Une Grande Nouvelle ...

[Mouhahahaha... encore en retard, Erian...]

[Ouais bah ça va, hein ! Si tu m'avais pas conduit à cette taverne, on s'rait de retour depuis longtemps, d'abord...]

[Comment résister au Pur-Malt Scot ?]

[Ca c'est un fait, mais on pourrait s'arranger pour pas arriver en retard à chaque fois... je me demande qui est le nouveau doyen ?]

[J'te donne les résultats du sondage à la taverne... 25% Mido; 25% Ramrod; 25% Dounette; 25% Le Vagabond; 25% Plumo ...]

[Ca fait pas 100%... c'était vraiment une bande de pécores...]

[Tu m'étonne, y'en a même un qui a voté pour toi...]

[Ah oui ?]

[Ouais, t'as une chance... si tous les membres de l'Académie meurent d'apoplexie au même instant... t'es en fin de liste...]

[On arrive...]

[La vache! Z'ont pas lésiné sur les banderoles !]

[T'as vu ? C'est Ramrod le nouveau doyen...]

[Héhéhéhé... tu me dois un beau paquet de fric, Erian...]

Erian tenta de s'approcher du nouveau nominé pour le féliciter, mais la foule était si dense qu'il ne parvint qu'à se faire marcher sur les pieds. L'orc prit donc une coupe de champagne, et but en l'honneur du Doyen, et de tous ceux qui se trouvaient à l'Académie.

[Santé, tout le monde ! Santé, tout seul !]

[Clampin, va...]

Après nombre de tumultes et de déboirs, Le Vagabond arriva enfin à l'intronisation du nouveau Doyen Ramrod. Il suivait depuis quelques minutes déjà le célèbre Erian, qui était coupe à la main... Il s'en amusa quelque peu avant de progresser dans la fête. Pourtant, quelque chose n'allait pas... Il regardait tout autour de lui, mais constata avec effroi qu'il n'y avait plus de musique ! Que faisaient-donc les musiciens ? Il scruta le moindre recoin de l'assemblée, quand, au bout de quelques minutes aussi longues qu'angoissantes, il vit la troupe, accoudée au Bar, rigolant à tue-tête.
Le Bienveillant, l'oeil assassin, regarda fixement les artistes, quand ses derniers s'arrétèrent, comprenant le visage menaçant du Vagabond... Ils finirent leurs verre d'une traite, avant de se diriger rapidement vers l'estrade leur étant réservée. Le Bienveillant souffla enfin lorsqu'il entendit de nouveau la douce mélodie d'ensemble.

Il s'avança alors peu à peu vers Ramrod, lorsqu'un serveur, portant quelques précieuses coupes de Champagne, lui coupa la route. Le Vagabond profita alors de la situation pour subtiliser un récipiant de cette boisson si délicate. Après l'avoir bu brusquement, il s'approcha du bar, une idée l'ayant brusquement frappé. Il s'approcha du Barman, luyi glissa quelques mots à l'oreille, avant de se redresser et d'annoncer à voix haute :

Pour fêter cette intronisation, j'offre une tournée générale à tous les assoiffés, ainsi qu'à tous les autres ! On pourra ainsi tous lever notre verre en l'honneur de notre nouveau Doyen, Ramrod !!

Il baissa alors les yeux, avant de voir une marée humaine se diriger vers le Bar... Il comprit alors que la note serait salée, mais que ça en vallait bien la peine ...

Une limousine de marque Matsuheida Motors Company modèle 800 "Imperial" remonta l'allée par l'allée réservée aux membres du staff de la grande ville. les badauds qui passaient par là purent voir un Griffon orner les ailes de la voiture. Le véhicule de luxe s'arrêta devant une petite allée bordée d'arbres, plus haut une fête battait son plein. Une portière s'ouvrit et deux gardes portant le sabre au fourreau sortirent en premier lieu, vint ensuite un homme revétu d'un uniforme militaire mais portant une cape maintenue par une broche aux lettres de l'Académie.

- Nous vous accompagnons sire ?

- Ce ne sera pas la peine lieutenant, restez ici.

