Comme à chaque fois

"Je vais la perdre!"

Je ne sais pourquoi, mais je le sais. Ces choses là, on les sent. Aujourd'hui encore elle était loin. Son esprit, ou devrais je dire elle, m'observait. Elle était haut. Elle s'envolait même, alors que je restais là. Clouais en croix à même le sol. J'ai pourtant essayé de te suivre, j'ai bu jusqu'à n'en plus pouvoir, mais j'ai fumé aussi. J'ai voulu éclater, que mon âme s'échappe de ce corps inerte, pour te rejoindre, du moins essayer. Mais tu étais perdu, déjà au loin, je te voyais t'enfuir. Tu courais.

Non... Ce n'est pas ça. Tu m'as dit que tu repensais. A l'autre.
Tu m'avais pourtant fait croire en avoir fini avec ça, j'ai tourné la page moi! J'ai tout sacrifié pour te sourire sans me cacher. J'aurais tout donné, pour t'avoir rien qu'un peu. Mais pas si peu, à peine te laissais tu aller, que tu
m'as attaché à se lit. Je t'ai vu partir. Tu ne marchais, tu courais comme apeurer.


Ca doit être ça, je te faisais peur. Tu ne voulais plus de moi, pourtant avant... Que s'est-il passé? Serait-ce ces clous, qui te rappellent de funestes souvenirs. Nous qui pensions les avoir enfermé à double tour et enterré bien profondément. Mais il en fallut que s'en soit autrement.
Je le sais, demain, de ta main tu me repousseras. Et après demain, tu me
demanderas de faire une pause. Mais je sais comment ça marche, on ne se retrouve jamais. Et plutôt que de m'aider à me sortir, tu ne vas pas marcher, mais tu vas te mettre à courir.


Je t'ai supplié, tu m'as vu à genoux, je le sais. Tu m'as dit pourtant, que je
n'avais rien à craindre. Mais je connais la chanson, c'est n'est pas un psaume, mais un blâme que tu m'adresses là. Cette complainte, que tu me chantes tous les jours, ce n'est plus une chanson, mais un cri. Cri... ne te gênes pas, laisses moi là, avec ma camisole, dans cette chambre que je déteste. Laisse moi... laisse moi, je te dis! S'en est trop, je connais la chanson. Et demain plutôt que de m'aider, tu ne vas pas marcher, mais tu vas courir vers la sortie.



* La porte est ouverte, si tu veux partir. S'il te plait, reste, là *

Encore sur ce texte, les observations vont croissantes dans la peau de ton personneage, quelques fautes d'accord....

mais sinon, l'ensemble est bien, j'aime beaucoup ton style et ta manière pour tournere les phrases...

Evidemment je ne suis pas du tout un bon accadémicien, donc je laisse les autres te répondent plus sagement...