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 Les Reflets du Passé. [Space Opéra]

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MessageSujet: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeLun 9 Avr - 16:57

[HRP]
Les Reflets du passé est un RP que j' ai débuté sur ogame. C' est une pure fiction que j' écris pour développer mon style d' écriture et le faire partager avec d' autres personnes (que je ne connais pas dans la vie et qui ne pourront pas me retrouver et se moquer de moi !!! ^^).
J' ai décidé de la mettre également dans ce superbe forum car sur celui d' ogame, je ne reçoit pas vraiment de commentaires utiles et même presque pas (de plus, on ne peux pas y poster deux messages du même auteur, alors c' est assez génant). Ici, je suis entouré d' experts et qui ont l' habitude de commenter de tels textes.
J' espère que le mien sera intéressent mais surtout, si quelque chose ne va pas, me le dire expressement.

C' est un petit space-opéra de ma création, inspiré de Illium et de Olympos de Dan Simmons pour le style d' écriture et la manière de mélanger différents genres d' écriture.
Le titre n' aura sa signification véritable qu' a un chapitre lointain.
Le texte est en écriture et je pourrais donc toujours m' améliorer.
L' italique est utilisé pour le texte, l' écriture normale pour les pensées, en gras-italique pour les paroles, le souligné pour l' appui de propos. Certains passages spéciaux pourront ne pas correspondre à cette mise en place.

J' espère que, contrairement à ogame, vous pourrez me guider pour toujours m' améliorer. Je commence au message suivant
Je vous souhaite égalment une bonne lecture à tous.[/HRP]


Dernière édition par le Mer 16 Mai - 16:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeLun 9 Avr - 17:04

Les Reflets du Passé.

Prologue


Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main.
Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.
Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations,
jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis...

Apocalypse de Saint Jean.
Chapitre 20.



Il courait... Il courait...
Il courait encore et toujours, dans les rues sombres et froides, silencieuses, passant sans s' arrêter devant des vitrines aux couleurs vives et aux slogans enjoliveurs, vantant le mérite de tel ou tel produit. Et alors ? Il courait, comme si cela pouvait changer quelque chose, comme s' il voulait trouver un moyen pour revenir en arrière, comme s' il pouvait y échapper... Il ne peut pas y échapper... Ils... Elles. IL est partout... autour de lui... sur lui... en lui... non, non, pas en lui... pas comme... comme...


Ils sont morts.

Il tourna à droite au carrefour suivant, passant devant une épicerie, un fleuriste... Elle aimait tant les fleurs... Les rouges surtout... Non, pas le rouge... Tout, tout aujourd' hui était rouge... La route, les trottoirs, les murs, les fenêtres et les portes, les gens... tout était rouge...

Ils sont morts.

Mais s' était vrai. S' était inéductable. Seul Dieu aurait pu y changer quoi que se soit.
Je n' ai jamais cru en Dieu ou quelques dieux que se soit... Est-ce que si j' y avait cru ils seraient...
A ce moment, il trébucha et s' étala de tout son long. Il se retourna et vit ce qui l' avait fait tomber. Se n' était plus qu' un tas informe de vêtements, d' éclats de métal, d' os et de chair... L' homme vit alors un globe blanc et bleu qui le fixait à travers tout cet annoncellement d' horreurs pourtant vivant il y a encore une ou deux heures. Et pour la première fois il se le permis. Il vomit. Il vomit et vida son estomac, puis vit couler sa bile le long de son menton... et ses larmes.


Ils sont morts.

La Crise avait débutée il y a quelques jours à peine... Le massacre avait été entier... De véritables génocides ont été faits pour éviter ce Mal... Rien n' y avait fait. Les chefs de notre cher gouvernement avaient décider d' éradiquer le Mal par le mal... au lieu de s' enfuir... Au moins Véronica avait eu raison... Qu' elle bande d' imcompétents ! On leur mettrait un fusil droit sur le front qu' ils croiraient encore pouvoir s' en sortir, qu' elle disait... A travers ses larmes, sa bile et le sang, il se mit à rire... Véronica...

Il entendit soudain un bruit dans la rue pavée, pourtant si silencieuse... Un frôlement, un effleurement... S' était comme si... comme si quelqu 'un tentait de se cacher et continuait à se déplacer... Soit quelqu' un qui essayait de fuir ou bien... Il leva les yeux sur le passage derrière lui, puis vers le ciel. On voyait encore au loin le champignon de fumée, bien qu' étant à des centaines de kilomètres, s' élever, immense. Ils y étaient aller, à Actallis, passer tous les trois leurs dernières vacances... Tout avait été détruit sous une énorme explosion nucléaire ou thermonucléaire... Le Mal par le mal...
Il secoua vivement la tête, se ressaisit et couru à l' ombre réconfortante d' une petite ruelle voir qui passait ainsi... Il était mort de fatigue... Il voulait dormir, oui dor.... Non, il faut se bouger... Il rouvrit les yeux, regarda derrière son pan de mur... Personne...

Et mer...
Soudain des coups de feu, répétés, inlassables, des cris... au loin... Il s' en foutait complètement... Ils sont morts... Il s' autorisa à fermer les yeux.

Ils sont morts.

Une explosion, puis les ténèbres...



Les Reflets du Passé. [Space Opéra] 3


Le feu... la mort...

Voilà se qui m' entoure tandis que je vole à vive allure entre les vaisseaux, alliés ou ennemis, débris ou... morceaux de cadavres.
Un carnage... C' est le mot. Je vois au-dessus de moi un vaisseau entier, un croiseur, exploser, traversé par un faisceau lumineux qui le scie pratiquement en deux. L' explosion qui s' ensuit est un amas de couleurs rouges-orangées suivies de boules lumineuses violettes...
Je vire à gauche, évite le feu du chasseur devant moi et lui tire une salve de laser dans le moteur droit. Celui-ci explose de la même façon que le vaisseau et j' effectue un looping pour éviter les débris projetés en tout sens. Je me retiens à grande peine de vomir tout mon repas. Je déteste tuer. Et là, c' est un véritable carnage...

Pourtant, voler a toujours été ma passion. Et elle l' est encore aujourd' hui tandis que je slalome avec grâce entre les obstacles et tirs ennemis. "Ce jeune Greg (abréviation de Grégory A.D Stevens, Greg pour les intimes), il finira soit pilote soit écrivain. Il est toujours la tête dans les étoiles !!!", disait souvent mon grand-père à ma famille. Et il avait raison. On ne peut pas plus avoir la tête dans les étoiles. Je me rappelle...

Notre vieille maison de campagne se trouvait sur Bellare, près de la petite bourgade de Sütare. S' était le genre de maison, où aurait dit qu' elle était composée de lierre plutôt que de briques. Elle était bien faite de brique rouges, et le toit était composé de tuiles, et non de ce métal qui, bien sur était moderne, mais ne donnait aucun charme.
Je me rappelle de notre cour où cochons et poules se mêlaient tranquillement, où les machines agricoles passaient du simple tracteur antigravationnel au droïde de surveillance des bêtes. Un mélange entre modernité et souvenirs.
Je me rappelle mon grand-père -Sam qu' on devait l' appeler- assis sur son siège en regardant les hommes et les robots travailler à leurs tâches habituelles.
Je me rappelle ma mère et ma soeur, travaillant aux fourneaux et préparant des bons petits plats "à l' ancienne" et non pas ces conserves écoeurantes qu' on faisait à l' époque et surtout aujourd' hui.
Je me rappelle son sourire à cette mère aimante, qui me voyait traîner dans ses jupes en lui demandant se qu' on mangeait se soir.
Je me rappelle surtout le champ derrière la maison, où je passait tout mon temps-libre. S' était un petit bout de terrain, caché de tous les regards par une haute colline et par une rangée d' arbres. J' y ai fait mes premières aventures entre amis, mes premiers flirts, mes premières... expériences. Mais surtout c' est là que je m' allongeais, regardant le ciel tournoyer au-dessus de moi en un ensemble bleuté et violet de planètes, de ciel coloré et de rêves lointains où je pouvait me perdre durant des heures...


- Par les dieux !!! Greg bouges-toi rapido de là !!!! Tes cinglé ou quoi !!!!!
Tiré de ma rêverie je vire sec, évitant de justesse la collision avec un chasseur ennemi qui fini sa course sous les tirs de mes amis pilotes.
-Dis Greg, la prochaine fois, t' essaieras de penser à ta bonne femme après le combat !!! Ok ?
-Ok, Allan.

Une heure plus tard, toutes les radios diffusaient le même message: la flotte de l' Empire de Taïo s' est rendue, le navire mère a été détruit avec, à l' intérieur, le général Amagashi, descendant de Taïo et dirigeant de l' empire. Nous avons gagné. Je sors de mon cockpit, descend de mon chasseur et sens instantanément une bourrade dans le dos. Je me retourne vivement et vois, dans la foule qui se rassemble et chante et les voix des supérieurs qui demandent vainement plus de calme, mon meilleur ami, Allan.
-Alors, encore en train de rêvasser mon vieux ? Dis si tu veux, j' ai le conte pour enfant de mon fils dans ma chambre. Tu pourras toujours le lire dans ton vieil engin, si ça te dérange de vouloir sauver ta peau.
Mais son sourire me réconforte et je lui redonne une tape dans le dos le plus fort que je le puis.




