!! Fête des 500 inscrits !!

Depuis un bon moment déjà, on voyait Le Vagabond s’afférer en tout point au sein de la cité. Tout devait être prêt, et il savait parfaitement que tout le serait… Depuis plus d’une semaine, nombres d’habitants de la Citée Blanche avaient constaté une activité intense près de la Grande Salle des fêtes, demeurée close depuis la gigantesque fête d’accueil organisée à l’époque par Dame Grendelor. Il était déjà 11h40 à la grande Horloge Parlante de la cité, quand le Bienveillant pénétra dans la salle, qui l’avait quitté vierge il y a plus de cinq jours, la laissant aux mains expertes d’artistes qualifiés… Et il ne fut pas déçu du résultat…

D’immenses tables étaient disposées parallèlement les unes aux autres, recouvertes de superbes nappes de soie rouge, embellies de dentelles de fils d’or. La salle était aussi lumineuse qu’un Soleil à son zénith : chandeliers à foison, immenses lustres de cristal, vitraux brillants de mille feux… Un éventail chatoyant de lumières et de couleurs pouvait ainsi s’offrir aux arrivants de toutes part, et la salle pourrait ainsi être vue de nuit à plus de vingt lieux tant elle serait resplendissante. Le nouveau responsable des lieux, émerveillé de son regard d’enfant, se dirigea vers les cuisines, espérant ainsi dissiper ses ultimes craintes concernant l’intérieur de la salle. Il pénétra par la porte en double battant, et constata qu’un certaine agitation était présente : des cuisiniers courraient de droite à gauche, des serveurs se pressaient dans les chambres froides, les casseroles chantaient leurs sons pétillants, dégageant ainsi une douce odeur de cumin, de pomme confite ou encore de morille fraîche… Le Vagabond en avait la certitude, tout serait fin prêt. Il sortit alors des offices culinaires pour se diriger à l’extérieur, vers un groupe de magiciens, reconnaissables à leurs grands chapeaux et leurs toges bleues marines, ainsi qu’à leurs petites barbes grisonnantes. Il s’approcha, et inspecta l’ensemble des artifices devant être déployés après minuit. Il constata ainsi que l’ensemble des effets pyrotechniques semblait être prêt pour ce soir…

Pourtant, le Bienveillant n’était pas encore parfaitement rassuré, car la fête devait débuter officiellement dans un peu plus de deux heures, mais aucun musicien n’était encore présent… Le Vagabond sentit une boulle se former dans son ventre, et commençais à sentir l’effet crispant de l’adrénaline. Il courut dans tous les sens lorsque, à son plus grand soulagement, il entendit une petite symphonie instrumentale retentir dans la salle… L’orchestre était là, tout était donc fin prêt. La pression se dissipa enfin des épaules du jeune homme, qui partit dans sa loge se changer… Oui se changer, car la fête était un bal costumé, comme l’indiquait les affiches dans toutes les rues de la Cité :

Citation :: Gentes Dames et Demoiselles, nobles Messieurs de toutes races confondues, il est temps pour vous de SAVOIR !

Il va falloir réserver deux jours dans votre emplois du temps, car …
DU SAMEDI 13 OCTOBRE A 14H AU DIMANCHE 14 A 22H AURA LIEU LA PREMIERE FÊTE D'AERINGOR DEPUIS LE DEBUT DE CETTE NOUVELLE ANNEE !!
Il s’agit d’un bal costumé, et la seule règle pour pouvoir entrer est de se déguiser en l’Académicien de votre choix, alors soyez créatifs et farfelus !

En espérant vous y voir toutes et tous. La fête se déroulera dans la salle des fêtes à l’entrée de la vile, ainsi que dans son parc… Nous comptons sur votre présence !

Quand Le Vagabond sortit, il n’avait plus son habit de Bienveillant, mais avait revêtu son uniforme de Mentor… Il se maquilla quelque peu, pour prendre l’apparence d’un certain Aenaril Elrohir… Le sourire aux lèvres, il secoua de toutes ses forces la cloche sonnant ainsi l’heure tant attendue… Car il était enfin 14h à l’Horloge parlante ! Il sortit alors, puis vit toute une assemblée réunie dans le parc de la salle, dans la Cours Principale. Il s’installa sur le pied d’estal, puis fixa Mido, vêtu d’une toge d’un célèbre gardien aux pinceaux forts célèbres… Il racla le fond de sa gorge, éclaircissant ainsi sa voix, puis dit aux micros, devant les regards émerveillés de l’ensemble des Académiciens :

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, c’est par le plus grand des plaisirs que j’ai l’immense honneur de vous annoncer que la fête célébrant les 500 inscriptions à l’Académie est enfin ouverte !
Je tiens tout d’abord à remercier Maître Mido ci-présent de son initiative, de son engagement et de sa détermination sans borne dans la mise à bien de ce projet, ainsi que Dame Grendelor, ancienne gardienne des lieux, d’avoir organiser la précédente fête et pour avoir notamment entretenu un si bel endroit… Je ne vais m’étendre plus longtemps à énoncer un long et pompeux discours, j’ajouterai simplement que cette fête doit se faire sous un seul ordre : le plaisir ! Merci à toutes et tous d’être venus !