L'homme remonta l'allée d'un pas vif, le main gauche sur la garde de son épée d'apparat sertie de rubis et de diamants, la droite quand à elle contenait un paquet richement emballé. L'empereur Alexandre Orlov, plus connu sous ces latitudes sous le nom de Berzerker (un pesudonyme n'ayant à peu près aucun rapport avec sa personnalité réelle) entra et se fraya un passage au travers la foule tant bien que mal. Il croisa Elvia, qu'il salua chaleureusement avant de poursuivre plus avant tout en accordant des signes de têtes cordiaux aux connaissances qu'il croisait. Il arrivait enfin à son but : le nouveau Doyen.

Berzerker s'avança et fit une révérence impériale au nouveau doyen. Il n'aurait pas dû en principe car un roi ne devait pas être honoré d'une réverence accordée à un empereur selon l'éthique complexe du Bene Gesserit mais un petit honneur de plus à ce nouveau chef ne couterait rien : il n'y avait pas d'homme de sa court dans les parages pour s'offusquer ou se montrer jaloux.

- Je vous souhaite mes plus sincères félicitations pour votre intronisation entant que Doyen sire ramrod. Permettez-moi de vous offrir ceci, il s'agit d'une fourrure de Loup H, un animal particulièrement sauvage ne vivant qu'aux pôles de l'une de nos planètes, Salasa Secundus ainsi qu'une broche aux armoiries du Doyen réalisée par les plus grands orfèvres de l'Empire...

Regarda avec interêt le pauvre Ramrod monter sur l'estrade. Il fit un bref discrourd existant et de sa position admira le spectacle du jeu de talon de la doyenne. Dounette fit rapidement une alégence rapidement suivi par de nombreuses personnalités. Il éclata de rire en voyant le cran de Arhain'sen et le manque totale de discretion des deux tourtereaux (se tenir la main en plein milieu d'une estrade non mais franchement^^).

* Etonnant ce choix tout de même.... *

* Pourquoi ? C'est un "choix de famille" comme le dit notre cher ami. *

* Non, c'est le meilleur choix possible. Je me demande juste si ce choix a été suffisament médité.... *

* Laisse tomber, c'est de la politique tout cela. Tu n'es pas fait pour cela. *

* Exact....*

Alban se déplaça légèrement et se laissa tomber d'une quinzaine de mètres. Une dizaine de personnes crièrent de frayeur. Il était invisible là-haut et rare était les gens capables de sauter cette hauteur sans se blesser. Il se receptionna en douceur, un peu fier de son effet. Salua discretmeetn le nouveau doyen et comme Arhain'sen, lui tourna le dos et sortit devant le murmure consterné des autoctones.

" J'aurais tout le temps de revenir plus tard.... "

Arhain n'avait aucune colère en lui ce soir là, il n'avait pas agit sur un coup de tête ou inconsciemment, mais il voulait juste marquer les esprits, bien montrer que même si les têtes changeaient, il faudrait toujours compter sur les premières habitants d'Aëringor pour être présent, et se démarquer de toutes les frivolités et les bassesses de la politique.

Arhain était perdu dans ses pensées, dans ses rêves à la fois obscure et magique, lumineux et profond. Sa vie depuis quelque temps pouvait se résumé à une suite de faits sans importances, d'actions pré-macher sans concistance et sans joie. Il voulait vivre libre, mais son retour dans la cité lui avait montrer la liberté qu'il avait dans ses longues chasses, la nuit tombée sur les plateaux les plus élevés des monts entourant l'académie. Ses yeux étaient vixés dans le vague, sans cerner ce qu'il regardait. Pourtant ce n'était pas la beauté qui manquait. De la vue qui lui était offerte, il pouvait contempler les toits de la cité, couleur rougeatre dû aux flammes qui illuminaient Aëringor. La vallée prenait quand à elle une teinte bleutée comme le ciel étoilé.

Des bruits de pas s'approchant de lui permirent à Arhain de retrouver son corps et le temps présent. Même sans se retourner, il reconnaissait le pas bien à lui de son ami de toujours dans ces steppes blanches... Alban.

Arhain se retourna et l'accueillit avec un grand sourire:

" Alors la nouvelle t'étonne? pourtant ce choix était obligé."

Arhain présenta un banc pour que les deux compagnons s'assoivent et puisse discuter calmement. Le hazard voulut que le banc qu'ils choisirent leur donnaient une vue sur l'intérieur de la salle et sur l'estrade les deux doyens recevaient les salutations de tout Aëringor.

