[ Autobiographique = pensées ] Refuge de mes mots.

Parce que parfois les mots ont besoin de sortir. Parce que chercher un sens serait surfait. Parce que j'écris comme ça vient.

Solitude.

Quand les mots se transforment en maux. La douleur peut prendre plusieurs forme, mais de toutes c'est la solitude qui pèse le plus. Parce qu'on n'est jamais aussi seul qu'avec soi-même. Quand il n'y a plus d'échappatoire. Parce que quand on est seul, on ne peut s'empêcher de penser. Et ça peut faire, ça fait mal. L'invulnérabilité du groupe a disparue, ne laissant place qu'à un reflet de soi. On peut nier, ça ne servirait à rien. L'évidence est en face. Et les mots s'en vont. Il ne reste que les sentiments sur lesquels poser un cadre de mot serait superflu. Parce qu'on comprend sans réfléchir. Parce que je ne peux pas être seule. La souffrance morale étant pire que la souffrance physique, parce qu'il est alors impossible de la guérir.

Solitude rime avec amour, mais en sens inverse. Parce qu'il n'y a pas pire que la nuit, quand on est seul dans ses draps froids pour se rendre compte à quel point l'absence de l'autre peut être pesante. Alors on essaie de s'empêcher de penser. Mais ça revient, inlassablement. Puis on se prend à vouloir rêver de l'autre. Et ainsi s'enfoncer, impuissant, dans l'autodestruction. On se regarde sombrer. Parce que ça fait tellement de bien d'être heureux, juste pour quelques heures.

Je pense continuer à compléter de temps en temps. C'est court, il n'y a pas de sens à chercher, ni de fil conducteur. J'écris juste au fil de ma pensée.

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Mon Nord est au Sud, tout est sans dessus-dessous, et je perds pieds... Il suffit d'un moment d'inattention et tous les efforts sont anéantis. Comme l'aurait dit Rameau : Oh nuit, qu'il est profond ton silence... Et qu'il est dur de meubler un silence de pensées... Alors je me serre, fort, mais ça compense rien du tout. Alors je pleure, silencieusement. Parce que le bruit me fait peur. Et que seule avec moi même, je n'en ai pas besoin. L'abîme n'est pas loin, et personne pour y plonger avec moi. En choeur. De concert. J'ai mal...

Mais pourquoi cette dépendance? Parce que quoiqu'on dise, l'homme n'est pas fait pour vivre seul. L'instinct, s'il n'y avait que ça... Mais non. Et on court, court, sans pouvoir s'arrêter. On court après des rêves qui n'existent pas. On court après une envie, un sentiments, des choses qui, somme toute, ne sont qu'éphémères. Mais ça soulage. On court après des moments de bonheur.

On aime parce qu'on doit aimer. Parce que quand on y a gouté, on ne voit plus jamais la vie de la même manière. Et on compose avec l'autre, quel qu'il soit, pour toujours.

Mais je l'aime. J'aime son absence, sa façon de compter pour moi. Parce qu'il n'existe pas, mais que c'est comme s'il était tout le temps près de moi. Parce que Lui n'est pour l'instant qu'une manière d'appeler le vide. Mais parce que j'en ai besoin. C'est fou d'aimer quelqu'un qui n'existe pas, non? Mais quand on a trop à donner, il faut bien que ça sorte.

Texte plus personnel, parce qu'ici je me dévoile, vraiment. Après, on peut ne pas être du même avis, c'eest d'ailleurs conseillé. Je suis juste folle... Mais tant pis.

Joli texte plein de pensées effémères et pourtant bien courantes... Joli texte donc.... Joli texte transparent et je te souhaite de continuer sur cette voix (qualité de texte je parle, aps le reste.... le reste finit par faire très, très, très mal.......)

Concernant la forme purement, quelques erreurs subsistent, mais ne nuisent pas vraiment à la lecture du texte...

Pour le fond, un texte comme tu l'as dit assez personnel, donc assez dur à juger en fait. Ce qui faut se dire, c'est que ça fait jamais de mal d'extérioriser Wink

Petite remarque, quand tu conseilles de ne pas être de ton avis... Je crois que l'on est ce que l'on est, et qu'on a pas d'avis à avoir sur la façon de voir les choses pour les autres... Comme dit le célèbre dicton : " l'homme a ses raisons que la raison ignore...". A méditer

Un bon texte, je t'encourage à poursuivre comme ça, nouvelle plumette Wink

J'aime assez ces réflexions. Dans la manière que tu as de retranscrire ces pensées si intimes, on retrouve une focalisation complète sur le vécu des sentiments qui met totalement de côté l'aspect physique, sensoriel; j'apprécie ce côté "entier" de tes écrits, qui ne dévient pas d'un iota de leur chemin.