Il recula d’une marche, esquissa un sourire empreint de satisfaction, avant de se mêler à la foule… L’orchestre débuta alors son récital, et les premiers valets sortirent, pétillantes coupes de champagne à la main, alléchants petits fours sur plateau…

Invité

Dyraa qui était étendu dansla douce herbe du parc entendit soudain un morceau de musique harmonieux s'élever dans les airs.

Son regard se trouva comme attirer inévitablement vers l'horloge. cette dernière affichait 14h00, il était en retard.

Dyraa commença à courir dans le labyrinthe de ruelles avant de se retrouver de vant sa maison, humble demeure. Il enfila une longue robe blanche et mit une perruque blonde dont les cheveux tombait jusqu'au milieu de son dos, puis il regarda par terre et vit se qu'il redoutait tant : les chaussures à talons, à talons aiguilles qui plus est. Après avoir enfilé ces deux outils de torture, Dyraa sortit péniblement de chez lui et après moultes rattrapage in extremis, il parvint tout de même à arriver à destinations. Comment Elvia pouvait elle supporter cela ?

Un des trolls de la taverne passa devant lui, tenant "élégamment" un plat rempli de petits fours. Il s'en saisit d'un puis constata avec humour que le troll était en uniforme de serveur, tout comme au Turgo.

Invité

La journée fatidique était enfin arrivée. Depuis le temps qu’elle était attendue, il fallait absolument qu’elle se déroule sous les meilleurs augures. Mido s’était levé tôt pour se mettre au travail le plus vite possible. Il s’était habillé avec quelques loques qu’il avait trouvées en fouillant dans le fond d’une malle, puis, pressant le pas, était allé aider Le Vagabond et son équipe à préparer la salle. Le travaille ne manquait pas, et le gardien fut prit toute la matinée. Il couru, porta, souleva, emmena, pour finalement contempler la salle des fêtes lumineuse et rayonnante. C’est à ce moment ci qu’il comprit qu’il avait oublié quelque chose, alors qu’il s’apprêtait à accueillir les arrivants : Son costume !

Il se rua dehors comme un diable sort de sa boite, et s’empressa de retourner chez lui, dans son appartement de la place blanche. Il enfila une toge orange qu’il avait cousu lui-même, une perruque blonde, mit des lentilles de couleur bleu. Il sortit d’un coffret des prothèses en forme d’oreilles humaines qu’il mit sur les siennes, puis il alla devant son miroir. L’illusion était parfaite : Il s’était bel et bien transformé en Ramrod !

Il sortit de chez lui et revint à la salle. Déjà des habitants arrivaient, se pressant devant la scène et le podium installés peu avant. Le Gardien s’installa au pied, juste à côté de l’orateur qu’était le Vagabond. Ce dernier n’avait pas encore revêtu de costume. Il prononça on discours bref et bien pensé. Quand ce fut fini, la musique commença, entrainant les serveurs dans la salle, portant des plateaux argentés, surmontés de petits fours et de champagne. Mido se servit et attendit de pouvoir parler à quelques personnes, où bien que quelqu’un fasse la mégarde de le prendre pour le gardien des arts … Mais quelque chose lui revint à l'esprit: Il avait une énième réunion ! Il se hata se sortir, promettant de revenir le plus vite possible, mais pas avant la fin d'après midi.

Green, qui s'était fait le plus discret du monde dans l'académie, fut dérangé de son travail d'écriture par une mélodie pour le moins festive. Il se leva de son bureau et passa la tête par la fenêtre. La cité semblait en effervescence, plus encore que les précédents jours. Green interpela un passant qui lui expliqua que la "fête des 500" venait tout juste de commencer. Le passant précisa également qu'il fallait venir costumé, et qui plus est, déguisé en un académicien. Green remercia l'homme qui reprit sa marche au pas de course.
Il revint s'asseoir à son bureau et reflechit.

"Si je me déguisais en Elvia ? Non, ça ne me correspond pas et puis ça ferait trop extravagant pour moi. Hum hum..."

Il passa la main dans ses cheveux, qui avaient beaucoup poussé depuis son arrivée en Aëringor, à croire qu'une magie inconnue regnait dans les lieux. Soudain, il eut une idée lumineuse. Ni une, ni deux, il se précipita vers la malle située au fond de la pièce. Il fouilla un moment dedans avant d'en sortir une somptueuse cape d'un rouge à mi chemin entre carmin et cerise. Il l'enfila ainsi qu'une forte ceinture noire. Il saisit une bande de tissu rouge dans sa trousse de couture qu'il n'avait ouvert depuis des lustres et s'attacha le foulard à la tête. Ajustant ses cheveux, il s'avança devant son miroir.

"Il me manque quelque chose..."