Il attendait son heure.
Sur la petite planète verte, qui n' en était pas vraiment une, sur un continent, qui n' en était pas vraiment un, dans une forêt, qui n' en était pas vraiment une, il attendait son heure...
Le soleil rougeoyait sur ce monde fictif... Un soleil lui aussi fictif... Il n' y avait que lui, la planète et... le néant. Dans Sa grande bonté, Il lui avait offert ce monde végétal et ce soleil... Mais pas d' étoiles. Il n' y avait que le néant et eux.
Mais il aurait bientôt un monde à lui seul... Le modelant selon son désir et le peuplant de ses serviteurs, "créés à son image". Il se pensait Dieu, avait le pouvoir d' un dieu... Non, il était Dieu... Dans toute sa mégalomanie et sa folie toutefois.


La forêt, luxuriante et vaste, se remplissait de cris tandis que le matin apparaissait. Tandis que les fauves sortaient de leurs tanières pour une nouvelle partie de chasse en famille, que les singes se réveillaient paresseusement sur leurs branches, que les insectes s' élevaient haut dans le ciel annonçant l' Unique Lumière là-haut dans le ciel et que le poisson sortait sa tête de l' eau pour se dorer à la douce chaleur... Tandis que tout pétillait de vie et que la Création se montrait au grand jour, il pensait mort, massacres, sang, destruction, néant...
Bientôt, cet autre monde insignifiant s' écroulera sur ses fondations. Ses serviteurs ont déjà lancé le Carnage, l' épidémie était lancée... Et bientôt ils arriveraient et ensuite, lui ouvriraient la Porte de son nouveau royaume... Il se délectait déjà de cela. Il avait détruit bien des mondes et les avait peuplés sur chaque planète de ces monstres, ces pourritures et marécages qu' il aimait tant. Et aujourd' hui, c' était Son monde à ce Grand Épouvantail, comme il l' appelait, cet imbécile creux qui l' avait enfermé ici. S' était son univers qu' il allait détruire.


Perdue dans ces sombres pensées, la créature retira les yeux de ce ciel qui n' en était pas vraiment un, et se repencha sur le singe qu' elle avait attrapé et tué ce matin. Patience... Bientôt elle dévorera mondes, planètes, créatures ... Et son Règne commencera dans les ténèbres et la peur...


Dernière édition par le Sam 9 Juin - 17:20, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeLun 9 Avr - 17:06

Chapitre 1


L'homme n'est que mensonge.
Bible, Psaumes, CXVI, 11


Le présentateur s' époumonait dans son micro, commentant la victoire de l' Alliance Spatiale sur l' Empire de Taïo:

- C' est fantastique mesdames et messieurs !! Il y a à peu-près une heure, l' Empire de Taïo, notre éternel et vil ennemi, assassin de la démocratie, vient de capituler après une action héroïque de notre armée sur sa planète mère. Le despote est mort !
Nos soldats, glorieux patriotes qui ont permis cette victoire, chantent et dansent dans les vaisseaux. Les officiers, organisent des fêtes générales dans chaque poste militaire et navire spatial. La foule, dans les rues, scande le nom de notre Président bien aimé, S. Clint, en portant des drapeaux et pancartes à l' effigie de notre sauveur. Le gouvernement, ce groupe de puissants stratèges qui ont permis de mener notre flotte à la victoire, est en train de donner une conférence sur la grande place.
Le combat a été un véritable massacre pour l' armée adverse. Ces monstres gorgés de haine et de sang sont tombés sous les coups de nos armes sans pouvoir un seul instant riposter. Nous n' avons subi que des pertes minimes. Moi qui vous parle depuis le poste de commandement d' un de nos fiers vaisseaux, je peux vous dire que le spectacle de ces débris des vaisseaux ennemis et de navires investissant les batîments de ces poltrons barbares est magnifique, et...



Hannah coupa la radio.
-Non mais n' importe quoi ! Je parie que ce petit con se trouve bien au chaud dans une salle de studio et ne vois même pas se qui se passe ! Et "des pertes minimes" !!! Y se fout vraiment de nos gu....
-Ok ! Ok !, coupa Jimmy. Faut pas t' énerver comme ça ! On n' est pas là non plus pour le voir... Et c' est mieux comme ça...
-Eh bien, dit-elle sur un ton qui se faisait geignard, môssieur Jimmy a les choquotes ?
-Oh ça va !


Jimmy, jeune garçon de 20 ans, célibataire, au poste de commandement du petit transporteur Alpha, était assez grand pour un homme normale, quoique fort maigre. Ses cheveux coupés très courts à la mode "militaire", étaient heureusement rattrapés par leur couleur chatain clair et par ses yeux verts, pétillants de malice et de gentillesse.
Hannah, elle, était petite, fine et non pas maigrichonne. Ses formes, qui ne manquait pas de gêner le jeune garçon chaque fois qu' il baissait trop les yeux, n' étaient pas celles d' une beauté fatale mais lui permettaient quand même d' attirer les regards de certains mâles qui croisaient sa route. Sa peau blanche et douce tranchait avec ses cheveux noirs de jais, et ses yeux également noirs.

-D' accord, reprit-elle en rougisseant légérement, je ne le ferais plus...
-C' est pas grave..., dit-il en rajoutant mentalement:
Pauvre con!
S' était au moins la millème fois qu' il se le disait. C' est pas comme ça que tu vas te trouver une femme...

Hannah et lui étaient pilotes depuis 2 ans pour l' armée de l' Alliance spatiale, à bord du transporteur Alpha. Enfin, lui un mois et demi de plus. Fils d' un simple commerçant sur New Capitale, qui était, comme son nom l' indique, la planète central de l' Alliance. Son destin était tout tracé. Il allait devenir commerçant comme son père.
Mais avant, comme ce dernier lui disait, rien ne vaut l' expérience des métiers de bases qui composent la grande Famille du commerce. Il avait donc postuler pour un poste de pilote de transporteur, peu de temps avant le début de la Nouvelle Guerre. Il avait donc reçu le commandement de l' Alpha, car l' armée avait besoin de personnes adaptées pour le transport d' armes ou de soldats.


Un mois et demi plus tard arrivait Hannah. La jeune file et le pilote s' étaient tout deux liés d' amitié lorsqu' elle a été assignée comme co-pilote. D' un esprit assez hésitant, mais beaucoup moins que Jimmy, elle l' avait aider à mieux s' extérioriser face à d' autres soldats ou pilotes.
Elle était vive, et ses blagues et répliques qu' elle ne sortait qu' à Jimmy ne manquaient jamais de le faire éclater de rire. Elle était belle aussi, s' était dit le jeune pilote, mais bon, avec sa timidité... Pourtant, un lien s' était lier entre eux et ils étaient devenus complices. Ils étaient les meilleurs amis du monde. Jamais l' un sans l' autre...

Seul depuis des années, Jimmy avait enfin trouvé quelqu' un à qui parler, avec qui débattre, confier ses angoisses et inquiétudes,... Quelqu' un pour qui il aurait donner sa vie.
L' Alpha débutait sa phase de descente, ses fusiopropulseurs positionnés vers le sol. Ils allaient atterir sur la base militaire de Terega, ville puissante de New-Capitale, pour livrer leur stock d' armes.

-Où doit-on aller ensuite ?, dit-il pour changer de sujet et pour lui montrer qu' il se fichait complètement de cette remarque.
Elle le regarda en souriant, lus le plan de vol et dis:

-Tiens, tu vas rire... On va sur la planète frontière, près d' où s' est déroulée la bataille... Bellare.



Les Reflets du Passé. [Space Opéra] 18


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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeLun 9 Avr - 17:08

Un bruit plus puissant que les autres le réveilla. Il faisait pratiquement nuit et il voyait le soleil se cacher rapidement derrière la planète pour ne plus devoir observer ce massacre... Des cris... Encore et toujours des cris... Et le fracas des armes...Ces mêmes cris lorsque Véronica et Peter, son fils de deux ans étaient...

Il se rappelle...

Il se rappelle cette journée où lui, Hans, sa femme et leur petit enfant, s' étaient baricadés, pensant pouvoir échapper au Mal...
Aujourd' hui, il savait que s' était vain...
La télévision ne diffusait plus, s' étant coupée sur une image de massacres avant que le journaliste, terrorisé, ne se tire une balle dans la tête... L' électicité avait aussi été coupée, les systèmes d' alarmes et anti-intrusions étaient donc désactivés... Ils avaient installé des planches pour s' enfermer tandis que dehors se répandais ces sales bêtes, traînant avec eux la maladie, et que la mort s' ensuivait dans d' horrribles massacres.
Ils avaient ensuite fouillé la maison, tuant tous les insectes de la maison au cas où...

Il se croyait en sécurité mais il avait tort...

Alors que Hans surveillait la porte d' entrée, la seule ouverture dangeureuse, pensait t-il, il entendit un bruit dans la chambre, au dessus de sa tête. Comme un coup de canon...
Il s' était précipité, priant un dieux auquel il ne croyait pas que rien n' était arrivé. Il arriva sur le palier et son monde s' écroula soudainement... Une fenêtre avait du être brisée et les planches arrachées, un homme se tenait dans le petit couloir, un fusil de chasse braqué sur sa femme ensanglantée.
Il leva le sien, prêt à tirer, lorsque la tête de son cher amour se releva et lui adressa un regard qui demandait pitié: s' il tirait, l' homme la tuerait. Elle n' était pas bléssée mais de qui était le sang alors ? Non se ne pouvait être celui de... Pas lui. La rage s' insinua en lui... Il leva encore son fusil prêt à descendre cet enfoiré... Celui-ci le regarda...
Hans vit dans ses yeux cette lueur rouge qu' il avait tant redouté... Il était touché par le Mal. Celui-ci sourit... pressa doucement son doigt sur la détente...
-Non... Pitié, s' écria Hans au bout des larmes.

