Aishiteru..Un petit voyage [Autofiction-Lyrique]

-Nony!


Je me retourne, croyant reconnaitre cette voix cristaline, un demi sourire s'étire sur mes lèvres.. elle est toujours aussi belle.
Ses longs cheveux glissent le long de son dos, et se balladent dans tous les sens lorsqu'elle se mets à courir, de ses yeux on ne retient que deux pupilles noisette teinté d'un joli vert clair et un énorme éclat de rire ilumine son visage, elle est heureuse, comme à chaque fois que je la revois.
Je m'élance aussi, feintant un sourire et écartant les bras pour mieux l'enlacer.. elle se jette sur mon torse, et détent ses bras pour ensserer mon dos, elle plaque sa tête contre ma poitrine et parle.. beaucoup.. vite.. trop vite peut-être ?
Je ne l'écoute qu'a moitié, trop heureux d'être enlacer de la sorte.

Au bout de quelques minutes, je la repousse tendrement, et je lui indique de traverser la route devant moi tant que le feu est rouge pour les automobilistes.
Je ratache mon lassé, je la vois sur le passage piéton, ses magnifique cheveux chatains, sa silhouette toute menue.. et je le vois lui aussi, fonçant a toute allure.. il va la renverser, il va griller le feu!
Je cours, tant pis pour ma chaussure, je m'embroche, elle n'a toujours rien vu.. mais pourquoi personne ne bouge ?
Pourquoi suis je le seul a réagir ?
Pourquoi, bon dieu Pourquoi suis je si lent ?
Elle est la devant moi et je n'arrive pas a l'atteindre... plus que quelques mètres mais le scooter se rapproche.. Ne la voit-il pas ? Tant pis pour moi alors..Je saute.

Le temps s'arrete.. je vois mes mains droits devant, se posant à la base de ses reins, la force que j'envois dans mes bras qui la fait basculer en avant.. elle s'arc-boute et tombe à la renverse, laissant échapper ainsi un léger cri..

Puis le temps se remet en marche.. le scooter a repris sa course et me percute de pleins fouet... dans les côtes. La suite n'est plus qu'un mélange instable de chair déchirées, de plastiques cassés, de hurlement et de pleurs. Je me vois.. tomber, sombrer.. mon corps se tort, se tourne, une larme perle sur ma joue et mes yeux sont levés vers le ciel, je tombe lourdement sur le sol et elle se précipite vers moi.


- Nony ? sa va ? Parle moi ? Dit moi quelque chose!


Elle parle encore trop... j'ai les yeux a demi clos, quelques coté cassé deux ou trois émoragies internes et la jambes droite pour ce que je peux en voir, devient violette..
J'essaye quand même d'aligner trois mots, un toussotement fait sortir le sang qui s'accumule au fond de ma gorge, un souffle d'air s'en échappe:


- Je suis là, c'est pas aussi grave que ça en a l'air ne t'inquiète pas, j'suis un costaud.


J'essaye de faire un sourire mais il tire plus de la demi grimace.. elle, elle sourit et pleure en même temps, elle est toujours aussi jolie..


- Ne t'évanouis pas, reste avec moi, j'ai besoin de toi..


Elle est secouée par un sanglot et reprends sa pensée:


- Raconte moi une histoire , notre histoire ?


J'acquiese en clignant des yeux et je commence... narration fictive, espoir nouveau, rêve de liberté ? Je ne sais pas une simple métaphore peut-être..



- Fermes les yeux, laisse toi emporter, imagines... Oublis ce bruit, cette circulation les voitures. Tu es en angletere, au sud, en cornwall. Nous y sommes tous les deux, main dans la main courants dans l'herbes seches que le soleil a doré tous l'été, ce même soleil qui est si rasant, qu'il transforme la mer en miroir, miroir témoin de nos passions.. Nous nous précipitons vers la falaise, l'air a encore cete saveur particulière, cette petite touche chargé d'embrun des océans; des longues effleuves remontes a nos narines.. tu souris, moi aussi.
Nous continuons notre course, et l'on arrive bientot au bord de la falaise... un spectacle à coupé le souffle. De l'eau, bleue, miroitante et magnifique sous un soleil couchant rouge brasier. Je te tire délicatement vers le bas et nous nous asseyons..