Ses yeux se levèrent au plafond et il se caressa le menton. Puis son autre main vint s'écraser sur son front. Il fit volte-face et couru jusqu'à sa commode. Il sortit d'un tiroir un petit sachet de toile. A l'interieur, un petit amas d'herbes. Puis, il vint décrocher du mur une antique pipe nipponne. Il la bourra avec un peu de tabac, puis l'alluma. Aspirant bien trop d'un coup, il toussa sévèrement.

"Faut que je me remette à fumer, moi..."

Bouclant sa malle, il sortit de sa petite chambre et rejoignit l'auberge qui le logeait. Il poussa la porte et sortit dans la rue. Il plaça une main sur sa hanche, tint avec l'autre sa pipe sur laquelle il tirait doucement, et bomba le torse, fier comme Artaban...

Invité

Tobine était arrivée depuis peu à Aëringor. C'est la première fête à laquelle elle participait. Une fête déguisée. Elle avait bien vu les invitations mais n'avait pris garde à cette précision.

Elle était dans le dortoir à se reposer quand son réveil se mit à sonner. Elle regarda autour d'elle, surprise. Où se trouvait-elle ?Elle regarda l'heure et réalisa que la fête commençait dans quelques minutes. Et elle n'avait toujours pas de déguisement.

Elle se rendit compte que la chambre de Zaliara était restée ouverte. Cela lui donna l'idée de son déguisement. Elle en profita pour récupérer un ou deux instruments de torture qui trainaient à coté dans la salle de torture euh non de cours prêts à servir et se réjouit d'avoir trouver sa nouvelle apparence. Elle enfila une robe longue, releva ses cheveux, se maquilla...Enfin fit tout ce qu'il fallait pour qu'on ne la reconnaisse pas.

Elle sortit du dortoir, de l'école et se retrouva dans les rues où une foule d'Aëringoriens se dirigeaient tous dans la même direction. Elle décida de les suivre tranquillement.

!! Fête des 500 inscrits !! _

Invité

Dounette s'était réveillée très énervée ce matin là ! C'était le grand jour ! Le jour de la fête déguisée ! Des mois qu'elle préparait sa tenue...

Après un rapide tour d'inspection dans l'école, pour s'assurer que les élèves se préparaient bien tous pour la fête, la Gardienne regagna ses pénates, et ouvrit un grand placard, dans lequel tronait, au fond, un carton bien fermé. Avec un grand sourire, Dounette le sortit, et l'ouvrit. L'intérieur était plutôt bariolé et éclectique !

- Allons y pour la transformation !"

Elle sortit déjà un produit colorant, sans amoniaque évidement. La notice stipulait que l'effet de la coloration n'était que passager...elle n'avait plus qu'à croiser les doigts !

Du papier d'aluminium sur la tête, en attendant que la couleur - ou plutôt la non-couleur - prenne, la Gardienne retourna farfouiller dans son carton, pour en ressortir une vieille toge rapiessée, et l'enfila, avec une moue.

- Alala ces artistes", pensa-t-elle, "toujours la tête dans les nuages, et du coup, aucun sens du style et de la mode..."

Le minuteur sonna.

- Ah ! voyons voir..."

Devant le miroir, Dounette enleva délicatement le papier protecteur. Une mèche de cheveux s'échappa...une mèche...complètement blanche !

- Parfait !"

Quelques minutes de galère plus tard "Mais c'est pas dieu possible de faire des lentilles aussi peu pratiques !", la Gardienne avait également les yeux bleus. Elle recula de quelques pas, pour admirer le résultat, et sourit. Il lui restait à finioler son déguisement, et ce serait tout à fait convainquant.

Elle retourna vers le centre de la pièce et farfouilla une nouvelle fois dans le carton, duquel elle resortit un petit pot de peinture orange. Avec une grimace dubitative, elle s'asperga un peu avec la peinture, créant ainsi sur sa toge quelques taches harmonieusement réparties. Elle compléta par quelques traces de craies grasses et d'argile.

- Et à présent, allons à la fête !

Et pour la première fois, le célèbre peintre, Ramrod, sorti du bureau de la Gardienne et déambula, les mains derrière le dos, dans les couloirs de l'école.

Les portes s'ouvrirent à la volée. Un être grand et massif, portant une longue cape blanche, s'avança péniblement dans la salle. A chacun de ses mouvements, un horrible crissement se faisait entendre.

Pendant une dizaine de minutes, le grincement continua, jusqu'à ce que l'homme arrive au buffet. Il enleva son capuchon, révelant Erian, dans une armure entièrement dorée. Les cheveux teints couleur châtain, l'orc suait abondamment.

"Damn' ! Comment fait Nichiren pour ne pas mourir de chaud ?"

Il prit deux verres de cocktail pour se rafraichir, puis dégaina une épée qu'il tenait au côté, pour empaler plusieurs petites saucisses apéritives.

"Chiomp ! Pas à dire, z'ont bien bossés ..."

Il rangea sa brochette, et alla danser, dans un grincement qui le suivrait toute la soirée.

"Quelqu'un aurait de l'huile ?"

"Idrial, je compte sur toi pour la fête cet après-midi et demain

Bien sur, Midou, je serais là"

Heureusement que je n'avais pas précisé "A l'heure" !

