Nico,l'éternel retardataire

Allongé dans l'herbe tendre des prairies de Mysteltain, je me laissais aller vers une douce rêverie, me plongeant dans le bleu infini de ce beau ciel d'été. Je profitais de la chaleur environnante pour m'aérer l'esprit, me livrer à quelques réflexions... Je humais à pleins poumons la fragrance de l'herbe haute fraîchement coupée, mêlée à celle du thym citron, agrémentée de romarin sauvage, avec un zeste de fenouil, facilement décelable grâce à son parfum subtilement anisé. J'écoutais les oiseaux chanter leurs refrains mélodieux : des mésanges, des rouges-gorges, des pics (qu'ils soient verts ou non), des rossignols, et bon nombre d'espèces dont j'ai pu oublier le nom...

Soudain, un bruit extérieur vint me sortir de ma torpeur. Je fis mine de n'avoir rien remarqué, soupçonnant quelque farce. J'attendais le moment propice pour surprendre le petit malandrin qui espérait me jouer un tour... Alors que j'ouvrais la bouche pour démasquer le plaisantin, je sentis une odeur bien connue de mes sens, qui eut totalement fini de me réveiller : une odeur de peinture, d'aquarelle, de toile tendue, enrobée d'une aura de créativité, d'imagination pure et de bienveillance sincère. Une bourrasque de vent, les oiseaux s'étaient tus, toute la nature semblait surprise par l'arrivée de cet individu. Je me redressais alors, les yeux mi-clos, encore engourdi par mon repos prolongé. sans prendre le temps de me saluer, le nouveau venu m'adressa ces paroles d'un ton mi bourru, mi amusé :

" Hé bien Nico, que vois-je là ! Debout fainéant! Voilà que je te prends encore à flâner dans ton coin de verdure favori ! "

Au son de cette voix claironnante, mon coeur se gonfla de joie, tout mon corps me pressait d'excitation. Cette seule phrase aurait suffit à me lever en pleine nuit pour accomplir quelque mission périlleuse.

" Ramrod ! m'exclamai-je à mon tour. Que fais-tu ici ? Je te croyais loin de ma belle prairie pour voyages d'affaires !

- En effet, j'étais parti. J'ai vu maintes contrées, toutes d'une beauté indescriptible dans le langage des hommes. La diversité du monde ne finira jamais de me surprendre. Mon ami, j'ai vu des arbres au feuillage de chênes, et aux formes d'oliviers, des fleurs par milliers, des couleurs par centaines, des prairies aussi vastes que des royaumes, acculées par des montagnes aux dentelles raffinées, aux versants ravinés par la pluie et les rivières qui y trouvent leurs sources.
Puis le désert, pureté de la nature dans sa nudité la plus totale. La mer de sable couvrant de ses dunes scintillantes ce qui reste de roches. Des tempêtes formidables, qui, pour peu qu'il y eût quelque chose à arracher, dévastent tout sur leurs passages. Creusant l'océan minéral à la force du souffle, elles déplacent les plus hautes crêtes de sable, remodèlent le paysage selon leur volonté et le hasard de leur chemin. Quelques oasis, îlots paradisiaques avec leurs dattiers et leurs sources fraîches, offrent un havre de paix dans cet environnement qui ne laisse aucune place à la détente paisible dont tu profites ici.
Puis vinrent les horizons brumeux des Terres du Nord, drapées dans leur brouillard froid et omniprésent. Au dehors, tout parait plus bleu, mais surtout bien plus gris lorsque le soleil n'a plus le courage de poser ses rayons sur ces Terres gelées, bien souvent plongées dans l'obscurité de la nuit glaciale. Au dedans, dans les demeures chauffées et éclairées, une impression de quitter un monde pour un autre totalement opposé s'impose à toi; les femmes accueillent les hôtes par maintes salutations chaleureuses, les tables regorgent de mets aux fumets délicieux, les hommes partagent la boisson le plus naturellement du monde, et tout cela dans un décor somptueusement folklorique, avec des ornements sur les poutres des charpentes, des fleurs très basses et colorées typiques de ces vallées, et des statues taillées dans le grès le plus fin, à l'effigie de quelques dieux de la Nature.
Sans pourtant en avoir fini de mon récit, voici un bref résumé rapporté avec le plus de concision possible sur mes impressions de monde tel que j'ai pu le percevoir."

