correspondait trop à l'image qu'on avait d'eux pour qu'on puisse douter qu'il soit germain.
Soudain des bruits venant du entier, sur la droite. Des bruits de pas, de murmures. Ils étaient là. Karl donna un violent coup de coude au soldat du clan juste à côté de lui, pour faire taire sa conversation avec le voisin. Le vent hurlait de plus bel, mais le moindre éclat de voix pouvait leur être fatal. Ils ne devaient pas perdre l'effet de surprise. Pas face à ces ennemis-là...
Lui qui était natif de ces lieux savait parfaitement reperer un homme dans la forêt, et il vérifia une dernière fois que les guerrier en face étaient en place, prêt à bondir de leurs affûts en bordure de sentier. Ils auraient la forêt avec eux, cette forêt sombe de conifère comme les romains n'en connaissent pas chez eux. Il imita le chef du clan, qui venait de degainer sa hache, essayant de masquer autant que possible son inquietude. Tout devrait marcher, certes, mais... Les siens n'avaient encore jamais combattu les romains, jamais affronté d'adversaire aussi méthodique, organisé et rusé qu'une légion en ordre de marche. Leur science du combat se limitait jusqu'à présent à des affrontements avec les tribus voisines, qui se battaient tout comme eux. Ils étaient face à un ennemi comme ils n'en avaient jamais eu. Alors, même si le traquenard était parfait, Karl ne pouvait être totalement confiant.
Il jeta un oeil à Grenn, le grand ours, leur chef, celui à qui, peut-être, il succederait un jour... du moins était-il le mieux plaçé. Il prendrait son nom, ses attributs. Mais pour l'heure c'était bien le plus haut plaçé qui était le plus serein, et qui montrerait probablement encore qu'il était le meilleur. Il s'était un peu perdu dans ses pensées quand le drapeau de l'étendard de la légion passa devant son regard, le ramenant à la réalité. Il devait laisser passer dix rangs de légionnaire avant de bondir. Comme prévu, le convoi marchait par rangée de trois à cause de l'étroitesse du chemin, et était donc très étalé.
8... 9... 10 !
Chassant tout autre pensée de son esprit, Karl se rua sur les soldats romains la hache levé, dans un hurlement gutural. Il prit même un malin plaisir à voir l'effroi gagner un instant les légionnaire, le temps de dcapiter une première tête. Tandis que l'envahisseur reprenait ses esprit et tentait de s'organiser dans le petit boyau, il avait déjà embrassé à bras-le-corps la folie du combat.
Quand Karl se releva et ne vit plus que cadavres autour de lui, il sentit la flie du combat retomber, et mit quelques instants à reprendre ses esprits. Lâchant l'épée qu'il avait ramassé en cours de pugilat, il balaya le champs de bataille, hagard, et alla en titubant récuperer sa hache, plantée dans le torax d'un ennemi. Les lieux empestaient le sang, il marchait partout sur des cadavres. Une grande victoire, probablement, mais qu'il ne réaliseraient que dans plusieurs minutes. Il avait le goût du sang dans la bouche aussi : son nez avait beaucoup saigné depuis ce coup de poing qu'il avait reçu en pleine face. Il se mit un peu de neige pour calmer l'hemmoragie, ainsi que sur son bras gauche. Il était plus sérieusement entaillé, et le faisait souffrir. Il devra aller voir la guerisseuse.
Mais ce n'était pas le moment d'y penser. Un peu plus loin, le clan était rassemblé en cercle, et Karl s'y joignit au plus vite. Il craignait le pire, et avait raison : Grenn se mourrait.
Il n'avait gardé de ce jour que la neige, le vent qui hurlait, et cet homme agonisant e désignant d'un doigt déjà tremblant. Le désignant, lui, chef de clan.
Il était désormais Karl le grond ours, et pouvait jouir d'une habitation confortable, et d'un bon feu de bois, quand il n'allait pas à la guère. Mais tous les soirs, il avait une pensée pour cet homme mourrant, ce grand seigneur, et la responsabilité qu'il lui avait confié. Et qu'il assumerait, coûte que coûte. | |
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