Aëringor
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| Philosophie. | |
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+3Plumo Caramel Mou Camille Acristem 7 participants | Auteur | Message |
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Camille Acristem Doyen de l’Académie.
Nombre de messages : 1381 Age : 36 Style Littéraire : Tous? Animal représentatif : Byakko nain Passion : Rêve & Amour Date d'inscription : 22/01/2007
| Sujet: Philosophie. Mar 6 Mar - 21:52 | |
| Je réserve ce débat à un public avertit en matière de philosophie. Langage SMS et arguments de moins de 10 lignes strictement interdits. Le sujet est très délicat puisqu'il faut avoir une notion minimale de la sémantique française - Ô combien complexe
Voici le sujet, merci de faire quelque chose de construit, comme une petite dissert' de Philo, pour ceux qui connaissent.
Être gentil n'est pas un moyen, c'est une fin.
On pourrait remplacer la notion de gentillesse par ceci.
Protéger quelqu'un n'est pas un moyen, c'est une fin.
Bonne chance, j'ai hâte de lire | |
| | | Caramel Mou Vagabond de la Place Blanche.
Nombre de messages : 95 Age : 35 Style Littéraire : 22 et 30 Animal représentatif : Le zébu a poil semi court coiffé au bol Passion : Musique (forte), Alcool (fort), und Elsasserin (pas trop fortes, elles ! ^^)!! Date d'inscription : 26/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mar 6 Mar - 22:05 | |
| Je proposerais une problématique se rapprochant de la formulation : La Morale sert elle un quelconque interet ? (pour mettre le complexe gentillesse et morale opposé a la fin et au profit personnel, ou de groupe) Je sais que je n'ai pas 10 lignes, mais avant de m'aventurer dans des théories qui me dépassent, je préfère savoir si ma problématisation est dans le sujet, ou si elle est totallement hors suket ! (oui, la philo m'insuporte, mais je veux bien jouer le jeu, mais je ne veux pas plancher 2 heures sur un HS !!) Donc si des avis peuvent confirmer ou non ma problématique, je veux bie nme lancer dedans !! (et oui, je faios ca de manière très scolaire, mais cela n'a rien de naturel, chez moi) | |
| | | Plumo Gardien de la Caste.
Nombre de messages : 1468 Age : 33 Style Littéraire : Moi, Vous, tout. Animal représentatif : L'homme Passion : Être passionné...écriture, guitare,cinéma, ami(e)s, théâtre, Date d'inscription : 06/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mar 6 Mar - 22:27 | |
| - Caramel Mou a écrit:
La Morale sert elle un quelconque interet ?
A partir du moment où tu pars sur le sujet original - Citation :
- Être gentil n'est pas un moyen, c'est une fin.
Tu vas forcément parler de la morale en général. Donc selon moi tu peux prendre ce sujet. Mais n'oublier pas de bien revenir sur cet aspect bien spécial: - Citation :
- Être gentil n'est pas un moyen, c'est une fin.
Personnellement je ne participerais pas car je n'ai ni l'expérience ni les capacités à répondre à ce genre de débat. Et aussi parceque selon moi, être gentil est un acte et non pas un moyen. Car si l'on part du fait que c'est un moyen ou une fin, c'est que l'on part du fait qu'elle n'est pas gratuite. Et j'aime bien me cacher derrière mes idéaux ridicules de petit bourgeois. | |
| | | berzerker Bienveillant Supérieur.
Nombre de messages : 383 Age : 49 Animal représentatif : ... Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mar 6 Mar - 22:46 | |
| Les demandes de ce niveau se font par mp merci.
Tout dépend de la situation et de l'individu que tu protège. S'il s'agit d'un ami ou d'un membre de ta famille, cette protection est une fin en soit, parfaitement naturel et même obligatoire sur le plan moral. Si la personne protégée n'est pas une connaissance, un parfait inconnu, c'est un moyen de t'en faire un ami, même si tu l'as protégée comme n'importe quel proche, il aura une dette envers toi (à moins qu'il soit ingrat). Si par contre l'aidant est peu scrupuleux, il pourra se servir de cette action pour faire faire des choses à l'aidé qu'il n'aurait jamais fait en temps normal. C'est la logique de "service" du crime organisé. protéger quelqu'un peut donc être fin et moyen, cela est relatif à l'individu.
