La forêt des mille Sapins

Ce coin-ci était divinement tranquille…quelques bruits d’écoulement d’eau, des chants d’oiseaux parvenaient jusque dans le parc…
Celui-ci était relativement rempli par un groupe de gens hétéroclite—l’amiral s’étonna de la présence de trolls--, assez bruyants il faut dire.
Syllas arriva face à l’endroit qu’il cherchait.
Un petit portillon rouillé fait de barreau de fonte, un peu sinistre mais tellement élégant, entouré de plantes grimpantes, lui barrait le chemin, celui qui entrait dans les taillis, impénétrable ailleurs. Le haut était frappé des mots latins « Silva Academici * », donc le "S" était particulièrement tordu.
Il tira le titre de propriété de sa poche, une feuille administrative, frappée du sceau du bureau d’organisation de son ami Astriel, sur laquelle figurait :

« Nous, soussignés les dirigeants de la section et de l’académie, confions la garde, l’entretient, la sécurité et l’aménagement de la forêt de l’académie d’Aëringor, forêt des mille Sapins à l’Amiral de la flotte, ministre de la Marine, Nikolaï Syllas d’Acre, citoyen de l’Union, ainsi que toutes les dépendances de ladite propriété, c'est-à-dire le châtelet, la cabane du bûcheron, les grottes, la rivière et l’espace aérien local.
Charte d’entretient…etc.…

Il replia le papier et sortit une grosse clé rouillée de la poche de son veston.
Après avoir un instant hésité, il l’introduisit dans le trou prévu à cet effet et tourna.
Même en y mettant toute la force de sa main, le résultat se fit attendre pendant de longues secondes, et finalement la gâche de fonte bougea de son emplacement où elle était restée au bas mot cent ans.
Dans un grincement atroce, le battant s’ouvrit…
Dès ses premiers pas dans l’ombre rafraîchissante de la forêt des mille Sapins, Syllas sentit ici une atmosphère toute particulière…
Il cala la porte contre un buisson, sortit non sans peine la clé, et s’enfonça ensuite dans les profondeurs du sous-bois.
Le chemin était étroit, entouré de toute part par des troncs d’arbre et des buissons tellement serrés que l’on ne pouvait quitter la voie, ce qui aurait d'ailleurs fait encourir le risuqe de se perdre.
Cela continua ainsi pendant un bon kilomètre, zigzagant entre les collines basses.
Maintenant le bruit d’écoulement d’eau se faisait plus intense…et en effet, quelques secondes après, l’amiral découvrit un paysage à couper le souffle.
La forêt était coupée en deux par une vaste clairière continue, large de deux cent mètres par endroit, d’une dizaine ailleurs.
C’était la rivière, la Rivière d’Argent, qui s’était taillé son chemin dans le bois, et elle coulait en dessous d’un gigantesque chaos rocheux, fait de blocs de pierre aux formes gigantesques galets, haut de parfois cinq mètres, arrondis par les siècles…
Entre ces rochers, grâce auquels on pouvait facilement traverser la large fosse creusée par le cours d’eau, on pouvait apercevoir ledit cours d’eau, dans des caverne noires…
Syllas avait prévus de bonnes chaussures, et ayant été bon escaladeur, il entreprit de sauter de rocher en rocher, pour arriver finalement au sommet d’un sur lequel poussait un petit pin…
A partir de là, l’on voyait l’Académie au loin, derrière les cimes des arbres, le chaos rocheux qui continuaient quelques kilomètres encore, et la rivière d’Argent en amont, petite cascade dont le brut de ruissellement était très relaxant.
Des chemins longeaient le lit du cours d’eau des deux côtés, relié derrière l’Amiral par un petit pont de bois, avec à intervalle régulier des bancs pour les plus pudiques qui ne voulaient pas s’asseoir sur les rocs blanc-gris, parfois tapissés de mousse duveuteuse.
Près de l’endroit où il avait débouché du chemin, une petite construction en pierre rappelait un tour médiévale, basse, avec un escalier en colimaçon, haute d'à peine trois quatre mètres…
Sur le côté opposé, un petit chemin encombré d’herbes folles menait—l’amiral avait trouvé un vieille carte de la propriété, en gothique, mais bon !— à la cabane du bûcheron, dans une petite clairière non loin de la vallée.
L'officier descendit de son perchoir, et ensuite continua vers le bas.
Ici, entre deux rochers, une entrée tortueuse, sombre. Les grottes qui serpentaient parallèlement à la rivière d’argent, sous la couche rocheuse. On y entendait l’eau gargouiller, et d’autres bruits plus sombres…un endroit pour les plus courageux, équipés de lampes de poche!
Revenu au bord du chemin, Syllas, désormais Gardien de cet endroit féerique, se disait qu'il avait beaucoup de charme et de potentiel, ce coin de forêt…il serait désormais ouvert aux visiteurs !