La bienveillante venait à peine de finir de se préparer. Elle avait ajouté les dernières petites touches particulières à son costume et en fut satisfaite. Elle s'écarta un peu du miroir pour se voir en entier dedans. l'elfe était passé d'un habit de bienveillant à celui d'un gardien et d'une chevelure blonde à une longue perruque brune très foncée imitant plutôt bien la chevelure tombante du Mido national d'Aëringor.
Espérant ne pas être la seule à passer de femme à "homme", elle sortit de ses appartements et s'élança vers la Colline d'Eden fière d'elle.
Peu de gens étaients alors présents et elle préférait ne pas s'avancer vers eux de peur de se tromper en essayant de reconnaitre qui pouvait bien se dissimuler sous l'identité d'un autre. Elle se contenta d'imiter laborieusement la voix de Mido et lança un grand bonsoir à tout le monde.

Invité

- Hmmm un bal masqué...?
Mais en qui pourrais-je bien me déguiser?
- Et pourquoi pas en moi? répartit Eïsmal, toujours aussi vantardet sur de lui...
- Ah je sais...

Si les runes d'enchantement permettant de se transformer en chat et de faire pousser des ailes d'anges et étant possible à dissiper ou à renouveler autant de fois que voulu durant 48 heures ne furent pas bien difficile à trouver, il en alla différemment pour les appliquer, tant Eïsmal y mit de la mauvaise foi...

- Jamais tu m'entends??? Me donner des ailes d'ange? Et pourquoi pas me convaincre de faire de bonnes actions???
Corruption dut y aller de la promesse qu'il dissiperait les enchantements lors du banquet, et enfila un habit de soirée de couleur bleu nuit ainsi qu'un masque de demi lune qui cachait la partie drotie de son visage. Et après une petite heure de discussion...

- Hé hé... Et voila le nouvel Astriel^^
Si cela peut te rassurer, je te promets de ne pas boire d'hydromelait...

Corruption se rendit donc, ainsi grimé, tantôt virevoltant, tantôt marchant à la fête, avec pour seul caractéristiques pour le reconnaitre, son oeil droite toujours aussi sombre...Taquinant les serveurs ogres en se posant sur leurs têtes, il s'amusa quelque peu, tandis que son "parasite" maugréait sur les déguisements d'anges, ajoutant que les ailes d'un démon majeur auraient été bien plus stylisées...

Invité

Devant la grande psychée qui tronait au centre de sa salle de bains, Elvia peaufinait une dernière fois son déguisement. Tout de noir vêtu, il ne lui manquait plus grand chose pour ressembler au mystérieux Vagabond, organisateur de la fête et bienveillant des Portes de la Ville Basse.

Le nez collé au miroir, la Doyenne s’appliqua à metre des lentilles de couleur sombre pour durcir son regard et lui donner un air inquiétant. Elle laissa quelques minutes à ses yeux pour s’habituer au contact peu agréable des verres de contact, attendant que sa vision troublée s’estompe peu à peu.

Et bien, ça me semble parfait tout ça !

Les bruits joyeux de la fête commençait à lui parvenir depuis la Tour Rouge et la jeune fmeme s’impatientait désormais de se mêler aux festivités et de s’amuser auprès de ses amis et de ses membres. Elle releva sa chevelure pour l’emprisonner dans un filet afin qu’aucunes mêches blondes ne puisse la trahir, puis elle rabatit enfin la lourde capuche noire, touche finale de son déguisement. S’emparant d’une pipe achetée pour l’occasion, Elvia descendit quatre à quatre la Tour Rouge, un nuage de petits ronds de fumée signant son passage dans les ruelles de la ville.

Enfin, elle rejoignit la grande salle des fêtes et resta à l’entrée pour admirer la décoration qui était à couper le souffle. Elle observa tour à tour les différents membres présents, essayant de percer le mystère de chaque déguisement. Elle sourit devant l’accoutrement de certains qui ne semblaient pas très à l’aise dans la peau d’un ou d ‘une autre. Elle-même commençait à avoir chaud et se demandait comment le Vagabond pouvait supporter de cacher son visage à longueur d’année sous sa cape si épaisse.

Tirant sur sa pipe, Elvia s’évertuait à faire de parfaits ronds de fumée, quand son regard se posa sur un homme de dos à la chevelure blanche. Pff, ça ne m’étonne pas de lui ça.. Il est si tête en l’air qu’il n’a dû oublier que la soirée était déguisée. En effet, les cheveux de Ramrod était inimitable, et la doyenne savait parfaitement reconnaître l’artifice d’une perruque. Le peintre avait les mains dans le dos et regardait par la grande baie vitrée, surement en train d’esquisser quelques paysages imaginaires..

Elvia s’approcha doucement de lui et enserra sa taille en murmurant à son oreille :

Bonjour toi..Tu es parti bien tôt ce matin..

La jeune femme reserra son étreinte et entreprit de faire courir ses mains le long du torse de son amant. Quand soudain..

Mais qu’est-ce que ??

A la place du torse musclé du peintre, Elvia sentit avec étonnement, puis horreur, deux globes généreux qui tendaient le tissu..des atours féminins..

