Un Vagabond qui passait par là s'en est allé ...

Je me souviens encore de ce jour ...

J'errai, j'errai dans le désert, un désert sans nom, sans horizon ... Le vent balayait les plaines déséchées, tandis que la route devant moi semblait se dérober sous mes pieds ... Un soleil au zénith, un ciel rouge de feu, pas un nuage, pas une brume, pas un répit ... Je croisai tout à coup une ville, une ville ruinée, dévastée, qui venait d'apparaître là, devant moi ...
Je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer ... Etait-ce un mirage? Une illusion? Un simple tour de mon esprit, ou le fruit d'une magie sans âge?
Je continuais, tout en regardant autour de moi ... Pas un mot, pas un murmure, pas de nourriture ni même un peu d'eau ... Le vent balaya alors mes yeux, et tout s'envola, ne laissant que sables et creux ...
Je poursuivis donc mon chemin, sans quête et sans lendemain. Le soleil se montrait à chaque pas plus fort, rendant terrible le moindre de mes efforts ... Je fermai mes paupière ... Les rouvrant, je ne vis pas une ville de pierre, mais belle est bien une guerre ... Les soldats passaient au travers de moi, tel la fumée traverse le géant de papier... N'en croyant pas ce qui se déroulait devant moi, entendant le moindre de leurs pas, défendant leurs blason, et moi craignant une peur sans nom ... Voyant un carreau arrivé, je me couchai de peur d'être touché ... Me relevant, il ne restait de cette bataille que des sables mouvant...
J'ai cru alors devenir fou, rendant ainsi ma perception totalement floue... C'est alors que je l'ai vu au loin... Je la vis apparaître dans le lointain... Mon amour, ma chère et tendre, celle que j'aimais de tout mon coeur, de tout mon corps, de tout mon sang... Celle qu'autrefois j'avais laissé, la guerre l'ayant à jamais emportée... Mon âme est depuis à jamais marquée, marquée d'une faute que jamais je n'oublierai... Celle d'être parti, avant même que tu m'aies dit "oui" ... Cette blessure ressemble plus à une plaie, qui je pense ne pourra jamais être un jour refermée... Depuis que je t'ai perdu, toi que j'aime, je sais que je suis à présent condamné à n'être plus que l'ombre de moi même... Une larme s'écoula alors, faute de ne pouvoir expier ni mon âme ni mon corps... Elle me sourit, et ce fut la dernière fois que je la vis...
Je sentis alors un léger vent frais, drôle d'endroit qu'est un désert pour sentir un alizée... J'ouvris enfin mes yeux, pour découvrir que je m'étais assoupi au pied d'un arbre creux... Durant tout ce temps j'avais traversé, les ruines de ce qui fait mon passé... Ma patrie déchirée, mes frères emportés dans une bataille effrénée, et mon amour qui a jamais s'est envolée...
Tout ce que j'avais vu, tout cela n'était plus, et pourtant, et pourtant je sentais encore une larme de fraicheur, qui restera à jamais gravée dans mon coeur ... Car aujourd'hui que tout est fini, je l'ai seulement et enfin compris ... Je t'aime ...

[hrp] Voilà une petite présentation, en espérant que ça vous plaise, moi je suis le Vagabond, pour vous servir Wink

[/hrp]

Ominoe Gondana, sotant de sa salle d'étude, poussa les lourdes portes de l'académie. Il fit quelques pas dehors, et repéra bien vite ce qu'il cherchait... un homme dormait contre un arbre. Il s'approcha doucement et se pencha légèrement.

Bienvenue à toi, Vagabond. Je t'attendais...

Le Vagabond redressa la tête, voyant un visage lui étant connu, esquissa un sourire, et envoya :

"Je t'attendais..." ... On m'a un jour dit que l'attente faisait mourir, tandis que l'espoir faisait vivre ... Il vaut mieux espérer qu'attendre ...

Il fit un signe de salut de la tête, puis remis sa longue pipe dans sa bouche, exerçant son loisir préféré, à savoir fumer de l'herbe à pipe à l'ombre de la cime d'un arbre ...

Alors j'espére de te voir....c'est peut etre plus aproprié non?

Une voix d'une chaleur inconnut avec surgis de l'ombre de l'arbre..de l'autre coté ou le Vagabond était allongé un étre venait de s'étaler symétriquement a lui.

Je suis Essen ciel et je te souhaite la bienvenue en ses lieux..ton arrivée impose un certain style et donc un certain respect. Ne nous serais-je pas déja rencontré sur les mondes de Lord of Castle?

l'etre blanc fermait les yeux et respirer lentement coordonnant ses mouvements acelui du faible vent.