Un flot d' images et de souvenirs le pénétra: leur vie d' adolescents, leur premier baiser, leur première étreinte, leur mariage, la naissance de leur fils, leur vie à trois... Il ne put refouler ses larmes. Véronica le regarda dans les yeux et lui sourit... Le coup parti rapidement...
L' homme s' écroula sur le sol, mort. Véronica se releva, pris l' arme de son agresseur tandis qu' Hans se jetait sur elle pour l' embrasser dans cette épreuve. Leur fils était... Elle leva son arme vers lui...
-Véronica, ...
Il la vit alors, cette lueur rouge dans ses yeux, ce regard dément dont il avait peur et qu' il détesterai ensuite.

Non pas ça ! Pitié.
Elle lui sourit, dévoilant ses dents blanches au milieu de ses magnifiques boucles blondes... Ce sourire... Son doigt se posa sur la détente... Et alors...

Hans ne put s' empécher de pleurer une nouvelle fois. Il sécha encore une fois ses larmes, se leva, tourna son regard vers la rue pleine de cadavres, et se dirigat vers la place de la ville où les cris s' étaient stoppés, faisant place à un vombrissement fort et durable... Il reconnut ce bruit... Un vaisseau atterissait sur la Grande Place.


Les Reflets du Passé. [Space Opéra] 11


Tout avait commencé...
Bientôt, Ses humbles serviteurs ouvriront les Portes vers ce monde impie... Et il déchainera Sa Colère et Sa divine Vengeance... Le Fléau, le Carnage faisait déjà son oeuvre... Ils n' auront alors qu' à détruire les restes de cet univers et Il apposera Son pouvoir, dans toute Sa lumière et toute Sa gloire...




Sur la station spatiale Apollo XIX, base de surveillance à la frontière de quelque empire galactique, au devant de la planète noire Nix, le capitaine Stevens regardait nonchalamment le soleil disparaître derrière la paroi incurvée de la grande fenêtre.
Il se trouvait dans la salle de contrôle, assis sur son fauteuil en cuir noir, devant son bureau en bois, un rare cas à l' époque, enveloppé de reflets noirs. Voilà cinq ans qu' il se trouvait sur la station, et environ cinq fois la trois-cent soisantième fois sur l' ancien calendrier que le mouvement lent de l' Apollo lui masquait le soleil et lui montrait au grand jour Nix, la Nuit.

Déesse de la mythologie grecque, elle est la première à être sortie du Chaos . Elle a engendrée Les Moires, Le Sommeil, La Vengeance, La Mort et un tas d' autres dieux aussi sympathiques..., se disait-il encore tandis que la planète aparaissait tranquillement dans le coin de la...


-Capitaine ! Nos écrans reçoivent des signes étranges. De l' énergie dont l' origine est inconnue est en train de s' amasser dans un point proche de la station. Point 6:889:200, monsieur.
Stevens soupira... L' énergie magnétique qui permettait au poste de se tenir loin de toute émission radar, au cas où une sonde serait envoyée dans le coin, déréglait parfois leurs instruments de mesure.
-Et elle ne se trouve pas à la surface de la planète par hasard cette... énergie ?, demanda-t-il.
-Non monsieur, répondit expressement le second, elle se trouve... Oh par les dieux....

Stevens se retourna vers le point que regardait le jeune homme derrière la baie vitrée. En plein milieu de celle-çi, dans le vide intersidéral et non pas sur la planète se formait... apparaissait un... S' était le spectacle le plus étrange que Stevens avait pu voir de toute sa carrière.
En plein milieu du... comment dire... vide, une sphère... un ovoïde... verve... ce truc n' a pas de nom... apparaissait. Cette "sphère" tournait lentement sur elle-même, en une gerbe colorée... Un véritable arc-en-ciel... Mais elle était énorme... Une planète entière aurait pu s' y sentir petite... Puis elle devint lentement, en tournant de moins en moins vite, un ovale en 2D puis un cercle parfait... S' était un spectacle des plus étrange... On pouvait voir le cercle grâce aux couleurs qui le bordaient, mais le cercle... était en réalité aussi noir que pouvait l' être l' espace... Sauf qu' il n' y avait pas d' étoiles... Que le néant...

-Monsieur, nous détectons des vaisseaux...
-Où ça ?
-C' est, c' est impossible mais... juste devant vous... dans le trou... mais... les ordinateurs... ne détectent rien derrière le cercle...
-Comment ça ?, demanda le capitaine, sentant facilement la perte progressive du sang-froid de ce jeune homme.
-Ils... ils sont à... l' intérieur... C' est une porte spatio-temporel... mais ces vaisseaux se déplacent trop lentement... et le trou ne se referme pas... Monsieur, devons nous préparer la phase A25 ?
-Non, James, dit-il en cachant son angoisse. Pas de plan d' évacuation avant que...


Les vaisseaux sortirent enfin du... trou, puisque s' était ce qu' il était.
S' étaient des engins spatiaux d' un tout nouveau genre... Noirs avec des reflets verts à la lumière, ils étaient long et filiformes. Ils portaient des batteries d' armement, de drôles de dômes au dessus, et surtout des canons gigantesques... Mais pas de fenêtres ni d' ouvertures d' aucune sorte... Ils étaient terrifiants et... nombreux.
-Leur nombre ?
-Une centaine......
Soudain, le plus près, propulsé par une force invisible car n' ayant pas de réacteur...
Pas de réacteur ! ... tourna délicatement sur son axe comme un danseur effectuant un ballet macabre... Son canon laser devint franchement vert...
-Monsieur, gémit le second, il faut appliquer le code d' évacuation... Les ordinateurs détectent une augmentée énorme de l' énergie au bout de ce...
-Non !, coupa-t-il séchement. Le réglement nous oblige à rester tant que nous n' avons pas contacté nos supérieurs. Ne préparez encore aucun vaisseau.
-Mais, monsieur Stevens...
-Se sont les ordres !!!! Exécution !!!!
Le second se retourna vivement sur les commandes.
-Boucliers au maximun, contacter la base, et mettez le vaisseau en alerte rouge ! Préparez-vous à riposter !!


Le canon était de plus en plus vert, de l' électricité semblait même jaillir de son extrémité. Au milieu des cris d' alarme et de la panique, James s' écria:
-Capitaine, ils bloquent nos transmission, impossible de contacter...
-Bien, énonça-t-il calmement. Quittez votre poste et commencez le plan A25. Permission de quittez la base. Nos ordres ont été respectés... Evacuez tout et...

Mais s' était trop tard. Une vive lumière qui n' avait rien de celle d' un arc-en-ciel jaillit du canon en direction de la station. Ils ne pouvaient plus évacuer. Stevens se rendit soudain compte qu' il avait peut-être condamné des milliers de personnes en écoutant son réglement et pas son instinct... James pleurait sur sa console...
Tandis que la boule verte s' approchait à grande vitesse, Stevens se leva pour faire face à sa propre mort.

Conneries de réglements et d' ordres à la con !!! Allez tous vous faire voir !
Se fut la première et dernière parole sensée qu' il eut en 5 ans.


La base ennemie est détruite... Il ne peuvent plus savoir où la Divine Armée se trouve... S' était plus simple qu' ils ne le croyaient... Le Seigneur sera content... Tremblez démons, le Jugement est proche, délira la créature...
Dans sa cabine, un simple cercle de métal noir avec un écran montrant la scène, elle sourit, à sa façon, dévoilant toutes ses dents jaunes, en caressant du bout de sa griffe un insecte noir de jais sur son épaule.

...


Dernière édition par le Mar 29 Mai - 20:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeSam 14 Avr - 14:03

Chapitre 2



Les mêmes craintes, les mêmes calamités ramènent les mêmes terreurs.

Jules Michelet

L' Atlas rentre à la base.
Imposant navire de guerre, tout de métal et plastique noir, il dérive calmement dans le flot du chaos, suivi par une lumière bleue qui lui donne l' aspect d' une magnifique et immense baleine nageant dans une eau bleutée et noire. Son nom vient de la mythologie grecque ou romaine, je ne sais plus, une des rares époques de l' Ancien temps bien connue grâce à des oeuvres et légendes qui ont parcouru les deux millénaires les séparant de l' époque actuelle.
La connaissance infuse que les littéraires, puis que le peuple avaient sur cette époque ont amené une nouvelle religion: l' olympisme. La peur d' une guerre inter-religions s' insinua dans l' esprit des dirigeants de l' Alliance Spatiale, celle-ci se confrontant avec la religion christianno-musulmane et l' hindouïsme, dont on ne connait pas les fondements, mais qui sont aujourd' hui les deux premières religions dans l' empire. Avec l' olympisme.
Pour ne pas gêner la population de cette nouvelle croyance, certains noms des dieux du Panthéon ont été donnés à des villes et à des vaisseaux durant un siècle entier. Dont l' Atlas...


S' est ainsi que mes pensées s' envolent tandis que je regarde par le hublot de ma chambre les étoiles défiler.
Nous venons de lancer nos fusiopropulseurs et nous dirigeons sur une planète de l' empire, voisine du champ de bataille. Bellare...
Je n' en ai pas cru mes oreilles quand la nouvelle à été annoncée par le général par l' intermédiaire de l' interphone. Ma planète natale... Je vais la retrouver... Même si pour l' instant, il nous faudrait encore 15 jours pour y arriver. Elle est tout de même assez éloignée et la planète conquise la plus proche, où l' Atlas subira des vérifications pour les propulseurs hyperspatials, ne montre pas encore sa figure. Il faut être patient...



