Ceci n’est pas un poème, c’est juste quelques mots pour exprimer ma peine.
Le jour où tu es née, j’étais là.
Je t’attendais, aussi impatiente que tes parents de te voir.
Je t’ai vue, petite poupée brune aux grands yeux noirs.
Mon cœur s’est gonflé d’espoir.
Tu étais l’avenir,
Notre avenir.
Tu as grandi, ta première dent est sortie.
Puis, ce fut tes premiers pas, et là, on ne t’arrêtait pas.
Soudain, l’inquiétude est venue. Ton sourire avait disparu.
Tu n’as pas vu ton cinquième printemps la grande faucheuse est passée avant.
Et nous sommes restés là abasourdis ne pouvant croire à cette horreur
Tu as nous laissé là sans oubli, ma petite beauté de mon cœur.
Petite filleule tant aimée, tu as souffert dans ton corps.
Nous avons souffert dans nos cœurs, incapables que nous étions de t’aider.
Alors nous t’avons aimée, aimer à en pleurer encore.
Pas un jour ne passe sans que tu laisses ta trace.
La plaie que tu as laissée n’est toujours pas refermée.
Aujourd’hui, je t’ai acheté des petits galets roses,
Rose que tu était, rose comme tu aimais,
Rose pour dessiner un cœur sur ta tombe.
Et quand j’écris ces lignes,
Les larmes tombent.