Ici, là-bas, ailleurs,
Je cherche l'Eden,
Cette terre de bonheur.
Nul part où que je vienne,
Et pourtant je la cherche.
Partout, comme mort de faim.
Un endroit qui m'acceuille,
Sans un mot, paix, enfin...
Je me cherche un foyer.
De ces mots qui réchauffent,
Une petite part de conte,
Est-ce donc trop demander ?
Etre aimé pour ce qu'on est
Sans aucune arrière-pensée
Protégé des perfidies
Que l'homme partout emporte
Pour qu'autrui souffre comme lui.
Pourtant, là où je vais les portes claquent,
Me tabassent dans ce claquement mat.
Les heureux, à travers la lorgnette
Me regardent, satisfaits, amusettes.
Combien de temps encore chien des autres ?
Un rayon de soleil,
Une femme qui vous aime...
Ca semble parfois peu
Mais je vis grâce à elle.