Et que le Pourpre soit...

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Aeringor...

Drôle cité que celle des légendes, dur périple que celui du voyageur cherchant à la trouver. C'est en traversant les landes et les plaines, en voguant par delà les océans, en gravissant les immense Monts Blancs qu'on la trouve, sertie par la magie d'un lyrisme pur et fécond.

Aillas s'accrouppit quelques instant sur une esplanade rocheuse surplombant la magnifique ville, il saisit deux petits cailloux sur le sol et joua machinalement avec en réflechissant. Il était enfin arrivé, après tant de recherches périlleuses, après tellement de déboires inferanux, le voici enfin arrivé pour retrouver celle qui l'avait appelé.

Il avait la stature imposante d'un homme puissant et serein, habillé d'une cape pourpre sur une veste de cuir marron. Il arborait à son ceinturon une large épée sans décorations, son pantalon mettant en valeur ses cuisses musclées et ses bottes larges lui donnait l'allure d'un fier prince guerrier. Car guerrier il avait dû l'être. Et sous sa capuche rouge, ses noirs cheveux longs ainsi que ses yeux brillants lui donnaient un air de détachement qu'on les gens qui en ont vu d'autres.

Se relevant lentement, Aillas jeta à terre les deux petits cailloux et amorça sa descente. Circulant sur la route menant aux portes de la ville, il regardait les passant, un brin de curiosité dans les yeux. il y avait parmi eux des rôdeurs, des mercenaires, des notables, des gamins insouciants, des paysans simples. Un peuple fier et fort, qui avait vu bien des tempêtes mais qui avait sût résister.

Il arriva aux portes, donnant son nom aux gardes, ceux-ci le laissèrent passer avec nonchalance, lui permettant ainsi d'accèder à l'intérieur...
Des étals divers s'amoncelaient dans les rues en dépassant quelques fois tellement que les gens avaient du mal à passer et que les embouteillages chroniques se répétaient avec régularité. Aillas cherchait un endroit où il put se présenter, car il avait la ferme intention de trouver sa féline cachée dans cet endroit fabuleux.

Finalement, c'est en regardant les joueurs de luth, les jongleurs et les faiseurs d'avenir qu'il eut l'idée pour sa recherche. Il allait tout simplement se présenter sur le place publique en espérant que cela attirerait assez de monde pour que sa belle se présenta.

C'est ainsi, que louant les services d'un barde vagabond et sans activité précise, qu'Aillas monta sur les quelques marches d'un parvis de temple pour commencer sa présentation. Ecoutez plutôt...

"Hola Damoiselle, Hola Damoiseau,

Bonjour à tous, paix sur vos terres et bonheur sur vos familles. Je me présente, Aillas, Seigneur Pourpre, dernier de la lignée maudite d'une compagnie malfaisante. Ne me regardez donc pas ainsi, je ne suis pas le fruit de cette engeance, seulement celui qui la fera changer pour, et j'éspère, faire un soupçon de bien autour de moi.

Si je suis ici aujourd'hui ce n'est pas pour le divertissement, mais parcequ'un charmante Dâme m'a donné rendez-vous, une Gardienne en ces lieux de folie. Aussi vrai que je bénit le Lion, j'aurais besoin de trouver cette Fée Line.

J'aurais voulu faire cela discrètement, mais dans un monde où tout n'est que démonstration je me dois par certains moment de rentrer dans le jeu et d'en respecter les règles.

Bon, je m'égare. Je suis Aillas dis-ai-je, un homme comme il y en a beaucoup sur ces terres, je regarde en face de moi et que vois-je, vous, et là de mes yeux d'homme, je revois le pâle reflet de tout ce que j'incarne, je suis comme vous, je suis fort, je suis grand, je suis drôle et engageant, mais je suis aussi fou, faible, acariatre et paresseux. J'aime à me dire que jamais je n'envierais un autre car je suis déjà cet autre par tellement de points qu'il me suffirait de changer d'apparence pour être lui.

Et si on devais se revoir sachez que je suis quelqu'un d'ouvert, qui apprécie les bonnes discution autour d'une ou deux pinte, j'aime parler, chanter et danser, rire, aimer, rêver et jouer. J'apprécie aussi de me rendre utile et de donner aux autres en ayant l'impression de faire des heureux. Je trouve agréable d'avoir des responsabilité qui me permettent de montrer le meilleur de moi-même, alors... Si un jour nous devions nous revoir, n'oubliez surtout pas, nous sommes tous ce que l'on a fait de nous, mais au moment même où nous pensons nous pouvons encore tout changer... Alors mes amis... Changeons.

J'attendrais ici, l'arrivée de ma marraine, chatte souriante douée de sagacité et d'éloquence... Si vous voulez discuter, ce sera un plaisir que de vous écouter!"

Aillas, ayant fini son petit discours, s'assit nonchalament, sur une marche et sortit un petit médaillon de sa veste. Sur ce médaillon un Lion était allongé autour d'un petit chat digne et serein. Merci Dounette de m'avoir amené ici...

Invité

Dounette faisait les cents pas dans la Grande Salle d'Accueil...

"Mais que fait il...mais que fait il..."