- Ah oui ce petit dicton quidit "l'espoir fait vivre, mais l'attente fait mourrir", à voilà une bien triste vérité qui s'adapte tout à fait au flammes de la vie, si éphémères soient-elles. Mais je manque d'impolitesse, je me présente, Astriel, nouveau Maître de L'Académie. Puisses tu trouver ce que tu cherche, ou aux choses auxquelles tu aspire, bienvenue ici, et courage pour ta plume, toi et ta muse. Au plaisir d'écouter tes récits et de lire tes récits. Je m'excuse, je dois y aller.

Astriel s'en alla alors, toujours par cette vois des airs, qu'il soi ange ou félin, au final, cela n'avait guère d'importance.

Plumo s'était aujourd'hui perché dans un arbre en bordure de la grande forêt de l'Académie.

Ici au moins, pensait-il, il ne serait pas dérangé par des dragons en or ou des prophètes fous!

Ainsi, plus ou moins confortablement installé, il lisait tranquillement les nouveaux écrits de la Bibliothèque.

C'est alors qu'une odeur de tabac se fit sentir. Cela venait de la cime de l'arbre!

Plumo se pencha pour renifler un peu mieux l'odeur. Dans son élan, il tomba du haut de son arbre et atterit devant les pieds du fumeur. En relevant la tête de l'herbe grasse, il aperçut l'individu qui avait involontairement provoqué sa chute. Il était de noble apparence et avait les traits fins. C'était une nouvelle figure dans l'Académie.

Il passa une main dans ses cheveux, histoire d'avoir l'air à peu près présentable, et bafouilla une phrase de bienvenue. Des touffes d'herbe sortirent alors de sa bouche. Il répéta, dans un souci de compréhension.

-Bienvenue à vous messire. Je suis Plumo, Académicien d'Aëringor.

Invité

Cela faisait quelques minutes qu'Elvia observait Le Vagabond, qui adossé au pied d'un grand arbre, se laissait aller à la rêverie en fumant. De parfaits ronds de fumée se formaient quelquefois mais sitôt happés par la brise matinale, ils s'étiraient grossièrement avant de se fondre dans l'air.

La prêtresse allait enfin s'approcher quand un cri retentit à la cime de l'arbre. Elle eut juste le temps de voir un homme qui descendait du ciel..malgré lui. Plumo venait de tomber aux pieds du vagabond et tentait maladroitement de se redonner une constance.
Elvia accourut vers lui

Plumo, ça va? Dis moi si la douleur se fait persistante, je l'apaiserai de quelques formules.

Puis se tournant vers le nouveau membre :

Bonjour, je suis Elvia, doyenne de l'Académie. Je vous souhaite la bienvenue en ces lieux. Puissiez vous y trouver l'inspiration et la fraternité!

Elle accompagna ses paroles d'un chaleureux sourire.

Vous allez bien Plumo ? Excusez moi je ne voulais pas vous surprendre, mais qu'elle idée de s'assoupir au sommet d'un arbre ? Vous auriez pu gravement vous blesser ...

Le Vagabond avait été surpris de la chute de l'érudit, d'autant plus qu'elle ne devait pas être des moins douloureuse ... Il vit alors un être qui semblait être un ange, d'une pureté sans égale et d'une bonté sans nulle pareille ... Après que la dénommée Elivia s'est présentée, Le Vagabond lança:

Merci pour cet accueil prêtresse Elvia ...

Il se tourna alors en direction de Plumo, puis lui tendit sa pipe...

Si cela peut vous réconforter, vous m'en verriez ravi.

Invité

Le Vagabond... Sephiroth sourcilla quelque peu lorsqu'il entendit le nom que se donnait le nouveau venu...Il connaissait ou avait connu cet homme...Il fixait la pipe que celui-ci tendait et un flash lui apparut : la pipe était devenu un fusil de chasse. Nouveau flash, le présent était de retour.

-Bienvenue ici messire...Votre éloquence est en contradiction avec votre manteau. Bien que je pense ne pas me tromper en disant que vous préférez rester ainsi, sachez tout de même que des toges sont disponibles à l'académie. Maintenant, j'en viens au fait : ne nous serions-nous pas déjà connu dans un autre monde...lorsqu'un jour, je voulu ne faire qu'un avec une planète peut-être? Si c'est bien vous, j'espère qu'un jour vous pourrez me pardonner...Je cherche ici la paix de mon âme, tout comme vous, à l'évidence. Soyez le bienvenu en ces lieux, je vois qu'Ominoe semble vous connaître, je suppose donc qu'il n'est nul besoin de vous proposez de l'aide en cas de questions eventuelles...