Sur un point personnel protéger quelqu'un est une fin, donc une chose allant de soit. D'un autre côté je ne protège pas tout le monde... | |
| | | Camille Acristem Doyen de l’Académie.
Nombre de messages : 1381 Age : 36 Style Littéraire : Tous? Animal représentatif : Byakko nain Passion : Rêve & Amour Date d'inscription : 22/01/2007
| | | | berzerker Bienveillant Supérieur.
Nombre de messages : 383 Age : 49 Animal représentatif : ... Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mar 6 Mar - 23:11 | |
| Une protection en dans que fin peut entrainer une protection en tant que moyen de l'aidé qui n'a pas forcément la même opinion que toi sur le sujet. Il va donc peut-être vouloir te rendre un service en retour alors que ce n'est pas nécessaire
Je parle d'une protection pas de bordage. Je dis que si un ami se fait agresser ou à des ennuis avec quelqu'un je l'aide. Si par contre le lendemain il recommence et qu'il s'avère être en tort, qu'il se débrouille ; après tout il l'a bien cherché. L'assistanat n'est en aucun cas une protection efficace, il encourage la dépendance et ta vie est pourrie par un irresponsable et le pire c'est que tu es la cause de cette irresponsabilité | |
| | | Camille Acristem Doyen de l’Académie.
Nombre de messages : 1381 Age : 36 Style Littéraire : Tous? Animal représentatif : Byakko nain Passion : Rêve & Amour Date d'inscription : 22/01/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mar 6 Mar - 23:20 | |
| Certes. Mais il me semble (et dis moi si je me trompe), que tu réduis le débat à une seule conception physique. Tandis que ma question émanait plus d'une interrogation sur le plan intellectuel. Ma question est en fait sans innocence, bien que je n'attende particulairement aucune réponse (et non pas particulièrement ^^).
Par exemple, un enfant qui subit le divorce de ses parents, le divorce violent et même dévastateur, dans ce qu'il a de plus terrible pour l'être purement naïf qu'est l'enfant qui a vécu toujours dans une bulle. Il va énormément souffrir et apprendre à se protéger. Mais de manière indirect. Ses parents l'auront quand même initié à l'art du repli sur soi, sans réellement le vouloir.
Pourtant l'enfant va abandonner toute naïveté et va se mettre à réfléchir. Il va ouvrir les yeux qu'il avait fermé pour mieux ronronner. Ses parents l'ont donc éduqué. En le faisant souffrir, ils lui ont appris à moins souffrir.
Comprends tu mieux maintenant le sens que je voudrais que prenne la discussion? | |
| | | berzerker Bienveillant Supérieur.
Nombre de messages : 383 Age : 49 Animal représentatif : ... Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mar 6 Mar - 23:29 | |
| Ah ok, je vois.
Dans ce cas, la protection sera involontaire (divorce), dans d'autres cas (passivité devant certaines situations, réponses évasives à des questions importantes, imposition du silence de l'enfant) la protection sera rarement un moyen d'éduquer son enfant, celui-ci étant obligé de le faire tout seul. d'un autre côté, ça ne sera pas une fin non plus car les parents, dans ce cas n'en auront rien à cirer( enfants-erreurs et autres atrocités d'ado devenus adultes sur le plan physique).
Sur le plan intellectuel général, la protection pourrait être un moyen, soit de maintenir quelqu'un rabaissé par rapport à toi pour rester le "meilleur", que la personne reste dans un état végétatif., soit une fin, dans le but de lui épargner des émotions trop fortes que la personne ne pourra pas forcément encaisser selon son âge ou plutôt sa maturité. Mon opinion reste la même et on rencontre plus le moyen que la fin. | |
| | | Caramel Mou Vagabond de la Place Blanche.
