J'irai vers les Chemin... [ Biographique]

J'irai jusqu'au bout "Nichi"
Au bout de mes Effort
Des mots du sens enfui
Tu as raison, encore....

J’irai sur les Chemins quand elle viendra m’emporter. Pour qu’elle me voit toucher l’herbe et les silences du Monde, tandis qu’elle attend mon ultime Faiblesse. Pour qu’elle s’éprenne des Sillons de Rêves et d’espoir qu’on les enfants qui songent dans la Confusion des Crépuscules Aubéens.

J’irai sur les chemins, et j’attendrai sur le Rocher de mon Enfance qui regarde les Hautes Falaises depuis tellement d’années que ses yeux ont usée leur blancheurs marines. Pour sentir le vent me dire qu’elle vient, qu’elle ne se presse pas, mais qu’elle vient, du fond de tout, pour m’emmener par la main, comme faisait une vieille dame quand la peur m’étreignait. Elle est légère mais son pas est lent, elle est légère mais son souffle est court. Et je l’attendrai, respirant le Monde pour ne rien oublier la-bas, même si l’on murmure, dans tous les foyers qui brûlent encore, que l’on ne garde rien d’ici dans ce voyage là. Qu’il faut tout abandonner, pour être aussi léger qu’elle qui ne marche ni vole, mais va simplement ou elle doit aller.

J’irai sur les chemins, loin des Pales lueurs de la chambre endormie, qui veille encore sur mes Mots et mes Souvenirs. Loin du Cri que fait une plume sous la poussière rêveuse. Loin des craquements réguliers de l’horloge qui ne cessent pas, même dans mon silence, de scandent les derniers phrases, chargées de tous les pluies d’enfance et de tous mes images oubliées. Les couleurs se voilent de gris, et les bruits se taisent avec pudeur.

La Porte est déjà ouverte, et je vais déjà par delà les chemins, vers le rocher qui m’attend. Je me souviens de toi, et le ciel a ta couleur et ton parfum. Je me souviens de toi, qui avait dans le cœur plus de rayons que de lumière pour glisser dans nos boucles noires les derniers sarments de nos étés nus. Je me souviens, mais déjà les chemins m’emportent.

Je vais sur les Chemins, qui parlent de celle qui vient sans oser élever la voix. Et je cueille quelque fleur pour respirer et sentir ce qui s’efface déjà. Voilà que l’herbe tendre plie et s’évade… Voilà qu’elle vient, qui me prend la main et m’entraîne, m’emporte, valse de de disparition. Les cieux ont épousé les vagues et la Nuit fait sonner toutes les cloches de tous les horizons en berne. Et je vole, et je monte, ou je descend, vers les chemins qui passent entre les ombres. Je m’envole… .

Dans la Chambre une dernière fois, l’Horloge a frappé le Temps de ses douze derniers coups… .

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Un dernier Texte avant les longues semaines, et les longs mois de Demain. J'ai quelque batailles à mener Ailleurs, éprouvantes et fiévreuses. COntre moi même et pour moi même

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Nichirien, je la Chasserai, celle qui vient si tôt, pour te montrer que je deviendrai, Demain, dans tellement d'année, quelqu'un qui vit encore pour continuer d'écrire " Quelque vers et quelque Poésie" . Merci.

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Et derniers mots...à mon Gentil Tyran. Je m'envole mais promis...je reviens...je reviens déjà...

Invité

Très très beau texte, j'adore vraiment ta façon de lier les mots j'y ressens une sensibilité qui ne m'est pas étrangère. Tu me redonnes l'envie d'écrire, c'est tellement beau, j'adore!

Reviens nous vite Wink

Vi! Je ressens également cette étrange impression! Ton écriture nous donne l'impression que tu joues avec les mots avec facilité (c'est peut-être une impression qui demeure ce qu'elle est..)...en tout cas je trouve qu'il y a une certaine fluidité très interessante!

Ensuite, je voulais te dire que la construction de ce texte est, je trouve, interessante...d'ailleurs, j'ai utilisé presque la même dans mon poème Qui es-tu? Donc ça m'a rappelé comment je l'avais écrit ^^

Eh bien bravo ! Et bonne chance pour tes prochains textes qui demeureront, espérons, aussi profond, magnifique et bien construits =D

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