Enfoncant une main dans la poche, ses doigts rencontrèrent le médaillon qu'il lui avait offert. Elle le tourna un instant, faisant jouer ses doigts sur la surface lisse du bijou. Puis, n'y résistant plus, elle le sortit, et l'ouvrit, pour la énième fois de la journée. A l'intérieur, une image ravissante : un gros lion protecteur posait son doux regard sur un chat gracieusement représenté. Il l'appellait sa petite féline...

Soudain, le bruit d'un discour et de quelques applaudissements lui fit lever la tête. Un seul homme pouvait avoir ainsi la verve nécessaire pour rameuter les foules. Sortant en trombe, la Gardienne se dirigea vers un petit temple.

"Evidement...il n'a pas pu s'empecher d'annoncer en grandes pompes son arrivée !" pensa-t-elle affectueusement.

Fandant la foule, Dounette s'approcha de l'orateur. Ses yeux bleus se posèrent sur elle, son sourire s'éppanouit, et en un instant la Gardienne se retrouva dans ses bras.

"Cher Aillas, j'ai tant attendu ton arrivée ! Sois le bienvenue en Aeringor, mon ami..."

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Sin était présente dans la foule, applaudissant comme tout le monde. Elle remarqua l'incroyable talent d'orateur du mystérieuse inconnu qui venait de se présenter. Une jeune fille passa devant en la bousculant, elle failli en perdre son fidèle masque rouge.

-Quelle bwutalité ! Je m'en wais lui donner un ou deux petits pwoduit bien de chez moi ...

Sin s'aperçut alors que la jeune femme l'avait bousculé pour allez sauter dans les bras de son amis. Attendrie par ce geste d'amour, elle laissa de côté ses fioles et poisons pour retourner à l'auberge.

Le chevalier du Lion d'or Nichiren allait voir Dame Dounette pour lui faire signer quelques papiers importants concernant un de ses Gakusei non présent quand il la vit parler avec un nouvel arrivant, qui se voyait attribué les insignes des mentors.

Le chevalier souriait à la venue d'un nouveau collègue, il se faisait appeller Aillas, à ne pas confondre avec Alias ....

Enfin bref, il approchait lentement, saluant d'une courbette sa gardienne préférée et avisa de même pour Aillas. Avec un sourire, il lui parla.

"Soit le bienvenue ici cher Aillas, déjà mentor ?, ton talent doit alors avoir un niveau incommensurable pour l'être déjà à ton arrivée ici, en tout cas, je suis heureux qu'un nouveau mentor soit parmi nous."

Invité

Aenaril errait dans les rues de la ville lorsqu'il entendit du remue-ménage un peu plus bas... Avisant la gardienne qui semblait pressée, il déduisit qu'un nouveau mentor devait avoir fait son entrée...
Sombre, son visage d'elfe s'illumina, et Elrohir accéléra le pas jusqu'à appercevoir le dénomme Aillas:

-Sois le bienvenu en Aeringor, Aillas aux yeux plus bleus que le ciel. Ton regard trouble, serais tu fils du soleil ?

Faisant référence à son discours, Elrohir commenta:

-Il est sage de savoir écouter, et louable d'aimer donner. Vous constaterez qu'en Aeringor, ces deux principes sont appliqués par chaque membre de la communauté. Ecouter permet de se faire écouter, et donner permet de mieux recevoir, n'est-ce pas ? Vos futurs élèves sont en de bonnes mains, je le crois.

Il fixa étrangement le nouvel arrivant, puis s'assombrit:

-Aenaril et Elrohir sont mes noms. Ancien guerrier elfe ayant fait couler beaucoup de sang...Le passé est parfois dur à supporter. Aenaril est dit "le sombre" et Elrohir est dit "le pur"...Allez savoir pourquoi.
Mais vous êtes un guerrier, je ne vais pas vous faire la morale, nous avons probablement un passé commun...tout au moins partiellement.

Il s'inclina, et ajouta :

-Bienvenu également dans l'école, cher collègue. on se revoit pour le bizutage...=°

Invité

Aillas s'était à peine assit que déjà Dounette lui sautait au cou, une petite larme lui coula le long de la joue de joie de la revoir.

"Cher Aillas, j'ai tant attendu ton arrivée ! Sois le bienvenue en Aeringor, mon ami..."

Quel ravissement de la revoir ainsi, pétillante de vie et heureuse dans ce qu'elle faisait, Aillas eut soudain l'impression d'avoir passé sa vie à louper quelque chose mais qu'il était enfin en train d'apprendre ce que ça aurait put être...

Ce fut soudain comme une avalanche de sourires et de compliments qui déferlaient sur le jeune homme, souriant aux anges, Aillas serrait des mains, répondait aux questions diverses, s'amusait à quelques blagues... Depuis combien de temps cela ne lui était plus arrivé? Magnifique et soudaine plénitude.

Un dénommé Nichiren le salua et loua se qualités, Aillas ne put que le saluer tellement son émotion était grande. Lui, un mentor? C'était comme si tous ses Noël manqués revenaient en une minute... Mais Quelle minute!

Un elfe s'approcha aussi, il s'appelait Aenaril Elrohir, un personnage plein de dignité, de rancoeur et de douleur. Frère d'arme car lui aussi avait vécu le bâpteme de feu du combat. Aillas le regarda et un moment sa joie s'envola, tant de douleur, quel dommage...

Mais ce dernier ajouta une bouttade à la fin de sa présentation, ce qui redonna à tout le monde le sourire... Finalement, le Paradis aurait pût se nomme Aeringor, non?