Ce dernier pléonasme volontaire typique du style effusif de mon ami m'arracha un sourire que j'eus à peine le temps de réprimer pour répondre face à tant de ferveur :

" C'est merveilleux ! Quelle chance tu as d'avoir pu admirer tant de terres inconnues pour moi ! Mon jeune âge m'a toujours interdit ces échappées à la découverte de la Nature avec toi.

- Justement, je voudrais que tu m'accompagnes, car je repartirai bientôt. Mais cette fois, je ne voyagerai qu'avec la certitude que tu sois à mes côtés, annonça-t-il d'un ton impérieux. Dans ce que j'ai pu te rapporter, j'ai volontairement omis une partie de mon épopée...
Après les terres couvertes de verdures, les déserts et les landes brumeuses, par delà les frontières du Monde Connu, je suis parvenu en des lieux sans pareils.

- Comment !? m'exclamai-je effrayé, tu t'es risqué Là-Bas ?! Mais qu'as-tu fait ? Aurais-tu perdu la raison ? C'est l'Inconnu, ces terres maudites par nos aïeuls de générations en générations ! La diversité du Monde Connu ne te suffit donc plus ?

- Te suffit-elle encore à toi ?! m'interrompis Ramrod passablement énervé. Quel est ce discours ? que connais-tu donc de l'Extérieur toi qui ne t'es jamais éloigné de ta chère prairie de plus de quelques milles ? tu ne sais rien de ce que j'ai découvert ! Ouvre les yeux Nico ! Ressaisis toi bon sang ! Où est passé ton libre-arbitre et ton ouverture d'esprit ? Ces vertus si chères à tes yeux et qui ne t'avaient jamais manqué jusqu'à aujourd'hui ont-elles si peu de valeur face des superstitions ancestrales et dénuées de bon sens ? "

Je restai bouche bée devant cette déclaration fougueuse et autoritaire. Il m'avait brutalement planté la Lance de la Clairvoyance dans les chairs de mon coeur, pourries par la superstition et la crainte de l'Extérieur. Je prétextais sans cesse être trop jeune pour ces départs avec Ramrod, mais ce n'était que mensonges éhontés. Mon jeune âge empêchait plus vraisemblablement mes yeux de s'ouvrir , cousant mes paupières avec le fil issu de mes peurs enfantines. Mon étonnement indigné avait bien vite cédé la place au dépit que j'éprouvais envers moi-même. J'avais soudainement réalisé l'ampleur de ma faiblesse, et une envie de disparaître m'envahit brusquement, faisant monter la pourpre à mes joues abattues par la honte. J'avais tenu des propos désobligeants et impertinents à celui pour qui je n'avais jamais auparavant éprouvé d'autres que le respect des plus profonds. Ramrod, qui avait du voir ma moue déconfite et ma détresse sincère, reprit plus doucement, sur ton qui se voulait paternel :

" N'es-tu pas curieux ?

- Si bien sûr, balbutiai-je timidement. Mais j'ai peur

- Je comprends, murmura-t-il avec bienveillance. Moi aussi, au début, j'avais peur. Mais ce que j'ai vu, jamais je ne pourrai l'oublier. Ma longue absence s'explique aussi par un séjour en ces Nouvelles Terres plus long que je ne l'avais prévu. J'ai pris goût à la vie que ce peuple mène, et je compte bien m'y installer. J'aide au mieux dans la communauté qui m'accueille, et acquiert de nombreux visiteurs pour mes peintures. Je sais que tu t'y plairais beaucoup. Ces terres sont habitées par une population courtoise, aux moeurs forgées dans le respect de la Nature et de l'Homme, et dans la générosité.