La jeune femme resta bêtement les mains sur la poitrine de la jeune femme avant de faire un bond en arrière en criant :

AAAAAAAAAAAAAAAAHH !!

Le faux Ramrod se retourna tout aussi scandalisé et Elvia reconnut, sa stupeur passée, son amie Dounette, la gardienne de l’école.

Olala, ton déguisement est si bien réussi que je t’ai prise pour mon homme ! Pitié, que cela reste entre nous !

Elvia sentait ses joues lui brûler de gêne, le déguisement du Vagabond était vraiment le bienvenu finalement..

Invité

- Quelle belle vue, depuis cette salle..Je n'avais jamais remarqué...Est ce les cheveux blancs qui rendent l'âme contemplative?

Soudain, Dounette sentit de douces mains lui enserrer la taille, ainsi qu'un murmure amoureux à son oreille...un murmure...féminin !

- Bonjour toi..Tu es parti bien tôt ce matin.."

Les mains se firent baladeuses...Dounette était pétriéfiée...

Mon dieu...ma doyenne...ma doyenne...est amoureuse de moi !

Les mains se faisaient insistante, et plus elles montaient, plus Dounette se transformait en tomate bien mure. Quand soudain, les mains se firent hésitantes...

- Mais qu’est-ce que ?? AAAAAAAAAAAAAAAAHH !!

Dounette se retourna, génée. Elles se regardèrent un instant, hésitantes. Leur amitié légendaire allait elle résister aux caresses d'Elvia?

- Olala, ton déguisement est si bien réussi que je t’ai prise pour mon homme ! Pitié, que cela reste entre nous !

Et devant le visage catastrophé de sa doyenne, Dounette sentit toute tension s'envoler, et partie d'un grand éclat de rire, soulagée. Prenant son amie dans ses bras, Dounette déclara, joyeuse :

- Pas de soucis, mon amie ! Je ne dirais rien...et surtout pas à Ramrod ! Viens, allons faire la fête. Aujourd'hui, c'est moi ton cavalier !"

Et tendant son bras à Elvia, Dounette lui fait un clin d'oeil, attendant qu'elle le prenne.

Réveillé depuis peu Priape se promenait dans sa nouvelle ville d'adoption, quand soudain il s'aperçut du remue ménage ambiant.
Se doutant bien que ces nappes aux liserais d'or ne composait pas le vulgus de ces mortels, il comprit immédiatement de quoi il s'agissait ....

Ces mortels acceuillants avaient reconnus en lui le membre de l'Olympe qu'il était, et se préparait à lui rendre les honneurs qu'il sied.

Intérieurement Priape jubilait et se disait :
Ma foi une bonne fête ne peut faire de mal, surtout si l'hydromel coule a flot, et que certaines de ses magnifiques mortelles ont la cuisse légére.

Révant à sa future soirée riche en emotion Priape continua son chemin pour l'arréter quelques metres plus loin encastré dans un mur...

Reprenant ses esprits quelques minutes plus tards au milieu de ce qui avait été quelques temps auparavant un mur et qui desormais ressemblait à s'y meprandre à la basilique d'Epidaure, Priape se rendit compte que ses nouveaux compagnons étaient tous déguisés.

Réflechissant aussi rapidement que ses neurones d'etre divin lui permettait, il decida de se deguiser en éléphant, après tout sa difformité pouvait parfaitement passer pour une trompe

Invité

Une fois sa gêne passée et voyant que Dounette n'était point fâchée, Elvia se mit aussi à rire de bon coeur :

Oui surtout pas à Ramrod! Déjà qu'il me trouve un peu bizarre par moment, s'il pense que j'ai des vues sur toi, je ne sais pas si ça lui plairait un ménage à trois!

Elvia saisit le bras que lui tendait Dounette et elles s'approchèrent bras dessus, bras dessous, de l'imposant buffet.

Une petite coupette de champagne ça te dit? J'ai si soif tout d'un coup!

La Doyenne entreprit de remplir généreusement deux coupes du breuvage et but la sienne d'un trait avant de se servir à nouveau.

Il n'empêche que ton déguisement est bluffant! Je sais aps si je vais m'en remettre! Je suis contente que tous les Académciens aient joué le jeu. On a de quoi jouer aux devinettes pendant quelques temps pour savoir qui se cachent derrière chaque accoutrement.

Elvia désigna du doigt deux membres et éclate de rire :

Regardes là-bas, un second Ramrod! Il y a de quoi perdre la tête! Et qui est cet homme en talons aiguilles? Sa démarche est si peu assurée que j'ai bien envie de l'inviter à danser un rock endiablé!

La Doyenne réprima un sourire sadique et ralluma sa pipe, continuant à rire et s'amuser des déguisements de chacun.

Le Vagabond avait le sourire aux lèvres. La fête semblait parfaitement se dérouler, tout le monde s'amusait, chantait, dansait... Il s'approcha vers l'un des valets, portant un plateau d'argent, lorsqu'il constata que tous les verres qu'il contenait étaient vides... Frustré, il dut se contenter de quelques petits fours, consommés de dépit. Il regarda tout autour de lui pour constata :

Décidément, je ne me suis jamais autant de fois croisé en si peu de t...