Ma chambre est plus que classique et, malgrè le désordre, est assez représentative de ma personnalité. Bon, d' accord, le bazar aussi...

Face à mon lit militaire, se trouve une étagère où tous mes objets "de guerre" se trouvent: mes armes et ma médaille (balancée dans un coin. Je n' aime pas trop être sous les projecteurs...). Au dessus, se trouvent tous les objets quelconques auquels je tiens: la montre de grand-père Sam (que je ne met que durant la bataille pour me porter chance), mon diplome de fin d' étude dans l' académie militaire, une lunette comme celles qu' on uilisent pour voir les étoiles, une carte du système de Bellare, une radio à longue portée (juste placée là pour entendre les informations. J' aime bien me renseigner.) Des livres. Et enfin, une bague au milieu de quelques autres bricoles sans intêret. Je retire vivement mes yeux de la bague et les portent sur la planche du dessus.

Des photos. Rien que des photos.
Moi et ma bande de cinglés de la 2ème division de chasseur légers, entre Allan et Sam. Moi reçevant les honneurs lors d' une mission gagnée in-extremis. D' autres photos entre copains lors de fêtes ou de rares permissions. Sur certaines, on me trouve avec Suzanne, alias Suzette, qui se tient pendue à mon cou tout en souriant de ses grandes dents blanches. Et au milieu, celles qui me plaisent le plus. Ma famille. Mon père, ma mère, mon frère et mes deux soeurs. Grand-père et son chien, "L' vieux-cabot". Les ouvriers que l' on considérer comme faisant parti de la famille.
... Une ou deux sur mon petit champ derrière la colline, il y a bientôt trente ans... Entre amis d' enfance... Moi faisant le fou avec un cerf-volant archaïque... Moi et elle...


Mon vieux Greg, tu est un sentimentaliste...

On frappe soudain à la porte. Je sors de ma rêverie et me retire de la fenêtre. Lorsque je demande à la porte de s' ouvrir, Suzanne se jette sur moi pour m' embrasser. M' avaler serait plutôt le mot.

-Alors, dit-elle en reprenant son souffle et me caressant mes cheveux noir-grissonnants, y parait que tu ne voulais plus me voir ? T' a essayer de te faire descendre pour plus devoir me supporter, hein ?
Malgrè son ton geignard, je vois qu' elle a eu peur.
Allan, abruti...
-Non, tout va bien. Ne t' inquiète pas. Je ne voudrais manquer les festivités pour rien au monde, lui dis-je avec un clin d' oeil complice.


Avec mes cheveux noirs passant au gris sur les côtés, agé de 32, c' est-à-dire un vieux, musclé et cultivé (avec tous ces bouquins !), un regard bleu-vert "légèrement" réveur et mon sourire fin, je me sens pas mal... Pour un vieux.
Elle me sourit et m' embrasse encore une fois. Ma main se balade dans son dos et descend vers ses fesses parfaites tandis que l' autre lui caresse ses cheveux. La jeune assistante en communication, blonde aux yeux marrons et aux formes généreuses, me lance un regard tendre et même provocateur.


Oh et puis zut ! 15 jours ! On peut bien s' occuper comme on veut...

La tirant en arrière, je demande à la porte de se refermer, nous cachant des yeux des soldats trop curieux qui passent à proximité.


Les Reflets du Passé. [Space Opéra] 6


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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeMar 17 Avr - 10:38

En effet, un vaisseau se posait sur la Grande Place...
Sauvé... Il était sauvé...

Il s' arrêta un instant, au bord de l' asphixie d' avoir tant couru et observa la scène.
Le vaisseau, aux couleurs de l' Alliance Spatiale, le lion et l' aigle se liant et ne faisant qu' un placés sur sa coque, s' était stationné en plein mileu de la place. Il était petit et fin, comme un chasseur, mais tout de même un peu plus grand, de quoi transporter une vingtaine de personnes. En fait, sa forme faisait penser à une libellule... Il frémit...

Une vingtaine d' hommes sortirent de l' engin, armes aux poings. Pas étonnant... Ils avaient eu leur comité d' acceuil...
Le sol était jonché de sang et de cadavres, comme dans toute la ville et certainement le pays, mais là des éclats de métals et trous dans le sol étaient visibles entre les pots de fleurs en pierre blanche et les bancs clairs où les amoureux venaient encore il y a peu de temps se donner à leur amour. Désormais, la chair était éparpillée un peu partout.

Mais il s' en fichait.
Il était vivant. Ils allaient le prendre, partir vite de cet enfer avec lui... Il allait tout raconter... Ils allaient prévenir leur état major, qu sécuriserait la planète... Ils sauveraient le reste des habitants... Et le cauchemar serait terminé pour tous... Il était terminé pour Hans...
Fou de joie, les yeux pleins de larmes, et de crôutes de sang, il se projeta en avant vers ses sauveurs.

Soudain, en le voyant ils levèrent leur armes.

Non
L' un deux, qui semblait être le chef de l' escadrille donna ses ordres. Les soldtas mirent Hans en joue.
-Non, je ne suis par armé.
Mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il n' avait plus de force...
-Non, ne me tuer pas... Emmenez-moi... Pitié, dit-il dans un cri silencieux.
Les hommes se regardèrent, perplexes et appeurés. Il posèrent leurs doigts sur la gachette de leurs armes.
-Non... Pitié... Ils vont venir... Ils vont vous prendre...
Sa gorge lui faisait mal... Il devait parler...
-Fuyez ou Il vous tuera... Mais... ne tirez... pas
Les soldats ne bougèrent pas tandis qu' il progressait toujours entre les débris. Il ne se voyait même plus avancer.
-Pitié... Ils les ont... tués... Non... Non... Je... l' ai tué...
Pleurant encore, comme çi s' était la dernière chose qu' il savait faire, il vit le chef donner un autre ordre. Un soldat pris une arme bleutée logée dans son dos. Il visa Hans.
-Non... Pitié... Je devais... Ce n' est pas ma faute... Elle...
Il ne put rien dire. Le soldat attendit qu' il arrive à dix mètres, puis tira.
Une décharge électrique... la douleur... le noir... le soulagement...

C' est... finit... Par... Pardonne-moi...
Sa pensée se perdit alors dans les tenèbres...



-Eh ben mon gars, t' a eu du pot de tomber sur nous ! Ca va mieux ? Dis, qu' est ce qui se passe ici ? On s' est fait attaqué par des civils dès qu' on a atterri... Tous armés et fou... Qu' est-il arivé dans cette ville ?
-Ils... ils les ont pris..., répondit l' homme d' une voix faible, et... et Il les a... tué... tous les deux... c' est sa faute... pas... la mienne...
- Ok, ok. Se n' est pas ta faute, mais qui sont-ils ces... êtres dont tu nous parles ?
L' homme regarda le sol... IL désigna la terre d' une plantation qui était tombée du pot quand celui-çi avait éclaté à cause d' un obus.
Il est fou, pensa le commandant de la section.

Il étaient venu sur Limen, comme convoi militaire, pour vérifier qu' il n' y avait aucun problème sur la planète. Des appels de secours avaient été lancés aux planètes voisines (dont certains se sont terminés sous fond de tirs, cris d' agonie et de pleurs). Les autorités avaient alors lancé une expédition composée de plusieurs vaisseaux de reconnaissance remplis de soldats, dont celui-çi, sur toute la surface de la planète. Son commando devait atterir à Actalis...

Mais plus que les appels qui n' avaient rien donné sur toute la surface du globe, le fait de voir plusieurs villes, dont Actalis, disparaître sous un champignon nuageux les ont terrifié. Il y avait eu une guerre ici. Et apparemment, il n' y avait pas de survivants.


Il décidèrent donc d' atterrir dans la petite bourgade la plus proche et, par les photos aériennes, ils découvrirent un spectacle d' horreur...
La ville était pleine de cadavres... Toute la population y avait déversée ses corps, ses tripes et son sang... Ils n' avaient pas oser zoomer...
Et voilà qu' ils détectèrent des mouvements sur la place de la ville. Ils essayèrent donc de s' y poser et la chose auquels ils s' attendaient le moins arriva... Les survivants, surgissants de toute part, tirèrent sur leur vaisseaux. Ils durent riposter... Et enfin, un homme se jetta litérallement sur eux et, lorsqu' ils le questionnèrent, il vocifèra des paroles dignes d' un malade mental.

Ils sont tous devenu fou !

-Ecoute mon gars, calme-toi ! Bois un coup. L' armée adverse est partie, il n' y en a plus aucune tra...
-Ce n' est pas une armée...
Soudain, l' homme semblait avoir repris connaissance et parlait d' une voix faible et sévère, mais non d' une voix de fou.
-S' était quoi alors ? , répéta le commandant. Qui a balancé des bombes nucléaires sur plusieurs villes fort peuplées de la planète ? Pourquoi avons-nous reçu des appels de détresse émanant de celle-çi ? Pourquoi la surface du globe est vide de toute vie ?
Là, se fut un choc pour le rescapé. Il leva des yeux ronds vers le soldat et ne put que bégayer.
-Le gou... gouvernement... a réglé... le Mal... par le mal... un génocide... les insectes... fous... ils se sont... entretués...
Le jeune soldat se retourna vers le pilote et lui cria des ordres. Celui-çi prit la radio et énonça plusieurs choses. L' autre se retourna et parla au survivant de ce calvaire. Il n' était pas fou, mais traumatisé...
-Ok, ok... On va te reconduire chez toi. Quel est ton nom, mon vieux ?
-Hans...
-D' accord, Hans. Tu va rester ici, on va surveiller les environs voir s' il n' y a plus personne et on s' en va.