"A peine doyen et ils assument déjà leur amour, qu'est ce qu c'est beau!"

Arhain rit alors de bon coeur tout en lançant sa pique.

Alban éclata de rire. L'humour de son ami le faisait toujours rire.

- Oui... Ca me rapelle une autre histoire....

Alban fit un discret clin d'oeil dans sa direction avant de désigner d'un coup de tête la forêt...

- Tu crois que cela serait un bon test pour le nouveau doyen ? On pourait voir les motifs de l'avertissement...

Alban était plié en deux au souvenir du projet insencé, dix fois plus loufoque que la destruction de la taverne, qu'ils avaient jadis mis sur pied tous les deux pour s'amuser.

Alban hocha la tête tout en indiquant en gros la forêt derrière eux. Un sourire n'acquit sur les lèvres de Arhain. De nombreux souvenirs lui revinrent en mémoires, depuis bien longtemps oubliés. La romance entre Mido Taranis et lui même, leur projet fou concernant la foret, mais aussi la tournure plus que facheuse qu'avait pris les évènements dans la taverne... Que de bons souvenirs.

"A la la c'était vraiment le bon temps, et il est vrai que ce serai un bon test, mais pas ou plutot plus la foret, j'y ai vécu beaucoup trop de choses depuis mon départ pour oser faire cela!"

Arhain regarda une dernière fois la foret, puis reporta son attention sur la salle, tout en étant absorber par des idées toutes plus folles les une que les autres...

"je ne voudrais pas gacher cette fête pour mettre en action notre nouveau doyen... on a déjà été averti, mais pourquoi pas dans quelque temps, remettre un peu d'activité dans cette cité morte..."

Arhain était devenu plus sage avec le temps, mais il ne pouvai s'empêcher de penser aux bétises qu'il pourrait faire avec son ami pour tester Ramrod...

Alban avait vraiment du mal à se retenir. Le sourire en coin de son ami lui dissait que dans quelques temps, les morts allaient se réveiller.

- Je pense aussi. Ca fera du bien à tout le monde Very Happy

Passant du coq à l'âne, il regarda les deux doyens toujours aussi congratulés.

Invité

Aenaril décida de participer un peu plus activement à la fête, et il chercha à se diriger vers le Vagabond. Avant d'y parvenir, il prit un bain de foule contre son gré, qui ne lui déplu pas outre mesure : toute cette agitation pour le nouveau doyen lui faisait sourire jusqu'aux oreilles.
Avançant, ses oreilles s'arrêterent sur le discours que tenaient deux petits coquins connus pour leurs exploits du temps du premier doyen et de la première taverne...
Posant une main sur Alban, qui fut surpris de son arrivée, il lui dit :

- Tu sais quoi? Moi je crois qu'une bonne chose à faire, ce serait de commencer à faire tes devoirs... lui faisant un clin d'oeil, il continua: j'aimerais tant testé la plume spéciale de Dolores Ombrage sur un de mes élèves que j'adore tant...Rien que l'idée me réjouit. Et puis...nouveau doyen signifie forcément qu'il y aura de nouvelles tort...festivités dans la salle des cach...élèves. Ca doit être très drôle d'expérimenter de nouvelles choses, tu ne trouves pas ? Enfin, faudrait voir avec ton copain Arhain, je suis sûr que notre bonne gardienne de l'école ne verra aucun inconvénient à le forcer de prendre part aux festivités...

Faisant un franc sourire aux deux lurons, il jugea qu'il en avait assez dit et se dirigea droit sur le bienveillant des portes de la ville basse. Arrivé à sa hauteur, il lui demanda :

- Un verre de Deuthérum, comme au bon vieux temps ?

Arhain regardait aussi Alban se forcer de ne pas rire et de ne pas liberer son rire de sa prison qu'est sa bouche. Cela faisait encore plus rigoler Arhain qui se mit quand à lui à rire. Il se reprit pourtant rapidement pour répondre à son ami.