- Je m'en veux tu sais, révélai-je le regard fixé sur les brins d'herbe dansant entre nous. J'aurais du t'écouter depuis le début... Je suis passé à côté de tant de choses ! Mais j'ai surtout le sentiment d'être passé à côté de ma propre existence... Désormais, je ne trahirais plus ta confiance, et encore moins la mienne. J'irais avec toi mon ami ! "

J'avais prononcé ces derniers mots sur un ton fermement décidé et fier. Je comptais bien montrer à Ramrod qu'il pourrait à nouveau compter sur moi, que j'irai jusqu'au bout, infailliblement. Ramrod sourit, discrètement, puis son sourire s'élargit, il releva le front qu'il baissait pour me parler, jeta un oeil provocateur vers le ciel, puis ferma les yeux un instant. Je le regardais, dressé de toute sa hauteur, son important bagage semblant léger comme le vent. Il était grand et fier, et l'expérience avait forgé ses traits bienveillants. De sa voix charismatique et autoritaire, je n'attendais que le signal du départ. Comme pour répondre à mon impatience naissante, il s'écria joyeusement :

"En route Nico, en route pour les Mondes Blancs d'Aëringor ! "

J'étais fatigué, mes jambes étaient lourdes. Tout ce long chemin que nous avions parcouru me semblait déjà nous avoir conduit au bout du monde. Pourtant, chaque fois que je cherchais à me renseigner sur la distance qui nous restait à avaler, je n'avais droit qu'à de gentils sourires, et une injonction de continuer, accompagnée d'un fruit cueilli au hasard de notre route si celle-ci nous conduisait dans des lieux qui le permettait. Tout était comme l'avait raconté Ramrod. Nous avions traversé de vastes terres verdoyantes, où les couleurs des fleurs et les formes des arbres émerveillaient mon regard. Nous avions escaladé de hautes montagnes enneigées en leurs cimes, escarpées, qui rendaient le parcours difficile, avec des cours d'eau qui sillonnaient le sol aux pieds de profondes ravines qu'elles avaient patiemment creusées au fil des siècles. Nous avions supporté l'aridité et la sécheresse du désert, surmonté la chaleur écrasante pour avancer d'oasis en oasis. L'aide de nomades s'est avérée plus que précieuse pour nous permettre d'arriver aux frontières de l'étendue ensablée. Puis nous avions du franchir les contrées glaciales des Terres du Nord. J'aurais certainement préféré prolonger mon séjour dans ce pays pour mieux faire connaissance avec ce peuple extraordinaire, mais "le temps presse" disait Ramrod. Nous quittâmes les landes embrumées pour de nouvelles montagnes, encore plus hautes, encore plus escarpées où nous suivîmes un sentier plus vertigineux que jamais, en bordure d'un canyon qui semblait ne jamais se terminer.
Cela faisait maintenant plus d'un mois que nous arpentions le Monde Connu pour arriver à sa frontière orientale. Alors que nous faisions une pause pour essayer de retrouver des forces, je m'assis au pied d'un arbre décharné par le vent aussi fort que glacial qui nous fouettait depuis notre arrivée au-dessus du canyon. Je me surpris soudain à penser à ma petite prairie, bien blotti dans quelque vallonnement confortable. Un saule avait alors remplacé le malheureux hêtre sous lequel je m'étais installé, et le canyon devint un petit ruisseau qui chantait une douce musique d'eau s'écoulant tranquillement. Ce fut le coup qui atterrit sur mon crâne qui me ramena violemment à la réalité.

" Réveille-toi fainéant, grommela Ramrod, faussement fâché, le bras encore levé de son geste. Nous devrions déjà être partis"