Sephiroth s'apprêtait à partir lorsqu'il se rappela le nom d'une ninja qui était passée un jour dans l'académie...Il s'appuya alors contre l'arbre, pour cacher les tremblements causés par les souvenirs. Par contre, d'une voix qui ne tremblait pas, il dit d'un ton naturel:

-Ah oui, j'ai rencontré une Youfie en ces lieux une fois, elle m'a parlé de quelqu'un vous ressemblant...

Jugeant que si l'homme ne réagissait pas à ce nom, il n'était pas celui qu'il croyait, Sephiroth se tut, attendant patiemment que l'homme s'adresse à lui.

Sa pipe en bouche, Le Vagabond esquissa un sourire devant le grand personnage, habillé d'un manteau noir, qui venait à l'instant d'éveiller en lui une flamme depuis bien longtemps éteinte ...

Vous ne vous trompez pas, mon manteau me convient on ne peut plus, il est un de mes seuls biens, malgré son âge ...
Un homme ne voulant faire qu'un avec une planète ... Il y a bien longtemps que l'on ne m'avait plus fait part de ce fait, qui remonte déjà à bien longtemps ... Sachez qu'il est compliqué de demander pardon, c'est un geste délicat équilibre entre raideur orgueilleuse et contribution larmoyant et si l'on arrive pas à s'ouvrir à l'autre en toute honnêteté, toutes les excuses paraissent fausses et creuses ... Puisse un jour trouverez-vous le pardon ...
Et ainsi une certaine Youfie était venue ici ? Comme quoi le monde peut paraître des plus petits parfois ...

Il sortit alors de sa poche un peu d'herbe à pipe, l'inséra dans son instrument de bois, et se remit à fumer, tout en laissant son esprit divaguer au gré des petits cercles de fumée ...

Invité

Sephiroth esquissa l'ombre d'un sourire...

-Vos mots sont justes...J'espère un jour pouvoir vivre sans mal avec mon passé...Ainsi c'est bien vous, je remarque tout de même qu'il reste des traces de Vincent dans Vagabond, serait-ce fait exprès? Et oui, le monde est petit ou bien le destin existe, à l'évidence on est tôt ou tard confronté à ce que l'on veut oublier. Ainsi, je serais content que nous puissions devenir amis, contrairement à ce qui fut une autre vie...Peut être serait-ce là une voie de "guérison"?

[color=green]"Hum,hum..."
Un air bien connu des mélancoliques..Et de tous les dépressifs.
Sifflotant cet air et revenant d'une longue promenade de la forêt d'Äeringor, je croisai un petit groupe, autour d'un arbre.
"Salut à tous.Vous allez bien, prêtresse Elvia?Tiens,un nouvel arrivant."
D'un geste chaleureux, je le saluai.
"Bienvenue à l'Académie.A ce que je vois, vous avez les valeurs de tout bon homme: la pipe.Sur ce," continuai-je avec un léger sourire, "bonne continuation au sein de l'Académie.A très bientôt j'espère."
Et, d'un petit signe de tête,je continuai mon chemin en direction de la Bibliothèque..
"C'est pas tout ca,mais j'ai encore du travail, moi..."

Sur les paroles de Sephiroth, Le Vagabond tint à ajouter certaines paroles :

Le destin ... Il conduit celui qui le consent, tandis qu'il tire celui qui le refuse ... On ne peut revenir sur les actes que nous avons effectué ... La seule chosel que nous pouvons alors nous demander, c'est que faire du temps qui nous est imparti ? A celà chacun possède une réponse qui lui est propre... Vous avez choisi la voix du pardon, moi j'ai choisi la voix de l'exil et de l'oubli ... Devenir votre ami ? Pourquoi pas, après tout, n'est-ce pas les ennemis d'hier qui font les amis d'aujourd'hui ? ...

Le Vagabond vit alors une nouvelle personne approché, elle venait de saluer la prêtresse Elvia, puis lui fit un signe de salut, des plus amicaux...

Merci pour votre accueil, j'espère aussi vous revoir bientôt.

Il regarda alors dans le vide, pensif, rêveur ... Peut-être se disait-il que son âme avait enfin trouvé le havre de repos qu'elle espérait tant ?

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