Il se leva et donna un ordre bref à un jeune homme qui apporta de la nourriture à Hans, qui n' avait pas donné son nom d' ailleurs, et à boire. Il s' assit également à côté de lui.
Le commandant vérifia ensuite avec le pilote que le message avait été reçu par la base, en donna d' autres à transmettre puis s' éloigna, avec son fusil laser levé, sur la place.

Tout n' était que sang. On pouvait voir ici un homme, une balle en plein coeur la bouche ouverte en un cri d' agonie; une femme, litérallement tranchée en deux, un autre une épée encore dans sa main; un... un jeune garçon... un adolescent, portant également une arme... il lui manquait un bras et son torse avait explosé...

Mon Dieu... Qu' est ce qui s' est donc passé ici ? Ils ont aparemment combattu... quelque chose par eux-mêmes. Mais à part nos obus, aucune trace d' attaque armée de grosse envergure... "Entretués" il a dis, c' est impossible... Pas à l' échelle d' une...

Soudain, près d' un banc, il vit quelque chose qui lui déchira le coeur, à cet homme qui avait vu tant d' horreurs, de sang et de massacres. Il se retint à grande peine de pleurer ou de crier...
Un jeune couple, de deux personnes d' une vingtaine d' annèes, peut-être moins... était enlacé... Dans l' agonie, ils se sont rapprochés l' un de l' autre. Et là, leur mort les a rassemblé dans un spectacle de toute beauté et de mort pour l' éternité... Ils s' embrassaient... Leur visages étaient liés, ils souriaient presque... La tendresse même... La jeune femme avait sa main posée délicatement dans le dos du jeune homme, alors que celui-ci lui caressait les cheveux dans un mouvement immobile... Tandis... Tandis que chacun plantait un couteau dans le ventre de son amour éternel.
..
Oh bordel ! Il a dit vrai !

-On remballe tout ! Vite !! Vite !! Bougez-vous, cria-t-il en courant vers le vaisseau. Rentrez-vite dans le vaisseau ! Pilote, annoncez la quarantaine ! Il faut qu' on...
A ce moment précis, des tirs fusèrent d' un peu partout et tous se mirent à l' abri. Les réfugiés attaquaient. Le Mal en personne venait les exterminer.
- Tous à vos armes ! Défendez-vous !


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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeSam 28 Avr - 21:12

Chapitre 3



La folie existe parce que la mort couve, que tout homme s'y sent voué,
qu'il l'abhorre et qu'il se la cache.
Fondements de la psychopathologie, Eliane Amado



A l' autre bout de la galaxie...
Un vaisseau, un chasseur s' éloigne tranquillement... Le pilote, Jimmy Tayler, est nerveux et transpire légèrement...

Tu peux le faire... Tu peux le faire...
Et voilà que sortent de l' hyperespace une dizaines d' autres vaisseaux noirs. Des chasseurs ennemis. Jimmy vire de bord pour se mettre face à eux...


On y va !

Et là, la bataille commence. Tous les vaisseaux tirent en même temps sur le jeune garçon qui doit effectuer un looping rapide pour éviter les lasers mortels. Il se redresse vivement et riposte. Un vaisseau explose en projetant des débris métalliques et humains. Voilà qu' ils se jettent alors sur lui. Le jeune pilote fait demi-tour et se dirige à vive allure vers la chaîne d' astéroïdes.
Des masses noires apparaissent sur son écran de devant, tandis que des tirs lasers le frôlent.
Paniques pas, paniques pas... Il entre dans la chaîne d' astéroïde... Et les vaisseaux adverses le suivent en continuant de tirer...
verve...
Il faut maintenant slalommer entre les rocher géants, qui projettent leurs ombres meurtrières sur le petit chasseur. Virage à gauche, à droite, looping... Un engin ennemi le dépasse sans l' avoir vu. Il tire... et rate son coup... Le coup va toucher une petite météorite qui explose en un milier d' éclats sombres. Un d' entre eux, plus gros que les autres percute violemment le chasseur noir. Celui-çi a son aile déchirée et va prestemment s' écraser sur un bloc rocheux. Plus que huits.

Le vaisseau de Jimmy ets alors bombardé par une averse de cailloux. Tout les voyants virent au rouge et la sonnerie d' alerte retentit dans la petite cabine. Le jeune homme transpire abondamment, devant à la fois éviter les astéroïdes et le tir d' un chasseur qui le pris en chasse. Jimmy accélére l' allure pour semer son ennemi mais rien n' y fait. Les rayons de mort le frôlent de toute part. Le vaiseau est trop près... Il décide d' actioner un mécanisme sous son poste de pilotage et un petit missile téléguidé sort rapidement de l' arrière de l' engin, au dessus du moteur principal. L' appareil cherche alors une source de chaleur derrière le vaisseaux de Jimmy et la trouve...
Des bouts de métal volent tous autour du pilote en le percutant violemment dans un ballet silencieux. Enfin, il arrive à la fin du champ.
Il accélère encore. Des tirs recommencent à passer à côté de son vaisseau. Il regarde sur son écran de contrôle:


Plus que deux ! Ca va plus vite que je ne le pensait, pense-t-il en un sourire féroce.

Il décide alors de tenter le tout pour le tout. En un looping, il se retrouve face à ses adversaires et se redresse. Il tire et un des deux engins noirs explose en une gerbe de couleurs. Le dernier... Il tire et tire... Les deux vaisseau se rapprochent... Encore et encore... La sueur lui coule sur tout le corps et il a du mal à respirer... Son souffle s' accélère... Et soudain, alors qu' il arrive enfin à toucher son ennemi, un tir de laser détruit son aile droite. Il voit son vaisseau foncer vers l' autre qui explose alors en formant une boule de feu. Il ne peut pas virer. Tous les voyants sont au rouge. La dernière chose qu' il voit est cette énorme masse emflammée qui s' approche de plus en plus, inexorablement...



-Et mer.. ! C' est encore raté !
Une voix douce s' éleva dans le noir:
-De toute façon, tu as l' habitude de piloter un transporteur, pas un chasseur.
-Parles pour toi "co-pilote" !


Il retira vivement son casque qui s' éteignit automatiquement. Il avait encore perdu.
-J' ai été encore trop téméraire. J' allais les decendre et j' ai comme un idiot foncer dans le tas, dis Jimmy, légèrement exaspéré. A chaque fois c' est la même chose... Comment tu as fait pour gagner la dernière fois ?
- Ah, c' est un secret, répondit Hannah. Et puis, les femmes aiment bien les hommes téméraires...

Après un petit moment de silence génant, il ouvrit les yeux. Il était dans la cabine qui leur servait de chambre.
Deux lits militaires, deux coffres et un petit frigo... Hannah était au poste de pilotage et surveilait par l' écran la bonne marche du vaisseau. Une plaque de métal s' était posé contre la vitre extérieur, pour protéger les occupants. Les propulseurs hyperspaciaux étaient activés.
Ils n' étaient plus qu' à dix jours de Bellare. Et ils s' ennuyaient. Il n' y avait rien de passionant à rester deux semaines entières dans un transporteur immense, seuls à deux, avec pour seule cargaison des armes.

Si au moins ses caisses transportaient des casques de simulation un peu plus intérressant que celui-ci, délira-t-il.

-Tu sais, dis Hannah, comme si elle lisait dans ses pensées, plus que neufs jours et demi et nous arriverons à Bellare. Peut-être qu' il y aura quelque chose d' intéressent à faire là-bas.
Elle disait cela sans trop de conviction. Jimmy avait toujours été friant d' aventure. Il s' ennuyait assez de rester cloîtré dans cette immense tombeau de métal. Il aurait voulu un peu d' action et se demandait s' il pourrait un jour connaître quelque chose de palpitant. Une vrai aventure.
Il était loin de se douter que dans dix jours, sa vie prendrait un tout nouveau tournant...


Les Reflets du Passé. [Space Opéra] 16


Dernière édition par le Sam 9 Juin - 17:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeMar 1 Mai - 19:25

L' attaque fut soudaine et inattendue... Il l' avait poursuivit... Jamais il ne pourrait y échapper... Il se blottit derrière son bloc de pierre tandis que le jeune homme à côté de lui se levait...
Il y avait quelques instants...


Hans rouvrit les yeux, et vit que le commandant de la troupe s' était relevé et était parti fouillé la place après avoir donné ses ordres... Un jeune soldat, d' une vingtaine d' années, s' approcha de Hans avec de la nourriture et une gourde militaire.

Il est si jeune, pensa-t-il, et moi qui ai cinquante-deux ans et n' ai fait que mon service militaire...

Le jeune soldat se pencha doucement sur lui et lui offrit la gourde, sur laquelle le survivant se jeta avec avidité. Il était très faible et avait du mal à dévorer son pain mais, bien qu' il soit un peu vieux, il ne manqua pas de lui trouver beaucoup de saveur. Le gamin, souriant en voyant l' appétit de Hans, s' assit avec lui contre le pot en pierre assez large. L' homme le regarda.
Il avait effectivement vingt ans environ, à voir son visage, qui était assez fin, des cheveux roux, et des yeux verts qui respiraient le bonheur et la plénitude. Un homme calme et heureux de vivre... Hans se demanda ce qu' un jeune homme comme lui pouvait faire dans l' armée... Et ici, dans ce massacre... Il ne le saurait jamais
.