Puis il se retourna pour rejoindre le sentier, souriant à mes protestations, n'écoutant que le vent qui bondissait de paroi en paroi, faisant résonner les vieilles pierres. Je me levai alors, suffisamment reposé pour gravir quelques milles encore, avant que le soleil n'aille s'éclipser derrière la cime de l'ultime chaîne montagneuse qui nous faisait face. Nous marchâmes de longues heures durant, l'Astre Solaire s'étant depuis longtemps déjà réfugié derrière notre dernier obstacle que nous commençâmes à affronter, enragés à l'idée que notre but semblait si proche. Ainsi nous parvînmes à un col, né de la rencontre des deux plus hauts sommets de la montagne. Nous commençâmes à allonger le pas, puis, en un regard complice nous nous mîmes à courir vers ce qui semblait être une radeau pour des naufragés abandonnés. Au fur et à mesure que nous avancions, la lumière du soleil couchant se faisait plus intense, l'excitation plus forte.
Au plus haut du passage, alors que nous aurions du commencer à descendre, nous fûmes surpris à la vue du Soleil, éblouissant, qui illuminait un paysage féerique qui s'étalait sous nos pieds. La montagne que nous venions de gravir formait sur son versant caché un arc de cercle parfait. Une cité gigantesque se dressait sur les hauteurs jusqu'au fond de la vallée, qui s'étendait ensuite à perte de vue. Une ville comme je n'en avait jamais vu. Des hautes tours somptueuses dominaient la ville composée principalement de maisons en pierres taillées, décorées par des toits d'ardoise finement ciselée. Différents niveaux de remparts semblaient diviser la Cité en trois partie.
Alors que nous approchions à pas lents, les détails de la beauté de cette vile se révélèrent à moi progressivement.
Le premier mur était fait de bois blanc sculpté, représentant des feuillages et des animaux divers, agrémentés de quelques inscriptions dot le sens m'échappait totalement. Il laissais place à la Ville Basse (comme je l'appris plus tard), qui abrite les maisons des citoyens, les petits ateliers, quelques places publiques où peuvent se réunir les bonnes gens. Tout était décoré par des gravures, des sculptures, des lauriers roses en guise de haie pour les jardins personnels, des vigne vierge pour décorer les petits portiques qui parsemaient la route principale. Un subtil mélange de blanc et de vert qui me donna immédiatement une sensation de bien-être après l'émerveillement silencieux.
Nous franchîmes ensuite le deuxième rempart, fait en calcaire taillé, imposant, tant par sa hauteur que par son épaisseur. Il permettait l'accès à la Ville Moyenne, qui regorge d'échoppes et de luxueux palais d'expositions. Nous fîmes un détour pour passer à l'atelier de "Maître Ramrod" comme j'entendais parfois à notre passage. Le décor n'était que plus fourni, et plus riche, avec des étoffes pourpres en guises d'étals et les multiples couleurs des oeuvres des artistes.
Nous arrivâmes enfin, après de nombreuses interruptions par les passants prenant des nouvelles de mon ami, et s'enquérant d'informations à mon sujet (ce qui m'a valu la peine de répondre maintes fois aux mêmes questions, sans perdre patience malgré mon épuisement), à la troisième muraille. Celle-ci était maçonnée dans le marbre le fin et le plus pur qu'il m'avait été donné de voir. Des clefs de voûtes en or massif ornaient le portique dont la hauteur me donnait l'impression d'être une fourmi dans une galerie d'alligator. La profondeur du mur avait permis d'ériger des statues directement sculptées dans la muraille. J'appris plus tard qu'elles représentaient les doyens de la Cité. Derrière ce rempart se dressait les hautes tours que nous avions aperçues de notre point de vue. La Chambre des Maîtres, le Palais des Doyens, et de nombreux autres somptueux bâtiments garnissaient l'espace, aéré par de vastes place aux ornements raffinés, souvent agrémentées d'une fontaine.
Ne pouvant plus me contenir, je me plaçai au centre de la Grande Place, tournant doucement sur moi-même pour admirer les structures dont l'architecture et la profusion d'ornements me fascinait. Tel un enfant qui découvre le ciel, je restai là, rendu muet par tant d'harmonie.
Je m'écroulai sur les dalles polies. J'avais perdu connaissance, harrassé par le chemin que j'avais parcouru.
Un groupe d'hirondelles s'enfuit au bruit de ma chute, emportant mon âme avec elles aux altitudes célestes...

