La chute... [pensée improvisée]

La mort d'un homme est une tragédie. La mort d'un millier d'hommes est une statistique.

Staline

Le ciel est noir, étoilé, comme toutes les nuits. Il n'y a pas de vent là-haut, et pourtant plus bas dansent les feux des hommes. Et elle tombe...

Une course lente, sans accors, sans efforts, sans lois. Au pays du calme, de l'immuable, elle chute, de cette façon que l'on pourrait pesque dire elle aussi immuable. Sur le dos, les yeux mi-clos, ses cheveux blonds comme un nuage d'or, qui ondulent lentement... sans vent. Les étoiles redoublent d'efforts à son passage, le ciel bleu d'encre lui-même semble s'ouvrir pour elle. A son contact, tout est blanc, lumineux, immaculé.

Elle respire lentement, et tombe. Son souffle est tranquilité, sérénité. Son regard est ordre juste des choses. Autour d'elle, l'eau cristallise, il neige? Les glaçons renvoient les reflets des reflets de cette lumière, de ce nuage d'or, de ce souffle, de ce regard. Ou plutôt, renverraient. Dans ce pays du calme immuable, il n'y a pas d'eau.

Immuable, et pourtant elle choit. Elle se rapproche du sol. Des flammes qui dansent plus bas. Va-t-elle changer ? Se brûler ? Le ciel se teint de pourpre, il est rouge plus bas, là où le soleil se lève.

Mais la main se tend, et attend la jeune fille. Elle s'y dépose sans un bruit, au creux de sa paume d'un bleu obscure et étoilé. Les doigts d'un bleu obscure et étoilé se referment sur elle, faisait taire à ses oreilles la musique qui montait d'en bas, des flammes et des hommes. Pour la ramener vers le calme et la sérénité. Immuable.

A ceux qui fuient la vie...
Ceux qui idéalisent ce qui n'est qu'une belle prison...

Remerciements particuliers à

Joe Hisaïchi, et à

tous ceux

qui

m'aiment...

La chute... [pensée improvisée] Somerights20.fr

C'est assez complexe.
Comme d'habitude, je comprends pas vraiment tout, non pas que c'est impossible, mais que ça me passe au-dessus de la tête.
Cette volonté sybilline n'est pas déplaisante, mais je continue à crier au contenu. Ce genre de proch-surréalisme est un 'rêverisme' sans doute ou une allégorie qui n'en est pas une (de l'abstrait par de l'abstrait, ou alors tout simplement quelque chose de concret qu'on rend abstrait, dans ce cas, je piste rien et c'est normal).
La prison, c'est cette main et la fuite, la chute? Suspect

Sinon, c'est pas mauvais, ça ressemble à un relent poétique trop dévoré par l'inintelligible.

Ps: Remercie mon frère pour le feu des hommes, c'est lui qui a eu l'amabilité de le donner aux hommes, amabilité couteuse pour ce pauvre prométhée... clown

Bah pour tout dire ça correspondait à une idée qui m'était venu dans le train, couchée sur le papier le temps d'un court voyage... le but n'étant pas ici forcement de comprendre le fond...

Pour répondre, cependant, c'est parti pour l'explication. Ce texte s'articule autour de l'idée que le calme et la sérénité, dans leur expression brute et froide, ne sont pas la meilleure façon de vivre, mais le contraire de la vie. Cette jeune fille incarne ce calme glaçant, dans ces strates calmes et sereines, dans lesquelles elle est maintenue par la main. Et de ce fait, jamais elle ne saura ce qu'est la vie, ces flammes qui brûlent en bas, parce qu'en refusant les émotions et l'agitation, on refuse la vie. Et qu'en s'abimant dans la recherche de ce calme et cette sérénité, on s'enferme, à l'écart de la vie.

Après il y a aussi de la recherche esthetique là-dedans, autour de ce fil directeur il n'y a pas forcement un symbole à chercher derrière chaque image... Par exemple, pour la main, je trouvais ça joli, c'est tout.... mais j'aurais pu mettre un train, une fusée ou un pétard du 14 juillet que le texte aurait toujurs eu le même sens...

Je vais essayer d'aller un peu plus loin que le relent la prochaine fois Laughing

et pour ce qui est de faire plus concret, promis dès que j'ai de l'inspi (vu mon boulot d'été pour le moment, c'est pas gagné dans les prochains jours Razz

)

Je confirme, bisous à Promethée, et à toi aussi d'ailleurs I love you

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