"oui faudra qu'on y repense plus tard"

Un silence apparut alors entre les deux anciens d'Aëringor. En effet il étaient arriver à peu prêt en même temps à l'académie, alors que celle ci n'était qu'un petit village avec très peu d'habitants. Il avait de suite simpatisé, étant tous les deux élèves. Puis du temps avait passé, et leur chemin s'était séparé, Alban restant élève et Arhain devenant Maitre des jeux et quittant ensuite la cité pendant quelques mois.

Pourtant les deux étaient toujours restés amis et s'entendaient à merveille. Le regard d'Alban était dirigé sur les doyens quand il posa sa question. Arhain laissa un blanc et se laissa le temps de répondre, pour éviter de se tromper dans le choix de ses mots et de ses expressions.

" j'ai une totale confiance en Elvia et si elle l'a choisi, c'est surement pour une bonne raison! On ne sera surement jamais les vrais raisons, mais je pense bien qu'elle a du longuement peser les effets de la nomination de Ramrod comme doyen!
Et puis Ramrod ne m'a jamais donner matière à le critiquer alors je pense qu'il sera très bien dans ce rôle!"

Arhain se retourna vers son amis pour connaitre les raisons de cette question:

"et toi, que penses tu de ..."

Il fut coupé par l'arrivée d'un mentor qu'il connaissait bien pour l'avoir souvent rencontrer dans les couloirs. heureusement pour Arhain, il n'en avait pas après lui mais après Alban, pour le mettre en garde contre ses exes de zel vis à vis de ses devoirs. Pourtant la dernière remarque s'adressait à lui:

"désolé de vous décevoir mais je n'ai pas l'intension de retourner à l'école, enfin en temps qu'élève..."

Un fois le mentor parti à l'intérieur du batiment, Arhain ne put s'empecher de rigoler devant la tête décomposée de son ami.

Le Vagabond, qui ne savait plus où donner de la tête suite à son annonce, sentit une main chaleureusement familière se poser sur son épaule. Il entendit alors une phrase qui le fit sourire :

- Un verre de Deuthérum, comme au bon vieux temps ?

Il se redressa alors, reconnaissant sans la moindre difficulté ainsi que sans la moindre hésitation celui qui l'avai émis. Il s'adressa alors au barman, réclamant deux verre de Deutérhum, la boisson préférée du Bienveillant. Aénaril se posa alors à ses côtés, lorsque les deux verres furent servis. Le Vagabond se retourna alors, tout en s'appuyant sur le comptoir. Il regarda l'assemblée faire la fête et se divertir, non sans un certain contentement, avant se s'adresser à son vieil ami :

- Tu sais parfaitement que je ne saurais dire non ...

Il tendit son bras, saisit son verre et en but quelques gorgées, avant de le reposer et de reprendre :

- Eh bien cher Mentor, la soirée ne s'anonce-t-elle pas superbe ?

(HRP)Je suppose que c'est moi ça^^ (HRP)

Berzerker vida sa Vokda-Deut d'un trait et regarda l'assemblée. Le personnage que l'empereur connaissait sous le nom d'Alban Flèche d'Argent était en grande conversation avec un parfait inconnu.

- Hum oui, la soirée s'annonce bien, une fête fait toujours un peu de bien. au fait, je ne suis plus mentor, j'ai remi ma toge de ce côté là, un manque de temps, des affaires d'empire à étudier. Je ne vis plus que dans l'Arène des débats.

Mais vous-même mon cher, comment vous portez-vous ? Et surtout, que pensez-vous de ce nouveau doyen ?

Arhain écoutait attentivement le discours de Alban tout en suivant des yeux la fête qui se déroulait à l'intérieur du batiment. La musique était devenu assez forte et les gens se mettaint à danser.

A un moment précis, le regard de Arhain fut attirer par celui de Elvia. leur regard se croisèrent, et comme d'habitude c'est Arhain qui rompit le contact. Il n'avait jamais réussi à tenir tête à la doyenne et cela n'allait pas changer aujourd'hui...

"Je suis désolé Alban je dois partir..."

Arhain ne dit rien de plus, il se leva et remit sa capuche. Le message était passé et Arhain s'enfuit dans l'ombre rassurante de la forêt...

