Prisonnier de l’éternité, enfermé dans l’immensité de ses
pensées, il ne pouvait plus bouger ni respirer, il était là, perdu dans ses
rêves défendus, il aimerait avoir vécu et pouvoir passer dessus. S' il avait réfléchi jusqu’à l’aurore de ses vies, peut-être ne serait-il dans ce feu infini, qu’une simple brindille noirci. Ses pensées divaguées aux rythmes effrénés de sa seule liberté qu’était celle de ressentir son unique ivresse, son unique tendresse, celle de pouvoir lui parler, lui chuchoté, ce que le ciel ne peut entendre ni comprendre.
Si seulement tu savais, l’odeur des fleurs te paraîtrais sûrement plus douce que celle de la rancœur. S’il te plais, non, ne t’en vas pas. Reste un peu près de moi juste pour cette fois. Lève les yeux, pour t’épargner ma longue souffrance, tu trouveras bien ta voie au milieu de tout ce désarroi pour revenir chez toi. Non ne te lève pas, attend encore jusqu'à l’aurore, j’ai tant de chose à te dire, tellement à te faire découvrir. Je ne veux rien en échange, ma seule récompense sera l’ombre, si étrange, de ton sourire. Il est unique. Celui qui fais disparaître la lumière et éclaire l’obscurité, ce pouvoir qui ne tient que dans la pureté de tes lèvres… me fais songé que monte ma fièvre, vas t’en maintenant, ne répond pas à enfers qui m’appel, j’ai fais une erreur, celle d’avoir eu peur à ta splendeur ! Mon savoir n’est pas abordable sans prendre le risque de te faire fuir, mais la c’est moi qui t’en supplie, car la furie du mal se rapproche, elle à faim de reproches. Cours, ne te retourne pas et oublie moi car mon seul souvenir te fera souffrir, tu ne peux rien, tu n’y peux rien, tout est de ma faute, vas y
saute !
Les flammes se rapprochent, leurs âmes s’entrechoquent.
Pourquoi m’as-tu suivis ? Tu aurais du partir, nous sommes
sacrifiés mais sauvé. Je ne sais plus quoi dire, tu m’as sauvé de mon agonie.
Je n’avais pas compris que ton étoile m’avait pris dans ses voiles, sans m’en
apercevoir, je t’avais comme nouvel espoir. Mais maintenant jure le moi, est ce que tu m’aimeras ?