[HRP]
Ce chapitre est un peu plus spécial, puisque il est... interactif
Petite présentation de ma personne dans le monde réel pour ceux qui ne me connaissent pas :

Je m'appelle Nicolas, j'ai 16 ans et suis élève en terminale S. Je me destine à un IUT d'infographie, pour continuer sur une école d'ingénieurs ou un L.M.D.
J'ai deux frères et deux soeurs, tous plus âgés que moi.
J'adore les mangas, les animes, les marvels, la fantasy, la musique(aussi bien classique que hard Rock.. tout sauf le RAP, R n' B, techno..) et le dessin.
J'aime énormément la littérature, et m'essaie parfois à une poésie des plus médiocres...

J'ai passé toute ma matinée et une bonne partie de l'après-midi à finir mon RP d'intro.. alors j'espère qu'il vous plaira (pas grave si vous ne l'avez pas lu.. je peux comprendre ^^). J'ai essayé de trouver toutes mes fautes, appréciant particulièrement le respect de l'orthographe... Le premier chapitre a d'abord été mis au brouillon sur papier puis recopié, et le deuxième chapitre est directement aller de mon imagination au clavier...

Merci à tous et mille excuses de mon retard pour la section des Ateliers....

Nico




P.S: Panne d'ordi réparée...
[/HRP]

Une odeur de peinture...
Et par terre un homme.
Je me penche. Qui est il?
Je vais chercher de l'eau à la fontaine la plus proche, la prends dans mes mains en coupe, et la fait tomber sur le visage de l'être tout en disant:

Salut, ça va pas? Tu as attrappé une insolation?

HRp: bienvenue!!!!

Essouflé, sur la grande place, Ramrod se retourna pour montrer à son ami un détail architectural qui l'avait, lui, estomaqué à son arrivée ...

Mais il ne vit nulle présence à ses côtés.

Salut, ça va pas? Tu as attrappé une insolation?

Il reconnut une voix familière ... Baissant les yeux, il reconnut Luciole, agenouillé, parlant à Nico qui s'était effrondé d'épuisement.
Son visage ruisselait par l'eau que lui versait tendrement Luciole.

"Il est vrai que le soleil se fait fort, à cette heure de la journée. Le dallage blanc de la Place accentue d'ailleurs cet effet. Mon jeune ami a bien besoin de ceci, Luciole, merci à toi."

S'agenouillant à son tour afin de lui relever la tête, il espérait que par heureuse fortune, quelqu'un amènerait de quoi le transporter sous les ombrages voisins.

"Bienvenue en Aëringor, mon ami", lui murmura-t-il.

[HRP : Excellentissime et magistral, mon ami. Quelle belle aventure. Bienvenue à toi, le plus sincèrement que je puisse/HRp]

Je passais par là, à la recherche d'un quelconque talent.
"Bienvenue à toi, Nico!
Je ne suis pas encore venu à bout de ton message mais le début me plaît! Quant à ta présentation, je suis un terminal littéraire et je ne peux que respecter mes camarades scientifiques qui croûlent sous les chiffres! Je me surprend souvent à répéter que les chiffres seuls, c'est bien, que les lettres seules, c'est bien, mais que tout devient absurde quand on les mélange^^
J'ai été faire quelques pas dans la gallerie ogamienne et j'ai beaucoup apprécié tes oeuvres, en particulier ta signature!
En esperant que tu te plaîras ici, je te salue!"

Tout est noir, je n'y vois plus. Suis-je mort ? Soudain, un bruit, des paroles je crois. Qui est là ? Je sens .... le froid... de l'eau froide.
"HAAA ! Où sui-je ? "

Je me relevai brusquement, hurlant de peur... puis mes souvenirs me revinrent...
La flaque d'eau fraîche avait mouillé mes toiles... heureusement, seules les tissus vierges étaient touchés.
Je vis un visage penché sur moi. Un homme se tenait devant moi, l'air étonné... Ses mains s'égouttant, je devinai que c'est lui qui m'était venu en aide.