J'aimerais beaucoup lire ces pensées lorsque tu te trouves dans des états d'esprit différents, que l'on voie ta manière de rendre les éléments, de les faire vivre. Ecrire et décrire ces mélancolies - ce spleen ? - et les coupler avec l'écriture, la description de joies, de tristesses, de doutes, pourrait se révéler enchanteur pour tes lecteurs.

La joie. C'est débile, non? On ne peut pas l'empêcher, et on a l'air tellement à côté de la plaque quand on sourit... Mais ça fait tellement de bien de temps en temps! Un petit bout de rêve égaré dans une vie de fous. Il suffit d'être heureux. Lookin' for happiness.

Il suffit d'un rayon de soleil et déjà, on se sent des ailes. On se sent joyeux, parce que le bonheur, c'est déjà de savoir qu'il existe. Alors on oublie le passé. Les rêves sont fait pour nous donner envie de liberté. On rêve tout le temps. Seul ou à deux. On rêve que la vie est belle. Le bonheur c'est aussi la fugacité de certains instants. Qu'ils sont beaux ces moments où larmes et sourires se mêlent, où on se sent exister. S'accouder un soir à sa fenêtre, et respirer l'air de la nuit. Et ne plus penser. Reflexion entraîne dépression, c'est mathématique. Alors on se prend à rêver... On rejoint ces étoiles qui nous illuminent, ces nuages qui les briment et leur empêche toute expression. Et on est heureux. Simplement. La simplicité, et c'est tout. La proximité de certains êtres, leur présence, leur soutien... Merci. De me rendre heureuse. Parce que. Que, et c'est tout.

Plus ça va, moins j'écris... Mais l'inspiration vient hélas mieux lors des instants de spleen parcourant la vie. Mais on fait avec ce qu'on a, pas vrai? (;

Très joli texte, comme le précédent d'ailleurs... Continue comme cela (je susi bien d'accord avec toi ^^ plus on est déprimé, plus ca va ^^)

Oui, définitivement, tu as une manière de décrire les états d'esprit qui est très intéressante, et qui évoque à merveille la configuration sentimentale de la fin d'adolescence.

Décrire les sentiments... C'est un excellent exercice de style !

Et je ne veux voir personne me dire que le spleen ou la dépression, le mal-être ou la mélancolie sont les meilleurs outils pour écrire.

Croyez-vous vraiment que des auteurs comme Queneau, Vian, Pratchett ou même la grande majorité des auteurs de Fantasy ou Science-fiction aient besoin de se morfondre pour faire ressortir tout leur talent ? Que J.K. Rowling a failli se suicider à chaque tome de Harry Potter ? Que Tolkien fumait de l'herbe en écrivant le Silmarilion ? (euuuuh, quoique, là j'ai un doute)

Il suffit juste d'avoir une thématique qui nous plait.

Cheer up folks!

Tu as évidemment raison, je parlais de mon cas (:
Mais je trouve que les mots coulent plus facilement quand les larmes vont de pair... Et je suis une fan inconditionelle des histoires qui finissent mal [ sauf dans ma vie, évidemment (: ]

Invité

Petits morceaux de reflexion échappés pour venir délicatement se déposer sur un bout de papier...On dirait que tu nous livres des petits bouts de Juliette. Merci pour ce cadeau

Rêver, une fois encore. Croire, faire semblant que tout est possible, que l'amour n'est pas mort, que la vie n'est pas moche, et que ton coeur n'est pas loin. Et puis comment savoir quel est le rêve, quelle est la réalité? C'est tellement bien de se laisser porter, bercer, de vivre sa vie en spectateur, de rêver tout le temps, rêver à un pluriel qui peut être ne sera jamais, mais on s'en tape, franchement. Ce qui compte c'est de rêver, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ne jamais s'arrêter de rêver. C'est tout ce que je demande, c'est pas si compliqué quand même?

