Zaliara

Telle
une ombre, elle se faufilait entre les tables d'un pas souple et félin... elle
esquiva maintes et maintes chopes que les clients de la taverne se balançaient
les uns sur les autres... Alala les hommes, pensa-t-elle, tous des rustres et
des sauvages... Cependant et loin de se décourager, elle réussit on ne sait
comment à atteindre le bar et à commander un verre.

C'est au bout de quelques minutes, passé à observer le
mode de vie et à commencer à intégrer les coutumes de cette nouvelle société
dans laquelle elle mettait les pieds... Mais je m'égard... Donc après ces
quelques minutes très bien employées, elle monta sur le bar, et déclara d'une
voix forte pour que tout le monde puisse l’entendre :

"Hum HUM.... Bonsoir à vous, je me présente :
Zariara, exilée d'un autre univers, prend pied dans le votre. Jeune femme
solitaire mais aimant la compagnie d'amis. J'espère vivre, grâce à vos œuvres, des
moments magiques emplis du pouvoir des mots, et s’il m’est possible, vous en
faire vivre aussi…"

Après avoir fait le tour de l'assemblée du regard, elle descendit
du bar, s'excusant auprès du barman, et lui commanda un autre verre...

Parmi l'asistance, Medhiv avait observé le discours de la jeune femme, nénamoins seul un vague souvenir subsistait dans son esprit torturé...par l'alcool...comme d'habitude pensa-t-il.
Il se concentra, enfin autant qu'il le pouvait, prononça quelques mots de puissance et...la migraine disparut ainsi que son vertige. Il souria, cela avait du bon d'être magicien.

Medhiv prit alors sa chope et s'avança doucement, d'un pas chancelant. Apparement le sortilège n'était pas assez puissant cette fois-ci. Il se ressaisit et avança vers le bar où s'était présenté la jeune fille. Il s'acouda au bar, et dit:

"Tavernier, une autre bière pour moi s'il te plaît!"

Le tavernier s'éxécuta, Medhiv lui donna un doublon, il se retourna vers la jeune fille et dit:

"Vous êtes nouvelle?"

Elle acquiesça d'un hochement de tête.

"Alors bienvenue, euh....je vous offre à boire?"

Le jeune homme s' approcha de la demoiselle, un ou deux verres de porto dans le nez (pk le nez exactement ?) et une longue et belle pipe dans la bouche.
Il prit un verre sur le plateau que portait une fée-serveuse et le lui donna.
Il dit ensuite au barman: Ca va monsieur Propre, je paye...
Ce dernier répondit par un grognement et continua à lustrer le bois de son cher bar.
- Il n' est pas méchant mademoiselle. Un brave paladin perdu on ne sait pourquoi derrière ce comptoir.
Je me présente: François, alias Le Fondateur. Bienvenue parmi nous ! J' espère qu' ici votre séjour sera long (pour que j' ai le plaisir immense de vous revoir) et interessant.
Consultez la Genèse pour connaître la plupart des Académicines, lisez bien TOUTES les règles (y sont fous ces admins !!!) et allez à la Taverne du Paon* pour discuter avec tout le monde.
Bonne journée !
Il s' en retourna vers une table où se trouvait une jolie jeune fille aux cheveux roux, un nain et un orc alcoolique.
-Eh bien, ça promet...

*Voir l' Arbre des Grands événements de la vile moyenne, ou allez à la place blanche.

Arckange n'avait pas manqué de remarquer la pétillante jeune femme qui avait fait son entrée... elle se présenta rapidemment, comme il était coutume de le faire, puis alla commander un autre verre au bar.
Arckange se décida d'aller lui souhaiter la bienvenue, lui offrir un autre verre, et qui sait, peut-être recueillir le récit de ses aventures passées. Il devinait derrière les traits radieux de la demoiselle un passé chargé.

- Bien le bonjour, Zariara ! Je suis heureux de vous voir débarquer dans notre humble établissement qu'est l'Académie. Je dois vous avouer que j'ai lu avec un plaisir certain votre première oeuvre, et donc je ne vous cache pas que je désirerais en apprendre plus sur vous ! Cela vous chanterait-il de nous conter vos exploits ?

