Le pacte [ lyrique ]

On croit connaître quelqu'un alors que c'est tout l'inverse. Mais en faite il ne nous connaissait mieux que nous même. Il pouvait lire en nous tel un livre ouvert. Il saisissait chaque pages qu'il lisait, il comprenait chaque parties. On était nue face a lui, mais la vie est quelques fois cruelle. Elle peut vous arracher le bien le plus précieux et le garder pour elle-même.

Est ce qu'il n'aurait pas pu me le dire, après tout nous étions amis et plus.
Il a rompu le pacte que nous avions scellés, il y a dix ans auparavant.
Lorsque nous étions encore que des gamins sans véritable but dans la vie.

Le pacte [ lyrique ] Chene

Nous avions scellés un pacte au pied ce grand chêne qui mesure aujourd'hui trente mètres de haut. Où son épais feuillage ne laisse entrevoir qu'une infime partie des rayons du soleil. Où le vent fait trembler son écorce endolorie. Là où les fleurs jonchent ses pieds de toute parts dans le fracas des pétales s'écrasant sur le tapis de verdure.

Nous nous étions jurés de revenir dix après, pour nous marier. Dans ce pacte, nous devions aussi ne pas se voir pendant dix ans, terminer les études et pouvoir fonder une famille. Seulement... Et oui parce qu'il y a un seulement. Si j'avais su. Je ne serai pas venue et alors tout aurait été oublié dans les coeurs de chacun.

J'arborai une petite tunique de couleur rose, de petite scandale en cuir, de magnifique petites lunettes rondes qui accentuaient la forme de mes yeux amande. J'avais ainsi deux beaux yeux verts. Mes cheveux était soigneusement peignés. Ils n'étaient ni trop long ni trop court et je m'estimait heureuse. Depuis dix ans, j'avais attendue ce moment, cette rencontre, cet instant magique qui allait à jamais donner un sens à ma vie.

Nous étions exactement le vendredi 20 juin et je surplombais la falaise de ma petite hauteur de crevette. Le vieux chêne se trouvait tout en haut d'une colline. Là où l'herbe est douce et où l'homme n'a pas encore imposé sa marque sur cette endroit paradisiaque, sans lequel nous ne nous serions pas connus dès l'or.

J'étais arrivée la première pour me dé stresser un peu, près de cet magnifique arbre ancestral, qui a du voir l'évolution de l'homme et de ses moeurs. La situation était elle que je n'arrivais même plus à dormir tellement, elle marquait mon esprit. Certains disent, que le plus beau jour d'une une femme, c'est le mariage.

J'étais donc en avance d'une bonne trentaines de minutes. Alors je m'assis au coin du vieil arbre afin de me reposer étant donné que les nuits ont étaient courtes pour moi. Je me calai de façon optimale, que je fermai les yeux et mon esprit vagabonda un temps entre le irréel et le rationnel. Il fuyait quelque chose, où quelqu'un. Puis juste avant de plonger dans mes rêves, je le vis. Mon amour, me regardant, me caressant la joue, les cheveux et déposant sur mes lèvres un dernier baiser presque volé comme pour dire au revoir.

Je me réveillai quelques heures plus tard sans le moindre souvenir. Ayant juste en tête le retard inexcusable de mon amour. Après ce petit somme improvisé, mes cheveux étaient en bataille et mes lunettes penchaient légèrement du coté droit vers le bas. Le vent avait balayer les feuilles atterrissantes sur ma chevelure qui ressemblait maintenant à du crin de cheval.

Je dévalai la petite colline avec fureur et anxiété. Car je peux vous jurer qu'il n'était pas dans ces habitudes de faire attendre. Je rentrai chez moi et cherchai dans l'annuaire son numéro. Quand enfin, je l'eus. Mon premier réflexe fut de prendre mon portable. Tout en composant les chiffres, mes doigts tremblés, et versés quelques gouttelettes de sueur. La première intonation se fit entendre. La sonnerie continua de biper. Mon coeur s'emballa tellement l'attente était insoutenable. Je commençais à haleter, entre pleure et crise de panique. Et quand enfin quelqu'un décrocha, je parlai vite mais avec certitude :

Bonjours !
Est-ce que Pierre est ici ?

A ces mots, la personne qui avait décrochée parut surprise et me répondit avec calme et douceur. Voyant qu'a l'autre bout, moi j'haletai assez fortement.

Voyons Pierre est décédé depuis cinq ans déjà. Mais qui est a l'appareil ?

Lorsque le dernier mot fut prononcé, mon portable tomba dans un silence mortel, rythmé par les Allos incessant de l'autre personne. Ma main s'était comme ouverte toute seule. Et mon portable se brisa sur le parquet étincelant. Un dernier rayon de soleil vint illuminer mon visage, puis les nuages aigris vinrent troubler ce merveilleux dernier instant de bonheur.

Je passai toute la fin de journée dans ma chambre à pleurer comme une gamine l'or de son premier chagrin d'amour. Mais la vie doit continuer. C'est tous ce qu'ils ont à me dire.
Et la vie continua, mais ton souvenir restera à jamais ancré dans ma mémoire.

Une bien triste histoire, que je comparerai à une douce fable, un rêve de jeunesse à jamais brisé... L'histoire est bien menée, on sait où on va de part et d'autre du texte, jusqu'à atteindre une fin pour le moins surprenante, mais quelque peu prévisible, vue l'attente de la jeune fille.

Bon par contre, j'ai noté un orthographe très très passable, donc fait très attention à ce dernier point, car là des verbes à la première personne du singulier se finissant par -A, ça passe très très mal ^^' (à savoir que c'est -AI pour les verbes du premiers groupe conjugués à la première personne du singulier au passé simple). Attention à quelques phrases un peu bancales, et n'hésite pas à te relire, car certains passages (où l'orthographe est défaillant notamment) passent mal à l'oreille...

voilou Wink

Très joli texte. Rondement bien mené qui mene sans aucun problème le lecteru jusqu'à la fin. Par contre, j'ai pas relevé les erreurs dont le Vagabond parle mais je suis pas très fort en orthographe ^^. Continue comme cela donc et bravo pour ce magnifique texte.

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