Mais plus jamais. Plus jamais je ne rêverai. Rêver, c'est tomber. Plus t'es heureux, plus dûre est la chute. Si j'arrête de rêver, p'têt que j'aurai plus mal? Alors ma décision est prise. Dreams mean fall, so I'll stop dreamin'.
De toute façon, ça n'a aucun interêt. Tu t'es déjà réveillé(e) en hurlant? En pleurant? Moi oui, et pas qu'une fois. Maintenant, je dis STOP. De toute façon, ça doit pas être si dur que ça de canaliser son subconscient, si? Merde. Tant pis, j'y arriverai, coute que coute.

Le ton est différent, je sais. Ces écrits, enfin une partie sont plus anciens. Des extraits de mes différentes pensées sur le rêve, part importante de mon inspiration, et de mon moi. Alors voilà.

J'adore, je suis accroc.... tu arrives si facilement à décrire ces sentiments là où moi j'ai toujours échoué.... Bravo à toi et continue comme cela surtout....

Je suis heureux que tu ai décidé de remonter ces petits extraits en écrivant aujourd'hui...
Les puristes diront qu'il subsiste quelques imprécisions de forme par-ci par-là... Je dis, on s'en fiche.

Ces écrits sont magnifiques ! Tu nous dévoile une partie de toi... Les mots sont simple, doux, mais dessinent avec grace la complexité des sentiments et de la pensée. On voit bien l'esquisse de ta personne se faire, au fil des lettres et des mots, une figure pour l'instant très vague, mais à la présence forte.

J'ai commencé à lire au début, et n'ai pu m'arrêter qu'à la fin, plongeant dans un univers particulier, le tiens. Et moi, j'y suis émerveillé. Tu es une personne de coeur, et celà se ressent dans ces écrits.

Continue... je ne peux que citer Alban, je ne trouve rien d'autre à dire que "J'adore...."

Un soir, simplement. Quand la nuit tombe, que les froids rayons du soleil d'octobre ne sont qu'un simple souvenir, et qu'il pleut. En écoutant de la musique, simplement. Tout est oublié, il ne reste plus que l'odeur si particulière du crépuscule en bretagne, où ciel et mer se confondent dans un ballet immense et infini. Et moi, simple spectatrice, je souris, sous les larmes du ciel qui pleure sa jeunesse passée. Ce n'est pas vraiment de la tristesse, pas simplement de la joie... Juste le fait d'être présente, d'être là, ce soir, à écouter les gouttes qui tombent en une douce mélodie, le vent marin qui souffle, calmement, essayant sûrement de nous glisser ses soupirs aux oreilles...

Murmures propices au rêve. Les prémices d'un nouveau monde, le monde des songes dans lequel larmes et rires ne font qu'un. On se regarde marcher vers la lumière, sans savoir ce qu'il y a après, mais tant pis. Parce que pour une fois, on a l'impression de savoir où aller. On a le sentiment d'être attendu, apprécié, et c'est tout ce qui compte. Le réel n'est plus, absorbé par notre simple perception des choses, et tout devient plus clair.

Regarde moi. Que vois-tu? Tu vois, même toi, tu ne le sais pas. Il n'y a que moi qui sais. Que moi qui connais tout ça. Et le sentiment de suppériorité, ephémère, laisse place à un grand vide. Jamais, tu ne connaitras mes pensées.

Joli texte mais je ne trouve pas mieux pour le définir, il est vraiment réussi. Une phrase cependant avec laquelle je ne susi aps d'accord, mais c'est là mon unique point de vue :

Citation :: Regarde moi. Que vois-tu? Tu vois, même toi, tu ne le sais pas. Il n'y a que moi qui sais.

Encore bravo, encore et toujours bravo, un éternel bravo et puisses-tu continuer dans cette voix...

Invité

Toujours aussi poétique, avec des images qui ne sont pas préconstruites, donc originales, et l'émotion décrite...
Bref, je vais faire dans le banal : j'aime bien ^_^

MAIS...

Citation :: Ju' a écrit :
Que moi qui connais tout ça. Et le sentiment de suppériorité, ephémère, laisse place à un grand vide. Jamais, tu ne connaitras mes pensées.

Supériorité, avec un seul "p" Very Happy

PS: je précise pour les autres que Juliette m'a conseillé de mettre un "mais" après "j'aime bien", du coup il a bien fallu que je trouve >.< Par contre, il reste peut être des fautes que je n'ai pas vue Very Happy

(ca servira peut être à un(e) autre j'aimebien(wo)man, qui sait ?

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