[HRP]Voilà, j'ai eut l'idée il y a quelques jours, et c'est fait...si vous voulez rajouter quelque chose de gros (une maison, un bâtiment, n'importe quoi dans ce genre), je serais reconnaissant que l'on me prévienne par MP d'abord...


Amusez-vous dans cet endroit romantique, mystérieux et aventureux à la fois!

*: Silva Academici: La forêt de l'académie en latin...j'ai pas eut le courage de chercher sapin dans le Gaffiot...

Dédicace à la Forêt d'Huelgoat (29), où j'étais encore avant-hier![HRP]

Erian aida Arhain'sen à se hisser sur le rocher.
Il prit deux bières, les décapsula avec une petite dague à sa ceinture , et en tendit une au jeune homme à ses côtés.

"Tu sais, un orc ne se sent bien que parmi les siens ... et comme il n'y a aucun autre orc à 100 lieues à la ronde, je prefere parfois être seul. Mais bon, je ne suis pas d'un tempérament solitaire...
Et à la taverne, ils ne servent pas cette bière... c'est du Menthe-au-lait. Ca vient de loin, j'avais jamais gouté..."

Il but une gorgée de la boisson, qui se revela excellente, avec un petit gout de menthe.

"Et toi, t'as pas l'air dans ton assiette... Qu'est-ce qui ne tourne pas rond ?"

Ayant apprit que l'on pouvait dorenavant allez se promenerdans la Silva Academici sephi decida d'allez y jeter un oeil, cela lui permettrait en m^me temps de s'aerer l'esprit et peux etre de renouveler son imaginiation.

Aussi penetra-t-il ^à une heure très matinal au coeur de cette fôrêt de sapin, le clame qui envahissait cette forêt n'était pas pesant maisau contraire appaisait l'esprit et permettait àcelui ci de deriver jusqu'aux confin de son imagination et en laissait ressorir n sentiment de plenitude et bonheur sur le visage du jeune homme.

L'amiral était content de voir la forêt conviviale et silencieuse, endroit vaste mais resséré à la fois...
Après avoir vaqué à ses activités quotidiennes, il rejoignit ce coin et chercha son rocher habituel, d'où il avait une vue plongeante sur la cascade, et s'y installa avec délice, à l'ombre d'un pin.
En dessous, Arhain'sen, Sephiroth et Erian profitaient eux aussi de l'air vivifiant de l'endroit et du doux bruit de l'eau.
Tranquillement, Syllas sortit son calepin et entama la suite de ses mémoires.

[HRP] Si j'ai bien compris ce que tu dis...ça concerne la réponse au message lui même, pas au sujet ?
Au fait, ta bannière Shiva....c'est quoi ce mixeur à tête d'alien (je plaisante^^)?[HRP]



Arrivé au passage ou l'Amiral Huys prononce son discours historique au terme de la bataille d'Acre (HRP: il faudra patienter jusqu'à la publication des mémoires pour connaitre le contenu du discours...), l'amiral releva le nez, le menton soutenu par sa main.
A au moins trois cent mètres devant lui, une ombre bougeait.
Il plissa les yeux. Impossible de distinguer ce qu'il s'y passait ni de qui il s'agissait. Un gros buisson touffu lui bouchait la vue.
Tranquillement, il entama la retranscription dudit discours:

"Vaillants soldats de la Ligue! Au nom ..."

La forêt aux milles sapins..Elvia ne s’y était encore jamais aventurée mais aujourd’hui plus qu’avant, elle ressentait le besoin de pénétrer ce havre de verdure et de silence, qu’importe qu’elle s’y perde tant qu’elle était seule.

Voilà deux semaines qu’elle avait remis sa Larme Sacrée à Ramrod. Depuis, la Prêtresse était en proie à bien des émotions et des tourments. Des nuits agitées aux sombres journées qu’elle ne maitrisait qu’en apparence, elle se laissait peu à peu happer par les voix et les ombres qui la hantaient de nouveau, comme il y a bien longtemps.. Et toujours la même phrase lancinante qui revenait comme une plainte dans ses rêves : « Il arrive…» Mais Elvia ne parvenait à déchiffrer le message, le peu de pensées claires qu’elle avait se tournait vers Ramrod.