Je suis secoué d'une quinte de toux, et c'est encore un peu plus de sang qui s'écoule le long de mes plaies.. je n'en ai sûrement plus pour très longtemps à rester éveillé..



- Nous sommes l'un à côté de l'autre, tu as la tête sur mon épaule profitant de ce magnifique paysage..
Je suis heureux et peut-être que toi aussi ?
Une petite feuille s'envole deci dela, et s'arrete dans tes cheveux, je l'attrape, la fait glisser entre mes doigts...
Ces même doigts qui s'arretent délicatement sur ta joue, continuent un peu plus bas le long de ton menton.. mes yeux sont absorbé, ils s'arretent sur tes lignes si parfaites...
Tout est paisible nos visage se rapprochent, je me laisse fondre dans ton regard et me laisse emporter.. nos lèvres se touchent, s'écartent et revienent.. formant un ballet sans fin.
Ou peut-être était-ce la fin ?
Je ne le saurait peut-être pas..je ferme mes yeux, et me laisse emporter par le torrent d'émotions...



- Nony ? Regarde moi ouvre les yeux! Ne reste pas comme ça, continue ton histoire.. s'il te plait... Pour moi.



Suplication muette ? Je continue donc.. domage les limbes ça à plutot l'air marrant..



- Ecoute le doux chant de cet oiseau, les bruit du vent qui virevolte dans les feuilles, et le clapotis de ce ruisseau... nous sommes au Japon.
Des enfants s'amusent autour d'un cerisier en fleurs, mimant leurs pères au combat avec des sabres en bois.. des rires éclatent, le tien aussi.
J'attrape une petite fleur dans l'arbre et la fait glisser sous ton nez, pour te faire profiter de son parfum.. je suis comme enchanté par le lieu et te tire par la main, nous continuons notre marche, des sources chaudes, ici en pleine montagne..

Cela a l'air de te surprendre... La vapeur forme de la buée sur tes pomettes rougies par le froid, je te prends la main, tes yeux pleins de malices s'accrochent aux miens et nous continuons le long de ce petit sentier qui mène au village un peu plus bas dans cette magnifique vallée verdoyante.. et puis je pense à quelque chose.

Tu te souviens ? De cette petite histoire de cailloux dans la chaussure et du chemin de la vie ?



- Oui.. Nony, ne commence pas avec ces histoires l'ambulance est la! allez..



Une boule se forme dans ma gorge, et rester éveiller est une torture.. pourquoi ne me laisse t'on pas rejoindre cet endroit plus paisible ?



- Je m'arrête au bord du sentier, et te fait signe de continuer... je suis désolé. Un petit homme à dit un jour que sur le chemin de la vie, quelques fois certaines personne devait s'arreter en cours de route. Mais un jour j'aurais enlevé mon cailloux dans la chaussure et on se reverra surement...

Je suis allongé sur l'asphalte, et la vie reprends son cours.. toute la vie ? Non... une ambulance arrive, j'entends les sirènes.. Mais le petit cailloux dans ma chaussure était en fait une grosse écharde dans mon pied, je reçois une goutte, une larme, elle est en pleurs j'écarte légerement mes lèvres et lui souffle deux mots, avant de m'avancer dans des songes plus profonds.

...Aishiteru Yon

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[Hrp] Surement un des moins bon de la session Stone pseudo-lirysme pure autofiction , mais je voulais quand même des avis pour comparer avec mes autres textes, après j'entame du joyeux ^^ [/hrp]

Très Zolie. J'ai bien aimée

Les mots coulent et ton texte avec.

On ne peine pas pour comprendre.

Je crois qu'il y a une faute ou deux, MAIS je n'en suis pas sur

Sinon rien à dire, a par qu'il faut persévérer