Silence sur la branche. Quelques pas, un balancement, une escale sur la corde raide. Tant qu’a se pencher, encore faut-il ne pas tomber ; mais d’en haut, que vois-tu ? Si peu de choses, tout est petit.
Silence sur la branche, assied dans le vide, tu observes. Ce spectacle si beau. Au loin…la frontière. Mais observes, tu es bien plus proche des frontières que tu le crois. Un pas, et c’est le vide. Un pas et c’est la mort. La frontière de la vie à la mort est sous tes pieds. Tu es seul maître pour la franchir. On ne t’enverra pas dans un train pour la franchir celle-ci… Alors fuis, cours sans t’arrêter car quoiqu’il arrive, ils te ferons souffrir. Alors part loin avec ton hypocrisie qui mène à la déchéance de ton être.