L’artiste était le seul à connaître l’importance de sa Larme Sacrée. La Doyenne lui avait révélé lors de leur premier rendez-vous que le bijou enfermait une partie de son âme, celle qui lui permettait d’exercer sa Magie. Mais elle ne lui avait pas tout dit…

La Prêtresse s’aventura dans la forêt de sapins, flottant presque sur le duvet épais de brindilles qui drapait le sol. Elle marchait au hasard, se retournant fréquemment, persuadée d’être suivie. Après quelques errances, elle déboucha finalement dans une clairière ensoleillée ou coulait un petit ruisseau. Elvia s’assit près de l’eau puis se pencha pour mirer son reflet. Un autre visage, celui d'un homme au visage blessé se tenait près du sien. La jeune femme sursauta et se retourna brusquement : personne. Elle se pencha de nouveau au dessus de l’eau mais la vision avait disparu.. De guerre lasse, Elvia s’allongea dans l’herbe, son regard défiant le ciel.

- Tu le sais..

- Que devrais-je savoir ?

- Ton choix.. Tu as peur?

- Mais ?

- Il arrive..

- Qui ?!

- Il paiera…

Elvia se réveilla eu bord du ruisseau, frissonnante. Son regard se porta avec assurance vers l’entrée de la clairière. Elle savait qu’il arriverait d’une minute à l’autre. Un étrange sourire apaisée perlait sur ses lèvres. La Prêtresse porta naturellement la main à la poche discrète de sa toge et en sortit un étrange pendentif, aux reflets d’ébène, qu’elle acrocha à son cou.

Et vous étiez obligés de vouloir emmener ce... ce truc ?

Ominoe posa en grommelant l'énorme bac à lessive sur sa tête, pour pouvoir le porter plus facilement, et c'est d'un énergique coup de talon qu'il ouvrit la grille.
Bien huilée... c'est que notre Syllas entretient...
Il se retourna vers Ambre, et lui adressa un petit sourire.

Bienvenue dans la fôret des 1000 sapins...

Il s'engagea sur le chemin.

La rivières n'est pas très loin...

Ambre sourit à Ominoe Gondana, sans la moindre malice pour une fois. Elle n'aurait jamais réussi à soulever ce bac toute seule, elle en était bien consciente.

"Vous voyez, si je veux faire tremper mon linge, le laver correctement et le faire sécher au soleil, c'est nécessaire, j'en ai bien peur. Je pourrai ainsi à nouveau mettre mon costume de toutes les couleurs, et vous verrez, c'est autre chose que cette pâle copie noire et blanche qui ne reluit que rarement... Et puis, en récompense de vos peines, vous aurez le choix entre un conte ou un spectacle, comme je suis gentille."

Elle eut un sourire forcé, comme pour le persuader de la vérité de ses propos...

"En tout cas, je vous remercie de m'avoir emmené jusqu'ici, ajouta-t-elle, cet endroit est magnifique ! Et très pratique pour le linge..."

Elle esquissa quelques pas de danse gracieux, oubliant ses bouffonneries un instant devant la beauté de l'endroit. Son costume réhaussait étrangement sa silhouette. Elle semblait subitement une autre personne.

Tout en écrivant ses mémoire, l'Amiral avait observé d'un oeil distrait le va-et-vient des gens. D'abord Tàranis était arrivée au bord du fleuve, l'air mélancolique, et elle fut rejointe par Arhain'sen qui resta quelques instants à ses côté, ensuite Elvia avait fait son apparition pour prendre un petit sentier à côté de celui de la cabane du bucheron, serrant sa poche.
Enfin Ominoe et Ambre arrivèrent par le chemin du parc près, el malheureux portant un bac de lessive à l'apparence très lourde. N'avait-il pas vu quelque chose qui ressemblait à un ancien lavoir de pierres disloquées en amont du fleuve, derrière son rocher fétiche? Peut-être étais-ce pour cela qu'ils venaient.
Syllas se releva, posa ses écirts sous un galet pour qu'ils ne s'envolent pas, et sauta de rocher en rocher d'un pas agile pour rejoindre son ami et sa compagne.

Ominoe s'avançait dans le senier, un peu de son sourire retrouvé. Il jeta un oeil sur son étrange compagnie, le egard bienveillant. Finalement, elle ne lui déplaisait pas.

Vous vous lançez dans le balet, à présent ? Original...

Il éclata de rire... pour s'interrompre brusquement... et tousser quelques secondes plus tard.

Je... désolé... c'est peut-être le pollen.