Nombre de messages : 95 Age : 35 Style Littéraire : 22 et 30 Animal représentatif : Le zébu a poil semi court coiffé au bol Passion : Musique (forte), Alcool (fort), und Elsasserin (pas trop fortes, elles ! ^^)!! Date d'inscription : 26/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mer 7 Mar - 12:49 | |
| La protection morale permet de garder quelqu'un sous son influence, et de le garder sous une forme de contrainte mentale, qui le rend prisonnier. Un etre ne réfléchissant pas par lui meme (étant sous l'acte de gentillesse repété de quelqu'un) en devient alors aliéné, et perd toutes liberté, qu'il ne peut retrouver que en parcourant le meme cheminiment de délibértion, mais seul, grace a son propre intellect. La protection est donc du point de vue de la personne prenant en charge une autre un acte moral, et civique, pour aider, mais il en est objectivement une fin qui vise a aliéner la personne sous protection. | |
| | | Camille Acristem Doyen de l’Académie.
Nombre de messages : 1381 Age : 36 Style Littéraire : Tous? Animal représentatif : Byakko nain Passion : Rêve & Amour Date d'inscription : 22/01/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mer 7 Mar - 13:10 | |
| Alors là je suis totalement surpris. Et franchement pas d'accord. Je vais donner un exemple assez explicite et une fois encore très personnel.
Quand Elvia et moi nous nous sommes rencontré sur un site de poème, voici trois ans, j'étais parfaitement arrogant, méprisant et je cherchais le combat en toute chose. Je ne connaissais que ça, je suis issu d'une famille recomposée qui n'a jamais cessé de se battre et de laquelle j'ai été l'enjeux constant. En effet, je suis le fils aîné de la recomposition.
J'ai, dès mes cinq ans, eu mon rôle à jouer dans ces duels d'intérêts entre fraternités qui s'affichaient soudées mais qui s'entretuaient et se faisaient le plus de mal possible. Chacun jalousait l'exclusivité de mon affection. A 8 ans, j'ai commencé à me forcer à entrer dans ce jeu pour protéger ma petite soeur de deux ans de moins que moi. Et je l'ai fait presque inconsciemment. Ce n'était ni par noblesse ni par gentillesse mais par amour pour celle qui partageait du plus près mes angoisses. Je ne voulais pas qu'elle devienne elle aussi le fruit de ces combats terribles.
Mais elle ne l'a jamais su. Et je n'ai jamais été gentil avec elle, pour ne pas qu'elle soit trop sensible. J'ai même eu tendance à être violent et à la casser. Elle en a peut être un peu souffert mais elle a appris à se méfier de ce qu'elle croit connaître. Quand on était petit, elle m'adorait et me défendait contre tout et tous, dès que je me faisais gronder. Puis j'ai compris que si ça durait, elle deviendrait l'outil de ma mère contre mon père, dans le "camp" duquel je m'affichais (nos parents ne sont pas divorcés). J'ai du, très jeune, faire montre d'intelligence et de protection envers ma petite soeur. Je ne l'ai jamais aliéné.
Elle a sûrement été influencée, c'est certain, mais je n'ai aucun contrôle sur elle et je m'en garde bien d'en avoir. Pourtant, je n'ai pas été quelqu'un qui la protégeait sur le quotidien mais au final, sur le long terme, je l'ai aidé, je pense. Tu comprends? Alors c'est un exemple en effet très personnel, mais sors le de son contexte et prends le comme un argument illustratif neutre.
Et donc ma gentillesse n'a pas été un moyen, oh non. Mais ça a été véritablement une fin. Tu comprends? | |
| | | Caramel Mou Vagabond de la Place Blanche.
