L'ange déchu... [Autobiographique imagé]

L'ange grelotte, seul au fond de sa grotte. Haletant, il replie un peu plus sur lui ses longues ailes, dans un geste tremblant et desarticulé. Il s'y reprend à plusieurs fois pour se couvrir correctement. C'est la fin de l'été, mais le soleil est là, frappant la terre de ses rayons, impitoyablement. Il fait chaud, chaud... et l'ange est noir, qui plus est. Mais il a froid, tellement froid. Il ne sait pas depuis quand il est aussi noir, mais il sait quand il l'a réalisé. Il ne l'a pas vu, pas pu lutter aussi, peut-être, quand il a dû reculer, quand on l'a acculé petit à petit. Il n'a pas senti le froid venir. Jusqu'à ce qu'il sente le fond de la grotte dans son dos. On le laisse là, on ne le chasse pas plus loin. Mais on veut qu'il soit ici, et qu'il y reste.

De toute façon, il n'ose plus sortir. Il doit être si laid, pour se retrouver ainsi, pour subir ce qu'il subit. Oui, il doit être ignoble, indigne, et repugnant. Alors, non, il ne veut plus retrouver le soleil. Il sait comment cela se passerait dehors. Et d'abord, dehors, c'est un terrain ennemi. Pourquoi y aller, et ne pas rester sur le sien... le sien... Un fond de grotte insipide, un petit bout de pierre pour pourrir. Elle ne verra jamais couler sur sa surface quelques larmes chaudes, eles ne veulent pas sortir. Et puis, tout le monde va bien, tout fonctionne parfaitement, alors... peu importe.

L'ange cherche dans ses souvenirs la dernière fois où on l'a appellé ainsi en le pensant. Il ne peut le dire, mais suppose que cela devait être doux à entendre. Il ne sait pas vraiment s'il a encore envie qu'on l'appelle ainsi. A quoi cela rimerait-il ?
L'ange sait qu'il n'a plus le choix : se morfondre dans cette grotte, ou mourir. On ne lui laisse pas le choix. Oui, crever ou pourrir. Il appellent ça l'humanisme, un rêve, du sens professionnel, ils ne savent plus quel nom inventer. Il s'est fait piéger, il le sait. Et rien qu'à y penser, il a l'impression de noirçir encore.
Crever... pourrir... pourrir... crever...
L'ange serre un peu plus encore ses ailes diformes contre son corps. Il a froid.

Sympa. Un peu morbide mais les champs lexicaux sont habillements maniés et on ressent bien ce que peut ressentir le fameux ange. C'est un texte qui me plaît beaucoup, pour une fois

Bravo.

Jolie ton texte, angfe ou ange ? Solei ou soleil tel est la questions.
J'ai beaucoup apprécié ton texte. J'adore les anges

Invité

Eh ba moi je ne l'apprécie pas du tout du tout ton texte, écrit trop vite avec un trop plein d'émotions...

Ominoe... Joli texte qui veut dire beaucoup de mauvaises choses...

Hello' Ominoe,

La règle de la section spécifie une notification du genre de vos écrits, je te laisse donc une semaine pour le faire sinon je serais obliger de locker le topic.

Bonne journée,
Fukushuu.

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