Ominoe adressa un sourire à la bouffonne, mais son esprit était ailleurs. Il sentit un petit frisson lui parcourir l'échine.
Un peu plus loin sur le sentier, peut-être...
Il y avait quelque chhose. Incontestablement. Et quelque chose de noir, très noir. Sa force était faible, mais savait encore le protéger... un peu.
Il essaya de se rassurer tant bien que mal : ils arriveraient bientôt à la clairière.

[HRP]Ominoe tu a posté tout juste après moi...[HRP]



Finalement, après un dernier saut, Syllas atterit sur le gravier percé d'herbes folles du sentier, à côté d'Ominoe, qui surauta, surpris. Ambre arrêta ses pas de danse.

-Bonjour Ominoe, fit simplement l'amiral, bienvenue dans la forêt.

Derrière eux, il semblait entendre le crissement sur les cailloux d'un autre pas, mais il n'y prêta pas attention et attendit la réponse.

Ambre éclata de rire à la plaisanterie d'Ominoe Gondana, déjà loin devant, et cessa sa danse pour lui courir après et le rattraper.

"Un ballet ? dit-elle. Balai ? Je ne savais pas que je dansais avec si peu de grâce, mais grand bien m'en fasse, cela m'a permis de vous déranger, j'en suis fort aise."

Elle lui lança un clin d'oeil avant de se rendre compte de son air absent. Alors, on se laissait si facilement distraire ?

Elle se planta devant lui et approcha son visage le plus prêt possible de ses yeux sans le toucher, une lueur malicieuse dans le regard.

"Bouh !" fit-elle

Elle lui lança une poudre au visage qui le fit éternuer et disparut derrière un arbre, observant comment il allait réagir, et ne le laissant pas s'éloigner, de peur de se retrouver perdue dans un endroit inconnu.

Ominoe, un peu perdu par ce monde, sursauta violement, en laissant tomber son baquet.

Que...

C'est alors que la poudre lui arriva au narines.

Ahhhhhhh... tcha !! Kof ! Kof Kof ! Bonjour... tcha ! bonjour Syllas, je...

Il fit des mouvement desesperés des mains pendant quelques secondes, le temps de reprendre son souffle.

Bonjour Syllas... désolé, je crois que j'ai été victime d'une petit conspiration...

Il rajusta sa cape et rééquilibra sa couronne, et afficha un large sourire.

Enfin bref... charmante forêt à vrai dire...

Du coin de l'oeil, il tentait de repérer Ambre

Mido n'avait pas de travail aujourd'hui. Il décida donc de visiter les coins de la cité qui lui étaient encore incconus. Il avait entendu parler d'une forêt, touffue et secrète, calme et paisible. Il prit donc le chemin de ce bois, à la description fort attrayante.

Arrivé devant la petite grille, qui n'aurait jamais dérangé le calme déjà présent car bien huilée, il s'arrêta, humant quelques fleurs dépassants des fourets.

- Hum ... Que c'est bon ...

Il en cueillit quelques unes, on ne sait jamais. Il pénétra donc dans la végétation sauvage, désorganisée, mais tellement belle. Le chemin de terre, parfois boueux, traversait de par en par la forêt, de telle façon qu'on ne pouvait se perdre, bien qu'étant complétement immergé dans ce monde vert et luxuriant.

Il vit un chemin, tournant vers la gauche. Une petite descente suivait cet embrenchement. " Pourquoi pas ...". Il s'y engagea, trouvant encore une fois que ce calme faisait le plus grand bien. Après dix petites minutes de marche paisible, il aperçu Ramrod, son ami et peintre, ainsi que Elvia, la Doyenne. Sentant qu'il allait troubler la scène, il alla se cacher derrière un saule majestueux par sa taille. Trouvant la scène très romantique, il ne put s'empêcher de faire apparaitre une fleur d'Iris blanc dans la poche du peintre. " Peut être cela l'aidera ... "


Puis, ne voulant pas troubler les retrouvailles tant attendues, il reprit le chemin en sens inverse et repartit dans le chemin principal. Un peu plus loin, il vit Ambre Melifol, arrivée il y a peu de temps, se camoufler dans des bleuets.

Il s'approcha doucement et lui chuchotta à l'oreille en passant:

- Qu'est ce que vous faîtes donc ici ? Dans ce par terre de fleur ? En tout cas vous êtes plutôt caucasse !

Il rit doucement, et il continua son chemin. Enfin, il vit quelques personnes qui lui étaient familières: Plumo et Ominoe Gondana le duc Mandarine discutait près de la rivière. Il alla immédiatement les saluer.

- Bonjour mes amis, comment allez vous ?