Il s'arrêta net, lorsqu'il se croisa, son propre jumaux, arborant cependant quelques formes avantageuses, que certains passants n'hésitaient pas à observer allègrement...

Bon sang, suciterai-je de l'intérêt chez la branche masculine ? Je l'ignorais ma fois...

Pourtant, la curiosité du Vagabond était trop forte... Quelle Dame pouvait se cacher derrière cette cape et cette pipe ? Il s'approcha furtivement, lorsqu'il interpela la jeune femme, qui se trouvait être Elvia...

Eh bien chère Doyenne, j'ignorai que vous fumiez la pipe, pourtant, je ne peux m'empêcher de me moquer avec délectation de votre façon de faire de parfaits ronds de fumée...

Le feutre cachant en partie son visage, le reste étant protégé par un masque vert de carnaval, Eledhwen, le Fondateur, lutin facétieux en ces heures fumait une longue pipe en bois non loin de là, à la manière des farfadets. Ce n' était que de l' herbe à pipe, nullement nocive mais très agréable.
Il était habillé d' un gilet marron sous une veste vert, d' un pantalon court qui lui parvenait au mollet, également vert et de chaussons jaunes. Sa fausse coiffure blonde faisait le reste.

On voyait ici le Vagabond, dégisée en on-ne-sait-quoi-ou-qui, Dyraa en très belle femme, Erian, son ami orc, en guerrier à peu-près gracieux et courtois -en effet, il avait essayé de danser avec Dyraa pendant un long moment avant de remarquer quoi que se soit-, Ramrod en... lui... Non, Mido en Ramrod, finalement reconnaissable à ses oreilles et son air elfique, le petit nouveau Green en nippon,.
Se croisaient aussi la jeune Tobine, déguisée en sadique, bourreau ou Elvia, au choix, Dounette elle-aussi déguisée en Ramrod (Notre doyenne semble avoir de la chance ce soir, s' amusa le farfadet), Idrial en Mido, Astriel sous sa forme de chat-ailé (ou quelqu' un d' autre, puisque ce chat là est blanc...), et Elvia en Vagabond.

Le farfadet se leva, prit rapidement un verre d' un plateau porté par un troll (qui ne compris jamais où était passé le dit verre) et s' avança rapidement, d' un pas gracieux, vers un des invités. Celui-çi s' écria:
-Salut Plumo !!

"Mademoiselle, m'accorderiez-vous cette danse ?...
...
Dyraa ?!? C'est toi ??? Attends que je t'attrape, scrogneugneu ! Tu vas tater de ma brichette !"

Erian avait dansé la majeure partie de la journée. Il attrapa une coupette de cocktail qu'un troll lui tendait sur un plateau.

"''Ci bien, 'mi à moi."

C'est alors qu'il vit trouble: il y avait plusieurs Vagabond, plusieurs Ramrod, et tous les autres semblaient avoir changé. Il alla vers Plumo, dans l'espoir d'un éclaircissement. Mais même lui ressembalit un peu au Fondateur.

"Damn', je suis complêtement sobre... 'mi à moi, encore une coupette, s'il te plait..."

Accoudé au buffet, partie boissons, il vit une Dame Elvia qui commençait à avoir des vues sur une Ramrod...

"Bon sang, files-moi le tonneau !"

Invité

" Gmrgrbermgrgrcdvm ...... "

C'est par ces mots que le gardien se réveilla au petit matin dans son bureau de Gardien. Il avait eut terriblement de traveaux à faire hier, et dans la soirée, alors qu'il avait prévu de rejoindre ses amis pour le bal costumé, il n'avait pas trouvé mieu que de s'endormir sur un dossier ... Pour le moins embêtant que les pages étaient maintenant toutes froissées et pour quelques unes déchirées. Mais ce n'était pas si grave car: LA FÊTE N'ETAIT PAS FINIE

Mido sortit de son lieu de travail et courru à la salle des fêtes. C'est là qu'il eut un choc, un poignard dans le coeur: Quelqu'un avait prit son déguisement de Ramrod ... Tout pennaud, il ressortit, la tête basse, abandonnant l'idée de retourner aux festivités. Mais, perdu dans ses pensées, quelque chose lui revint à l'esprit. Il avait une foultitude de costume dans son appartement !!! Il se mit à courir dans les ruelles de la ville pour atteindre son chez lui, où il commença par enfiler une petite robe cintrée, s'arrêtant un peu au dessus des genoux, de couleur carmin. Pour ne pas que ses jambes le trahissent, Mido enfila des colants magiques qui cachèrent les poils et autres muscles trop prohéminant. Il enchaina en s'attachant quelques rajouts plus vrai que nature de couleur brune, qui descendaient jusqu'aux épaules. Là dessus, une paire de lunette noire rectangulaire sur le bord du nez, une multitude de maquillage pour donner un aspect féminin et pour finir, la baguette. Ca y est, la gardienne du conseil académique renaissait.

