[HRP/] C'est un texte assez special que j'ai écrit il ya quelques mois , en me relisant j'en cherche encore le sens caché , car aucun n'apparait a la lecture .. Ce style sans queue ni tête m'est venu suite a un cours de francais sur le symbolisme , bien que ce recit ne soit pas remplis de symboles du tout , c'est plutôt l'abscence de logique et l'obscurité des poèmes et récits qui m'a interessé dans ce domaine. Ne cherchez donc pas a comprendre ... [/HRP]
Penser à arreter de penser , paradoxe ? Cela ne le surperenait guere.Alors qu'il entendait siffler et souffler les serpents a sonnete serpentants dans la steppe sèche , il se rendit a l'évidence , ce n'était rien d'autre qu'une assomante assonance.Mais déja son esprit vagabondait ailleurs , mendiant en haillon dérivant comme l'eau clair et clapotante de la rivière qu'il suivait.Une riviere , mais une steppe sèche , paradoxe ?Penser à arreter de penser ...
Faire voguer ses pensées tel un voilier sur l'océan , il en désepérait...Elle était a 10 jours de marche cette immense étendue d'eau salée , sel qui épice rare, valait 12 fois son poids en or, filtrer ... il fallait juste filtrer l'eau.Une nouvelle révélation qui le laissa de marbre, ses pensées continuaient a affluer , tel les chauves souris jusqu'au bercail au lever du jour.Ses pensées l'emporteraient inexorablement , comme le vent emporte une feuille de chêne a l'automne , d'une couleur indescriptible.. Pourqoi ne pouvait-on pas cerner cette couleur?Rien n'était magique il le savait , sans pouvoir y croire
Il s'arréta de marcher et tomba à genoux sur le sol , les erpents formaient maintenant une ronde redondante et presque rassurante autour de son être. Pour continuer il fallait qu'il porte ses jambes.. Paradoxe ? Penser à arreter de penser ...
Il était dans l'impossibilité de sortir de cette impasse impassible , il avait déja tenté l'impossible.Il leva la tête et son oeuil rencontra un nuage blanc , brumeux, bizarre ...De nouveaux affluèrent mille et une pensées , rejoignant les mille et une mille et une autre qui trottaient dans sa tête.Tel les chevaux de l'éleveur du village , trottant tranquillement très paisiblement d'un recoin a l'autre de leur grand enclos.
Une goutte tomba sur ses cheveux , il pleuvait , désormais la steppe ne serait plus seche .. mais pourqoi pleuvait-il , pourquoi ?C'était un mot , un simple mot , que l'on représentait rapidemment sur le sol avec un trait recourbé surmontant un point , ce signe signifiait aussi qui , quand , comment , et bien d'autres encore , tout comme pourquoi qui signifiait tant.2 sylabes , l'un des tout premiers mots des jeunes enfants , avec "maman" , "papa" et "j'ai faim" ...Triste vérité , il s'allongea , de nouveau désarçonné par le flux continu des pensées qui parcouraient son crâne...
Il ferma les yeux , il ne voyait plus , instinctivement il les rouvrit ... "voir" , c'était si important, dans un monde ou on tuait les aveugles des que la tare se manifestait, son fils lui s'était enfoncé profondement un cristal d'aeris dans l'oeuil droit .. d'ailleurs pourquoi deux yeux ?Un seul suffirait , un n'avait bien qu'une bouche , mais deux oreilles , un nez mais deux narines ....Triste vérité
Encore une fois son oeuil trouva le même nuage , blanc , brumeux , bizarre ...C'était ca , l'ultime solution , penser a ne penser qu'à la même chose ...
Mais déja son corps était parcouru de frissons et de spasmes inexpliquables, il ne pouvait se concentrer sur la douleur , d'autres pensées affluaient, d'autres et encore d'autres.
Manege infernal , cercle vicieux, mal qu'il avait voulu , qu'il avait souhaité , non pas en temps que mal, mais en tant que recompense... sa respiration se bloca , mais les pensées couraient toujours, telles les antilopes poursuivies par des chasseurs.. des années il avait cherché ... fatalement il mourrait , comme le fait tout homme quand son existance s'achève , lui plus tôt qu'il l'aurait souhaité , mais peut être plus tard que prévu , l'inexpliquable c'était produit , et allait resté inexpliqué ....