Nombre de messages : 95 Age : 35 Style Littéraire : 22 et 30 Animal représentatif : Le zébu a poil semi court coiffé au bol Passion : Musique (forte), Alcool (fort), und Elsasserin (pas trop fortes, elles ! ^^)!! Date d'inscription : 26/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mer 7 Mar - 16:17 | |
| Oui, mais je vais completer le rpincipe de l'aliénation . Plus on est aliéné, moins on s'en rend compte. On est donc obligé d'avoir recours a une aide extérieure qui nous apprend et nous guide seulement, mais qui ne nous mache pas le travail, vers la libération. C'est que tu as fait, en lui montrant le chemin, mais en n'étant pas une 3eme jambe pour elle. La libération doit etre un chemin effectué par la personne meme désirant se libérer, mais paradoxalement, elle ne peut s'en, libérer sans une impulsion venant d'un déterminisme extérieur ... (role que tu as joué) Tout est une question de dosage dans la protection . Couver quelqu'un le mène a la dépendance, (exemple une mère qui garde ses enfants a la maison en leur faisant croire que 7 ans durant, a la fin de la 2eme guerre mondiale que le conflit a continuer, dans le but de les garder avec elles ==> profit personnel) mais si on ne l'aide aucunement, un enfant ne pourra pas non plus tout apprendre seul (aucun profit pour personne). Il faut donc trouver un juste milieu permettant le cheminement d'une personne vers sa liberté (ou pas, si elle ne le souhaite pas), sans qu'un interet quelconque vienne entraver cette quete, si ce n'est le rpofit de la personne en question . | |
| | | berzerker Bienveillant Supérieur.
Nombre de messages : 383 Age : 49 Animal représentatif : ... Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Mer 7 Mar - 22:39 | |
| Ta protection, A à été une fin, mais cet acte, d'une grande noblesse soit dit en passant, est extrêmement rare. La plupart des protections peuvent être perçues comme moyen et non comme fin. Quant à ce que je ferais moi, je ne sais pas, tout dépend de l'individu et de la situation. Je serait peut-être prêt à me servir de certaines personnes dans certaines circonstances ou à les aider dans d'autres. Je reste sur le même idée, la protection peut être soit un moyen, soit une fin. Tout dépend de la situation. Sur un autre point, elle a du en baver Elvia | |
| | | Ominoe Gondana Gardienne du Conseil.
Nombre de messages : 1051 Age : 37 Style Littéraire : En tout genre (ou presque) Animal représentatif : Euh...un pekari ? Passion : Ben heu...RP, ordi, lecture, musique, beuverie, cours de Gérard...et tout le reste Date d'inscription : 13/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Lun 12 Mar - 1:27 | |
| Bon, pour rentrer dans le vif de la chose, je trouve le sujet un peu...heu...space ? Vous me pardonnerez la forme éventuellement pas académique...
Bien, donc, la gentillesse n'est pas un moyen, mais une fin en soi. Je pense que le mot essentiel, là, est gentillesse. En effet, qu'est-ce que la gentillesse ? Une attitude humaine, caractéristique de l'homme, qui peut pendre de nombreuses formes. . Mais elle porte en elles quelques caractères qui portent en eux la réponse même à la question.
Déjà que peut-on qualifier de gentil ? Cela peut être une façon d'aborder quelqu'un, un mot, un comprtement, une aide, une présence tout simplement. Voir un état d'esprit. Comme on peut le constater, chacun a sa propre définition du mot "gentil", et l'un ne qualifiera peut-être pas de gentil ce que l'autre pensait comme tel. Ainsi chacun juge ou ceux d'autrui comme gentils ou pas dans une optique totalement subjective ou personnelle.
Ensuite, pourquoi est-on gentil ? Qu'est-ce qui est à l'origine de cette gentillesse ? On peut l'être simplement pour l'être, parce qu'on considère comme normal d'être gentil. C'est d'ailleurs l'orientation de la morale ocidentale dans laquelle on vit. On peut aussi l'être avec quelqu'un parce que l'on est amoureux de cette personne. On peut le faire aussi pour se mettre en avant à travers son attitude, la gentillesse est alors un moyen plus ou moins conscient de se faire apprecier, voir un simple calcul basé sur les interêts exploitables que peuvent rapporter la confiance établie par ladite gentillesse.
De fait, l'un dans l'autre, ces deux points prouvent que finalement, chacun a ses propres motivation pour être gentil, basé sur la percepton qu'il en a, la vision qu'il en a, sa raison, conscient ou inconsciente, ainsi que son parcours personnel. Donc, ça dépend très fortement de l'individu. Je répondrais oui et non. | |
| | | Silver Visiteur d'Aëringor.
Nombre de messages : 20 Age : 40 Style Littéraire : Univers 22 [Sp_T] Animal représentatif : tortue Date d'inscription : 28/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Lun 12 Mar - 14:08 | |
| WoW .. quel sujet ! une petite remarque personnelle en passant ; ça, c'est fait ... par rapport à votre sujet ; - Citation :
- La Morale sert elle un quelconque interet ?