Dans cette tenue, Mido retourna dans la salle des fêtes qui grouillant de monde en cette heure matinale. Il, ou elle, s'avança au milieu, montrant ses formes généreuses, bien que fausse, et s'ésclama:

- Coucou les loulous, qui veut tater de ma grosse baguette ?

Plumo se balladait dans le Parc de l'Académie à la recherche de sa muse quand il aperçut à l'horizon une grande agitation. Déployant son stétoscope, il vit au loin sur une colline de grandes banderoles proclamant ouverte la fête d'Aëringor. Remballant toutes ses petites affaires, il siffla alors un petit air et se transforma immédiatement en une petite plume blanche et légère.

Le vent se leva au même moment et Plumo métamorphosé fut transporté au gré des courants d'air jusqu'à la Collined d'Eden. Il atterit paisiblement sur la coiffure d'une certaine prêtresse habillée de rouge. Il prit soin de lui chatouiller le crâne afin qu'elle se secoue la tête pour en ôter la plume. Il aurait été embêtant qu'il retrouve sa taille réelle sur la tête de la Doyenne d'Aëringor.

Ainsi, il se retrouva transporté doucement sous la table du banquet où il reprit sa forme réelle. Un regard à gauche et à droite lui firent penser que personne n'avait rien vu. Mais sortant à peine de dessous la table, le Fondateur le repéra et se dirigea vers lui. Le jeune conteur ayant déjà une réputation d'ivrogne, cette entrée en matière n'avait pas du détromper les convictions dudit Fondateur.

Invité

Dounette se sentait fière comme Artaban de promener à son bras la plus jolie fille d'Aeringor, même si, pour le moment, elle cachait son adorable minois sous l'épaisse écharpe du Vagabond.

Soudain, un mouvement de foule se produisit. Quelque chose - une bête féroce? - venait de pénétrer dans la salle ! Elle serait l'homme de la situation ! Confiant la belle doyenne à la protection toute relative d'un pingouin (tiens? Plumo ! bonjour mon vieux ! ), Dounette se jetta au devant du danger potentiel.

Il y avait bien quelque chose...mais quoi? deux pattes arrières, deux pattes avant, ça c'est sur. Une sorte de ventouse buccale...des tentacules sur la tête...deux bosses proéminentes sur le thorax...un Yeti des temps modernes?

La chose rugit :

- Coucou les loulous, qui veut tater de ma grosse baguette ?"

Les scientifiques allaient être ravis : une découverte d'importance : les Yetis existent, et ils parlent !

-Très honoré mon cher ami. Que les Dieux vous soient favorables et que la bonne Fortune... Masque à la con !!!
La tentative d' imiter le ton poli du jeune Plumo-tout-vert-patron-du-Kom-Turgo avait lamentablement échoué. Si vous ne l' aviez pas compris, alors maintenant, oui.
Retirant son masque vert sous lequel il suait, le Fondateur prit son verre et trinqua finlement de la même façon que Plumo.
Le Fondateur ne put s' empêcher d' admirer le déguisement de son ami: un costume vert avec un gilet par-dessous, son pantalon vert aussi, ses souliers vernis et sa chevelure blonde et bouclée.
Plumo s' était déguisé en un personnage absurde et pourtant bien aimé (de certains): LUI-MÊME !!
...
...
-Euh... Hum-Hum
Le Fondateur sortit un papier de sa poche verte, taché de sucre et par de petits bouts de gateau (oui, il n' avais pas de serviette à portée de main):
-"Il s’agit d’un bal costumé, et la seule règle pour pouvoir entrer est de se déguiser en l’Académicien de votre choix, alors soyez créatifs et farfelus !"
-Et alors ?, répondit Plumo.
...
-ALORS, VA TE DEGUISER OU JE TE FICHE MA SANDALE DANS LE DERRIERE !

[En passant, les inscriptions au Colisée se terminent ce soir. Alors, au lieu de remplir ton sujet comme ça, inscris le... ^^]

Invité

Les gens commençaient à entourer deux personnes. Mido, réajustant sa lourde chevelure, encore plus lestée par les rajouts, s'avança au centre du cercle formé par les invités. Le second béligérant était Ramrod, euuuh Dounette, qui était déguisée en gardien des arts.

Le jeune elfe fit claquer sa baguette dans sa main d'un geste ample et terriblement sensuel:

- Qu'est ce que me veux ce pinturluré, qui est malgrès tout charmant ?

Le gardien fit un mouvement de tête qui fit bouger toute sa chevelure, donnant un air d'une publicité bien connue sur une planète lointaine. Prenant une chaise, il s'asseya, sa mini robe bien remontée, et croisa les jambes. Dounette fit de même mais avec une pose plus masculine. Ce fut là que Mido donna le coup de grâce. Il n'avait pas mit de sous vêtement, et il décroisa, à la manière de sharon stone. La pauvre travestie qu'était le faux Ramrod manqua de s'évanouhir.

(...)

Heureux quoiqu'il en soit de rencontrer ici son partenaire, il héla à son tour le Fondateur et, le temps de prendre un verre de whisky, alla à sa rencontre.