Le jeune homme lui sourit et lui demanda:
-Votre nom s' est Hans, c' est ça ? Moi c' est Derreck. Soldat de seconde classe dans l' infanterie militaire. Et vous, c' est quoi votre métier ?
Hans savait que le soldat voulait lui faire oublier cette horreur, mais il semblait également désireux de discuter. Il lui répondit sans cesser de regarder les environs.
-Professeur de philosophie. Depuis trente trois ans.
-C' est pas mal. Vous êtes plutôt du genre à voir la vie du bon côté, non ?
Hans lui jeta un regard de lassitude qui en disait plus que toutes les paroles.
-Ok... Ouais, ça doit être affreux d' avoir vécu tout ça... Enfin, vous êtes vivant, c' est ce qui compte, non ? Vous êtes marié ?


C' est pas croyable de faire autant de boulettes, pensa l' intéressé. Mais il est sympatique...

-Ah oui désolé, continua l' autre qui parut franchement triste de sa remarque. Hum... Et vous en pensez quoi de la religion, vous qui devez en parler tout le temps ? Vous croyez en quelque chose ?
-Non, dit-il d' une voix rauque mais non plus à cause de sa soif mais de la fatigue. Je n' ai jamais cru à Dieu ou aux dieux. Encore moins aujourd' hui... Pourquoi ?
-Oh, juste comme ça.
-Vous croyez en quelque chose, vous ?
-Oui, je suis chritianno-musulman. La pensée d' un Dieu unique qui veille sur vous me semble intéressente. En fait, j' y crois à 100%. Et... il faut bien avoir de l' espoir dans la vie... surtout en tant de guerre... sinon à quoi ça servirait de vivre ?
Hans réfléchit à cette question sans toutefois répondre. De toute façon, le jeune homme parlait encore.


-Moi, je prie tout les soirs pour qu' il veille sur moi. Que je puisse enfin revoir ma famille, ma fiancée. J' ai même une croix lunaire dans mon cou, et un Livre sacré dans la poche droite. Vous savez que j' attends un enfant ? Je suis très heureux, reprit-il quand Hans aquiesca. Et c' est pour ça que je le prie toujours. Pour qu' il me protège pour avoir au moins le bonheur de voir mon enfant venir au monde. Je ne demande rien de plus...
Hans leva les yeux au ciel après cette révélation. Peter...
-Vous savez, dit-il enfin, quelque fois je me dis que...

Il ne put continuer sa phrase. Le capitaine criait tout en courant vers le vaisseau:
-Vite !! Bougez-vous. Rentrez-vite dans le vaisseau ! Pilote, annoncez la quarantaine ! Il faut qu' on...
Hans entendit alors plusieurs tirs, de lasers ou d' armes conventionnelles.
-Tous à vos armes ! Défendez-vous !
Des cris de rage. Le commandant sauta derière un bloc et riposta.
Ils étaient venu jusqu' ici pour tous les tuer. Ils avaient aussi entendu le vaisseau. Et le Mal leur disait de tous les tuer.

-En formation ! Ripostez !
Le jeune homme se leva, tout comme ses camarades et les tirs fusèrent sur eux. Ils firent le tour des blocs, posèrent un genou à terre et ripostèrent. Plusieurs hommes et femmes tombèrent. Hans se mis la tête entre les mains et ne vit plus rien.
Des cris... Des tirs... Un corps qui tombe... tout proche... Des ordres lancés... Puis une déflagration... De la pierre et du gravier s' éléva dans les airs pour ensuite retomber en fine poussière sur la place. Ensuite... plus rien... Hans voulu ouvrir les yeux...

-Derreck, fait gaffe !!! Il est...
Un autre tir, un cri d' agonie, la chute d' un corps mince et d' autres tirs qui déchiraient le faux mort... Et le noir...



-Hans... Hans... Hans, bougez-vous...
Hans ouvrit les yeux. C' était le commandant.
-Venez ! Faut qu' on foute le camp d' ici ! Je suis désolé de ne pas vous avoir écouté mais...


Il se leva et aida ses hommes à récupérer leurs armes et à rentrer dans le vaisseau.
Hans se leva à son tour, avec une grande difficulté puis se tourna vers le champ de bataille. Il ne vit même pas les cadavres des civils morts, où la lumière rougeatre qui commençait à disparaître de leurs yeux, ni le premier soldat tombé... Seulement le second...

Derreck était mort... Son blouson militaire portait une petite trace de sang laissée par la balle... mais cette dernière avait tout de même eu raison de ce jeune innocent...
A part Véronica et Peter, c' est le seul que je...
Calmement, sans pleurer, il se mit à genou à côté de lui sans entendre les autres l' apeller. Il remit droit une mèche de la chevelure du garçon, retira le sang sur son doux visage serain. Puis, se rapelant leur conversation, il sortit le médaillon en forme de croix reliée à une lune de son col, le posa sur son torse immaculé et fit de même avec le petit livre qui était dans sa poche.


-Repose en paix...
Il resta là il ne sais combien de temps.. Deux minutes ? Dix ? Une éternité ?

Pourquoi, Oh Toi Dieu auquel il croyait et mettait tous ses espoirs et ses peines, pourquoi la tu abandonné ? Pourquoi ne devrait-il pas pouvoir voir son fils ou sa fille naître ? Pourquoi, plutôt que moi qui suis vieux, las et inutile ? Pourquoi cette âme bonne et généreuse, que je ne connaissais pas assez ? Pourquoi tout ces morts et cette souffrance ?
-Pourquoi ?
Il remarqua qu 'il avait dit cela tout haut, puis sentit une main se poser sur son épaule.
-Amen, dit le commandant. Prenez-les vous autres. Hans... On doit y aller... D' accord ?


Il sentit une main le relever et le tirer doucement vers le vaisseau. Il vit tous les soldats postés autour des corps de leurs compagnons. Il ne les vit pas les prendre et les déposer avec respect dans la soute. Finalement, à bout de force et ne pouvant plus en supporter davantage, il ferma les yeux et s' endormit.
La porte du vaisseau se ferma. Celui-çi décolla avec à son bord de terribles nouvelles.
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeDim 6 Mai - 21:54

Chapitre 4



Et de croire qu'il y ait des dieux ou demi-dieux
qui se delectent de meurtre et d'effusion de sang humain,
à l'adventure est-ce une folie.
Pélopidas, Jacques Amyot

Le commandant de la base s' ennuyait ferme...
Il jeta pour la énième fois une boulette de papier vers la corbeille.


Encore raté ! Et que fais donc ce capitaine ?

Tout n' allait pas pour le mieux. Oh que non.
La base militaire de New Capitale, ainsi que toutes celles de l' Alliance Spatiale étaient en état d' alerte. Coordonnez les renvois des troupes sur leur planète, envoyer des troupes fraîches en surveillance, envoyer des armes et des munitions, donner des ordres de çi de là à travers la galaxie, ce n' était pas simple pour ce général qui commandait la première base de l' Empire.
C' était un boulot à plein temps et extrèmement épuisant.


Mais il y avait pire. Ils avaient reçu des appels de détresse sur toutes les fréquences, des ondes radios aux faisceaux cohérents, provenant tous de Limen. La petite planète, à la périphérie de l' Alliance, mais pourtant de l' autre côté de l' ancienne zone de combat, était une planète fort habitée: cinq milliards d' habitants. Et ils avaient reçu en masse ces appels qui parlaient d' insurection, de folie et de massacres. C' était à peu près à chaque fois sur un massacre que se terminait la transmission. Puis, plus rien. Plus un seul message.

On frappa à la porte.
-Entrez, ordonna le général.
Il en eu le souffle coupé. Le soldat qui venait d' entrer, le capitaine de première classe Alex Tinderson, était en fait une femme. Et de toute beauté.
Ces cheveux noirs cascadaient allègrement dans son dos sous sa casquette militaire verte. Ses yeux bleux évoquaient un orage, montrant ainsi le tempérament fort et imposant de la jeune femme. On avait du mal à détacher ses yeux de ce regard pénétrant. Elle avait le teint bronzé, son visage cuivré entourant des lèvres fines faîtes pour être dévorées. Sa tenue serrante n' arrangeant rien, le général s' attarda quelques instants sur ses formes généreuses, rondes et fermes, qu' elle n' hésitait pas apparement à mettre en valeur. Elle était plutôt atléthique, signe de son entraînement qui lui avait valu le grade de capitaine.


-Capitaine de première classe Alexandra Tinderson, chef d' escadrille de la compagnie Sphinx, matricule 5D_002G, à vos ordres mon général, énonça-t-elle.
Retirant ses yeux du spectacle du jeune corps ferme de cette femme, et essayant de réorganiser ses idées, il plongea ses yeux dans la masse de papiers et de rapports sur son bureau en lui disant de s' asseoir. Elle s' exécuta.
-Capitaine, savez-vous pourquoi vous êtes ici ?
-Non monsieur, sinon que celà fait parti d' une mission spéciale.
Sa voix était ferme et décidée, mais ne manquait pas de sensualité et de douceur.
-En effet. Compte-tenu de vos résultats nous vous avons choisi pour cette mission. Je dois dire que vos résultats de pilote son exellents pour...

-Une femme, dit-elle.