Qu'est-ce que la morale ? une définition de ma moral ... merci wiki - Citation :
- Morale (du latin mores, mœurs) :
- Ensemble des règles d'action et des valeurs qui fonctionnent comme norme dans une société,
- Théorie des fins des actions de l'homme,
- Précepte, conclusion pratique que l'on veut tirer d'une histoire.
La morale représente donc une sorte de mentalité, un ensemble de règles qui consitue une société. Ceci nous renvoie donc à la définition de l'éthique; - Citation :
- Éthique, Philosophie (du grec ethikos, moral, de éthos mœurs) :
- Doctrine du bonheur des hommes et des moyens d'accès à cette fin,
- Ensemble particulier de règles de conduite (syn. morale),
- Partie théorique de la morale.
L'éthique peut aussi être définie comme "une réflexion sur les bonnes habitudes à contracter pour rendre un monde humainement habitable". La morale peut donc etre définie, très proche de l'éthique, comme une sorte de manière de penser pour vivre en communauté, en société.
La motale est indispensable de pars notre manière de penser, de comprendre et de réagir, qui diffère pour chacun d'entre nous. Il serais possible de dévier le sujet en se posant différentes questions sur les différences de compréhentions de chacun, en fonction de son éducation, son milieu social et sa culture ... mais je laisserais ce développement aux personnes plus motivées que moi ^____^
Cette morale comporte donc un certains nombre de règles qui définissent "ce qui est bien", "ce qui n'est pas bien", "ce qui est tolérable, ou non".
La question "simple" à se poser, c'est qu'est-ce qui forme cette morale ? plusieurs réponses me viennent ; -> l'éducation et les valeures qu'elle transmet -> notre culture et notre environnement -> les expériences de la vie et les conclusions que nous en tirons -> la loi
Il est donc clair que la morale sers un intéret ; la sauvegarde de notre société. Cette morale est traduite par plusieurs règles explicites (lois) ou implicites (éducation, ...). Elle permet à tout un chacun de différencier ce qui est "bien pour la communauté" de ce qui est "mal pour la communauté"; c'est donc un des pilliers essentiel de notre société.
A noter que la morale est différente selon les communautés, sociétés et donc cultures ... Ce qui accentue encore plus les différences de cultures et rends plus difficile l'ouverture d'esprit.
Cette réflection pourrais continuer en se demandant si la morale ne nous "enferme pas dans un moule" et créé des conflits entre sociétés/cultures (comme on peut le voir en Irak quand les USA tentent de d'imposer leur manière de penser) ...
Rapidement ... Silver une tortue qui possède un aspirateur ! Edit Ominoe : Je conseille vivement de relire le troisième post, celui de Plumo...La notion de morale peut être un cheminement de raisonnement mais ce n'est pas le sujet posé par .A. Donc merci donc de le respecter si déjà vous tentez d'y répondre | |
| | | Hezeriel Shinobi Vagabond de la Place Blanche.
Nombre de messages : 102 Age : 37 Style Littéraire : Univers 2 Animal représentatif : Loup blanc yeux gris Passion : Littérature.Poésie.Ecriture.Rêves... Date d'inscription : 15/03/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Ven 16 Mar - 12:58 | |
| Permettez de commencer par une remarque rapide: la morale inclue la gentillesse comme qualités d'un homme moral. L'Ethique parle de gentillesse. La gentillesse pour être morale ou éthique mais... ce n'est pas la question à mon humble avis. On ne cherche pas à savoir si c'est juste ou pas juste, on cherche simplement à savoir si elle était le but ou ne reste qu'un moyen.