C'est alors que Plumo regarda le tableau d'affichage et aperçut l'annonce "déguisement obligatoire...blabla...autre académicien...blabla..."

Affolé, Plumo siffla alors à nouveau et se transforma de nouveau en plume, pour repartir sous la table. Il enleva alors sa veste et déchira sa chemise de sorte à la transformer en décolleté et à lui donner des manches courtes. Déchirant aussi son pantalon de soie, il le transforma en pantacourt aux couleurs de l'écosse. Attrapant sa besace, il déchira un bout de tissu de sa capuche pour l'enrouler en un mince foulard autour de son cou qu'il noua de manière très aguicheuse.

Un petit sac de femme tomba alors de la table du banquet. D'un geste preste, Plumo l'attrapa et se saisit du maquillage. Habitué par les nombreuses excursions qu'il avait du faire de temps à autres s'en être vu, il se maquilla alors.
Se remontant les cils et mettant du fard à paupière, il couvrit aussi ses lèvres d'une couverture de gloss rose pailleté. Un peu de rouge pour les joues et le tour était joué pour le visage. Restait les cheveux...

Attrapant une plume de son sac et un papier, il décrivit alors les armes dont il aurait besoin.

-Tombant en cascade sur ses épaules, le fleuve de ses cheveux plus noirs que le Styx et les nuits d'orage coifferont ma tête le temps d'un soir.

Et Plumo se retrouva ainsi coiffé d'une belle chevelure brune s'arrêtant un peu en dessous des épaules.

-D'amande faits et d'un doux bleu constitués, un regard est un amour dont elle est la seule à avoir la clée.

Et Plumo avait désormais les yeux bleus. Il était prêt à faire fondre n'importe qui.

Il jeta alors un dernier regard à son apparence. Ah ! Bien entendu...

-Faisant pâlir de jalousie toutes les dames de l'Académie, les mamelles de ma belle étaient bombés et doux, un appel à l'amour et à l'hérotisme. Elle avait en tout les formes d'une femme, et son ventre plat et ses jambes sculptées et longues auraient pu venir à bout de n'importe quel ange.

Il jeta alors un dernier regard à sa propre apparence.

Visage parfaitement maquillé et coiffé. Petite chemise blanche garçon-manqué avec un large décolleté et des manches très courtes. Foulard noir en tissu au niveau du cou tombant un peu en cravante jusqu'au milieu de son décolleté. Panta-court très court à tissu écossais. Joli petit ventre mince et belles jambes....Décidément, il se serait dragué lui-même.

Sortant de dessous la table, Schaft se dirigea alors vers les invités, chaussée de ses balerines noires.

Invité

"Mon dieu non...pas le croisement de jambes de Basic Instinct ! Naaaan !!"

La Gardienne se sentit défaillir devant l'horreur de la furtive vision de ce qu'elle n'aurait jamais du appercevoir.

Mais quelle journée...mais quelle journée ! Après avoir sentit les mains baladeuses de ma doyenne, je vois...ça ! Y a des jours comme ça...

D'un pas légèrement tremblotant, Dounette se diriga vers le buffet, après avoir récupéré sa compagne d'un jour.

- Viens ma belle, besoin d'un remontant. Barman? Servez moi une double rasade de ce que vous avez de plus fort..."

Nichiren avait troqué son armure d'or pour un costume d'orc, il avait mis plus de 6 heures avec le maquillage vert intégral, sachant qu'il ne devrai pas se métamorphoser en Hulk, mais plutot en Erian, l'orc écrivain. C'était vraiment long de lui ressembler de poser les faux crocs, trouver la hache en plastique. Mais il le fallait pour lui ressembler. Le maquillage avec les effets spéciaux à la Rémi Julienne.

Apres un exercice de vocalisation de la grammaire orc inspiré du seigneur des anneaux, les dongeons and dragons et autres warcraft, Nichiren ,ou plutot le Erian d'un jour était pret.

"Salut, les zinvités !!"

Invité

Elvia s'était réveillée avec la désagréable sensation d'avoir oublié quelque chose d'important à faire. Cherchant la lumière à tâtons, ses doigts tombèrent sur un objet allongé d'un matériau noble qui ressemblait à ne pas s'y tromper à une pipe.

Mmmh?

La Doyenne se demanda un instant pourquoi l'objet fétiche du Vagabond se trouvait sur SA table de nuit dans SA chambre. Elle regarda timidement l'autre côté du lit pour savoir si elle n'avait pas été victime d'une amnésie qui lui aurait fait commettre l'irréparable. Quand soudain, tout s'éclaira :

La fête d'hier! J'ai oublié de fermer la salle en partant!

Elvia se leva d'un bond pour finalement se raviser. Cela pouvait bien attendre demain matin finalement...

» IMPORTANT : Guide de survie pour les nouveaux inscrits!
» [dramatique] Jour de fête
» La première fête d’accueil, questions
» La première fête d’accueil, la vraie!
» Fête d'accueil des nouveaux habitants d'Aëringor