-Un soldat aussi jeune que vous, dit-il sans faire attention à la remarque de la jeune femme. Voyons, 25 ans, originaire de Astagua, fille d' une pilote de ligne et d' un militaire, 5 ans dans nos services, énonça-t-il. Dans les meilleurs résultats au combat rapproché, les meilleurs aptitudes au pilotage d' appareils légers ou lourds... Et caetera, et caetera... En tout cas, ce sont ses capacités qui ont fait que vous avez été choisie.
-Pour quelle mission monsieur ?
-Oh, c' est tout simple: on vous a chargé de diriger quelques sections de pilotes sur un de nos vaisseaux. Ils sont en direction d' une de nos planètes avec leur vaisseau mère et vont passer sur La Grande Tokyo, ou Tagashama, planète que nous avons annexé, pour réparer leurs réacteurs hyperspaciaux. Ils arriveront ensuite sur la planète de débarquement dans 5 jours. Vous arriverez demain en avance sur Tagasha... machin et vous entrerez dans le vaisseau jusqu' à son arrivée.
Pendant ce temps, vous dirigerez les trois premières divisions de pilotes pour les entraîner. Se sera mieux que de laisser nos militaires passer leur temps à picoler et se gaver...


-Bien monsieur, c' est un honneur. Mais, quel est ce batîment ?
-Oh, un tout nouveau vaisseau de guerre. Puissant et rapide, vous allez aimer, dit-il en fouillant dans ses papiers en désordre. De plus, il y a un ou deux qui ont combattu à la bataille de Misheza... Voyons... Ah...

Ce navire s' appelle... l' Atlas... Bon séjour capitaine.


Les Reflets du Passé. [Space Opéra] 213

Je suis déjà pratiquement bourré quand Allan vient s' asseoir à côté de moi en me passant une bouteille de bière. L' alcool n' a jamais été mon fort. Mais je lui fais un léger sourire et ouvre la bouteille.
-Allez mon gars, me dit-il, demain on arrive a Tagashama, on fait réparer les propulseurs et on est chez toi !!!! Ca se fête !!!!! A la tienne !
Sacré Allan. Du haut de ses 1 mètres 90, ce type baraqué comme un buldozer me fiche une tape dans le dos qui faillit me faire culbuter de l' autre côté du bar. C' est soirée de fête aujourd' hui dans la salle de ma compagnie. Suite à notre victoire, les généraux nous ont laissé quartier libre jusqu' à demain et ensuite...
-Quand même Greg, nous envoyer un capitaine pour nous trouer le *** pendant cinq jours, c' est pas croyable !!!! Bah, au moins on est tranquille ce soir. Suzanne n' est pas avec toi, vieux chenapan ?
-Tu sais bien que je n' aime pas me faire traiter de vieux... Et puis Suzanne travaille en ce moment-même.


Est-ce moi ou la salle est en train de vassiller ?
Tu es dans un vaisseau spatial et à moitié bourré crétin...
-Et puis tu sais, Suzanne, c' est pas non plus...
La ferme abruti !!
-Quoi ? De quoi parles-tu , me demande Allan en se détournant de sa discussion avec un collège.
-Non, rien...


Lorsqu' il se retourne, je glisse ma main sous mon col pour sentir le doux contact de ma main sur la bague. Je ne sais si c' est à cause de mon futur retour à la maison...
la maison... mais j' ai hier mis une chaîne à ce bijou et je le porte maintenant en premanence sur moi. La joie de rentrer, le souvenir ou... à cause du chagrin. Et pour la centième fois je me repasse les scènes de cet évènement...
Ma main serre un peu plus la bague. Et je revois son visage... son tendre et angélique visage découpé dans des cheveux roux clairs; ces cheveux qui m' évoquaient tant les champs de blé de ma jeunesse...

Pourquoi tout ça s' est-il subitement arrété...

-Eh Greg, ça va mon vieux ?

Il le fait exprès ou quoi.... Je suis juste grisonnant...
Soudain, j' ai une folle envie de tout lui dire... De dévoiler toute mon âme et tout se qui se cache au fond de Grégory A.D Stevens... De lui parler d' elle... Du bonheur et du chagrin qu' elle m' a apportée... Ou alors j' ai juste envie d' aller pisser... Je ne sais plus...
Non, je ne devrais pas en parler avec Allan. Je n' en parlerais jamais avec lui. IL me faudra un certain temps pour me montrer au grand jour. Quand ma vie aura changée. Quand nos vies auront changées.
Dans six jours, tout sera différent...


Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Croise10


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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeMar 15 Mai - 21:21

MAJ du mardi 15 mai 2007.
Corrections et modifications des paragraphes précédents sauf sur le point orthographique.
Bonne lecture.
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeSam 9 Juin - 18:33

MAJ du samedi 09 juin 2007.
Ajouts et dernières corrections.
Bonne lecture.
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeDim 19 Aoû - 18:54

Le Monde était devant ses yeux, dans toute sa beauté.
Cet univers tournait, se mouvait, évoluait, avançait, reculait, se découpait en une multitude de déplacements hasardeux et calculés, étant lui-même en mouvement. Immensité et petitesse, macro et micro, cosmos et planète, éphémère et éternel, tout dans l' Univers se mêlait à une danse étrange et incalculable, bien qu' étant connue par tous, magnifique et terrible.
Pour l' être qui se tenait devant cette image, le Monde était un ensemble complexe de mailles qui raccordaient toutes choses -personnes, objets et événements- et un ensemble, un mélange où le grand Hasard régissait tout.
Un grand paradoxe...
Le Monde était un paradoxe...

Mais ce qui l' émeuvait le plus dans cette création était le parfait jeux de l' équilibre qui s' y jouait telle une partie d' échec où aucun des protagonistes ne pourrait lancer le final Echec et Mat. Le Monde n' a pas de fin et il ne peut y avoir de vainqueur tant que la partie n' est pas finie.
Et pourtant, tout être doué d' une pseudo-intelligence, tout être persuadé d' être au sommet de l' art qu' il nomme "conscience de soi" -ce qui n' est qu' une erreur de jugement absolu- tente de comprendre le monde qui l' entoure, besoin admirable mais stupide. Car, par cela, cet être sépare l' Univers en divers fragments comme si le Monde était composé d' une multitude d' énergies différentes et contraires. Ainsi viennent la notion du Bien et du Mal, de la Vie et de la Mort, de la Peur et du Courage, du Destin et du Choix, et autres notions diverses et diversifiées. Mais il n' en est rien.
Le Monde est un Tout, ces énergies ne faisant qu' une et s' imbriquant toutes dans un même but commun et obscur.

Un soudain bruit sourd, causé probablement par diverses turbines et tuyères en activité, le firent perdre le fil de ses pensées. Pensées, voilà encore quelque chose que l' on avait différencié de la nature bestiale et pourtant, chaque être civilisé est en lui-même un être démoniaque et assassin.
L' Homme est un loup pour l' Homme.
Il soupira et se leva en faisant grincer et s' entrechoquer les divers ressorts et stabilisateurs gravitationnels qui composait le fauteuil ancien. Aussitôt, l' atmosphère vide en dehors de la capsule d' air et de gravité définit par le siège emplit son environnement. Pourtant, il ne mourut pas, ni par la pression de son corps ni par le manque d' air, pas plus qu' il ne quitta le sol malgré la gravité de 0 G qui emplissait la salle. S' étirant comme après une longue sieste, bien que la pratique du sommeil soit pour lui une activité superflue et purement faste, il s' avança vers la vitre qui définissait la salle. Aussitôt, l' hollographiste sub-quantique s' éteignit en un petit clac indistinct.
Tandis qu' il s' approchait de la vitre, son nez puissant et fin presque collé à la matière translucide semblable à du verre pur, il sentit par l' entremise de ses capteurs sensoriels la vibration et le doux bourdonnement qui caractérisait la protection entourant l' édifice. Il posa une main humaine, faîte de peau et de chair comme le prétendaient les capteurs intégrés à la paroi solide, sur la vitre.

Il avait de l' espoir. Un espoir qu' il avait toujours eu même dans les moments difficiles.
Un vieux gâteux, se mit-il à penser avec humour. Mais face à ces êtres peureux et psychasthéniques, il voulait être cet élan qui leur permettrait de survivre. Sa Création était en péril et il était de son devoir de la sauver.
Mais déjà il sentait le Mal s' insérer et se répandre par-delà la paroi. Le Mal, non pas celui du Monde, mais un mal différencié et unique, répandant son horreur sur le Monde. Et lui, le "Grand Épouvantail" comme le ver le surnommait, ne pouvait prévenir les êtres de sa Création. Seuls, ils feront face à la folie et la mort tant redoutée sans savoir que le pire est à venir.
Il compris que l' épidémie, fléau puissant et destructeur, annonciateur du démon était là. Peu avaient vu ce signe, par bonheur ou par malheur, et donc peu se prépareraient à ce mal. Mais à quoi bon ? Tout le monde l' a oublié, alors que ce fut la plus grande catastrophe et erreur du genre humain. Mais il était vrai que peu en avait survécu.
De son point de vue, il vit les diverses ouvertures dimensionnelles s' ouvrirent et déverser leur masse grouillante et folle, dévoilant le signe du Mal, mais aussi, à sa plus grande terreur, des trous de vers qui s' ouvraient, de-çi de-là, ouvrant un passage à la puissante armée, soldats du Faux-Dieux.
Répandre la folie puis frapper, pour mieux mettre les coeurs dans l' horreur et la peur, voilà sa méthode. Étrange, son armée se déversait déjà, alors que l' Épidémie venait juste de débuter...
Ils me cherchent... Il tentent de me débusquer, de me mettre face au mur et de me réduire à néant avant de débuter leur invasion. Il renifleront ma piste comme des chiens attirés par l' odeur de la bête blessée... Et dévasteront tout sur leur passage.
Mais il ne me trouveront pas... Sinon tout est perdu... Mais j' ai l' espoir tandis que le ver n' a que haine, orgueil et jalousie... J' ai l' espoir...