Cela afin d'éviter ce que j'appelle "les dérives du dialogue"
__________________________
Fin est gentillesse ont été débattu, j'ai lu et je crois avoir compris. Permettez moi quelques définitions rapides Fin: Ensemble des moyens qui oeuvrent dans un même but. Ces moyens par essences sont neutres et c'est l'emploi qu'on en fait qui leur donne leur accent moral ou non.2/ Achèvement d'un histoire ou d'un fait.Etc.... Le mot fin est un mot courant, employé pour mille choses mais nous retiendrons principalement la première définition, plutôt métaphysique et qui correspond à notre sujet. Bref. Gentillesse: Qualité d'une personne gentille.2/ Action ou parole aimable, délicate. // Gentil: Qui manifeste de la bienveillance: aimable, complaisant. ( Définition du Larousse 1999 pour références)Comment une qualité peut elle être ou devenir une fin? Comment la gentillesse peut elle être une fin en soi? Ce sont les questions qui me viennent d'abord. En quoi la gentillesse serait elle, par son être et son expression une fin? La gentillesse pourrait être une fin comme la méchanceté Etre méchant pour le plaisir d'être méchant. EN quoi cela diffère de la méchanceté comme moyen? Il n'y aurait qu'un mot à dire: la conscience. La conscience de la méchanceté est sa seule condition d'existance en tant que fin. Si l'on est méchant consciament. C'est ainsi que les animaux qui n'ont pas de conscience réfléchie d'eux même peuvent ne peuvent pas être méchants, dans le sens ou c'est leur instinct qui les poussent dans leur actes. Etre gentil est une fin parce qu'elle naît d'une volonté de mille petits actes qui prouvent l'élan de cette gentillesse, dans l'intention réelle et approuvée d'être gentil. Or... L'emploi de la gentillesse est souvent un moyen pour aboutir justement à une fin, mais strictement un moyen. EN exemple, je suis enfant et je veux une sucette, alors je suis gentil (aimable, complaisant) pour que ma Mère accepte de m'acheter ( ou de me donner) une sucette. Je l'ai parce que j'était gentil mais le but n'était point le moyen. En ce sens il n'existe pas de gentillesse comme fin, comme il n'existe pas de méchanceté pour fin. Cependant, et se posent d'autres question qui ont été posées et que je reprend. Pourquoi est t-on méchant, et si je reviens au sujet initial, pourquoi est t-on gentil? N'est t-on pas gentil dans la "fin avouée ou non" de faire plaisir, d'offrir quelques rayons de soleil à d'autre? N'est t-on pas gentil pour apaiser des blessures, eveiller des yeux fatigués et malades? N'est t'on pas gentil "pour" une fin qui en soit est devenu si logique qu'elle échappe parfois. Alors je me reprend, je me flagelle et je murmure: Même la conscience de sa méchanceté ( ou de sa gentillesse) ne la transforme pas en fin. La fin est le but ultime d'une chose. Le résultat de tant d'actions que seul le résultat compte parfois ( si l'on sympathise avec Machiavel). "Elle est gentille" n'est pas un fin mais un constat. Une façon de portraitiser uen personne ou d'ironiser en quelques cas. "Je veux être gentil" est une volonté qui est une fausse fin. On veut être gentil pour faire plaisir, pour s'intégrer dans quelques groupes, pour plaire également (ne le nions pas). La conscience de la gentillesse n'est pas une fin. LA pureté de la gentillesse ( etre gentil pour être gentil), c'est se poser une autre question: est ce que l'homme est libre dans ses actes et sa volonté. Réfléchir à sa fin, c'est se demander si l'homme a vraiment voulu, sans fausseté "seulement devenir gentil", et si ce n'est pas une fin fictive pour l'expression d'une autre fin réelle et non fictive. Parce que les qualités d'une personne qu'elle aient été travaillées ou non ne seront pas des fins et qu'elles expriment toujours la volonté à travers elle de faire quelque chose, d'obtenir quelque chose, que ce soit dans une volonté morale ou non. Spinoza disait qu'on était poussé par des passions tristes ou des passions gaies, Freud parle de facteurs inconscients. Après ca, il est difficile d'admettre la pureté d'un gentillesse ou sa fonction en tant que fin. Impossible? Possible qu'à mon âge on manque encore de recul et de savoir pour pouvoir l'imaginer. | |
| | | berzerker Bienveillant Supérieur.
Nombre de messages : 383 Age : 49 Animal représentatif : ... Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: Philosophie. Dim 1 Avr - 0:13 | |
| sujet mort je clos et j'archive | |
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