Zaliara regarda intensément son interlocuteur. Puis, l'ayant détaillé rapidement de la tête aux pieds, elle ancra son regard dans celui de l'homme. Elle y reconnu l'empreinte de la magie, le pouvoir de la langue. Elle souri à la vision du magicien quelque peu éméché.

"-J'accepte avec un grand plaisir votre offre. Ce sera un honneur pour moi de partager quelques bières en votre compagnie. Mais permetez moi d'ajouter une petite chose à votre biére.

-Hum, je vous fais confiance, tenez."

Prenant la chope tendu par l'homme, elle glissa sa main dans un petit sac en peau de daim et sopoudra le breuvage de ce qu'elle en sorti. Puis la tendit à nouveau à son interlocuteur.

"-Tenez, ça devrez vous aider...

-Puis-je vous demander ce que cela était et quels en sont les effets?

-Buvez et vous saurez."

Gardant un oeil sur la jeune femme, il prit une gorgée de sa bière... et sa migraine disparut laissant son esprit vif et reposé. Il en bu une autre gorgée, un sourire sur les lévres.

"-Merci mademoiselle.

-Avec plaisir, ce n'est pas tout les jours qu'une humble herboriste peut aider un magicien. On me nomme Zaliara là d'où je viens."

Puis deux autres personnses vinrent lui souhaiter la bienvenue. Un seul des deux hommes resta et ils discustèrent tout les trois.

"-J'ai bien peur de vous décevoir si je vous conte mes bien maigres aventures... Elles ne sont pas très intéressantes, j'en ai peur..."

Invité

Elvia avait élue domicile à la Taverne ces derniers jours, ne la quittant que pour regagner son bureau de la Ville Haute. Elle aimait l'ambiance convivale de la Taverne, ce petit cocon où l'on retrouvait finalement les mêmes Académciiens, en quête d'un peu de chaleur humaine. Aussi, quand elle y retourna en ce début d'après-midi, elle remarqua tout de suite un nouveau visage. La prêtresse s'avança en souriant vers la nouvelle venue :

Bonjour, je me prénomme Elvia et vous souhaite la bienvenue à l'Académie. Puissiez vous y trouver inspiration et fraternité. La ville peut vous sembler un peu grande mais n'ayez crainte de vous y perdre, on y fait vraiment d'intéressantes rencontres! Et puis, il y aura toujours un Académicien gentleman prêt à vous indiquer le chemin.

Elle ponctua sa remarque par un mouvement de tête en direction d'Arckange puis éclata de rire..

Grâce au talent de la jeune herboriste, Medhiv se sentait calme et reposé. Il recommanda alors une bière, espérant que la décoction de Zaliara serait efficace dans le temps.
Reprenant ses esprits, il se tourna vers elle:

"S'il vous plaît, racontez nous vos histoires. Elles peuvent paraître sans importance et pourtant riche en sagesse, enseignements et souvenirs."

Zaliara, le regarda, comme elle avait regardé cinq minutes plus tôt. Elle replongea sa main dans son sac.

"Non, votre potion est très efficace! minauda-t-il. Je serai, enfin, nous serions tous honorés et heureux d'entendre vos récits. je sens qu'ils sauront nous captiver plus que vous ne le pensez.

Il la regarda au plus profonds de ses yeux, un silence s'établit, il comprenait alors, que pour elle, ces histoires n'en valait peut être pas la peine, qu'elles ressassaient un passé douloureux. Il n'insista pas se disant qu'elle en parlerait plus tard.

"Et sinon, venez vous chercher une quelconque réponse en ces murs?"

Regardant elle aussi l'Académicien dont parlait Elvia, elle souri.

"-Je vois, je vois... Merci de l'information

-Mais de quoi vous parlez toutes les deux?

-Nous disions que tu es un véritable gentleman qui jamais ne laisserait une demoiselle perdu entre ces murs... Avions nous tord?

-Euh... Non, bien sur... Mais ces sourires en coin et ces regards malicieux ne me disent rien qui vaillent...

-Détrompez-vous, je suis heureuse d'être en vos compagnies messieurs" dit-elle à l'adresse du magicien et du gentleman...