Et tandis que ses pensées allaient en ces termes, les tuyères s' activèrent et le bruit devint plus fort. Le paysage s' anima doucement.
Un hologramme apparut soudain dans un coin. Un jeune homme, allongé dans l' herbe d' une colline, entre un corps de ferme et les champs, regardait les étoiles avec un air rêveur. Une voix, comme si le vieux personnage qui disait cela était juste à côté, s' adressait aux personnes rassemblées autour d' une table garnie.

Ce jeune Greg, il finira soit pilote soit écrivain. Il est toujours la tête dans les étoiles !!!


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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeDim 19 Aoû - 19:34

Très contente d'avoir pris le temps de lire ton récit! C'est vraiment bien écrit et décrit, une histoire encore obscure du fait des destins qui s'entrecroisent, des réminiscences du passé et des multiples personnages mais vraiment beaucoup de suspense, ça ne s'essouffle pas! J'attends la suite, maintenant que j'ai découvert ce space opéra.

Et je le conseille aux Acaémiciens, ça vaut le coup de s'y attarder! A déafut de beaucoup de commentaires, tu as déjà une adepte Wink Continues!
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeDim 19 Aoû - 20:07

Ouf ouf ! quel morceau ! mais je ne regrette pas ! Quel beau récit ! je rejoins le club de Dame Elvia, tu as une fan ! Malgrès certains passages qui se trainent un tout petit peu en longueur, on ne se lasse pas !
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeDim 19 Aoû - 22:08

Snif... Merci beaucoup...
Je suis très content que ma chère Elvia, ainsi qu' un professeur, reconnaissent mon travail. Mon histoire est parfois fort longue et les liens entre chaques histoire un peu complexes (quoique je me force à faire de mon mieux), mais je suis un surexpliquateur (ce terme je viens de l' invinter of course), un fan de détails croustillants et étranges.

Qui et qu' est-ce que ce qui répand une étrange maladie et que va-t-il faire ? Qui est cet être énigmatique, qui appelle l' Univers sa Création ? Que vont devenir Greg, dont l' histoire personnelle et l' humour sont à suivre obligatoirement, Hannah et Jimmy, jeunes gens timides qui sortent à peine du cocon de l' adolescence ? Que va devenir Hans, dont la planète, la vie et la famille ont été dévastés par l' Epidémie et quel sera son rôle dans la suite des événements ? Quels sont les buts des différents protagonistes, quels sont leurs liens ?
Enfin, en quoi le Mal, le ver, le Faux-Dieu est-il le reflet désagéable et mortel d' un passé enfoui dans les restes de l' humanités ?

En effet, voilà un space-opéra que je promets plein de suspence et de péripéties.
Les détails seront toujours clés, souvenirs ou pensées car la psychologie sera vivement abordée dans ce récit (dont la religion où j' aime montrer les diverses absurdités [telle l' idée de mélanger les ennemis actuels, chétiens et musulmans]) et où les sentiments humains seront dévoilés.
Aussi, de superbes scènes d' actions, de batailles (la scène de bataille qui suivra sera maniée, re-maniée et retouchée avec douceur et attention), de confontrations, de réflexion...

Mon seul ennui, qui pourrait m' être fatal et qui, en tout cas, ralenti le débit du récit, le manque de scénario. Je connais les réponses aux questions posées çi-dessus, je connais ls grandes étapes de mon histoire mais je dois "combler" certains passages. Exemple type: la scène çi-dessus a été imaginée depuis le mois de juin mais la création du texte, les sujets abordés ont été faits ce soir en même temps que je tappais sur le clavier.
Donc, si des incohérences peuvent subvenir dans mon scénar, m' avertir aussitôt (même si je suis très pointilleux).
Si vous voulez m' aidez pour le vocabulaire et autre, ne vous génez pas et dites moi (par MP peut-être) ce qui est à améliorer.

Sinon, je vous souhaites à tout une bonne lecture et un bon moment.
En piste !
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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeDim 2 Sep - 13:33

Chapitre 5.

J'ai dormis pour une vie,
aujourd'hui je rattrape le temps.





Le vaisseau militaire s' élevait rapidement dans le ciel de Bellare, par-dessus le feu, la poussière et le sang.
Hans avait été installé sur une couchette de repos, à l' arrière de l' appareil, juste à côté de la soute. Devant, dans une petite pièce aménagée, les soldats s' étaient ceinturés aux sièges, le temps de traverser l' atmosphère. Dans le cokpit, le commandant était assis entre les deux pilotes et donnaient ses ordre. Pendant ce temps, le "radio" s' affairait à envoyer le message de quarantaine au vaisseau mère.
Devant le spationnef s' étendait la nuit tandis qu' il débutait sa sortie de l' atmosphère.

-Augmenter la puissance des moteurs.
Aussitôt, un des pilotes enclencha un dispositif et un sourd vombrissement se fit entendre à l' arrière de l' apparreil.
Le commandant s' approcha d' un micro devant lui et ordonna à ses hommes à se tenir près. Mais tous étaient déjà installés dans leur couchette rembourrée, attendant le moment où ils s' opposeront à la gravité planètaire. Ce ne fut pas long et tous furent ballotés un long moment avant d' émerger enfin dans l' espace noir et vide.


Cette manoeuvre était classique et presque monotone pour des hommes comme eux mais l' expérience était ici inédite : c' était la première fois qu' ils fuyaient une planète. La peur serrait leur estomac et la sueur coulait de leur front. Ils craignaient de se faire surprendre par quelque vaisseau ennemi, dont la puissance ne faisait plus de doute à leurs yeux. De plus, le fait de traverser une atmosphère emplie de poussière nucléaire n' était pas très réjouissant en soi.
Le calme et le vide de l' espace en était rassurant.


Tous détachèrent leurs ceintures, s' extrairent de leurs sièges et s' affairèrent à diverses tâches, de façon habituelle et mécanique. Seul le cokpit et la salle de repos étaient équipés d' une gravité, mais cela ne semblait pas géner les soldats qui se mouvaient avec grâce et habileté.
-Bon, s' exclama le commandant à l' intention de ses pilotes, extrayez le vaisseau de l' attraction de Bellare et stoppez-vous. Appliquez le code Q2-R16, Quarantaine Planétaire.
Il se retourna ensuite vers le jeune homme qui lançait ses messages au vaisseau mère et aux appareils autour de la planète. Ceux-çi étaient nombreux mais beaucoup n' avaient pas répondu, d' autant que certains avaient été détruits par on-ne-sais-quoi, et quelque-uns étaient des vaisseaux marchands ou de transport qui n' étaient pas entré dans le périmètre planétaire. C' étaient ses batîments restés en orbite qui avaient reçu les messages désespérés lancés par les habitants de la planète et qui avaient prévenus les autorités.
-Monsieur, le Zeus demande qu' elle est la situation.
-Il faut appliquer le code Q2-R16. Dites-leur que nous avons récupéré un rescapé qui affirme qu' un virus se propage sur la planète. Expliquez-leur que le gouvernement même à préférer faire exploser quelques grandes villes. Expliquez-leur aussi que les contaminés deviennent fou et meurtriers et que nous avons essuyé une attaque de ces derniers et que nous avons perdu deux hommes.
Le jeune homme se retourna sur sa console, envoya les données par faisceau maser puis attendit la réponse. Lorsqu' il la reçu, il se retourna vers son commandant.
-Ils demandent si vous êtes sur de ce que vous dites.
Au loin, à travers la paroi translucide du cokpit, un vaisseau aparraissait. Le vaisseau gouvernementale planait dans le vide, immobile et macabre.
-ALORS EXPLIQUEZ-LEUR QUE TOUTE UNE PLANETE ET SES HABITANTS ONT ETE DECIMES ET DITES-LEUR D' ALLER SE FAIRE VOIR !!
Le radio se retourna vite fait sur sa console et envoya une réponse approximative.
Un bourdonnement se fit entendre dans son casque et le soldat palît tout en se figeant. Tout en lui décrivait la terreur et l' incrédulité.
-Quoi ?!
-Le... le Zeus vient de m' imformer des nouvelles extérieures. Ils... Ils ont reçus d' autres messages provenant... de planète de l' Alliance Spatiale... Cinq pour être exact... Toutes sont vides de population... A part les... cadavres...
Les pilotes et le commandant se tournèrent tous vers lui avec le même sentiment d' horreur.
-Et... et nous avons reçu des appels hautes-fréquences venant d' autre empires galactiques... Le virus s' est propagé dans presque toute la galaxie...
L' état de crise est décrété.


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MessageSujet: Re: Les Reflets du Passé. [Space Opéra]   Les Reflets du Passé. [Space Opéra] Icon_minitimeLun 10 Sep - 22:35

Toujours aussi bien mon petit Fondateur, un bon rythme dans ce nouvel opus, mais je reste sur ma faim, la première fois, j'avais enchainé les quatre premiers chapitres d'un coup, alors une seul cette fois, ça se lit trop vite!

J'attends la suite!

PS : Relis toi, il y a pas mal de fautes d'orthographe. Sinon dis moi, je t'aiderai à les corriger.
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