Invité

Tout avait gelé en Aeringor...témoignage de l'état du coeur de son créateur? Qui sait...tant de gens auraient voulu le faire fondre...Aujourd'hui, peu espérait encore que celui-ci aie décidé de changer de voie, et de méthode pour aborder les choses...La peur, la peur faisait reculer les gens...et à juste titre, sûrement.
Le fantôme d'Aenaril hantait les pièces vides, il avait besoin de cela, avant de trouver le repos...Il était né, et mort ici, jamais il ne reviendrait dans d'autres lieux...contrairement à Sephiroth, qui semblait ne jamais vouloir faire partie des souvenirs...
Aenaril avait fait claqué une porte, dans un moment de colère...apparement, il lui restait un peu de vie dans les mondes blancs...assez pour y faire bouger certaines choses, en tout cas.
Il avait pu contempler tout Aeringor de fond en comble, et constater que la blancheur des lieux n'étaient pas présente partout...
Il avait erré dans la bibliothèque, dans l'école, partout...Il avait suivi, invisible, la récupération de la forêt, avait dit au revoir à Erian sans que celui-ci puisse l'entendre, mais n'avait pas fini...
Il y avait une personne, peut-être deux, qui resteraient ici...la doyenne, et son petit frère...
Il se souvenait d'une rose éternelle, rouge, offerte à un certain gardien de la garde sacrée...Avisant la boutique du fleuriste, il passa à travers la porte...S'il en croyait ses observations, ils pouvaient encore toucher les choses qui lui avait appartenue...
Il s'empara de la rose, et celle-ci changea...Le rouge éclatant qui la composait s'évapora, dans des fumerolles, qui, Elrohir en était sûr, allais rejoindre le fleuriste...

* Evidemment, l'amour que je porte, n'appartient pas qu'à moi...*

La rose passa du noir, au blanc, lorsqu'il lui insuffla de l'amitié...et sous l'effet d'une des épines, l'elfe ressentit une coupure, au niveau de ce qui avait été son coeur...Il constata avec un certain étonnement que la sensation de mal ressenti, s'estompait sous une sensation de chaleur guérisseuse...
Il sourit et pensa qu'il venait d'avoir une illustration de l'amitié...Peu importe les blessures, on finit toujours par pardonner, et continuer à aimer...les blessures s'estompent, mais l'amour reste.

Aenaril voulut se retourner, mais il ne le put...Il se rendit compte alors que la rose était la seule chose qui le retenait entre deux mondes...
Ne pouvant se déplacer, il se demandait comment gagner les appartements de la doyenne, dans la tour rouge si inaccessible...Alors, intuitivement, comme il l'avait souvent fait, il écouta son coeur, qui, il en était sûr, n'avait pas besoin du muscle par lequel on l'illustrait, pour être présent.
Il écouta...et il le suivit. De la manière qui fut toujours la même, c'est à dire presque aveugle, sans comprendre, avec juste le résultat au bout du tunnel...
Il rouvrit les yeux qu'il avait éternellement fermé peu de jours auparavant, cause d'un coup de sabre du samuraï...
Les appartements d'Elvia se tenaient devant lui...Il comprit tout suite qu'une plume parmi tant d'autres, lui appartenait en quelque sorte...
Il s'en saisit, faiblement, posa la rose éternelle éternellement blanche sur la petite table, et écrivit, à même le bois.
La plume devait être particulière, ou bien l'encre n'était-il en fait que le restant de vie de l'elfe qui écrivait, mais il se grava dans le bois...

Tout était gelé en Aeringor...sauf une chambre, où des bûches brûlaient dans la cheminée, où la rosée se déposait sur une belle fleur d'une blancheur éclatante, où la vie n'attendait que quelqu'un pour suivre une destinée inconnue...
La seule trace d'un passage, semblait être cette empreinte fantômatique d'un elfe disparut des heures, des jours, des années plus tôt ?

* Pardonner est toujours plus difficile que de désaimer...d'où la réaction de beaucoup de gens, compréhensible. En ce qui me concerne, le passé...est le passé. Je tourne la page d'Aeringor, mais rien ne t'empêche de faire partie de celle que j'ouvre pour mon cas personnel...Prend soin de ton petit frère.

Aenaril...*

» A la plus grande des petite soeur.
» [Jardin du poète]A la plus grande des petite soeur.
» Ero [ Courte nouvelle ]
» {Nouvelle}: Intempéries
» Une nouvelle intéraction.