"-Quant à mes aventures, si vous aimez les contes d'amour où les coeurs sont brisés, où les âmes sont piétinés, où la violence, la douleur, le désespoir, et la souffrance s'entendent pour former un sentiment qui vous invite tantôt à vous laissez mourir, tantôt à vous débrattre comme un forcené, alors peut etre que mes aventures vous plaîront... Toutefois, réflechissez bien ..."

Elle porta sa biére à ses lévres et en prit une longue gorgée tentant de faire disparaître ce noeud qui tordait ses entrailles...

Situé dans le fond de la taverne, un homme assez grand, vêtu d'un grand et sombre manteau, d'apparence miteuse et décrépie... Il était assis à une table, seul, avec pour unique objet posé sur sa table une bougie, dont le temps l'avait privé d'une partie de sa cire.
Ce personnage, d'apparence inquiétante, n'avait pour autre occupation que de fumer sa pipe, en observant les activités de la taverne. Il vit alors une Académicienne qu'il ne connaissait pas au près de la nymphe Elvia... Il se demanda alors de qui il s'agissait, avant de réaliser qu'elle était en réalité une nouvelle arrivante...
Il décida alors de se lever de sa table, pour se diriger vers les 2 demoiselles. Il s'approcha alors, sans attirer la moindre attention, et dit alors aux 2 dames :

Si vous me permettez Elvia, je vous l'empreinte l'espace d'un instant...
Je vous souhaite, ma chère, la bienvenu dans ce Académie, puissiez vous trouver la paix à laquelle toute personne aspire... Moi je ne suis qu'un simple Vagabond qui fuit le passé qui le fait aujourd'hui tant souffrir ... Sur ce, je ne vais vous importuner d'avantage, je vous souhaite à toutes 2 une agréables journées, et trinque à vos santés ...

Il remit alors sa pipe en bouche, puis retourna à sa table, non sans avoir fait un respectueux geste de salue avant de s'éclipser ...

"-Messire, vous ne vous enfuirez pas de la sorte. Restez donc en notre compagnie, ou je serais dans l'obligation de venir vous importuner jusqu'à votre table pour vous remercier bien humblement de l'accueille que vous me faites. Je crois que nos passés n'ont pas était créé à partir de rire et de bonheur, et il me serait fort agréable de discuter quelques instant avec vous."

Elle le vit se retourner lentement, et leur regard se plongèrent l'un dans l'autre, chacun appé par les sentiments que seuls des yeux peuvent exprimer... Il y avait telement dans ces yeux... Tant de douleur, de tristesse, de souffrance... Elle aurait voulu qu'il reste... Mais il se détourna et repartit, non sans incliner légérement la tête de façon à ce qu'il n'y ait qu'elle qui le perçoive.

- Moi, un gentleman ?! Dame Elvia, vous m'honorez ! Et j'espere pouvoir faire tout ce qui est mon pouvoir pour tenir cette réputation !

Il fit un clin d'oeil à la prêtresse, comme pour lui retourner son éclat de rire. Puis, se tourna vers Zararia, le regard intrigué :

- Mais de quoi parliez vous, toutes les deux ? Ces regards malicieux ne m'inspirent rien qui vaille !

Puisque me voilà intronisé gentleman, je me mets à votre disposition, Ma Dame ! Si je puis vous être utile à quoi que ce soit, n'hésitez pas ! Ce serait avec la plus grande joie que je vous conduirais dans le dédale de couloirs qui forment notre académie.
Mais, vous alliez parler de vous. Quel sombre préambule annoncez-vous là ! J'espere ne pas vous offenser en vous demandant de nous conter la suite ?

- Bienvenue à toi Zaliara. Au plaisir de lire tes oeuvres et de converser avec toi, ici ou ailleurs, j'espère que tu trouvea en partiue ce que tu es venu chercher ici. En tout cas, si par malheur, un souci venait te surprendre, n'hésite pas à faire appel aux bienveillants, ou à moi. Je vous souhaite une bien bel fin de journée, je m'en vais, encore, à mes dossier important. Désolé de ne pas pouvoir rester un peu plus longtemps.

Sur ce, Astriel, le maître de l'Académie, repartie aussi vite qu'il était apparut.

» Faire-part de mariage entre Zaliara et .A. (En Suspens)