"Merci monsieur....., commençai-je.
- Luciole, pour vous servir, répondis l'homme en s'inclinant légèrement.
- Je suis Nicolas, mais je préfère que l'on m'appelle Nico si cela ne vous dérange pas. Je viens de Mysteltain, une région qui ressemble un peu à la vôtre, mais en moins resplendissant", dis-je en souirant.

J'aperçus alors un nouveau venu, nommé Kensei... La même politesse, le même accueil chaleureux...
Ramrod n'avait pas menti, je vais sûrement me plaire ici

Je m'assis sur le rebord de la fontaine, pour essayer de reprendre mes esprits... Un nouvel arrivant s'approche alors, et me tapote l'épaule... Je lève les yeux, incrédule, puis m'affaise à nouveau de toute ma masse sur les dalles de pierres...
Je sens une ferme poigne me soulever, et m'emporter dans les dédales de la ville....

[HRP]
Salut Luciole et Kensei !
Si je ne trompe pas, tu vais écris un superbe post sur l'effet Ogame , j'ai tout simplement adoré,et y ai posté à plusieurs reprises
Bravo encore

Merci d'être passé sur ma galerie, ça me fait très plaisir !

Salut Akira
Superbe leçon de français tout à l'heure ^^
J'étais mort de rire tout seul derrière mon écran devant ma faute... ^^
[/HRP]

Sephi entrain de peindre comme à son habitude a cette Heure tabt la chaleur est etouffante vit passer deux Samouraï dorée entrainant un jeune homme qu'il lui semblait connaitre:

*Mais je connais cette Homme, qui me rapelle-t-il donc?

Ah mais opui voilà c'est le jeune Nico que j'ai eut l'occasion de cotoyer dans mes maints voyages a travers le monde*
Sephi sortit donc a la rencontre des Samourai qui semblait trainée un Nico éffarée ne sachant ou on ne l'emmenait.

"Messieurs si vous le souhaitez jevais aidez mon ami a retrouver ses esprit et lui faire visiter la ville et l'emener voir ses amis qui officient ici avec moi si bien entendut il ets d'accord? "
S'adressant à Nico

"Salut a toi sa fait plaisir de te revoir, j'ai apprit que Ramorod était partit de chercher en la lontaine contrée de Mysteltain, tu est donc arrivée ici. Ton voyage fut-il agréable? Connaissant Ramrod il as dut te focer a tenir une certaine allure non ?"

[HRP]Spledide Rp Nico comme a ton Habitude, c'ets très bien ecrit et tout j'ai prit la pine de tout lire sachant que de toute façon l'histoire en vaudrait surement la peine. En esperant que ose montrer ici les splendide poemes que tu est capable d'ecrire [/HRP]

"Salut Sephiroth quarante-quatrième du nom ! Mon sauveur d'un jour ! Comment vas-tu ?
Mon voyage ? Ne m'en parle pas.... heureusement pour lui que ça valait la peine !"


Nous parcourûmes ensembles quelques ruelles alentours, puis Sephiroth m'indiqua un atelier innoccupé.
A peine entré, je cherchai une couchette des yeux, puis me retournai vers Sephi, lui souhaitai qu'il parvienne à peindre quelques toiles avant d'aller m'effondrer pour me reposer quelques heures...

Après une sieste des plus reposantes, je m'attelai immédiatement à mon pupitre, sortant mon matériel...



[HRP]
Merci de ton courage ^^
Mais de là à dire que c'est superbe .. ce n'est que le premier... en attendant d'autres peut-être
Je pense que je m'ouvrirai plus au RP ici, car la section du BoardOgame me semblait être une communauté bien trop ancrée déjà pour que je n'ose m'y "incruster" ...
[HRP]

Ëigola ne sachant que trop faire, sortit en ville moyenne. Elle aperçue deux samouraïs dorés entrainant dans leur sillage un jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Intriguée par le nouveau venu, elle prit la parole:

-Bienvenue a vous, jeune homme! Plaisez-vous en ces lieux tout blancs! J'espère que vous seriez bien installés. Ëigola, élève, a votre service!

Sur ce, l'elfe fit une petite révérence et s'en alla d'un pas gracieux.